Un Ailleurs vain...
Voilà, nous y sommes. L’accès à l’extérieur fait défaut. Il est fait, clos. J’ai pensé que c’est une façon courtoise d’oser s’exprimer sur les effets délétères des évidences portées par l’Enfer dans lequel nous sommes désormais incarcérés sur un fond de synonymes achetant des abus à chaque minute. Clos ! Désormais on fera allégeance aux références des flammes s’il le faut afin d’avancer plus vite, plus fort et surtout plus loin dans les ombres nous décrivant si efficacement aux actualités...
Pour que demain soit vivable d’ailleurs, il ne s’agit plus de rendre à l’Homme ce qu’il a fait disparaître en tant que postérité déjà assassinée mais reconnaître qu’il a disparu jusqu’à la capacité malgré tout à vouloir se réinventer à nouveau ; peut être au-devant de nouvelles voies à envisager ; de nouveaux seuils à ne pas dépasser ; de nouvelles transparences à ne surtout pas percer ; d’anciens chemins repliés sous le béton ; etc.
Je m’observe à nouveau encore une fois, à sortir de cette ville immense se dévêtant si attendu de ses hontes et craintes afin de les faire briller sur ses occupants… Je m’exprime avec tout ce qui est déjà enregistré et renommé afin me m’ennuyer ailleurs par chance peut être ; à chercher ce qui me ressemble en ce moment précis à me prétendre désespéré au point de m’observer en face d’un verre réfléchissant dans un centre urbain ou que sais-je… J'essaie en vain à me préssentir troublé par ce qui m'arrive à rester ici et à courir ou marcher, bref... Courent-ils ? Est-ce que nous nous arrêtons définitivement de moisir sous l’air empoisonné d’imparfaits ou on se grouille sous peine de se souvenir de ce bonheur si particulier à pouvoir s’embesogner avec la nature même du chaos qui nous a fait avorter de toute réalité sensible et imaginaire ?… J’ai pensé qu’ils ont réussi parfaitement d’ignorer l’Homme comme un savant de ce monde construit sur une Histoire en ruines, noyé de refuges, faillites et d’inhérences d’esprit au point de le rendre si désirable qu’il ne reste plus que le choix de n’être fondamentalement rien… Je m’observe à fuyer les cauchemars ambulants des idoles de synthèse infectants ce chaos en se dévêtant de désoeuvrements ou de ce qui reste d’épistémologique dans quelques recoins de ceux qui rendent si facilement les questions restantes mais à quoi bon finalement ?
Je pense qu’il est convenable de s’intercaler à la vie terrestre du mieux qu’on peut encore ; Se laisser s’influencer de prévisions selon les directives des concessions en cours sans a avoir recours à l’explosion, sans importuner des pans entiers de populations avec quoi ils ont vécu jusqu’ici par le fait qu’ils n’y auront plus jamais accès avec telle aisance qu’aujourd’hui. Je pense qu’il est convenable à devoir concéder tout raison d’entreprendre à induire en erreur la simulation même, c’est-à-dire toute tentative, d’ailleurs vaine, de s’octroyer le mérite d’être en préparation pour un éventuel lendemain.
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