Un des dangers de la crise du coronavirus : la surveillance de masse...
Pour Yuval Noah Harari, auteur notamment de Sapiens et Homo deus, "la crise que nous traversons peut constituer - à moins de faire les bons choix à très court terme - un point de basculement vers la surveillance de masse et le repli nationaliste. Il appelle à un sursaut rapide."
Ce tournant est à redouter non seulement "parce que l’épidémie pourrait normaliser le déploiement d’outils de surveillance de masse dans des pays qui les rejetaient jusqu’alors", mais aussi "parce qu’une transition spectaculaire est en train de s’opérer vers une surveillance "sous-cutanée" (" under the skin surveillance"), estime Harari.
Harari imagine ainsi l'utilisation d'un bracelet biométrique qui permettrait de surveiller la température, le rythme cardiaque, la pression artérielle de toute une population.
Et tout cela pour préserver la santé des gens, ce qui peut paraître utile et nécessaire dans l'urgence.
Mais selon Harari, "les mesures temporaires ont une fâcheuse tendance à survivre aux urgences. Il y a toujours une nouvelle urgence à l’horizon."
En l'occurrence une nouvelle pandémie.
Certains États pourraient "assurer qu’il faut maintenir les systèmes de surveillance biométrique car ils craignent une seconde vague du virus."
Plutôt que de pratiquer un tel système de surveillance, Harari propose de responsabiliser les citoyens.
Ainsi, tout le monde a compris que le lavage des mains est indispensable en cas de pandémie.
Tout le monde peut comprendre les gestes barrières, le port du masque, la nécessité de respecter la distanciation sociale.
C'est une relation de confiance qui doit s'instaurer entre l'état et les citoyens.
Il faut refuser l'avènement de Big Brother.
Nous sommes déjà très largement surveillés par les GAFAM : nous livrons chaque jour de multiples informations sur nos goûts, nos idées politiques, nos habitudes de vie...
Et, avec la crise du coronavirus, nous utilisons encore plus internet pour communiquer à distance.
Pouvons-nous vraiment nous déconnecter ? De plus en plus, des emplois, des entreprises demandent aux gens d'être connectés tout le temps et avec la crise du coronavirus, cette tendance s'accentue.
Certains pays construisent même des sociétés de surveillance totale : c'est le cas en Israël... un état où tout le monde est surveillé, tout le temps.
Les GAFAM savent absolument tout de ceux qui sont connectés : et ce sera encore plus une servitude volontaire quand ces GAFAM nous promettront, par dessus tout, une meilleure santé.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2020/04/le-danger-de-cette-crise-la-surveillance-de-masse.html
Source :
https://usbeketrica.com/article/covid-19-yuval-harari-anticipe-derapages-crise-et-appelle-sursaut
Vidéo :
27 réactions à cet article
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c’est bien le but du confinement et du traçage
non seulement une mise en condition, mais encore mieux : que ce soit les victimes elles-mêmes qui en redemandent
et on dirait que ça marche au moins en partie :
— certains applaudissent à leurs fenêtres à 20h
— d’autres font le chantage entre l’économie ou la santé : la bourse ou la vie ?
- Lire les 9 réponses ▼ (de Abou Antoun, rosemar, Aita Pea Pea, S.B., Clark Kent, François Vesin)
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la surveillance de masse existe depuis plus de 20 ans.....
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@armand
Et comment !
L’utilisation des cartes bancaires permet de vous ’tracer’ partout.
Il y a dans les villes des caméras de surveillance. on en trouve également dans tous les supermarchés, aux péages d’autoroute, dans les supermarchés, dans les banques, etc...
Votre FAI sait exactement quelles sont vos visites ’virtuelles’ et n’a aucun état d’âme pour les fournir dans le cadre d’une requête judiciaire.
Enfin Google vous suit à la trace en permanence grâce à votre smartphone. Il vous propose même de vous rappeler vos itinéraires si vous le voulez. Si vous ne voulez pas il les garde quand même.
C’est pourquoi le gouvernement, qui ne gouverne pas grand chose sauf la répression policière et la collecte des taxes envisage de faire appel à un opérateur tiers pour tracer les gens.
La température des gens peut être prise à distance par drone.
Les fameux portiques sur le réseau secondaire n’ont pas été démontés que je sache.
Alors tout est en place.
Seul problème, le port du masque contrecarre la reconnaissance faciale et valide de fait le port de la burka. Donc finalement une période de pandémie serait plus propice pour échapper à ’small brother’. -
@armand
Elle existe mais avec la crise du coronavirus, elle s’amplifie : que font les gens confinés, ils passent encore plus de temps devant leur ordinateur...
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ils cherchent la faille qui va faire accepter le traçage ;
il y a eu les hustoire des enfants mettre des puces pour savoir où se trouvait les enfants ; ça se voulait rassurant pour les parents ;
il y a eu la securité des entreprises n le coté branché . le coté sumplification , plus de code à faire ..
ils avaient tenté déjà la santé avec la surveillance des personnes avec des maladies . mais ça n’ englobait pas assez de monde .
Là n ils trouvent une possible faille .
ils tentent tout .. car oui , l objectif c est de fliquer tout le monde .
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@Sozenz
https://www.youtube.com/watch?v=RPfHdlbzb-U
notre cher « ami » attali
c est super , ils sauront combien de fois on aura chié dans la journée ; si ce n est pas trop ( y en a un qui a eu l idée qu’ il ne fallait chier qu ’ une fois tous les deux jours ... ) -
@Sozenz
écoutez la phrase a 8 mins 30.
accepter volontairement ou sans le savoir .. -
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il fut un temps ou personne avait de téléphone portable . on a fait en sorte que les prix des appels téléphone fixe vers portables soient très élevés ; donc les gens on pris des portables ...
mais on en a fait des fils a la patte qui pourtant pourrait très bien rester chez soi .
il y a toujours moyen de prendre le meilleur et de laisser le pourri de coté ;
et surtout faut arreter de dire , oui mais on ne peut pas faire autrement . ou il faut vivre avec son temps ...
peu importe de se faire traiter de dinosaure ; en plus quand on voit le nombre de personnes qui utilisent mais ne savent pas du tout comment ça fonctionne , ben voilà ;
que chacun sache ce qu’ il vaut et surtout qui il est ; et il n y aura plus besoin de faire comme le troupeau ; chacun choisira selon son véritable désir en toute connaissance de cause !
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Certains pays construisent même des sociétés de surveillance totale : c’est le cas en Israël... un état où tout le monde est surveillé, tout le temps.
Encore un article antisémite, je préconise de ne pas commenter !
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@phan
Merci pour le lien : terrible !
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@phan
La Chine est aussi spécialiste de la surveillance de masse...
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N’oubliez pas que les contrôleurs et les surveillants finissent par se surveiller entre eux. Quel foutoir !!!
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Bientôt le mougeon ira se faire pucer sans réagir ….
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bayrou : « la première sécurité c’est la liberté »
a l’époque post je ne sais plus quel attentat ça n’a choqué personne
la question c’est de savoir a quel prix on est prêt a la payer cette sécurité ....
effectivement demain tous tracés avec des bracelets électroniques qui indiquent notre statut covid , grippal ( la grippe tue ) vih ( le sida tue ) et quoi d’autre ?
votre bracelet passe au rouge parce que quelqu’un que vous avez croisé vient d’être contaminé et vous a signalé comme cas contact vous vous rendez directement dans un lieu de confinement pour 15 jours ...
voilà le joli monde de demain 3615 qui n’en veut ....
et bienvenus au village global
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Lire la suite ▼Mercredi 6 mai 2020 :
Les plus grands virologues du monde s’opposent.
D’un côté, Didier Raoult dit : "C’est terminé."
Dans l’autre camp, des virologues allemands disent : "Il y aura une deuxième vague. Il y aura également une troisième vague."
Des virologues allemands prédisent « avec une grande certitude » une deuxième vague de Covid-19.
Alors que la pandémie de coronavirus a déjà tué plus de 257.000 personnes à travers le monde, des virologues de l’Institut Robert Koch en Allemagne affirment « avec une grande certitude » qu’il y aura une nouvelle vague. Le chef de l’Institut Robert Koch a souligné l’importance d’y être bien préparé.
« L’humanité peut être confrontée à de nouvelles vagues de propagation du coronavirus », a déclaré Lothar H. Wieler, président de l’Institut Robert Koch (RKI) auprès du ministère allemand de la Santé lors d’une conférence de presse mardi 5 mai.
« Les virologues conviennent en grand nombre qu’il y aura « avec une grande certitude » une deuxième vague », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « Beaucoup ont supposé qu’il y aurait également une troisième vague ».
Il a souligné l’importance d’y être bien préparé.
En commentant la situation épidémiologique en Allemagne, Lothar H. Wieler a déclaré que son pays avait réussi à surmonter la première vague de Covdi-19. Il a noté que le nombre de nouvelles infections était désormais stable.
Selon les derniers chiffres de l’Institut Robert Koch, le nombre de personnes infectées a augmenté de 685 cas entre lundi 4 mai et mardi 5 mai pour atteindre les 163.860 au niveau national.
La deuxième vague a déjà été prédite par de nombreux scientifiques et personnalités politiques. Ainsi, la représentante de l’Organisation mondiale de santé en Russie, Melita Vujnovic, a déclaré le 30 avril aux médias russes qu’elle était imminente car la majorité de la population mondiale n’est pas immunisée.
Selon les calculs de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, la pandémie a fait plus de 257.000 morts, dont 25.500 en France. Au total, plus de 3.600.000 personnes ont été contaminées.
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@BA
Le professeur Raoult se serait trompé ??
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Lire la suite ▼Pour ceux d’entre vous qui pensent que le problème est ancien, c’est vrai mais cela a énormément évolué :
- grâce aux puissances de traitement ; elles ont massivement augmenté de 1990 à 2010 ; actuellement cela marque un peu le pas, mais les ordinateurs quantiques ne semblent plus être tout-à-fait de la science-fiction ;
- grâce à l’intelligence artificielle, balbutiante dans les années 1980 mais maintenant mature en ce qui concerne la visionique, et en particulier la reconnaissance automatique des personnes sur photos ou vidéos ; j’ai été impliqué dans unes des premières expériences de « big data », dans les années 1990 : or la situation actuelle n’a plus aucun rapport avec celle de l’époque ;
- grâce au développement d’Internet qui permet aux Gafa, à la NSA, au Shinh Beth et à bien d’autres de savoir tout sur tous et de le mémoriser ; c’est surtout de ce point de vue que le Covid-19 va faire évoluer le paradigme, notamment par la généralisation durable du télétravail ;
… et j’en passe.
Il y a eu, il y a quelque temps, une excellent émission d’Arte sur le sujet.
Le risque de puces sous la peau n’est pas utopique : cela existe déjà, mais c’est un volet encore mineur parmi de nombreux autres.
Les risques liés aux caméras video exploitées en temps réel par intelligence artificielle, et corrélées immédiatement avec des bases de données individuelles, sont bien plus immédiats. Cela existe déjà, et pas seulement en Chine et en Israël. C’est un danger à très court terme. En prime, elles sont souvent assez sensibles aux hacking de toutes origines.
Il y aurait énormément à dire sur ces questions. Le présent message ne peut que l’esquisser.
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