Un inspecteur des impôts coupable de racket...

C'est le moment de l'année où chaque contribuable reçoit ses feuilles d'imposition et découvre les augmentations inéluctables des impôts auxquels il est soumis...

En payant nos impôts, nous avons souvent l'impression que nous sommes soumis à un véritable racket, car l'addition est salée et dépasse nos attentes... Mais en l'occurrence, c'est à un racket sauvage et illicite que s'est livré un inspecteur des impôts !

Décidément, aucune profession de haute responsabilité n'est épargnée : après des policiers de la Bac de Marseille inculpés dans une affaire de trafic de drogue et d'extorsion d'argent, voilà un inspecteur des impôts pris en flagrant délit de racket auprès d'un commerçant....

"Profitant de son statut et de son autorité, un contrôleur fiscal, chargé de la vérification des déclarations des petites et moyennes entreprises implantées à Paris, a tenté de soutirer de l’argent à un commerçant du Xe arrondissement.Il a été interpellé après avoir reçu de sa victime une enveloppe contenant 8000 €. "

L'affaire a commencé au mois d'août par des formes d'intimidation : le commerçant a reçu plusieurs visites de cet inspecteur .

"Très vite, il m’a dit qu’il y avait un problème et qu’il allait devoir me dresser une grosse amende, déclare le commerçant racketté. Moi, je savais que j’étais en règle et qu’il n’y avait aucun souci. Des personnes autour de mon magasin m’ont alors expliqué qu’il fallait lui donner quelque chose pour qu’il me laisse tranquille. J’ai tout simplement refusé. "

Finalement le commerçant a prévenu la police qui a pu arrêter l'individu en flagrant délit...

Après des policiers, un fonctionnaire des impôts se retrouve donc mis en cause dans des affaires de malversation, d'intimidation, il n'en était peut-être pas, d'ailleurs à sa première tentative ? peut-être d'autres commerçants ont-ils subi les pressions de cet inspecteur et peut-être ont-ils cédé au chantage exercé par ce fonctionnaire ?

La somme réclamée : 8000 euros montre le peu de scrupules de cet employé des impôts.

Où en arrive-t-on ? Quand des fonctionnaires qui détiennent une autorité se conduisent comme des voyous, se livrent à un chantage, exercent des pressions sur des gens honnêtes, on est en droit de se poser bien des questions....

On le voit, la morale est encore bafouée par un représentant de l'état qui se doit d'être irréprochable, incorruptible et c'est ce fonctionnaire lui-même qui donne le mauvais exemple ?

Un inspecteur des impôts chargé de veiller à l'honnêteté des contribuables se montre malhonnête, un policier qui a pour fonction de réprimer des trafics se livre lui-même à des trafics : c'est bien le monde à l'envers ! Et le citoyen honnête qui paie ses impôts, qui ne se livre à aucune malversation peut à juste titre s'inquiéter des dérives de certaines autorités poiliques, financières et policières....

Celui qui inspecte les autres se doit d'être forcément irréprochable, sinon cette fonction perd toute crédibilité... et toute légitimité.

Source : Le Parisien

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8 réactions à cet article

noodles 13 novembre 2012 07:20

VIVE LE ROI MAIS SANS GABELLE ! Les pigeons poujadistes refusent le partage, c’est très vilain Hihi ! C’était en ce temps-là qu’on accusait l’Etat de racketter les commerçants et les artisans qui avaient pris le relais de ces révoltes anti-impôts, lors de la création de l’Union de Défense des Commerçants et Artisans de Pierre Poujade. C’est d’ailleurs là que J-M Le Pen a fait ses débuts en politique.
noodles

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- Romain Desbois 13 novembre 2012 07:47
  
  Ha enfin quelqu’un qui sait ce qu’est le poujadisme !!!! Le Lambertisme c’était pas mal aussi dans le genre.
  
  Mais sur le fond , je suis pour les écouter. Mais jouer le jeu à fond.
  
  C’est à dire : OK, vous trouvez que l’Etat vous prend trop d’argent ? Vous voulez gérer vos trucs tout seuls. Bien.
  
  Mais plus aucune subvention, l’utilisation du service public sera facturée à prix « client ».
  
  Mais on sait ce qu’il advient de ces belles âmes spoliées par l’Etat. Quand il s’est agi de cotiser à la sécu les paysans ont refusé par pur poujadisme. Et puis la pauvreté des paysannes et autres retraités du monde paysan était tellement grave, qu’on les a intégré à la sécu et au système de retraite dont ils ont profité sans avoir voulu jamais cotisé .
  
  Comme quoi nul est besoin d’être fonctionnaire pour être un parasite !
  
  A ce propos , il faut voir toutes les subventions qu’ont les paysans et particulièrement les éleveurs
  (prime à l’allaitage, prime au vert, prime à l’abattage, etc...)
  
  D’ailleurs , il n’y a pas 15 jours, des indépendants gueulaient que leur caisse indépendante les étranglait (57% de leur revenus vont en cotisations selon eux). Ce qui est cocasse pour ceux qui ont écouté RMC ce jour là, ils ont passé leur temps à tenir des propos poujadistes contre l’Etat et les fonctionnaires, jusqu’à ce que Gérard Filoche intervienne et leur rappelle que ce sont eux qui ont voulu une caisse à part du privé et que plusieurs fois la sécurité sociale a renfloué leur caisse privé.
  
  Comme quoi nul est besoin d’être fonctionnaire pour être un parasite !
  
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- noodles 13 novembre 2012 10:25
  
  >Romain Desbois
  
  les fondements de l’Histoire ont des racines dans la nature humaine !
  Pigeons : chassez le naturel...
  
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- noodles 13 novembre 2012 07:29
  
  SUR LA JUSTICE FISCALE
  
  LE DENIER DE LA VEUVE. "Notre-Seigneur s’asseyant dans le Temple, vis-à-vis de l’endroit où était le tronc du trésor, regardait le peuple qui y jetait de l’argent. Plusieurs riches en jetaient beaucoup. Il vint aussi une pauvre veuve, et elle jeta deux petites pièces qui faisaient un denier. Jésus, rassemblant ses disciples, leur dit :
  
  « Je vous assure que cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tous les autres, car ils n’ont donné qu’une partie de ce qu’ils avaient de trop ; mais elle, malgré sa pauvreté, a donné tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui restait pour vivre. »
  
  noodles
  
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  - Michel DROUET 13 novembre 2012 10:38
    
    L’honneteté ou la corruption sont des « valeurs partagées » si j’ose dire : il y a des policiers ripoux comme il y a des trafiquants et il y a des inspecteurs des impôts véreux comme il y a des patrons qui ne déclarent pas leurs salariés.
    
    Dans notre pays, le système fonctionne encore, c’est à dire que le trafic et la corruption, d’où qu’ils viennent sont combattus et les délinquants condamnés et c’est bien.
    
    A côté de la Russie où l’on monte des faux procès pour s’approprier les biens d’autrui ou de la Chine où la corruption semble être la règle, notre pays est encore un havre de paix.
    
    Ne tapons donc pas sur telle ou telle corporation et ne généralisons pas au motif qu’il y a des ripoux et donnons les moyens aux organes de contrôle et à la justice de faire leur boulot.
    
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    - Le péripate 13 novembre 2012 11:01
      
      Je cite "En payant nos impôts, nous avons souvent l’impression que nous sommes soumis à un véritable racket, car l’addition est salée et dépasse nos attentes... Mais en l’occurrence, c’est à un racket sauvage et illicite que s’est livré un inspecteur des impôts !«
      
      Un racket sauvage et illicite laisse entendre que le racket pourrait être licite, ce que confirme en effet l’importance totales des sommes concernées pat les centaines d’impôts et taxes qui nous cernent.
      Un éclair de lucidité ? Non. Une figure stylistique, avec un nom barbare sans intérêt, le sophisme du »manteau de lumière", dire la vérité et à partir de la certitude qu’elle paraitra tellement improbable qu’elle en passera pour un mensonge rhétorique.
      
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      - Jimmy le Toucan 13 novembre 2012 13:16
        
        s’il n’y avait que ça. Recalculez correctement ce que vous devez vraiment aux impôts, là se trouve la vraie colossale magouille
        PAYER SES IMPÔTS EST UN ACTE ANTI-PATRIOTIQUE
        
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        noodles 13 novembre 2012 22:01
        
        Bonsoir
        Oui, eh bien je pense tout de même que cette affaire de racket demeure une exception en fréquence et en gravité. L’immense majorité des français est composée de gens honnêtes, les fonctionnaires aussi.
        Mais il est à la portée de mauvais fonctionnaires de faire abus de leur autorité et de leur rôle privilégié pour faire pression sur leurs administrés forcés, le motif est le plus souvent le détournement d’argent ou l’avantage personnel, immobilier le plus souvent ou « piston », etc...le plus grave à mes yeux dans l’ascendant d’un fonctionnaire sur ses administrés c’est le harcèlement sexuel, la pédophilie. Tous ces délits procèdent d’abus de la délégation de pouvoir que confère l’Etat à ses agents.
        Un exemple me revient sans cesse à l’esprit, celui de notre facteur du quartier du moment qui extorquait des chèques à l’insu d’une personne âgée aveugle (heureusement aucun de ceux qui l’ont suivi ou précédé n’ont agi comme ça). Bien sûr, en plus de la malhonnêteté, il faut une bonne dose d’inconscience pour ne pas comprendre qu’on sera forcément pris.
        Dans un autre sens, la peur de perdre sa place, ou même son avancement, jouent un rôle terrible contre les administrés. Pensez à l’affaire Dreyfus, qui tient beaucoup à cela : mettre un officier à l’abri des poursuites et du châtiment qu’il méritait. En échange de quoi Dreyfus, innocent, a subi l’incarcération, l’opprobre publique, le bagne.
        Dans l’affaire des irlandais de Vincennes, pour ne pas reconnaître qu’il a arrêté des innocents et chanté victoire trop vite, le Capitaine Barril dissimule des armes dans l’appartement de L’Irlandais Plunkett. Il s’aperçoit alors, mais un peu tard, qu’il n’est pas officier de police judiciaire, donc juridiquement non compétent pour effectuer la perquisition. Il fait appel à son collègue,qu’il nhésite pas à « mouiller », le capitaine Jean-michel Beau, tout nouveau promu à la tête de la section de Paris. Ce dernier est en confiance et prend en charge la procédure. Il ne connaît rien des faits. Le dossier, va à son terme qui sera un non-lieu. Les trois Irlandais de Vincennes, feront neuf mois de détention pour rien .
        Combien de dossiers bâclés mènent à l’inculpation et à la condamnation d’innocents ! On se perd encore en conjectures sur l’affaire de Tarnac...et bien d’autres affaires politico-financio-judiciaires en cours.
        
        A tous égards tombe définitivement l’idée que la machination contre le Comte de Monte Cristo d’A. Dumas serait une abomination seulement possible dans un roman. On voit bien que la réalité dépasse une nouvelle fois la fiction.
        noodles
        
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