« un NON de soutien » au Chef de l’Etat
François Hollande nous a DIT qu'il n'y avait pas d'alternative au traité budgétaire européen, il n'a pas examiné, avec nous, n'a pas pris la peine de nous EXPLIQUER, les conséquences d'un vote négatif au TSCG qu'il avait promis, juré, de ne pas signer. Un citoyen lambda peut être incompétent... d'accord, mais que tout un groupe de députés PS traîne les pieds pour dire oui, voilà qui nous met "la puce à l'oreille" Ci-dessous le débat se poursuit .
(cet article a été composé en m'appuyant sur des sources diverses telles :"le blog qui dérange", le site de l'UPR, Google images, la video de Fr3 "Ce soir ou jamais")
Vous pouvez accuser TOUT CYNIQUE MOU de ce que vous voudrez : de mensonge, de parjure, de traitrise, il fera le dos rond. En définitive on n'est ni mieux ni plus avancé qu'avec un cynique et dur et agité.
CA NE SUFFIT PAS D'ETRE GENTIL !
Quand, lors de l'assemblée de l'ONU, Hollande a fait tout un détour de couloirs dérobés pour différer la rencontre avec son ex épouse, j'ai ressenti cela comme révélateur une fois encore de ce caractère irrésolu et rédhibitoire dans sa fonction. Mais suis-je le seul à le penser ?
Le nouveau président a une conception particulière de la politique. L'impuissance fataliste et cynique a et aura sa place au cours de ce quinquennat. Certes il est le symbole de l'amabilité, de la simplicité, d'une honnêteté scrupuleuse, de la proximité avec ses concitoyens et d'une fidélité permanente à l'humanisme socialiste et à la République. Mais il repousse les problèmes sans les résoudre. Un tel homme ne peut bien exister politiquement que s'il est entouré d'un aréopage de conseillers "musclés" qui le poussent.
POUSSONS HOLLANDE
Le député de l'Essone, Jerôme Guedj, noniste au TSCG, a pensé que ses collègues députés et lui devraient voter non au TSCG, "UN NON DE SOUTIEN" au chef de l'état. Une sorte de "Kss, Kss, vas-y François, montre-leur qui on est ! " Disons que cette attitude a été très mal reçue dans les "milieux autorisés" comme disait Coluche !
Hélas il n'y a qu'une petite vingtaine de députés PS qui veulent voter non au traité budgétaire européen et si ces voix manquent à l'actuelle majorité, les députés UMP ne seront que trop contents de le faire voter, leur ancien chef étant le co-auteur du traité.
L'INFAILLIBILITE PS CONTESTEE
INFAILLIBILITE : Bruno Le Roux et François Rebsamen, les présidents des groupes PS de l'Assemblée et du Sénat, ont martelé que « personne ne peut avoir raison contre la majorité » et qu'il « n'existe qu'un oui de soutien ».
CONTESTATION : Cependant les réfractaires au traité européen à l'aile gauche du PS ne désarment pas.
Jerôme Guedj, l'élu de l'Essonne, a poursuivi : « Ce traité fait de la rigueur budgétaire l'alpha et l'oméga de la construction européenne. [...] Ce qui m'intéresse, c'est le traité d'après sur la convergence sociale et l'harmonie fiscale en Europe. » Désspoir : on repousse encore plus loin les bonnes décisions.
Autre proche de Benoît Hamon, le député de Paris Pascal Cherki reste sourd aux rappels à l'ordre de l'Élysée et de Matignon, qu'il qualifie de « bruit de fond ».« Je les écoute, je les entends. Cela ne me fera pas changer d'un iota dans ma position », affirme le maire du XIVe arrondissement.
POUSSONS LES DEPUTES PS
Hélas j'habite une contrée où le député est UMP. J'aimerais bien pouvoir le dissuader de voter le traité à l'Assemblée, mais c'est mission impossible. Comment toucher les députés PS ? Pour ma part j'ai signé l'une des pétitions anti TSCG qui circulent sur le net. Chacune, chacun peut en faire autant.
Qui faut-il convaincre de voter NON, ? Voici un exemple : un jeune député PS l'air libre, intelligent, réfléchi, et pourtant... :
Olivier Dussopt, député PS de l'Ardèche. Crédits photo : BERTRAND GUAY/AFP Sensible aux pressions de l'exécutif, Olivier Dussopt votera pour le traité par « solidarité gouvernementale ».
Je vous le demande, peut-on être jeune député de gauche, et conformiste à ce point... ?
Il faut le persuader.
Pour résumer : nous avons voté (nous = la France) pour une majorité qui ne nous écoute plus une fois arrivée au pouvoir. Seul un NON retentissant apportera une nouvelle réflexion politique
en France et en Europe.
noodles
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Un souverainiste indépendant, écoutons François ASSELINEAU dans son plaidoyer contre le TSCG Ce 2 octobre dernier chez Frédéric TADDEI (FR3 - Ce soir ou jamais) :
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