Un nouveau continent...de plastique ?
Cette planète comporte 5 continents habités, 4 océans et une population mondiale de plus de 6 milliards d’habitants. C’est 6 milliards d’habitants qui consomment, consomment, consomment, sans plus ou moins se soucier de l’effet causé sur notre planète. Maintenant, il n’y a pas de doute, le plastique fait partie de notre vie. Il y a environ 50 sortes de plastiques utilisés couramment pour usages multiples. Il faut garder en tête que sur ces 50 sortes de plastique, il y en a qui ne sont pas biodégradables.
Un sujet peu abordé est celui du ``continent de plastique `` qui est en train de se créer dans les eaux de l’océan Pacifique, sans même que le sujet ne soit évoqué couramment. Saviez-vous qu’entre le continent d’Amérique et ceux de l’Asie et de l’Océanie, il s’accumule 100 millions de tonnes de débris plastiques flottants. Si l’on fait un petit cumulatif des débris, on se rend compte que le plastique occupe environ 90 % de ceux-ci. On est en train de créer, surnom utilisé par plusieurs pour décrire la situation, une énorme « soupe-plastique », ou même un autre continent.
La taille de ce continent plastique aurait déjà triplé depuis les années 90. Sa superficie représenterait maintenant un tiers de celle de l’Europe, c’est-à-dire qu’elle s’étendrait sur plus de 3,43 millions de km². Avant les débris étaient détruits par les micro-organismes, mais avec l’arrivée des plastiques super résistants, ce n’est plus le cas. En certains endroits, la quantité de plastique dans l’eau de mer est jusqu’à 10 fois supérieure à celle du plancton, maillon élémentaire de la vie dans les océans. Ce continent de plastique n’est pas dégoûtant que par son manque d’esthétisme, il cause des problèmes au niveau de la faune. Greenpeace estime qu’à l’échelle de la Terre, environ 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année de l’ingestion de plastique. Toujours selon Greenpeace le nombre d’espèces marines affectées par ce gigantesque amas de déchets totaliserait plus de 267.
Comme l’océanographe à l’université d’Hawaii, David Karl, déclare : « Après tout, les déchets plastiques vont quelque part, et il est temps que nous ayons une évaluation complète de la dispersion des plastiques dans l’écosystème marin, et plus spécialement leur comportement et leur impact sur ces écosystèmes ». Au point où nous en sommes rendus, il serait presque impossible de faire disparaître en totalité cette montagne de déchets. Ce qu’il nous reste à faire c’est de se conscientiser chacun notre tour, pour freiner l’augmentation considérable de celle-ci. C’est en se serrant les coudes qu’on va réussir à faire avancer les choses et à promouvoir un avenir convenable à nos successeurs.
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