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Un petit coin de paradis

Un petit coin de paradis

 

Quand un politicien ne sait plus où il se situe cela devient inquiétant. 

 Macron le jeune loup met en application ce que la vieille droite fait depuis longtemps. Il tente de berner les électeurs qui s’abstiennent pour les rassembler sous sa bannière.

 Il se dit « NI DE DROITE NI DE GAUCHE » Etonnant propos pour un ministre désigné dans un gouvernement de gauche réformiste. Il est vrai qu’entre les différentes politiques de droite précédentes et la politique socialiste réformiste il n’y a pas de différence.

 Mais ce qui inquiète ces carriéristes politicards c’est cette mobilisation qui s’amplifie et qui fait peur aux gens du Capital.

 Cet opportuniste tente de faire croire qu’il veut rassembler les gens de bonne volonté en pratiquant la défense des intérêts patronaux. Très proche de Gattaz président du MEDEF, Macron joue la carte du Capital, il n’a pas perdu le nord d’abord sous marin dans le Gouvernement socialiste maintenant tente de le saborder en créant son propre parti. Pour s’en convaincre il suffit d’analyser d’où il vient ?? Enarque, inspecteur des finances, banquier d’affaires chez Rothschild et compagnie. En 2007 il fait partie du groupe GRACQUES composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires. Il est en 2012 à l’origine du pacte de responsabilité et de solidarité (aide au patronat pour des créations d’emplois soit 45 milliards pipés dans les caisses de l’Etat sans que le nombre d’emplois ait augmenté.) à l’origine de la réforme du travail le dimanche, il déclare aussi en 2013 dans un interview au Point être favorable pour autoriser les entreprises, dans le cadre d’accords majoritaires à déroger aux règles du temps de travail et de rémunération (la remise en cause des 35 heures). En 2015, dans le journal Les Echos, il déclare « il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires » Une telle conception ne laisse aucun doute sur les buts et objectifs de ce Monsieur Macron 

 

 NI DE GAUCHE

 NI DE DROITE

 MAIS POUR LE PARTI DES PATRONS

 Macon sait garder le cap, ce n’est qu’un moyen supplémentaire pour canaliser le mécontentement du peuple et s’accaparer la pensée des électeurs en les divisant avec un parti de plus. En réalité il tente de créer le parti des patrons avec la bénédiction des conservateurs de ce système. Ainsi le MEDEF prépare l’avenir politique de la France en plaçant ses pièces sur l’échiquier politique.

 Le but pour le Capital c’est de perdurer et de continuer à exploiter et piller les fonds de l’état. 


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9 réactions à cet article    


  • aimable 9 avril 2016 20:41

    je crois que c’était Coluche qui disait , ni de droite ni de gauche mais surtout pas de gauche, il le dirait de Macron aujourd’hui , regardez moi cette tête de midinette qu’il fait aux côtés du patron des patrons , on peut même se poser des questions sur la proposition que vient de lui faire Gattaz .


    • Le421... Refuznik !! Le421 10 avril 2016 19:08

      @aimable
      Macron ? Un François-Marie Bannier de Gattaz ??
      Faut en vouloir quand même !!


    • BA 9 avril 2016 20:46

      Emmanuel Macron = Institut Montaigne = MEDEF.


      Le mouvement lancé cette semaine par Emmanuel Macron est hébergé au domicile particulier du directeur de l’Institut Montaigne, d’inspiration libérale, a découvert Mediapart.


      La polémique est elle aussi "en marche". Le mouvement politique lancé le 6 mars par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, En Marche, n’est peut-être ni de droite ni de gauche. Mais il est très proche de l’idéologie libérale de l’Institut Montaigne, lui-même parfaitement compatible avec les idées du Medef.


      Découvert par Mediapart, le lien était à chercher dans les mentions légales du site du mouvement (elles ont été modifiées depuis la publication de l’article, mais Mediapart en a conservé une capture d’écran). 


      Celles-ci faisaient apparaître le nom du directeur de la publication du site, Véronique Bolhuis, et son éditeur, En Marche, association loi 1901 domiciliée au 33 rue Danton, 94270 Kremlin-Bicêtre.


      Véronique Bolhuis est la compagne de Laurent Bigorgne, le directeur de l’Institut Montaigne, détaille Mediapart. Et l’adresse de l’association est celle du domicile privé du couple.


      L’Institut Montaigne est un groupe de réflexion proche des idées du Medef. Durant les dernières années, il s’est notamment positionné pour donner la priorité aux accords d’entreprises sur le code du travail, pour supprimer les allocations logement (APL) pour les étudiants non-boursiers, pour travailler plus sans gagner plus, rendre dégressives les indemnités chômage, supprimer la prise en charge du congé parental, et porter l’âge de départ à la retraite à 63 ans.


      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/macron-son-mouvement-en-marche-intimement-lie-a-l-institut-montaigne_1780429.html



      • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 10 avril 2016 10:07

        MACRON est il sponsorisé par GATTAZ LE DEBILE Et les grosses banques d’affaires ?? si oui ne

         touchez meme pas a son bulletin de vote !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


        • colere48 colere48 10 avril 2016 12:28

          Quand un politicien ne sait plus où il se situe cela devient inquiétant.

          Ha ha ha ha .... Il sait trés bien au contraire où il habite... dans la maison de ses intérêts, à lui seul !!!

          Un ambitieux arriviste comme lui , tout le 19è siècle en est rempli !


          • Le421... Refuznik !! Le421 10 avril 2016 19:09

            Ni de droite, ni de gauche... Ca me rappelle un parti ça !!
            A l’extrême droite...


            • Doume65 10 avril 2016 20:53

              « MAIS POUR LE PARTI DES PATRONS »
              Bonjour.
              Cela fait des années qu’on parle du parti des patrons sans autres explications. Si quelqu’un pouvait définir ce qu’est un patron, cela m’aiderait à comprendre ce qu’est ce parti.
              Pour moi, un patron, c’est quelqu’un qui a les responsabilité de chef dans une entreprise. (chef d’entreprise ou PDG)
              Mais ce n’est pas eux que défend Macron, il me semble. C’est plutôt les actionnaires.


              • Libertad14 Libertad14 11 avril 2016 06:49

                @Doume65

                 De toutes évidences, un patron est celui qui détient les moyens de production est s’en sert pour exploiter des travailleurs en utilisant leur force de travail. Mais le chef d’entreprise (PDG ou responsable) qui, au nom des actionnaires principaux, applique des plans de rationalisation, adapte les principes édictés par la caste exploiteurs, en vue de supprimer des emplois , de dégrader les conditions de travail pour améliorer les profits, prend une par active au développement et maintient de cette société capitaliste et devient par conséquent un complice. 

              • Legestr glaz Ar zen 12 avril 2016 07:59

                Un effet d’annonce, une manipulation de l’opinion pour lui faire croire à une « offre » dite « démocratique ». Comment prendre les gens pour des imbéciles. Comme ça, très exactement !

                Comment peut-on manipuler si facilement les masses ? A croire que les Françaises et les Français ne comprennent rien à rien. Ils et elles ont tout devant les yeux, il suffit de décrypter.

                - A quoi sert le TSCG signé des deux mains par Hollande ? Quel est sa portée ? Peut-on s’y opposer ? Macron peut-il s’y opposer ?

                - A quoi servent les traités européens, TUE et TFUE ? A quoi sert l’article 121 du TFUE ?

                "Article 121

                (ex-article 99 TCE)

                1. Les États membres considèrent leurs politiques économiques comme une question d’intérêt commun et les coordonnent au sein du Conseil, conformément à l’article 120.

                2. Le Conseil, sur recommandation de la Commission, élabore un projet pour les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union et en fait rapport au Conseil européen.

                Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d’une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l’Union.

                Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe le Parlement européen de sa recommandation."

                Macron peut-il s’y opposer ?

                - A quoi sert l’article 63 du TFUE ?

                "CHAPITRE 4

                LES CAPITAUX ET LES PAIEMENTS

                Article 63

                (ex-article 56 TCE)

                1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.

                2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites."

                - Et l’ordre juridique de l’Union européenne, Macron peut-il s’y opposer ?

                « 3.3. L’ordre juridique de l’Union européenne Les politiques communes, qui sont l’essence de l’intégration multinationale, sont basées sur la législation commune. L’élément intrinsèque du concept de politique commune est sa force contraignante sur les États membres. Ces derniers doivent donner aux institutions communes les moyens d’appliquer les politiques communes et de faire respecter leurs décisions par toutes les parties concernées et leurs citoyens. À ces fins, les politiques communes sont formées par des actes juridiques arrêtés par les institutions communes, appliqués par les États membres et/ou les institutions communes et contrôlés par les institutions communes [voir le chapitre 4]. Les droits nationaux des États membres sont harmonisés dans un grand nombre de domaines dans le cadre des politiques communes. Un droit spécial, appelé précédemment « acquis communautaire » et désormais « acquis de l’UE », est ainsi créé afin de matérialiser les politiques communes, un droit qui a la primauté sur le droit national, même constitutionnel des États membres, que celui-ci soit antérieur ou postérieur à la législation européenne. En effet, selon la Cour de justice, les États membres ont transféré définitivement des droits souverains à la Communauté (et ensuite à l’Union) qu’ils ont créée, et ils ne peuvent revenir ultérieurement sur ce transfert par des mesures unilatérales [voir affaire 6/64], à moins de décider de se détacher de la CE/UE. Cela est encore une caractéristique du processus d’intégration multinationale, qui différencie cette dernière de la coopération intergouvernementale, où les décisions ont des conséquences politiques, mais n’ont pas un pouvoir contraignant sur les pays participants. Un processus d’intégration multinationale, comme celui de la CE/UE, ne pourrait pas fonctionner, si chaque État membre pouvait esquiver les obligations de la législation commune en mettant en jeu son droit national, y compris son droit constitutionnel. »

                De 1992, Maastricht à 2008, Lisbonne, il y a eu 19 lois constitutionnelles pour faire coincider notre constitution avec les traités européens. Des transferts massifs de souveraineté ont été réalisés de la France vers l’UE. (Entre 1958 et 1991, en 34 années, 4 lois constitutionnelles seulement contre 19 en 16 années depuis Maastricht).

                Actuellement « 85% des lois » votées en France sont l’application dans le droit national des réglements européens, directives européennes et recommandations européennes, le plus souvent par ordonnances, notre représentation nationale regardant passer le train. Les Français étaient des veaux maintenant ils sont des vaches ! Ils ont grandi !

                Alors notre jeune et fringant Emmanuel Macron, à quoi peut-il donc bien servir ? Il n’a strictement aucune marge de manoeuvre. Vous avez lu les mots employés ? « Force contraignante ! » les acquis communautaires ont « la primauté » sur le droit national ! Réveillez vous bon sang !

                Comment, hormis les commentateurs du système, les autres peuvent-ils se laisser gruger de cette façon ? Je n’arrive pas à la comprendre. La France n’a aucune possibilité que celle d’appliquer les traités ! C’est quand même clair !

                Pourquoi une partie des commentateurs refusent-ils de mettre en perspective ce qui doit l’être ? C’est désespérant ! On vous ballade et vous vous laissez faire ? Faut pas croire ce que dit Bernard Guetta !

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