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Accueil du site > Tribune Libre > Un revenu universel pour apprendre

Un revenu universel pour apprendre

Ce matin sud radio relayait l’idée de la mise en place d’un revenu universel. Il y a eu souvent des articles sur Agoravox et des débats, comme de nombreux échanges qui ont eu lieu sur ce sujet à travers l’Europe et certains se sont lancés dans des essais. Il suffit de lire les infos qui circulent sur le net pour s’en informer.

Aux dernières nouvelles Valls en ferait une proposition de campagne et ce sujet titille Lefèvre. Leurs divergences reposent sur le montant et sur les conditions d’attributions. Ce ne sont pas pourtant ces aspects que je veux aborder.

Ils vont faire l’objet d’un enjeu politique qui va les réduire à une assistance de misère en remplacement d’autres. Pour ceux qui me lisent ils savent que souvent j’écris que nous disposons d’un cerveau fabuleux, mais bloqué. Pierre Daco auteur de Les prodigieuses victoires de la psychologie moderne écrit en 1960 disait : c’est comme un homme qui dispose d’une radio avec des milliers de stations et qui n’écoute que la même, car il n’arrive pas à tourner le bouton. C’est la situation dans laquelle se trouvent les hommes de tous les pays, à l’exception de quelque-uns. Attaché à leur culture ancestrale, dont l’utilité n’est pas d’être reconduite en l’état, mais de fournir une histoire d’un passé qui n’existe plus et qui ne pourra pas être réédité car l’univers et notre monde est en expansion et non en contraction. Il n’y a donc que notre cerveau qui conserve l’histoire qu’on lui raconte pour peser sur le quotidien de l’environnement dans lequel il baigne. Celui-ci est individuel et doit cohabiter voire collaborer avec les autres. Or chaque société reste sur sa fréquence. Plus par choix mythique en développant des théories globalisantes voulant expliquer le monde d’une même et seule pensée. C’est la pensée unique. Celle de l’information dont les doctrinaires font usage à des fins idéologiques pour maintenir une stabilité sociétale nécessaire, dans laquelle suivant la doctrine développée, elle concourt à l’intérêt de tous ou à celui de quelques-uns. En tout état de cause l’une comme l’autre constituent des apprentissages qui structurent notre psychique, qui lui ne fait pas la différence entre la réalité et le mythe, et se bloquent pour engranger ce qu’on lui donne à comprendre répétitivement et par mimétisme. Il devient alors difficile aux hommes de changer de fréquence pour écouter une autre radio. Ceci est d’actualité avec radio Gaulois et radio islam.

Ainsi, le revenu universel se déploie dans une société capitaliste où le mythe du travail a une forte valeur ajoutée. Nous le rabâchons depuis des lustres, non comme le moyen de réaliser ce dont il nous est nécessaire de disposer, mais pour une finalité d’enrichissement cumulatif. Ceci fait du capitalisme un mythe préhistorique bien plus pervers que la nature même des comportements animaliers où le dominant se nourrit prioritairement et laisse le reste aux autres. Le capitalisme ne partage pas. Il définit l’appropriation contre un louage du travail des autres depuis 1804. Cette relation n’a pas changé même si nous avons par la nove langue fait croire que nos intérêts étaient liés. Le fait même que nous envisagions un revenu universel démontre que l’organisation capitaliste n’est pas capable de nourrir le monde. C’est un aspirateur à pognon que de temps en temps l’on casse pour récupérer des miettes quand il n’explose pas.

Or toutes les avancées sont le fruit de personnes qui ont changé de fréquence radio, portées par l’événement. République, éducation généralisé, 8h de travail, congés payés, retraite, soin médicaux, IVG, 35 h etc. A chaque étape les tenants du capital s’y sont opposés, pour ne pas dire les réactionnaires ou les gens dit de droites car parmi eux il y a eu des progressistes. Donc dans un environnement capitaliste, il ne faut pas s’illusionner, ce revenu universel sera pompé par le capital puisque les règles qui nous régissent en économie sont faites pour cela. Lire le « Capitalomêtre » http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html. Je ne dis pas cela pour refuser le revenu universel, mais pour mettre de l’ordre dans la vision que nous avons de notre monde en sortant des ornières dans lesquelles la monnaie nous guide. Nous comptons toujours ce que nous faisons avec, jamais ce que nous ne pouvons pas faire parce que elle est liée au seul travail, et non à une activité. Ce qui est de plus en plus le cas bien que, par la nove langues, pour maintenir un mythe nous appelons tout travail. Ainsi un footballeur ou un sportif dit qu’il travaille quand il est professionnel parce qu’il a une dépense d’énergie comme une machine et reçoit un revenu. Les saltimbanques qui devaient mendier sont devenus des intermittent du spectacle et nous rémunérons des hommes pour faire de la rechercher. Ces rémunérations contre, non pas un travail au sens productif mais une activité qui tient une place dans la société n’échappe pas au capital qu’elles nourrissent aussi puisqu’ils sont régis par les mêmes règles, la même radio.

Contrairement à l’idée que développent les doctrinaires de cette radio ce n’est pas le capital qui a suffi à l’évolution de notre monde, mais la mise à disposition des savoirs à partir de l’imprimerie. Le capital c’est contenté de pomper la richesse que ces savoirs développaient, même s’il n’existait pas sous la forme que nous lui connaissons, et était le privilège de quelques-uns. L’histoire nous apprend que bien des découvertes se sont faites sans l'approbation et l'aide du capital. Il en est de même aujourd’hui où le capital n’aide que ce qui est immédiatement rentable, car le financement doit générer des dividendes. Ce mode de fonctionnement contrairement à l’idée que nous en avons constitue un blocage au développement. S’il a une utilité dans le cadre de consommation de production épuisable, il ne l’a plus dans celles qui sont renouvelables qu’il s’évertue à rendre rare pour leur conserver un seuil de rentabilité. Nous ne sommes pas capables de sortir de cela. Or, si nous devions satisfaire le désir de possession de tout un chacun, il n’y aurait pas assez d’humains sur terre pour travailler et nous aurions épuisé les ressources minières en une année. Mais a contrario tous les humains ont une activité qu’il soit mère de famille ou un oisif de la jet set.

La conséquence en est que le travail productif de tous n’est pas nécessaire. La nuance et, elle, est de taille. Les discours sur le plein emploi cache le fait que ce dont les hommes ont besoin c'est d'un revenu et que ceux qui en ont suffisamment ne se bousculent pas pour aller produire. Nous n'allons pas travailler en intelligence mais par obligation. Pourtant si nous avons besoin de l’activité et du travail de chacun, c’est au travers d'eux les hommes s’épanouissent et se trouvent une place sociale même s’ils doivent en changer pour cela. Nos politiciens ne travaillent pas, ils accomplissent un mandat pour lequel ils peuvent passer jour et nuit tout comme un employeur dépositaire de son moyen de production. Par contre pour ne pas exploiter autrui à qui il loue sa force de travail, il y a le code du travail qui règle l’activité du salarié. Le code du travail n’est fait ni pour l’employeur ni pour l’homme politique. Ce qui n’empêche ni l’un ni l’autre de si référer pour leur propre compte. Nous avons donc dans le monde entier des hommes qui exercent une activité, parfois rémunérés suivant l’évolution de leurs relations sociales, et d’autres qui travaillent pour nourrir ceux qui ne reçoivent pas un revenu de leur activité sociale. En France sur 68 millions d’habitant environ seulement 28 millions d'actifs reçoivent un revenus et surviennent à l’existence des autres, dont 14 millions de moins de 18 ans. Cela fait donc 14 millions de revenus universels à distribuer.

Si l’on considère que tout un chacun accomplissant une activité ou un travail concourt au développement de la société il doit pouvoir bénéficier de ce à quoi il contribue au développement. Cela nous renvoie donc à considérer que chacun doit pouvoir bénéficier d’un revenu social lui donnant accès au minimum nécessaire pour bénéficier de ce à quoi il concourt. Chacun peut comprendre que nous sommes loin alors de ce discours pernicieux que développe la droite où il ne faut pas assister les uns ou les autres parce que cela oblige le capital à la redistribution, alors que du fait de seulement vivre, chacun concourt au développement économique que se répartissent quelques privilégiés. Mais voila existe-t-il une radio qui donne une autre analyse des rapports sociaux économiques en dehors de celle du capitalisme. La discussion sur le revenue nécessaire doit avoisiner celui du salaire médian à 50 où 60%. Ce qui fait au minimum environ 850 euros et nous rapproche plus de la proposition d’un homme de droite Lefèvre, que de la proposition d’un homme de gauche Valls qui la situant au niveau du RSA recherche déjà un coût minimum qu’il présentera comme une grande avancée.

Y a-t-il en France du travail pour tous ceux qui sont disponibles pour cela. La réponse est oui car nous devons répondre à des défis écologiques qui engagent le pays dans la recherche de productions durables ou renouvelables qui ne seront pas immédiatement rentables et ne seront donc pas choisies par le capital. D’où l’exigence de revenir sur la loi du marché, non pour l’ignorer, mais pour la compléter là ou elle est insuffisante pour faire face aux intérêts communs des hommes et redonner la main à des choix économiques fixés par le pouvoir des citoyens, sous réserve qu’ils disposent d’une vision moins confuse de la société et du monde.

L’on ne peut donc pas tourner le bouton de la radio sans la diffusion des moyens de comprendre ceux qui l’animent. Dans nos sociétés l’enseignement joue ce rôle. Il donne aux citoyens les moyens de décrypter la société et le monde. Or, aujourd’hui, en fait depuis la fin de la guerre les savoirs sont devenus exponentiels et ne sont pas à la disposition de tout le monde. Cela a créé des fractures intellectuelles. Si ce n’était pas le cas, nous n’aurions pas eu un hurluberlu qui déterre les gaulois et des citoyens qui ne savent plus à quels hommes politiques se vouer. Ils ne disposent que d’une radio qu’ils ne veulent plus entendre tout en étant bloqués pour tourner le bouton. Ce qui fait qu’ils se réfugient dans le vote blanc ou l’abstention le plus sur moyen d’entrer en dictature.

Notre enseignement s’il ne remonte pas au gaulois n’est plus adapté pour faire face à la quantité de savoirs dont il faut disposer pour aller de l’avant dans le XXI siècle. Faute de savoirs nous n’ouvrons que des débats éculés, polémiques, pleins de préjugés, comme s’ils étaient d’une innovation brulante, pour dire qu’ils ne veulent pas écouter d’autres radios.

Cette idée de revenu universel offre l’occasion inespérée de pouvoir l’attribuer contre une activité spécifique vitale, celle de se mettre à jour des savoirs disponibles. C'est-à-dire que chacun le recevrait en fonction d’un laps de temps passé à aller s’instruire tout au long de l’existence, comme certains vont travailler ou exercent une activité pour recevoir un revenu. Notre blocage psychique se situe là. Nous sommes d’accord pour rémunérer une activité d’artistes, de sportifs et nous trouvons inconcevable de recevoir un revenu pour aller s’instruire une fois adulte, alors que le savoir est la pierre angulaire qui tient tout l’édifice d’un monde qui veut se civiliser. Le savoir c’est 1 + 1 = 3 voire plus. A l’heure où les plus instruits parlent du « transhumain » et de l’économie du savoir, les citoyens s’enlisent à écouter une radio de merde qui les sclérose et annihile tout le potentiel humain dont ils disposent. Cela vaut pour radio gaulois ou islam et bien d’autres. Alors, oui à un revenu universel, à étendre dans tous les pays du monde, pour que les humains accèdent à leur histoire fondatrice pour ne pas y rester accolé, vivre là où ils sont nés et découvrir l’homme en devenir qu’ils sont et qui adviendra malgré eux, mais pas toujours sans drames. Rémunérer les hommes pour apprendre c’est disposer de la mesure de ce dont ils sont capables pour vivre en harmonie en produisant ce qui leur est d’une utilité indispensable, comme de ce qui peut être ostentatoire pour le seul plaisir d’agrémenter leur existence.

Nous n’avons jamais été libres d’apprendre, le premier enseignement ce sont les parents ou le groupe qui le donnent. Celui qui n’apprend pas reste de la graine d’esclave ou se soumet aux plus offrant. L’enseignement offre la conscience claire de la liaison de nos destinés où l’homme seul n’existe pas, et tenir compte de son individualité comme l’offre le libéralisme n’est pas vivre seul. Est-ce donc que les tenant du revenu universel saurons faire un pas en avant vers l’homme en devenir ou resteront-ils accolés au mercantilisme consumériste qui rejoindra les poches du capital.

J’espère que ce débat remplacera celui médiocre pour ne pas dire merdique d’attardés que dupent des gens intelligents qui maintiennent un état de peur qui les sert en faisant durer une instabilité au moyen orient et un conflit qu’ils pourraient faire cesse.

Enfin, pour conclure l’initiateur du revenu universel n’envisage pas de faire contribuer le capital mais de finance par l’impôt ou toutes autres taxes. Rien qui ne sorte des émissions de radio capitalisme et du mythe du travail, alors que nous n’avons pas besoin du travail de tous, mais de l’intelligence de chacun. http://ddacoudre.over-blog.com/55c7d999-e91f.html

 


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44 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 23 septembre 2016 08:30

    « l’initiateur du revenu universel n’envisage pas de faire contribuer le capital mais de finance par l’impôt ou toutes autres taxes »

    Il existe d’autres solutions que la fiscalité. L’épargne, par exemple. Voir ci-dessous.

    Au terme de 40 ans de chômage massif, il n’est plus temps de se concentrer sur la lutte contre le chômage mais de prendre en compte la réalité du déficit structurel d’emplois tout en imaginant le mieux pour sortir d’affaire les chômeurs, sans fermer la porte à un éventuel hypothétique retour au plein-emploi.

    Le Projet Socio-Économique ci-dessous bénéficie de
    l’accord intellectuel et du soutien moral de
    Jacques SAPIR,
    Économiste.

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    INTRODUCTION :

    Depuis la fin des Trente Glorieuses, vers 1975, soit depuis 39 ans, nous avons dû nous accommoder du chômage massif.
    Il serait peut-être enfin temps de remettre en question notre paradigme sur le « Plein-Emploi » qui est devenu une sorte d’Arlésienne...
    Sans doute faut-il adopter un nouveau paradigme en la matière qui éradiquerait définitivement le concept même de chômage.

    ¿ Et si la majorité des Français(es) adoptait un paradigme SOCIO-ÉCONOMIQUE réellement innovant et véritablement progressiste ?

    Cependant, au
    Revenu de Base financé par la Fiscalité, sans Refondation du Capitalisme
    on peut préférer le
    Dividende Universel financé par l’Épargne, avec Refondation du Capitalisme

    ​​Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    Lire le lien, SVP :

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel ​financées ​par l’Épargne.
    http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Uni versel_Sincerite.pdf

    Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées ​par l’Épargne.

    RÉSUMÉ :

    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
    Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
    Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
    II.1)
    À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
    II.2)
    a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
    b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans plus jamais être accusés d’exploiter qui que ce soit.
    II.3)
    Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel).

    ​On n’ose imaginer que l’Humanité serait si stupide pour se lancer dans cette dernière voie suicidaire ! ! !​

    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    L’addendum ci-dessous apporte la preuve, a contrario, de la pertinence du projet ci-dessus.

    ​Addendum :
    À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s’évitant la phase d’épargne incluse dans cette proposition puisque tout le « capital social » des entreprises était depuis longtemps la possession de l’État et, donc, du peuple russe.

    Lire le lien, SVP :
    Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
    http://www.sincerites.org/2014/08/pauvre-peuple-russe-spolie-en-1917-et-en-1991.html

     = = = = = = = =
    ​Post-scriptum :
    ​Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014

    http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html


    = = = = = = = =
    La chance de Cuba : son Économie d’État !
    http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html

    Lire la suite ▼
      Lire les 5 réponses ▼ (de ddacoudre, Jean-Pierre Llabrés, Marc Chinal)

    • Kermit la grenouille (---.---.71.127) 23 septembre 2016 09:00

      Parfait pour les capitalistes
      -plus besoin de payer pour louer la « force de travail », elle est nourrit gratuitement par la collectivité
      -le travail n« est plus »l’essence de l’homme« mais c’est la consommation
      -plus de révolté, la reconnaissance du ventre (comme les immigrés)
      -plus de »A bas le salariat" ...
      Marx doit pleurer dans sa tombe ...
       

        Lire les 4 réponses ▼ (de ddacoudre, undefined, Clocel, Trelawney)

      • Kermit la grenouille (---.---.71.127) 23 septembre 2016 09:14

        A 150 000 euros le bébé gpa sur le marché à Bruxelles !
        le revenu universel est un peu limite ...


        • ddacoudre ddacoudre 23 septembre 2016 09:25

          @Kermit la grenouille
          très juste, mais nous donnons bien plus pour pouvoir voir des gens donner un coup de pied à un ballon, mais la le revenu universel suffit.
          cd


        • ddacoudre ddacoudre 23 septembre 2016 12:41

          @KermitLaGrenouille
           quand j’explique que nous avons notre psychique totalement inféodé à un mode de pensé, c’est avoir fait de la monnaie, moyen d’échange bien plus pratique que tout autre chose, une marchandise qui donne le pouvoir a ceux qui la possèdent..http://ddacoudre.over-blog.com/pages/La-rarete-est-une-invention-geniale-7886790.html http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html.
          cd


        • ddacoudre ddacoudre 23 septembre 2016 19:08

          @KermitLaGrenouille

          je comprends bien ce que tu dis. C’est juste que le RU s’inscrit dans un processus d’une organisation capitaliste car les la seule qui est en vigueur dans le monde. reconnaitre la victoire du capitalisme qui correspond la retranscription du comportement animalier du dominant en plus pervers puisque le désir de possession capitaliste n’est pas limité par le contenu de l’estomac seulement par l’effondrement cyclique ou l’explosion de bulles. ce que je suggère en instruisant de savoirs les populations c’est quelles aient plus d’occurrences de réflexion qui se dérouleront forcément dans l’intérêt de ceux qui les dérouleront, mais l’impossibilité de vivre seul contraint tous les individus à tenir compte de l’autre car c’est l’autre qui lui dit qui il est.
          la capacité dont nous faisons preuve ne peut que nous interroger et imaginer un avenir de l’homme dont nous n’avons aucune idée et qui ne peut se tenir indéfiniment dans notre organisation capitaliste. l’homme de cro-magnon n’aurait jamais pu imaginer qu’il deviendrait l’homme moderne d’aujourd’hui. nous sommes dans la même situation sauf que pour le comprendre il faut obligatoirement remplir sa pensée de savoirs que nous avons élaboré et effectuer les transversalités nécessaires pour les croiser, car dans la vie ils ne sont pas séparés et s’exercent concomitamment. c’est nous qui devons les séparer pour pouvoir les comprendre et générer des spécialités, car l’ensemble, le tout nous est indigeste, mais nous avons la capacité à les relier, même si pour aller plus vite nous utilisons la technologie car nous avons un cerveau lent. je suis d’accord pour reconnaitre que le travail n’est que social.http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/pour-creer-des-emplois-il-faut-en-suprimer.html
          cordialement.

          Lire la suite ▼

        • Clocel Clocel 23 septembre 2016 09:22

          Le bon vieux billard à trois bandes...

          D’un côté, on fabrique des pauvres, d’un autre, on leurs propose une solution de merde, (et on connaît la valeur des promesses), proposition susceptible d’être réaménagée à tout moment en fonction de l’humeur des tenants du système, on créé ainsi un volant d’électeurs chez ses propres victimes.

          CQFD !

          Il est vrai que les pauvres commencent à représenter une masse d’électeurs potentiels pas négligeable, il fallait bien en tenir compte !

          Économiquement parlant, ils sont certains de voir revenir ce fric dans les caisses, les démunis consomment, ils n’ont pas le choix.
          Mécaniquement, ce pognon finira dans la poche des rentiers.

          Du pain aux canards...

          J’ai hâte ce connaître la riposte de la droite officielle, elle ne pourra pas faire moins que de s’aligner.

          Pour ceux qui en doutaient encore, les débris du système seront bien la variable d’ajustement d’un système mourant qui fera tout pour se préserver.

          A gerber !


          • ddacoudre ddacoudre 23 septembre 2016 09:31

            @Clocel
             c’est l’aspect de la proposition actuelle. Ce que je développe est d’aller au delà dans une perspective d’avenir dont l’on ne peut qu’hypothéquer le résultat en le comparant à celui obtenu par le développement de l’imprimerie et la circulation des savoirs en tenant compte des erreurs dont nous avons pris connaissance et assuré que nous en commettrons d’autres.
            je t’invite à lire ces deux liens.https://www.youtube.com/watch?v=yUMGHeLoLbA https://www.youtube.com/watch?v=dM_JivN3HvI
            cordialement ddacoudre.over-blog.com .


          • fred.foyn 23 septembre 2016 09:26
            « revenu universel »
            8 milliards d’individus..surpopulation..la planète est incapable de nourrir tant de gens..en juillet nous n’avons plus de réserve..Absurde et incompétence de l’humanité à se gérer elle même..Entassement de nos déchets qui débordent de partout..alors un revenu universel à l’air de quoi face à cette tragédie ?
              Lire les 6 réponses ▼ (de ddacoudre, undefined, Clocel)

            • Christian Labrune Christian Labrune 23 septembre 2016 10:04

              Cette idée de revenu universel offre l’occasion inespérée de pouvoir l’attribuer contre une activité spécifique vitale, celle de se mettre à jour des savoirs disponibles. C’est-à-dire que chacun le recevrait en fonction d’un laps de temps passé à aller s’instruire tout au long de l’existence, comme certains vont travailler ou exercent une activité pour recevoir un revenu.
              --------------------------------------------------------------
              à l’auteur,
              Jusqu’à cette phrase, votre article m’a vraiment irrité, mais si elle peut constituer un résumé de votre propos, j’y souscris entièrement, et même avec enthousiasme ; c’est aussi ce que j’ai toujours pensé. Voici pourquoi :
              Au milieu de ce siècle, plus de la moitié des emplois, même dans les services, auront complètement disparu. Il n’y a déjà plus beaucoup d’ouvriers dans les usines, et des systèmes d’intelligence artificielle qui connaissent actuellement de rapides progrès après une longue période de stagnation pourront prendre en charge d’une manière autonome la plus grande partie de la production industrielle. Il est facile de voir que dans dix ans, les caissières des supermarchés auront complètement disparu, aussi bien que les machinistes du métro (il n’y en a jamais eu sur la ligne 14) ou de la RATP, et aussi bien les chauffeurs de taxis. Les erreurs humaines dans le pilotage des avions ou la régulation du trafic sont encore la cause de la plupart des catastrophes aériennes. Il n’y aura donc plus de pilotes dans les avions, ni d’aiguilleurs du ciel dans les tours de contrôle, et la sécurité s’en trouvera considérablement augmentée. Des imbéciles, dans l’Education nationale, depuis trente ans, s’efforcent d’introduire une informatique rudimentaire pour l’instant beaucoup moins efficace que des professeurs en chair et en os, mais dans vingt ans, l’ordinateur pourra communiquer en langage naturel avec l’élève qui aura donc à sa disposition un précepteur constamment présent. On pourrait sans difficulté multiplier à l’infini les exemples.
              Par conséquent, la « courbe du chômage » chère au crétin à lunettes roses ne s’inversera jamais. Les choses vont au contraire s’accélérer très rapidement.
              Vous parlez du Capitalisme, et quand on utilise ce mot, on pense évidemment à la critique d’un certain Karl Marx. Il suffit de relire dans « Le Capital » ce qu’il écrit à propos de l’utilisation des machines pour voir immédiatement que celles dont il parle, qu’on peut voir encore au Musée des Arts et Métiers, n’ont pas grand chose à voir avec celles que nous connaissons et on ne peut guère le lui reprocher. Le prolétaire de Marx, qui ne possède pas ses outils, n’a pas d’autre solution que celle de vendre sa force de travail, d’ajouter à la matière première qu’il transforme une considérable plus-value dont seule lui revient une infime partie, celle qui lui permet de continuer à vivre, c’est-à-dire se nourrir, se vêtir, et fabriquer d’autres petits prolétaires qui connaîtront exactement le même destin. La révolution à laquelle Marx s’attendait aura bien eu lieu en 1917, avec le succès que l’on sait, mais elle n’aura pas produit la société sans classes ni le paradis sur terre. La vraie révolution, à laquelle il ne pouvait même pas songer, c’était la révolution cybernétique qui est en train de se réaliser sous nos yeux et qui mettra fin au travail productif.
              L’idée que le travail puisse être un facteur de libération pour l’homme est une idée tout à fait récente. Les Romains qui réservaient le travail aux esclaves en avaient un absolu mépris, et l’otium (le loisir) qui permettait aux citoyens de consacrer tout leur temps aux activités politiques de la Cité était seul digne d’être pris en considération. Dans l’aristocratie française de l’époque classique, c’est toujours la même conception, et il faudra la révolution française pour la renverser, presque immédiatement suivie, hélas, par une révolution industrielle qui donne naissance, dès la première moitié du XIXe siècle à l’esclavage prolétarien très bien décrit par Marx. Dans l’histoire humaine, cette idéologie assez inepte, sans cesse contredite par les faits, du travail salvateur, aura donc duré à peu près deux siècles, et il n’y a plus que quelques vieux fossiles, dans les partis politiques actuels, pour essayer, contre toute raison, de la faire perdurer.
              On arrivera donc, qu’on le veuille ou non, à une rétribution universelle. Que deviendront les masses convenablement nourries et vêtues (il serait temps qu’il n’y ait plus de SDF !) lorsqu’on en sera arrivé là ? Eh bien, il faudra réhabiliter la seule activité humaine dont la valeur, depuis la plus haute antiquité, n’ait jamais été contestée : la connaissance, et dans ce qu’elle a de plus gratuit et inutile. L’art, la littérature, la philosophie, les sciences, cela ne sert à rien immédiatement, mais c’est ce qui donne un sens à la vie. On pourrait donc très bien indexer quelque peu, comme vous le suggérez, cette rétribution universelle sur le niveau de culture atteint par les citoyens, sans même prendre en compte son utilité sociale immédiate. L’abbaye de Thélème rêvée par Rabelais, qui est exactement à l’opposé de toutes les utopies totalitaires imaginées depuis La République de Platon, offre déjà une très plaisante image d’un idéal devenu aujourd’hui réalisable.
              Evidemment, ce qui est tout aussi certain que cette évolution, c’est la très prochaine disparition de l’espèce humaine telle que nous la connaissons : quand la parité entre l’intelligence humaine et celle des machines sera réalisée, les machines continueront à se complexifier, et de plus en plus rapidement. Notre cerveau biologique, en revanche, depuis l’invention de l’écriture, n’aura pas sensiblement évolué. On pourra bien l’améliorer un peu, l’interfacer avec les machines, mais ce sera comme de vouloir installer un moteur de formule 1 sur une bicyclette. L’homme disparaîtra donc peu à peu, n’aura même plus la capacité de décider l’orientation de l’histoire, mais le processus de connaissance qu’il aura initié continuera à se développer sur d’autres supports, d’une manière que nous ne pouvons même pas imaginer.

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              • ddacoudre ddacoudre 23 septembre 2016 17:01

                @Christian Labrune

                bonjour un point de vue que je partage pour le futur et même au delà, car notre espèce nous interroge sur ses capacité pour aller vers un homme en devenir dont nous n’avons pas idée car nous ne sommes pas en mesure d’assembler tous les micro éléments que nous développons et qui y conduire de la même manière que le cro-magnon ne pouvait prévoir l’homme moderne.
                http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/pour-creer-des-emplois-il-faut-en-suprimer.html
                http://ddacoudre.over-blog.com/article-l-entreprise-n-a-pas-vocation-a-creer-des-emplois-121976083.html
                cordialement.


              • howahkan 23 septembre 2016 10:56

                salut

                L’Univers donne et nous on le vend , le vole et tuons pour cela...même après la mort je dois encore payer...pour retourner à la terre d’où je suis tiré...pauvre hommes.... smiley

                commencer par voir que nous sommes déments est déjà le début du changement,mais cela sera refusé par la majorité qui ne sait rien et ne veut rien savoir d’elle même..

                c’est que m’a dit le rocher sur la montagne...

                il m’a dit aussi que la solution est dans le problème et jamais dans la pensée..ni l’analyse, ni l’intellect..

                mais comme nous sommes en fuite, quoi fuit quoi ??, sans rien en savoir, nous ne voyons pas le problème tout en y cherchant des solutions

                là on atteint une sorte d’absolu dans la bêtise

                dommage car vivre n’a rien à voir avec notre survie actuelle..

                etc...

                tout ceci vient de la masse qui refuse de coopérer et de partager...

                c’est la masse, le peuple qui a créé ses élites financières à cause de son refus , ses guerres, cette violence ,ces crimes de masse, ces génocides et qui dit : c’est pas nous...

                et ce con de peuple qui refuse de coopérer naturellement et de partager ce qui signifie paix, et bien il va quand même coopérer car c’est incontournable...mais au lieu d’être volontaire donc en paix ce sera par la force ,violent et injuste...

                plus con tu meurs... smiley

                Lire la suite ▼

                • ddacoudre ddacoudre 23 septembre 2016 17:03

                  @howahkan
                  bonjour merci pour cette analyse de sagesse. si tu y es parvenu c’est que c’est accessible.
                  cordialement.


                • foufouille foufouille 23 septembre 2016 11:14

                  "Y a-t-il en France du travail pour tous ceux qui sont disponibles pour cela. La réponse est oui car nous devons répondre à des défis écologiques qui engagent le pays dans la recherche de productions durables ou renouvelables qui ne seront pas immédiatement rentables et ne seront donc pas choisies par le capital."
                  reste pour l’agriculture, le problème du prix du foncier. il faudra aussi éviter la rué vers la permaculture magique qui ne produit presque rien.

                    Lire les 12 réponses ▼ (de Clocel, foufouille, PakMat, ddacoudre)

                  • prismsoul prismsoul 23 septembre 2016 11:44

                    Le « revenu universel » seul n’est que de la poudre aux yeux. Attaquons-nous à redistribuer correctement les richesses de manière générale, sinon le revenu universel ne sera que quelques quignons de pain jetés par les oligarques aux masses.
                    Alors, oui pour le principe lui-même, mais appliqué seul il ne résoudra rien et ne sera rien d’autre qu’un jeu de chaises musicales car pour le mettre en place on supprimera des droits existants, en tirant du coup tout le monde vers le bas, sauf les 1% qui se gaveront encore davantage tout en renforçant leur pouvoir et contrôle de la population.


                    • foufouille foufouille 23 septembre 2016 11:59

                      @prismsoul
                      c’est à partir de combien qu’une personne se gave ?
                      le RU est bien une redistribution, tout dépend de son niveau.


                    • ddacoudre ddacoudre 23 septembre 2016 17:15

                      @prismsoul

                      j’ai l’habitude de dire pour l’avoir écrit il y a bien longtemps qu’il ne sert à rien de prendre l’argent au riche car ils en récupèrent cent fois plus. j’ose aller jusqu’ conseiller la suppression des prêts issus de l’épargne pour la remplacer par une émission de monnaie au fin d’investissement pour entreprise et particulier. si des gens ont trop d’agent qu’il le bouffe ou se le mettent où je pense. le versement d’intérêts sous quelque forme que ce soit renchérie tout.sauf que cela demande d’être un citoyen « adulte », et ce n’est pas pour aujourd’hui quand on les entend réclamer la suppression des impôts pour payer plus cher le même service à des particuliers plein de monnaie qui en retireront des dividendes.
                      cordialement.http://ddacoudre.over-blog.com/.

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