Un scandale national : des enfants placés illégalement par le tribunal pour enfants de Nanterre…
L’antenne Nanterre de l’association Olga Spitzer se définit comme le « service social de l’enfance des Hauts de Seine » et exerce dans l’illégalité.
Cet établissement de Nanterre est inscrit au FINESS, le fichier national des établissements sanitaires et sociaux qui dépend des ministères de l’économie, des affaires sociales et du travail, sous la classification 418. Cela signifie qu’il est uniquement autorisé par les instances compétentes à réaliser des enquêtes sociales.
Pourtant, il prend en charge, à la demande du tribunal pour enfants, des mesures d’assistance éducative et d’instruction aux fins d’orientation éducative, ceci dans la plus parfaite illégalité. Il s’affirme sur son site internet être habilité pour des actions d’AEMO et d’IOE. L’affaire est d’une gravité extrême : cela signifie que tous les enfants placés par le tribunal pour enfants de Nanterre suite à des mesures d’AEMO ou d’IOE conduites par Olga Spitzer Nanterre et à ses recommandations au juge pour enfants l’ont été illégalement.
Face à la justice, s’agirait-il purement et simplement « d’enlèvements d’enfants » ? Et dans ce cas, combien d’intervenants en seraient-ils complices ? Ces enfants doivent d’urgence être restitués à leur famille. L’AEMO, assistance éducative en milieu ouvert, est une mesure de protection judiciaire pour les enfants en situation de danger. L’IOE, instruction aux fins d’orientation éducative, a généralement pour but d’évaluer la nature de ce danger et d’orienter le juge pour enfants sur la pertinence des décisions qu’il est amené à rendre. Ce même établissement emploie par ailleurs au moins une psychologue en infraction, qui n’est pas inscrite au répertoire ADELI et donc non autorisée à exercer. Combien d’autres assistants sociaux ou psychologues y exercent-ils également en infraction ?
L’établissement de l’association Olga Spitzer situé à Nanterre facture donc au Conseil général des Hauts de Seine les mesures d’AEMO, et au ministère de la justice les mesures d’IOE, sans en avoir le droit. Empochant ainsi l’argent des contribuables et de l’Etat pour des activités qu’il n’est pas autorisé à exercer, en massacrant, par son incompétence, des familles entières. Comment appele-t-on cela ? Une escroquerie ?
Combien d’enfants ont-ils été ainsi les jouets d’une association prétendue reconnue d’utilité publique, et depuis combien de temps ? Ce scandale, mis à jour par l’association Violette Justice, traduit bien les dérives et les dysfonctionnements actuels de la protection de l’enfance en France.
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