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Accueil du site > Tribune Libre > Un système judiciaire faussement égalitaire

Un système judiciaire faussement égalitaire

L’actualité nous montre fréquemment les aberrations de notre système judiciaire, plus particulièrement le manque de dignité, de pénétration, d’humanité de ceux qui exercent la fonction de magistrat.

Attention, je n’affirme pas que tous les magistrats sont d’odieux imbéciles qui déshonorent la fonction. Il y a dans le corps de la magistrature un nombre important d’hommes pétris d’humanité, authentiquement justes, patients, humbles, consciencieux, soucieux d’autrui, voire magnanimes. Hélas ! Un nombre semble-t-il tout aussi important de juges incapables et vaniteux à l’esprit étriqué instruisent des dossiers graves dans lesquels la liberté d’innocents est mise en jeu...

La première des choses que l’on est en droit d’exiger de la part d’un juge qui d’une signature peut envoyer un citoyen sous les verrous, c’est qu’il possède de grandes qualités humaines, prenne le temps d’écouter, soit capable de ressentir la souffrance de son prochain. Bref, qu’il fasse preuve d’humilité, de compassion, de scrupule. Or chez un certain nombre de théoriciens de la loi sans hauteur, purs légalistes pressés de monter en grade, les plus basses motivations les ont placés sur leur trône indu : assise sociale, éclat de la fonction, succès dans leur cercle mondain, revanche sur leur destin familial ou leur origine sociale...

Rien que la vanité ! Sans omettre l’aspect lucratif de leur situation.

Plus sensibles aux honneurs, à leur avancement, à leur salaire revu à la hausse qu’au sort des citoyens pantins (parfois sans défense psychologique ou intellectuelle) broyés entre leurs mains, ces bandits sous hermine ont trouvé dans les textes de la loi de quoi se tailler une place en or dans la société.

Une place dans l’ignominie des gens bien vêtus.

La gloire et la gloire seule motive ces opportunistes haut placés. Orgueilleux à l’extrême, bêtes, vicieux, ces juges insolents refusent de reconnaître leur erreurs. L’orgueil constituant leur inébranlable pilier, la soif de succès leur plus chère alliée, il leur est intolérable de regarder la vérité en face.

La vérité qu’ils sont censés faire triompher envers et contre tout, ils préfèrent la couvrir d’un voile de pudeur professionnelle et faire éclater à la place leur révoltante bêtise.

C’est que leur ascension sociale est incompatible avec la conscience... Ces businessmen du Code civil n’ont pas de temps à perdre avec la vérité : l’iniquité est plus efficace et gratifiante pour leur carrière.

Honte à ces magistrats coupables, mais honte également à notre système faussement égalitaire et en réalité pervers qui permet de placer de tels malfaisants aux sommets d’une institution aussi noble que la justice !


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30 réactions à cet article    


  • haddock 10 juillet 2007 14:25

    Des genres de personnes à éviter d’ urgence .


    • Tarouilan Tarouilan 10 juillet 2007 15:07

      C’est certain, l’humanité, n’est pas leur fort, sans parler des innombrables erreurs judiciaire dans le domaine pénal, l’affaire dite d’Outreau n’est que le sommet de l’iceberg, combien d’autres justiciables croupissent au fond des prisons, innocents et détruits à vie, alors que dans le même temps des bandes de voyous de banlieue, bénéficie souvent d’une mansuétude qui est à rapprocher de la crainte de mettre le feux aux banlieues sensibles.

      Je propose, que tous, nous ayons une pensée, pour toutes les victimes de la justice en France.


      • Dilettante 10 juillet 2007 17:41

        D’accord pour une pensée à toutes les victimes de jugements iniques.

        Maintenant, ayons également une pensée pour tous les juges qui ont agi en conscience dans des situations difficiles, et aussi pour ceux dont les jugements ont satisfait chacune des parties. Merci à ceux là.


      • Dilettante 10 juillet 2007 15:43

        A vous entendre, les jugements sont motivés soit par la sensibilité humaine, soit par la vanité.

        Et la loi dans tout ça, c’est juste un prétexte ? L’exemplarité, l’ordre public, l’équité, c’est juste pour décorer ?

        Cet article est une caricature.


        • fern 10 juillet 2007 17:53

          Pour votre information, le système inquisitoire signifie que c’est au juge de rechercher les éléments de preuve de culpabilité ou d’innocence. Le juge d’instruction, et c’est une obligation en France instruit à charge et également à décharge.

          Ce système s’oppose au système accusatoire, selon lequel ce sont les parties au procés qui doivent rechercher les preuves.

          Ce processus a été écarté afin d’éviter justement que les plus faibles ne se retrouvent broyés par des personnes au bras plus long.

          Par ailleurs, le code civil ne se contente pas de protéger la propriété mais aussi les justiciables les plus faibles (enfants, mineurs, incapables, invalides...).

          Vos critiques ne sont pas pour autant à exclure mais elles se fonderaient d’avantage sur le professionnalisme et les moyens des juges en France.

          Vous dites que les juges sont des fonctionnaires mais ce sont avant tout des hommes. Et l’erreur est belle et bien humaine. C’est exactement comme lorsque le chirurgien perd un patient au cours d’une intervention. Allez donc lui dire qu’il n’a pas droit à l’erreur !


        • alex 10 juillet 2007 16:52

          un pamphlet ridicule, qui cache mal son absence de vision de globale et d’argumentaire précis sous un ton larmoyant, des tournures ampoulées et un vocabulaire pédant

          Un agoravoxien, pas magistrat, mais attaché à un minimum de qualité de contenu


          • aurelien 10 juillet 2007 17:09

            Bien vu, un bon article


            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 10 juillet 2007 18:58

              Un chanteur populaire vient d’être condamné par la Justice pour avoir payé 10 000 euros d’impôts au lieu de 3 millions qu’il devait réellement et risque pour cela 10 mois de prison ferme.

              Ainsi aux fraudeurs fiscaux l’on réserve la prison, laquelle non seulement forme une atteinte à la dignité humaine du condamné à qui l’on reproche des impôts impayés (délit pour le moins relatif), broie certains -et parfois définitivement-, ne règle rien sur le plan financier, mais en plus fait supporter des dépenses supplémentaires à la société ! Chaque jour de prison en effet coûte au contribuable une centaine d’euro par prisonnier.

              Laisser en liberté le fraudeur serait un meilleur calcul pour tous.

              Cela permettrait déjà au fraudeur de s’amender, s’il le peut. La liberté lui est au moins nécessaire afin qu’il puisse s’engager à régler les impayés s’il est solvable. S’il ne l’est pas, la société pourrait lui demander d’effectuer des travaux civiques afin qu’il paye ses dettes sous une autre forme. Les deux parties seraient ainsi gagnantes, au lieu d’être perdantes en optant pour la prison. En faisant le choix de la prison le condamné est perdant, la société est perdante, le FISC est perdant.

              Mais la Justice - allez savoir pourquoi - préfère les pires solutions, destructrices, négatives, inhumaines et parfaitement stupides : l’emprisonnement coûteux, stérile, facteur de ressentiment, de perturbations et dérèglements moraux, mentaux, sociaux. Même si le fraudeur laissé en liberté ne peut pas réparer sa faute, la prison ne règlera de toute manière pas le problème. Elle ne fera que l’empirer. Pourquoi en ce cas ne laisserait-on pas le temps aux fraudeurs de se racheter au lieu de les enfermer ? Les priver de liberté ne contribuera jamais à remplir les caisses du FISC, mais au contraire à les vider encore un peu plus. L’homme y perd, l’économie y perd... Quelle cause sert-on en jetant des mauvais payeurs en prison ?

              Emprisonné, le fraudeur fiscal risque de perdre travail, réputation, belles idées sur la république, sans compter les dégâts psychologiques à long terme.

              Un fraudeur fiscal ne représente pas un danger pour la société. La prison en ce cas me semble être une pure vengeance de la société contre le citoyen mauvais payeur. La coupable incohérence, la parfaite irresponsabilité de la réponse judicaire face au fraudeur fiscal saute aux yeux : on enferme comme de vulgaires assassins les tricheurs fiscaux, avec l’argent du fisc précisément, les prisonniers étant encadrés et entretenus avec l’argent des impôts... Ne serait-il pas plus pédagogique, intelligent, constructif de laisser en liberté le condamné afin qu’il s’en serve pour réparer, du moins essayer de réparer sa faute ? 10 mois de prison ne régleront strictement rien et ne feront que retarder, compliquer, voire rendre définitivement impossibles les remboursements au FISC !

              Les juges parfois sont de sinistres incompétents, de tristes clowns d’une république inique, des petits serviteurs d’un État sans hauteur, de vils rendeurs de justice servant des intérêts qui n’en sont pas.

              Raphaël Zacharie de Izarra


              • La Taverne des Poètes 10 juillet 2007 19:48

                On pourrait plaquer votre article sur n’importe quelle profession : les notaires, les plombiers, les vedettes du show business, les politiciens, les femmes de ménages, patrons, enfin tout ce que vous voulez... Votre article ne reposant sur aucun exemple ni aucune argumentation développée, précise, il est à lire comme un défoulement envers une profession. C’est tout. Moi, je le prends au troisième degré et j’en souris.


                • La Taverne des Poètes 10 juillet 2007 21:19

                  « Je me base sur mes simples observations pleines de bon sens » et dans votre commentaire plus haut « Ce que je dis est une évidence ». Et on est censé vous croire sur parole, et donner crédit à un individu qui offre si peu de gages de son expérience et de son enquête impartiale et pousée sur le sujet qu’il traite ! Votre rôle ici est celui du comique. smiley


                • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 10 juillet 2007 22:11

                  Et pourquoi pas comique ? Le rôle du bouffon est aussi de dénoncer les abus et tares des princes. Faire passer pour un comique celui qui ose penser plus haut que le bon peuple muselé est un bon moyen pour le décrédibiliser, cela permet à l’autorité de s’absoudre de ses propres péchés. Pour l’infaillible république la vérité est, Dieu merci, toujours du côté des porteurs d’hermine...

                  Alors évidemment un IZARRA qui émet des insolences anti-républicaines ne restera jamais qu’un IZARRA, pensez-vous. Un comique. Ainsi Mitterrand a fait passer Coluche pour un comique lors des élections présidentielles de 1981... C’était une bombe électorale ! Que l’on a quand même réussi à désamorcer.

                  Le peuple heureusement ne se laisse pas si aisément illusionner par ces pirouettes de monarques solennels... Qui est encore dupe de ces autres comiques, sinistres bouffons en robes noires qui ne se trompent jamais puisqu’ils incarnent ces frontons d’airain aux allures olympiennes : « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE » ?

                  Raphaël Zacharie de Izarra


                • La Taverne des Poètes 10 juillet 2007 22:38

                  « celui qui ose penser plus haut » : vous pensez tout haut, ce n’est pas la même chose... smiley


                • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 10 juillet 2007 23:23

                  Selon vous je « pense tout haut ».

                  Admettons.

                  Mais alors si je me tais, si je ne pense pas, ni tout haut ni tout bas... Si je me contente de laisser passer, mieux (ou plutôt pire) : si je vais dans le sens des grands et dignes détenteurs d’immortelles vérités républicaines, alors je suis obligé de reconnaître que les oiseaux de bon augure volent haut et que les loups pas féroces pour un sou complotent avec sérénité dans le fossé des vertus démocratiques et que les aboiements aigus de la caravane sanglotante montent jusqu’à la cime des vérités droites mais quand même bossues que l’hôte du bancal fauteuil des accusés s’imagine coloré d’orange écorchée et de citrons amers.

                  Raphaël Zacharie de Izarra


                • Bobby Bobby 10 juillet 2007 20:34

                  Bonjour à tous,

                  Le fonctionnement de la justice est effectivement très cher et en outre ’monté à l’envers’... ce qui en augmente de beaucoup le coût social. Juges fantoches ? oui, plus ou moins, obligés dans la majorité des cas de suivre un ministère public bien plus puissant aux fins de ne pas désavouer l’ensemble judiciaire... et sa politique !

                  Ah je ne voudrais pas faire partie de ce monde là, obligé de condamner, de fabriquer des boucs-émissaires dans une société menée par le bout du nez, médias aidants, entraînant dans une spirale ’libertaire’ c.a.d. confortant les inégalités... et leur augmentation constante, toute notre société vers les fosses abyssales ! (cf ’un monde sans loi’, collectif européen de magistrats) ou le crime ne peut plus être puni s’il atteint un certain niveau !

                  Sur un plan plus général concernant le fonctionnement judiciaire, une image m’est restée en mémoire : Monsieur Silverstein serrant la main du juge qui venait de lui octroyer des sommes astronomiques pour les ’attentats’ des tours du WTC, au détriment des assurances américaines, après les évènements du 11 seprembre... Cette image percuttante est, j’en ai bien peur, une des expressions d’une réalité bien peu reluisante et fort chargée de symboles à plus d’un titre !!!

                  Bien cordialement.


                  • Bobby Bobby 11 juillet 2007 10:38

                    ’Ces malades qui nous gouvernent’... est déjà l’objet d’un livre, non ?

                    Bien cordialement


                  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 10 juillet 2007 20:54

                    En effet, cet article pourrait peut-être s’appliquer à n’importe quelle profession, sauf que rien n’est gratuit ici. Je me base sur mes simples observations pleines de bon sens du modeste citoyen que je suis. En ce sens cet article est fondé, il repose sur ma petite expérience.

                    J’ai déjà côtoyé des « policiers de base ».

                    - Moralité : zéro.
                    - Réflexion : zéro.
                    - Amabilité : zéro.
                    - Sens de ses propres intérêts : 10 sur 10.

                    Raphaël Zacharie de Izarra


                    • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 10 juillet 2007 20:58

                      Ai-je mis tous les policiers dans le même sac ? Si vous lisez bien, vous constaterez que mon texte est nuancé. J’ai simplement mis l’accent sur les mauvais sujets. C’était le thème de l’article. Je voulais parler des policiers qui n’avaient pas leur place au sein de l’institution, non des autres qui remplissaient bien leur mission.

                      Raphaël Zacharie de zarra


                      • snoopy86 10 juillet 2007 22:57

                        « les policiers sont presque tous de loyaux imbéciles, d’honnêtes brutes, des canailles disciplinées »

                        « Certains juges français (je dis bien certains -donc une minorité- et non pas tous) sont des âmes abjectes, des êtres foncièrement malfaisants. Authentiques pédophiles actifs et infâmes détraqués sexuels oeuvrant en toute impunité dans le secret de leurs demeures huppées et insonorisées, pervers sans nom au-dessus de tout soupçon se livrant sans remords à leurs passions criminelles avec dans la plupart des cas la complicité d’autres notables fortunés et puissants qui profitent de leur statut privilégié pour échapper aux foudres de la société, ces grands magistrats intouchables sont les dernières des crapules. »

                        L’auteur est un grand malade. Seuk le taverneux s’en est aperçu...

                        Que fait le modérateur ?


                        • snoopy86 10 juillet 2007 23:05

                          J’ai signalé tous ces commentaires comme abus


                        • La Taverne des Poètes 10 juillet 2007 23:07

                          Dites ! oiseau oisif, mélancolique mêlant colique et bile fleurdelisée, plumitif plumeux qui ne vole que pour voler dans les plumes des autres, vous nous faites ici un joli numéro de spectacle, mais qu’apportez-vous à la réflexion du citoyen ?

                          Oui, « citoyen », un mot auquel votre oreille aristocratesque se ferme. Vous parlez de vanité des juges, mais de la vanité vous êtes le fleuron ! Enfin, je le crois, vous jalousez la robe...


                          • snoopy86 10 juillet 2007 23:10

                            @ la taverne

                            Paul, nous sommes surement les seuls à avoir lu l’article de cette madame Foldingue. Ahurissant. Comment cet article a-t’il pu passer ? Que fait le modérateur ?


                          • La Taverne des Poètes 10 juillet 2007 23:15

                            Eh bien Snoopy, je crois qu’ils se sont tordus de rire ! L’oiseau a le C.V le plus flamboyant de tout l’Agoravox. Quant à ses articles, c’est un style bouffonesque pas déplaisant...

                            Connaissez-vous Brassens et son « gare au gorille » ?


                          • snoopy86 10 juillet 2007 23:19

                            Paul

                            Pour moi je trouve celà bouffonesque mais déplaisant

                            Il s’est retrouvé au poste et a été jugé pour exhibitionnisme ?


                          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 10 juillet 2007 23:37

                            C’est vrai, et je ne m’en cache pas. Loin de là. Je fais tout pour nourrir mon ego surdimensionné. Je suis lucide, franc, loyal, sincère. J’aime briller, que ce soit aux yeux de mes pairs les beaux esprits, au milieu d’imbéciles ou parmi des gens plus éclatants que moi.

                            Raphaël Zacharie de Izarra


                          • ernst 11 juillet 2007 03:13

                            Je voudrais signaler à tous l’existence d’une récente loi Italienne interdisant à un Juge franc-maçon de juger un de ses « Frères ». Douze années de procédure m’ont amené à voir l’inimaginable. Une juge parisienne, solide, intelligente a fini par me sortir, après cinq heures d’interrogatoire :« je sais que vous êtes innocent, mais moi j’ai le Procureur au cul (sic). Alors soit on m’envoie finir ma carrière à Pézenas soit je vous mets en examen ». Fin de citation.

                            Une décision de justice ayant bénéficié d’une exceptionnelle jurisprudence peut être contournée et jugée in fine a contrario.Sans aucune référence à quelque texte que ce soit.Fait du Prince.

                            Nous allons voir le sort qui sera réservé à Villepin pour la sombre Clearstream. Lire ou relire attentivement les échanges entre Denis Robert et Joël Bucher. Ils se traitent l’un l’autre de menteur et d’escroc et semblent avoir tous deux raison. Le parfait piège à con préparé à Villepin semble avoir magnifiquement fonctionné. Vous pensez bien que la moindre trace de passage personnalisé est impossible à détecter. Le service que Denis Robert a rendu à Sarkozy est si flagrant qu’il fallait au moins la bête méchanceté de Villepin pour tomber dedans.Mais rien de tout ce cirque n’aurait été possible sans la complicité des Francs-maçons de Bineau.( l’origine de Clearstream se nomme CEDEL, soit Clearing Eric DE Lavandeyra.lui-même à la tête de la GLNF). Toutes les grosses affaires financières depuis 1985 ont été à ma connaissance organisées par des maçons. Il est bien évident qu’ils avaient besoin de « mouiller » un maximum de Juges et de Procureurs pour se laver sans risque de leurs nombreuses vilenies qui laissent la France exangue, prête à être vendue aux plus offrants, chinois ou Saoudiens.

                            Vingt ans d’atermoiements pour les DDAS de l’Yonne. Dossiers disparus. Cela seul ne vous suffit-il pas à comprendre jusqu’à quel point les vieilles barbes de la Justice ont pourri leur territoire ?... Attendons, prions pour que la génération montante ait à coeur une idée saine de la Justice et de l’égalité.


                            • Bouli Bouli 11 juillet 2007 10:30

                              Je sais pas si je dois pleurer ou applaudir... Et la majorité des commentaires sont faits par l’auteur lui-même ! smiley


                              • lyago2003 lyago2003 11 juillet 2007 20:16

                                Quelques pathologies de type mafieuses de la politique constituent une menace réelle pour la vie démocratique, non seulement par les torts directs qu’elles peuvent causer, mais plus largement par le climat de méfiance qu’elles contribuent à installer. Violence, malversation, corruption, lobbying, désinformation, manipulation des services de police, des magistrats, des médias et de l’opinion publique : au mépris du bien commun et de ses engagements, certains abusent du bien public et ne reculent devant aucun moyen pour satisfaire une ambition personnelle, comme s’ils ne devaient jamais être amenés à répondre de leurs actes. La forme la plus « aboutie » de cette dérive semble être l’instrumentalisation : celle de la justice, celle des appareils d’Etat, celle des institutions. La perte du sens du bien commun et des libertés fondamentales se redouble dans la magistrature dévoyée d’une forme de cécité morale qui semble proprement liée à l’exercice du pouvoir, à l’infatuation et au sentiment d’immunité qu’il suscite.


                                • lyago2003 lyago2003 11 juillet 2007 20:47

                                  C’est le dernier moment où la victime existe en tant que citoyen. Après, elle n’est plus qu’un nom sur une tombe.


                                  • finael finael 13 juillet 2007 13:13

                                    Je suis totalement d’accord avec l’auteur.

                                    En quoi les « juges » seraient-ils différents des autres humains ?

                                    Pourquoi seraient-ils plus honnêtes, plus incorruptibles, plus « justes » que tout un chacun ?

                                    Par contre, s’il est des personnes avec qui il est intéressant de « s’entendre », ne sont-ce pas ces mêmes juges ?

                                    Et quand on en a les moyens ...

                                    Quand Eva Joly dénonce l’impunité des délinquants « en col blanc », n’est-ce pas un constat.

                                    Le même que celui de 80% de la population qui n’a pas confiance en la « justice » française.

                                    Bien sûr, il est plus facile d’attraper et de sanctionner les voleurs de mobylettes - et puis comme ça passe à la télé, ça impressionne le « bon peuple ».

                                    Mais essayez d’attaquer votre patron qui vous a fait les poches et s’est servi de votre carte bleue - preuves à l’appui - le juge vous répondra que votre comportement (avoir laissé votre veste sur le porte-manteaux en allant aux toilettes) a induit le comportement délictueux et que c’est vous le fautif !

                                    Essayez de vous défendre contre une agence immobilière qui, pour vous expulser, prétend à des loyers impayés. Même en arrivant au tribunal avec les photocopies bancaires des chèques de paiement (c’est à dire recto-verso, avec la date d’encaissement et le bénéficiaire), vos pièces ne seront même pas citées dans le jugement !

                                    Selon que vous serez puissant ou misérable ... selon que vous pourrez « rendre de petits services » à certains juges, ces derniers sont prêts à s’assoir même sur la loi.

                                    Pas tous, sans doute, mais il y en a ! et ils sont intouchables !


                                    • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 20 mai 2008 21:22

                                      L’inédit de Rimbaud est un faux !

                                      L’auteur d’un des coups montés les plus audacieux de ces dernières décennies s’est manifesté sous le nom d’emprunt "Jean Daube Rit" (presque anagramme douteux du pseudonyme adopté par le jeune Rimbaud lui-même "Jean Baudry"). De source indiscutable, l’imposture a été prouvée auprès d’un certain journaliste parisien collaborant à la rédaction d’une célèbre revue littéraire (et qui a préféré -on le comprend- garder l’anonymat). Le faux a été effectué grâce à la recomposition frauduleuse d’archives anciennes à l’aide de vieilles feuilles vierges (authentiques celles-là) ajoutées à la revue en question qui aurait été ensuite "retrouvée" chez un bouquiniste de Charleville-Mézières. Affaire à suivre...

                                      Piégé comme les autres, Nabe hier soir dans l’émission de Taddéi sur France 3 a pour la première fois lu ce faux à l’adresse de millions de crédules :

                                      LE RÊVE DE BISMARCK

                                      C’est le soir. Sous sa tente, pleine de silence et de rêve, Bismarck, un doigt sur la carte de France, médite ; de son immense pipe s’échappe un filet bleu.

                                      Bismarck médite. Son petit index crochu chemine, sur le vélin, du Rhin à la Moselle, de la Moselle à la Seine ; de l’ongle, il a rayé imperceptiblement le papier autour de Strasbourg : il passe outre.


                                      A Sarrebruck, à Wissembourg, à Woerth, à Sedan, il tressaille, le petit doigt crochu : il caresse Nancy, égratigne Bitche et Phalsbourg, raie Metz, trace sur les frontières de petites lignes brisées, et s’arrête…

                                      Triomphant, Bismarck a couvert de son index l’Alsace et la Lorraine ! 


                                      - Oh ! sous son crâne jaune, quels délires d’avare ! Quels délicieux nuages de fumée répand sa pipe bienheureuse !

                                      Bismarck médite. Tiens ! un gros point noir semble arrêter l’index frétillant. C’est Paris. 

                                       Donc, le petit ongle mauvais, de rayer, de rayer le papier, de ci, de là, avec rage, enfin, de s’arrêter… Le doigt reste là, moitié plié, immobile. 

                                       Paris ! Paris ! Puis, le bonhomme a tant rêvé l’œil ouvert, que, doucement, la somnolence s’empare de lui : son front se penche vers le papier ; machinalement, le fourneau de sa pipe, échappée à ses lèvres, s’abat sur le vilain point noir… 

                                       Hi ! povero ! en abandonnant sa pauvre tête, son nez, le nez de M. Otto de Bismarck, s’est plongé dans le fourneau ardent… Hi ! povero ! va povero ! dans le fourneau incandescent de la pipe…, Hi ! povero ! Son index était sur Paris !… Fini, le rêve glorieux ! 

                                       Il était si fin, si spirituel, si heureux, ce nez de vieux premier diplomate ! 

                                       - Cachez, cachez ce nez !

                                       Eh bien ! mon cher, quand, pour partager la choucroute royale, vous rentrerez au palais 

                                       Voilà ! fallait pas rêvasser ! 

                                       (Jean Baudry)

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