Un toit, c’est un droit !
Beaucoup de familles sont inquiètes. Elles savent que les huissiers sont sur le pied de guerre… Ils n’attendent qu’une date : celle de la fin de la trêve hivernale pour procéder aux expulsions locatives.
Le 16 mars c’est bientôt et si comme l’an dernier un délai supplémentaire de 15 jours est donné, ce sera pour le 1er avril.
Chaque année, de nombreuses familles en difficultés n’osent pas s’adresser aux CCAS ou aux associations de solidarité et c’est ainsi que c’est après une expulsion que l’information arrive.
En 10 ans le nombre d’expulsions locatives annuelles a triplé !
Chaque expulsion a un coût social et humain inestimable : des familles se retrouvent à l’hôtel dans des conditions précaires, des enfants sont déscolarisés pendant des semaines, d’autres sont placés dans des familles d’accueil.
Le coût financier pour la collectivité est lui aussi non négligeable : les prix des chambres d’hôtels sont de plus en plus élevés.
Les expulsions locatives constituent des violences intolérables contre les individus et les familles.
LES EXPULSIONS DEVRAIENT ETRE INTERDITES !
Des bailleurs sociaux ont des personnels spécialisés : assistantes sociales et travailleurs sociaux qui vont voir les familles dès qu’il y a un impayé de loyer afin d’envisager avec les locataires un échelonnement ou une demande de FSL ( Fonds solidarité logement).
D’autres se passent de prévention, préférant les menaces, le tribunal et l’expulsion.
Qu’ils sachent qu’ils nous trouveront à travers de leur chemin !
L’année dernière, j’ai été alerté bien après une expulsion des conditions de vie d’une femme et de ses enfants, parqués dans un hôtel.
Avec le soutien du Maire de la ville, j’ai essayé de négocier avec le bailleur lui proposant un échelonnement de la dette contre un relogement….C’était un engagement ferme de la part de la famille, de mon association et d’une association caritative …..Ce bailleur n’a rien voulu savoir. Il ne voulait plus voir cette famille.
Tant pis pour cette société, nous avons monté un dossier de surendettement très solide et elle n’obtiendra rien ou presque….quant à la famille, nous lui avons trouvé un bailleur social et cette famille règle régulièrement ses loyers.
Si vous connaissez une famille en difficultés, n’hésitez pas à la diriger vers une association de solidarité.
LA SOLIDARITE C’EST VOUS, CE SONT LES VOISINS ET LES ASSOCIATIONS .
Jean-François Chalot
29 réactions à cet article
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Bonjour Jean-François Chalot,
Je suis tellement d’accord avec vous que je vais faire la seule chose qui me soit possible, publier votre appel sur ma page Facebook (où mes amis sont déjà sensibilisés aux problèmes rencontrés tant par les humains que par les animaux) en demandant que votre appel soit relayé le plus largement possible.Et je vais également la partager avec un ami qui réside en Seine-et-Marne et qui, peut-être, publie encore des articles sur d’autres supports.Cordialement,-
Un toit, l’accès à l’eau sont des droits qui ne doivent jamais être remis en cause.
Dans le système tel qu’il fonctionne ce qui pose problème c’est que le droit à un travail correctement rémunéré est de moins en moins respecté.Le coût excessif des loyers rend caduc toutes les mesures sociales qui sont prises tant il s’agit d’un puit sans fond.En réalité, plus les aides au logement augmentent plus les loyers sont à la hausse.Les efforts de la collectivité ne parviendront plus à compenser longtemps, nous sommes au maximun de ce qui peut être prélevé sur les classes moyennes.Les solutions sont structurelles et non sociales.-
Voilà, parfois il faut arrêter de complexifier les choses juste pour le plaisir.
Pas besoin d’écrire des kilomètres de texte pour énoncer des vérités simples.
Bravo-
Le droit à un toit devrait être assuré pour tous, le droit au travail aussi, mais il n’existe plus de droits garantis dans un système économique libéral où seuls profit et concurrence libre non réglementée sont les bases de l’organisation de la société. Il faut donc changer de système.
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Bonjour Chalot,
Un toit, c’est un droit.
Chez moi, tu sais où c’est, il est en paille. En paille ou en tôle ondulée, rouillée-ondulée.
Un bloc Itong, c’est 12 centimes
Une tonne de béton, 20 euros
Un mètre carré de bambou tressé 1 euro
Un maçon, 5 euros par jour ( bien payé ! )
Un riche dispose d’une villa tout confort pour 40.000 euros, terrain et accès au services compris. Carrelage partout, air conditionné, installation électrique complète etc... etc...
Il y a évidemment une différence flagrante.
Mais tout le monde a un toit et, heureusement, il ne fait pas froid.
Peut-être qu’avec le réchauffement climatique, en arriverez-vous aussi à cela.
Bien à toi depuis mon patelin lao.-
Lis mon article Rocla ! Je suis pour responsabiliser les familles c’est pourquoi pour la femme et ses 3 enfants on a cherché à négocier un échelonnement !
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Le problème de cette société actuelle, c’est qu’il n’y a pas de statut intermédiaire entre salarié normale (et rentable) ou rien ... il est interdit de fournir de petits emplois à des personnes en difficulté ou momentanément incapable de tenir une place de travail « standard ». C’est tout ou rien, alors c’est rien pour beaucoup de personnes !!!
Les petites places de commissionnaires, d’hommes ou de femmes « à tout faire », ou d’employés de maison ou de ferme => ont complètement disparus, il est tout simplement interdit de fournir du travail en dessous des presque 10 € de l’heure, plus charges (excessives) on est proche des 18 à 20 € de l’heure.En France, il faudra attendre une destruction de l’économie telle que la connaisse les pays du sud, pour que l’Etat et les petits employeurs passent outre ces lois et normes débiles, qui mettent simplement de côté, à la marge, toute une frange de population.Et ne croyez pas un instant que l’économie va se reprendre, les balances commerciales sont fortement déficitaires et ne remonteront pas sans une régulation (taxes de douane) des produits « à concurrence déloyale » qui inondent nos étalages et nos marchés, sans compter que le monde se dirige à grande vitesse contre le mur des ressources, contre une pénurie énergétique et de matière première.Alors oui, un toit c’est un droit, mais c’est le système qui doit permettre le plein emploi, en réintégrant les personnes à rendement réduit.Toutes ces normes et lois sont inhumaines, oui certes, l’esclavage doit être abolis, le droit à un salaire décent doit être une règle de base, mais une prise de conscience générale vaut mieux que mille normes détaillées, une discussion entre employeur et employé devrait pouvoir se faire sur un pied d’égalité, une éthique et un partage des responsabilités doivent être cultivés ...-
Au pays des droits de l’Homme, le toit et la nourriture ne sont pas des droits. Le nombre des SDF et des glaneurs de nourriture « périmée » dans les bennes de supermarchés a explosé depuis l’an 2000.
Chez nous on peut crever, les droits de l’Homme étant seulement pour les pays dont on n’aime pas les dirigeants.PS : Chalot, grand pourfendeur de l’extrême droite, on vous entend plus beaucoup depuis que nos « démocraties » ont pactisé avec les néo-nazis ukrainiens.
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Quel est le rapport agent ananas avec l’Ukraine....Je n’ai pas applaudi à la « révolution ukrainienne » et pour cause...Quant à mon expression, d’autres l’ont bien analysé comme le site le Militant d’un côté ou le POI de l’autre....Je pense qu’encore une fois l’impérialisme a essayé de masquer ses intérêts derrière un mouvement confus ( le mot est faible)
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Le 16 Mars...c’est la Saint Pauvres.. ?
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Le DAL de JB EYRAUD a les doigts crochus pour ramasser les subventions, c’est le seul talent qui doit lui être reconnu !Les DAL des régions ont la décence de ne pas imposer aux français les gesticulations devant les caméras de télévision, le numéro régulièrement interprété par EYRAUD, tel un bouffon du cirque Barnum.
Des bouffions ! voilà ce que sont les représentants du DAL
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Un article qui ne peut avoir qu’une conséquence : décourager tous ceux qui voudraient investir dans l’immobilier , ceux qui permette que des « toits » soient mis à disposition.
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"Un article qui ne peut avoir qu’une conséquence : décourager tous ceux qui voudraient investir dans l’immobilier , ceux qui permette que des « toits » soient mis à disposition.«
Vous parlez de vous gavez par de l’investissement dans la pierre, nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes.Le logement pour tous ne sera pas effectif tant que l’on aura raisonnera de la manière que vous évoquez : que des privés »mettent à disposition" contre argent, un bien qui doit être garanti pour tous les citoyen de ce pays, même s’ils sont démunis.
Ce sont les privés et les dits bailleurs sociaux qui fichernt les gens à la rue lorsqu’ils ne peuvent plus payer. Une logique libérale et barbare qui doit disparaître, mais que les assoc tel que le DAL maintiennent pour eux aussi se gaver sur la bête... avec le soutien de l’Etat !
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Pour rire : a quoi reconnait-on sur un chantier, un représentant du DAL ?
c’est le seul parmi les maçons qui n’a pas une truelle à la main
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Il y a beaucoup de jeunes qui aimeraient bien pouvoir se loger, mais objectivement, le DAL aide surtout les clandestins.
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Yohan
C’est également le constat que je fais objectivement : Le DAL et d’autres associations n’aident effectivement que les étrangers...une réalité peu connue que dissimulent les organismes subventionnés par l’Etat.
Les immigrés, les demandeurs d’asile sont prioritaires aux français pour le logement. Une compétition scandaleuse que peu de personnes ont le courage de dénoncer.
Après on s’étonne que le vote FN grossisse !
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exact !
il est même arrivé qu’on jette dehors des jeunes français de foyers pour jeunes travailleurs pour y mettre des demandeur d’asile en situation irrégulière ! c’est une honte !le doit au logement est sans doute une priorité pour nos concitoyens , mais pas pour les clandestins qui n’ont aucun droit à réclamer ! -
Le chatIl ne vous reste plus qu’a boycotter les palabres du DAL, du vendredi 14 MARS 2014 laisser les places vides aux profit des bouffons du Gouvernement, ils s’auto -congratuleront entre eux sans que nous leur apportions la moindre caution.
Nous ne serons pas leurs complices dans le non logement des français.
Les véritables défenseurs des non logés : JEUDI NOIR
Les autres sont des imposteurs !
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Si vous connaissez une famille en difficultés, n’hésitez pas à la diriger vers une association de solidarité.
Sur ce point, Chalot, je suis complètement d’accord avec vous.
Il y a beaucoup de margoulins dans l’immobilier - ça grouille même et ce n’est pas les dernières lubies de la Duflot qui va les décourager (présenter un casier judiciaire au notaire pour prouver son honnêteté, c’est du pousse au crime).
Il semble même aujourd’hui que seuls les margoulins ont vocation à y investir durablement. Les autres, les particuliers qui tentent d’y protéger leur patrimoine, se désengagent de plus en plus à cause du risque d’impayés. Les mises en chantier s’effondrent et si les loyers ne flambent pas, c’est seulement parce que la demande solvable se contracte elle aussi.
On est dans la merde.
@ vipère : « que des privés »mettent à disposition » contre argent, un bien qui doit être garanti pour tous les citoyen de ce pays, même s’ils sont démunis."
Les privés mettent aussi à disposition de la nourriture pour manger, des vêtement pour se vêtir, des lits pour dormir, alors que ces biens doivent être garantis pour les citoyens de ce pays, au même titre que le logement. Cela ne vous choque pas ?
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Tous les clandés qui rentrent par milliers chaque années et coachés par les associations d’extrême-gauche exigent d’avoir un toit, l’accès aux soins gratos ils l’ont, les enfants sont mis bien avant lors des reportages télés,( heureusement que l’extrême-gauche va multiplier les logements gratuits par magie quand elle sera au pouvoir ) on reprendra bien encore un peu de désintégration sociale et culturelle...
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Une anecdote :
Une dame, veuve avec 2 enfants ados, qui vivait tranquille dans son immeuble, un jour une famille primo-arrivante « sans papier » africaine ( le détail a son importance) a été logé par une association, la mairie à son étage.Là le désordre ( euphémisme ) a commencé, du bruit tout le temps ( la famille étant plus nombreuse que prévue initialement, plusieurs mamans .. beaucoup d’enfants..), ça gueulait des dégradations ( de la pisse dans la cage d’escalier, ascenseur détérioré ..) ... elle a essayé de dialoguer, impossible, alors elle s’est plainte aux HLM , ça a été la triple peine pour elle :- l’association de quartier a dit qu’elle était raciste- ses enfants et elle se faisaient insulter par les enfants de cette charmante famille -chance pour la France.- on lui a cassé sa boite aux lettres, puis son fils s’est pris des coups, le « désordre » était H24 comme disent les jeunesDu coup dés qu’elle a pu elle est partie, ainsi que d’autres habitants de l’immeuble, personne ne l’a aidée, elle, aucune association, aucun militant associatif, c’est qu’ils ont leur priorité.-
Cette brave dame aurait mieux fait de demander au citoyen Chalot de procéder à un échange standard : « votre appartement, Monsieur, contre le mien. » C’était gagnant-gagnant-gnan : le citoyen Chalot se retrouvait au beau milieu des bruits et des odeurs qu’il affectionne tout particulièrement pour les autres et, qui sait, elle risquait d’avoir un peu la paix.
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C’est enfin la période ou les personnes solvables vont avoir la possibilité d’avoir accès à un HLM.
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Savez vous que plus les loyers sont élevés, plus l’état s’engraisse afin que Flamby puisse aller prendre pension et s’empiffrer chez Laurent.
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Un aimable intervenant m’a interpellé tout-à-l’heure sur le droit aux putes. J’avais préparé une docte exégèse mais je ne trouve plus l’interpellation dudit aimable intervenant. Aurait-elle disparu ? L’aimable intervenant aurait-il la gentillesse de la réitérer ici, que nous puissions reprendre le débat que le chat gâcha ?
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