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Accueil du site > Tribune Libre > Une crise totale

Une crise totale

Le capitalisme s’enfonce profondément dans la crise. Ses places financières sont désorientées. La panique s’empare de ses institutions. Le profit et la croissance sont en baisse. Le chômage et la misère sont en hausse. La nature est saccagée et l’espèce humaine menacée. Ses experts, ses théoriciens et politiciens ne savent plus à quel saint se vouer.

Économique, sociale, écologique et morale, la crise du capitalisme est totale. Créé par l’homme, ce système est en train de se retourner contre lui comme les puissances maléfiques se retournent contre leurs magiciens. Les hommes et les femmes, qui ont fait et font leur histoire, paraissent, déroutés, désenchantés et dépassés. Ils assistent impuissants à leur lente destruction ainsi que celle de leur environnement. Ils constatent effarés, malgré l’idéologie dominante qui tente de masquer la réalité, les ravages du capitalisme. Mais les hommes qui ont produit ce système sont également capables de se dresser contre lui et le dépasser.

« Tous les indicateurs arrivent au même résultat : la crise est beaucoup plus profonde que prévu » titrait le journal Le Monde(1). Parmi ces indicateurs la destruction d’emplois par les entreprises qui licencient à tour de bras demeure la première et la plus angoissante de toutes les préoccupations. Plans de restructuration, plan sociaux, chômage partiel, chômage technique et chômage tout court, cette richesse dans le vocabulaire masque une misère insoutenable pour des millions d’hommes et de femmes. Suicides, dépressions, désespoirs, angoisses et souffrances sont les conséquences directes de cette crise.

Dans ce système, l’individu est réduit à l’état de marchandise qui se vend et s’achète sur le marché du travail. Thomas Hobbes dans son Léviathan disait « la valeur d’un homme, son estimation, est, comme pour toutes les autres choses, son prix, c’est à dire exactement ce qu’on en donne pour l’usage de sa force » (2). On peut ajouter pour l’usage de sa force de travail. Mais celle-ci, la seule qui intéresse le capitaliste, est soumise aux aléas de l’économie. On peut donc s’en passer lorsque son usage devient inutile. On la jette comme on a jeté les salariés de la Camif, de Texas Instrument, de Sanofi, de la Redoute, de Total, de Sony, de Continental, de Rhodia et tous les licenciés de toutes les entreprises et de tous les pays. Le salarié c’est à dire le producteur et tout ce qu’il représente, est ainsi réduit au prix de sa force de travail. Le capitalisme méprise l’homme, le rabaisse à l’état d’article de commerce. Il est nié, il n’a pas de place dans ce système. Seule compte la réalisation maximale du profit. L’homme est ainsi amené, par ce processus de déshumanisation, à servir l’économie dont il n’est finalement qu’un simple rouage.

Un système qui méprise l’homme ne peut respecter la nature.

La course effrénée au profit, le fonctionnement même de ce système sont en profonde contradiction avec la nature. Les problèmes écologiques sont donc inséparables du mode de production capitaliste. Celui-ci est basé sur l’exploitation de l’homme et de la nature : « La production capitaliste ne développe donc la technique et la combinaison du procès de production sociale qu’en épuisant en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse ; la terre et le travailleur » (3).

L’homme évidemment fait partie de la nature tout en se distinguant d’elle. Il la transforme pour satisfaire ses besoins. L’homme par son activité transforme les matières fournies par la nature pour les rendre utiles à son propre usage. Mais dans le système capitaliste, la transformation de la nature n’a pas pour objet la satisfaction des besoins humains par la création des valeurs d’usage (valeur utile), mais la production de marchandises destinées à être échangées entre elles (valeur d’échange) pour réaliser un profit maximum. Il faut préciser que le profit est non seulement la raison d’être de ce système, mais aussi une fin en soi. Le procès de production peut donc se répéter à l’infini. Or les ressources naturelles ou tout du moins une partie d’entre elles sont finies.

Les problèmes écologiques sont intimement liés au mode de production capitaliste.

Ce n’est pas un hasard si les patrons des secteurs, entre autres, de la chimie, de la construction automobile, de l’agroalimentaire, de la pêche industrielle, etc. sont systématiquement et farouchement hostiles à tout accord sur l’environnement mettant en cause, même partiellement, leurs marges bénéficiaires.

Détacher ces problèmes de leur contexte économique, social, et historique est une chimère et par-dessus le marché une absurdité.

Aucune conférence, aucun accord, aucun forum, aucune convention ni aucun protocole ne peut mettre fin au « massacre » de l’environnement sans remettre en cause le système lui-même. C’est ce qui explique d’ailleurs, et dans une large mesure, l’échec de ces rencontres et engagements internationaux. Le dernier en date est le Forum mondial de l’eau qui s’est achevé à Istanbul le 22 mars 2009. Ce Forum a réuni 25 000 participants de 192 nationalités. Tout le monde ou presque était présent : entreprises privées, délégations ministérielles, ONG, organisations internationales, associations agricoles etc. etc. Eh bien tout ce beau monde, après de longues palabres, a laissé derrière lui une déclaration finale qui satisfaisait les participants, mais vide de tout sens. Un échec de plus ! (4). Il y aura d’autres protocoles, d’autres accords, d’autres rencontres et...d’autres échecs.

Le « développement durable » ou « soutenable » n’est, lui aussi, qu’un gadget qui permet de faire durer le système et de le soutenir. L’ancien PDG de Renault, Louis Schweitzer, ne déclarait-il pas dans le mensuel « Enjeux Les Echos » en décembre 2004, « le développement durable n’est ni une utopie ni même une contestation, mais la condition de survie de l’économie de marché ». Par économie de marché il faut entendre le capitalisme. Il n’est qu’un simple slogan publicitaire rentable pour les entreprises.

En crise totale, le capitalisme donne et continue à donner de belles leçons à celles et ceux qui cherchent encore dans ce système une quelconque morale. Il suffit de voir dans quel état de déconfiture et de faillite sont toutes les valeurs de la bourgeoisie aujourd’hui sans revenir aux guerres terribles, aux crimes innombrables et aux scandales multiples du passé. Des principes comme la démocratie, les droits de l’homme, la séparation des pouvoir, la liberté de la presse etc. s’effondrent les uns après les autres sinon en théorie du moins dans la pratique(5).

Le capitalisme foule aux pieds chaque jour qui passe toute la morale bourgeoise c’est à dire cette immense hypocrisie parée de toutes les vertus. Or comme disait Aristote il y a très longtemps « la richesse, loin d’être la récompense de la vertu, dispensait d’être vertueux » (6).

La crise économique a fait sortir de l’ombre les pratiques les plus sordides et les a projetées dans la lumière la plus éclatante. Parachutes dorés, retraites chapeau, actions gratuites, primes, bonus et autres stock-options sont ainsi distribués allègrement aux dirigeants des entreprises en contre partie des licenciements des salariés et des millions voire des milliards d’euros offerts généreusement par le gouvernement Sarkozy !

Au moment même où des millions d’hommes et de femmes criaient leur colère dans la rue contre le chômage et la baisse de leur pouvoir d’achat, fruit de la politique de classe de ce gouvernement, l’Assemblée nationale a reconduit pour 2009 le bouclier fiscal et a écarté toute taxation des hauts revenus. C’était le 19 mars 2009, le jour de la grève générale !

Il faut préciser que les contribuables les plus riches ( patrimoine de plus de 15,5 millions d’euros), ont reçu au titre de 2008 comme restitution d’impôt, grâce à ce bouclier fiscal, un chèque moyen de 368 261 euros du fisc (7). Mais ce bouclier n’est qu’un cadeau pour les riches parmi tant d’autres. La loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, dite loi « TEPA » ou « paquet fiscal » prévoit d’autres offrandes à « la divinité patronale » : diminution de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), allègement des droits de succession etc. Concernant l’ISF, le gouvernement s’achemine progressivement vers sa suppression purement et simplement(8).

La fraude fiscale n’est pas en reste.Total, Michelin et Adidas font l’objet d’une enquête pour blanchiment de fraude fiscale ». Selon Le Parisien, ils possèderaient des « comptes au Liechtenstein détenus par des Fondations liées aux trois groupes français »(9). Ainsi va la morale bourgeoise !

Ce qui est vrai pour la France est également valable pour tous les pays ou règne cette ardente et insatiable soif du profit. Car il s’agit d’un fonctionnement « naturel » du capitalisme. Les lois et mesures adoptées par les Etats pour le « moraliser et le moderniser », comme le décret Fillon par exemple, non seulement sont ridicules, mais permettent de renforcer le capitalisme en donnant l’illusion qu’il est « réformable ». 

Mais, un léger vent d’espoir souffle sur la planète. Des hommes et des femmes relèvent la tête et se mettent en ordre de marche contre ce système. Des luttes éclatent un peu partout. De Pointe-à-Pitre au Caire, de Mexico à Tokyo en passant par Athènes et Berlin. En France, et sans parler des combats quotidiens menés par les salariés contre leurs patrons,des millions de citoyens se sont mobilisés, entre autres, contre le chômage, c’est à dire le produit le plus authentique de la crise et, partant, du capitalisme.

Au sommet du G20 à Londres, très nombreux étaient les citoyens qui manifestaient au cœur du quartier des affaires et devant la Banque d’Angleterre. Tout un symbole ! Malheureusement un homme est mort dans cette contestation anticapitaliste. La police veille et protège les banques et les banquiers bras financier de ce système ! Sarkozy, lui, est « heureux », et trouve que le sommet a été « au-delà de ce que nous pouvions imaginer »(10).

« Nous allons mettre au défi le capitalisme. Nous voulons montrer qu’il y a de meilleurs moyens de faire marcher le monde. Parce qu’ils ont complètement déconné. Le capitalisme se meurt, il se ronge lui-même » déclarait un manifestant de Londres(11).

En ce début du 21ème siècle, le monde connaît un niveau de développement scientifique, technique, médical etc. jamais atteint dans l’histoire de l’humanité. Pourtant, ce système créé par les hommes mais qui se situe au-dessus d’eux, provoque encore leur malheur et peut être leur perte. Mais ce système est en crise totale et de plus en plus contesté. C’est une occasion historique offerte aux hommes pour qu’ils songent à le remplacer.

 

Mohamed Belaali

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(1) Le Monde du 21 mars 2009, page10.

(2) T. Hobbes « Léviathan », cité par K Marx dans « Salaire, Prix et Profit ».

(3) K. Marx, Le Capital. Tome 1, livre premier, section IV.

(4) Le Monde du 24 mars 2009

(5) Mohamed Belaali, « L’illusion d’une démocratie ».http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=51436

(6) Cité par P. Lafargue dans « Le déterminisme économique de Marx ». 1909.

(7) Les Echos http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/300337773-impots---le-bouclier-fiscal-est-maintenu.htm

(8) http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/04/03/une-baisse-de-l-isf-serait-envisagee-pour-ceux-qui-investissent-dans-des-pme_1176083_3234.html

(9) http://www.leparisien.fr/faits-divers/michelin-elf-et-adidas-dans-le-collimateur-de-la-justice-31-03-2009-460351.php

(10) http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/04/02/g20-plus-de-1-000-milliards-de-dollars-pour-la-relance-et-l-aide-aux-institutions-financieres

(11) http://fr.euronews.net/2009/04/01/g20-londres-capitale-de-la-contestation/


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23 réactions à cet article    


  • abdelkader17 6 avril 2009 13:23

    Privatisation des bénéfices socialisation des pertes, et il se trouvera encore et toujours quelques thuriféraires
    acharnés de cette infamie pour nous servir la soupe de la mondialisation heureuse


    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 6 avril 2009 13:24

       Panorama complet d’une catastrophe annoncée. Mais il n’y a pire sourds que ceux qui ne veulent pas entendre, et même s’ils entendaient, ils nieraient, les premiers responsables de ce merdier. Vous gueulez dans le désert...

      Plus personne n’y peut rien. Cette fois, la révolution ne viendra pas de voyous à croix tordues sur la manche, ou d’intellos à veston ras-le-pet et deffe à étoile rouge, mais de Mother Earth directe, saccagée, mais en furie, et vengeresse, alliée aux damnés de la terre. Ils ne nous épargneront guère.

      Il serait tellement bon de savoir quoi faire.


      • patroc 6 avril 2009 14:29

         Très bon article !.. Bien d’accord avec votre point de vue périphérique de ce système naturellement putride..


        • Francis, agnotologue JL 6 avril 2009 15:17

          ""Parachutes dorés, retraites chapeau, actions gratuites, primes, bonus et autres stock-options sont ainsi distribués allègrement aux dirigeants des entreprises en contre partie des licenciements des salariés et des millions voire des milliards d’euros offerts généreusement par le gouvernement Sarkozy !""

          Sarkozy n’a guère plus d’esprit que Paris Hilton qui croit que le rôle des riches est de dépenser de l’argent. Paris Hilton a pour elle le mérite au d’être DEJA riche, ce qui atténue sa responsabilité. Sarkozy lui, croit que plus ça va mal, plus il faut enrichir les riches, ce qui est le comble de la bêtise.


          • blibgnu blibgnu 6 avril 2009 15:30

            "C’est une occasion historique offerte aux hommes pour qu’ils songent à le remplacer."

            Bon article et triste constat de la réalité de nos sociétés mais je ne lis pas de propositions constructives, propositions qui existent pourtant depuis les années 70’ et qui n’ont pas encore été ni développées ni mises en oeuvre par le politique qui s’est rendu aussi dépendant que le financier d’une vue à court terme sans aucune vision d’avenir solide et pérenne.

            Ne minimisons surtout pas notre rôle commun dans tout ceci : c’est un constat d’échec qui concerne chaque être humain et pas seulement ceux à qui l’on a confiés naïvement pour un temps les responsabilités du pouvoir. Puisque ni les oligarchies financières ni les clans politiques qui leur sont soumis n’ont été a même de mettre en oeuvre ces solutions il ne reste que toi qui lis ces lignes pour changer le monde.

            Je ne prône pas la violence bien qu’elle s’exprime dans les manifestations et reste inéluctablement la voix du désespoir. A chacun(e) de choisir l’action qui lui convient. Bien que cette crise entraîne aussi une perte de confiance dans les institutions censées améliorer notre monde, il reste le moyen d’expression des élections européennes en juin 2009, une occasion de confier le bébé aux écolos et de voir comment ils s’en débrouille smiley


            • Marianne Marianne 7 avril 2009 11:29
              Le système capitaliste vit une crise sans précédent. Certains observateurs expliquent qu’elle est probablement d’une plus grande ampleur encore que celle de 1929.

              Tout au long du 20e siècle, l’accumulation exponentielle des richesses par une minorité de nantis grâce à l’exploitation des travailleurs puis les règlementations de plus en plus libérales du monde de la finance mises en place par ceux-là même qui peuvent jouer des centaines de millions voire des milliards de dollars ou d’euros sur les bourses mondiales sans crainte du lendemain, la spéculation sur des titres dont on ne connait même plus la valeur réelle (subprimes, actifs pourris) ont asséché les économies de la planète et produit la misère et le chômage de masse.

              Aujourd’hui les capitalistes et les Etats qui les soutiennent ne veulent pas payer leur dette. Et ils ont bien l’intention de nous les faire payer, comme à leur habitude. N’ont-ils pas annoncé lors du sommet de G20 le 4 avril dernier à Londres qu’ils entendaient réinjecter 5.000 milliards de dollars dans le système financier pour relancer cette machine infernale sans en modifier les règles en profondeur ?

              Karl Marx avait décrit ces mécanismes dans son ouvrage "Le Capital" et prédit que ces derniers nous entraîneraient droit dans le mur. Il y développait aussi l’idée que c’est aux masses laborieuses, exploitées par ce système injuste et inhumain, qu’il revient de construire un monde nouveau par leurs actions de résistance et par leur intelligence collective.

              Nombreux sont ceux qui aujourd’hui pensent que par bien des aspects Marx avait raison.

              Voici deux articles sur l’actualité de la pensée de Marx
              parmi de nombreux autres parus dans la presse internationale ces derniers mois :

              Marx contre-attaque (Lucien Sève) :

              http://www.monde-diplomatique....

              Le capitalisme est en train de s’autodétruire mais il n’y arrivera pas tout seul (Wolfmarco)  :

              http://wolfmarco.unblog.fr/200...

              Le capital de Marx de nouveau "à la mode"

              Les Allemands redécouvrent le théoricien de la lutte des classes. Selon Jörn Schütrumpf, du Karl-Dietz-Verlag, la maison d’édition berlinoise qui publie les œuvres de Karl Marx et de Friedrich Engels, "Marx est de nouveau à la mode".

              En 2005, son œuvre majeure, "Le Capital" (1867), dont la première partie est consacrée au développement de la production capitaliste, se vendait à 500 exemplaires à peine. Depuis le début de l’année, la maison d’édition en a déjà écoulé 1 500. "La demande est nettement en hausse", a expliqué Jörn Schütrumpf, mercredi, au quotidien Neue Ruhr/Neue Rheinzeitung. Selon lui, les nouveaux lecteurs du "Capital" sont des déçus du néo-libéralisme et cherchent des réponses ailleurs…

              Une tendance qui n’est pas seulement liée à la crise financière mais aussi au sentiment d’insécurité croissant des Allemands face à la mondialisation.

              Parmi ses lecteurs, Marx compte également un membre du gouvernement allemand, et pas des moindres : Peer Steinbrück, le ministre des Finances. Dans une interview sur la crise financière, accordée mi-septembre à l’hebdomadaire Der Spiegel, le grand argentier allemand admettait que "certaines parties de sa théorie ne sont pas si fausses".

              Une reconnaissance posthume qui, selon le quotidien Neue Ruhr/Neue Rheinzeitung, fait de Karl Marx l’un des gagnants de la crise financière.

              Octobre 2008 (France 24)


            • plancherDesVaches 6 avril 2009 15:44

              Hhmm... à l’auteur.
              Si vous en parliez avec le moindre psychiatre, il pourrait vous confirmer que l’humanité est loin d’être adulte.
              Et en tant que scientifique, je rajouterai que vu les faibles évolutions de l’esprit humain qui a acquis, certes, du savoir, mais quasiment rien en intelligence, c’est tout à fait logique.
              Nous continuerons donc à faire des guerres, étant encore bien proche du stade animal.
              (Scientifique, et donc nullisime en philosophie, je me demande quand-même si nous ne devrions pas garder cette part animale, quelque part... Les petits et grands plaisirs de la vie valent mieux que de devenir des machines, non ?)



                • Abolab 6 avril 2009 17:48

                  La crise est totale et c’est une crise au sein même de la conscience humaine, tant individuelle que collective.


                  • jkw 6 avril 2009 19:16

                    pas du tout !! nous sortons de la crise.... C Guéant sur radio lèche-cul a affirmé que l’immobilier repartait et l’automobile aussi !!

                    comme disait la chanson :

                    "quand le bâtimment va , tout va tout va...." tralala !!!


                    • Canine Canine 6 avril 2009 20:25

                      En lisant ce énième article catastrophicologique, je me pose une question.

                      Y a t-il des gens qui croient (croire n’étant pas souhaiter) vraiment que le capitalisme ne passera pas cette crise ?

                      Changer oui, sans nul doute, mais rien de plus.


                      • plancherDesVaches 9 avril 2009 13:50

                        Hhmm...
                        Un gars, qui aurait existé d’aprés certains, il y a 2000 ans, s’est fait un coup de pub fantastique en chassant les marchands du temple....
                        Comme quoi, le commerce....
                        Pour cela, il va tout de même falloir attendre les 3,5% minimum de défection de remboursement de prêts aux US. Soit, d’aprés Soros, pire qu’en 1929. D’autres commencent à avoir peur d’un taux de chômage OFFICIEL de plus de 10%.
                        Ne changeons pas de main, je sens que ça va peut-être péter.


                      • La Luciole 6 avril 2009 20:26

                        Viva la révoluzionne !!!!  smiley.... ou si vous préférez, nouvelle version du temple du soleil... une seule issue à l’apocalypse, le suicide collectif.

                         smiley


                        • maharadh maharadh 6 avril 2009 20:32

                          Changer mais pour quel système ?

                          Tous les systèmes ont échoués jusqu’à présent.

                          L’anarchisme ? 					


                          • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 avril 2009 20:53

                            Entièrement d’accord.
                            Le problème est que les décideurs ont tous suivi les mêmes Grandes Ecoles de Management, ont tous été libéraux néoclassiques, ont tous prôné des politiques qui s’avèrent catastrophiques. Et ce sont ces mêmes décideurs qui font semblant de remettre le système en cause.
                            Il n’en est rien. Tout doit continuer comme avant, destructions sociales pour accroître les profits. Distribuer aux hyper-riches (dont les institutions financiaires et industrielles) l’argent que les pauvres n’ont pas encore gagné, et qui les condamnent eux et leurs descendants à une misère certaine.
                            Car l’argent au FMI, ce sera pour promouvoir l’industrie, aider à la croissance, à la productivité, à l’exportation... vers quels consommateurs ?
                            Et le social, dans tout cela ? Partout dans le monde, les hopitaux, les écoles, les ressources en eau, en nourriture, se trouvent abandonnées lorsqu’elles ne servent aucune multinationale. 
                            Total, Boloré, Monsanto, symboles d’un pillage planétaire, continueront de sévir, et nous, bientôt, de mourir.

                            Ce serait cela : remettre l’être humain au centre. Son être, lié aux autres êtres, plutôt que sa voiture. Et trouver un moyen d’une "écostabilité". Non pas le développement durable (qui laisse ouverte la question : durable combien de temps), mais l’équilibre "homo-bio-énergétique".
                            Se débaraser de la rolexisation de la politique pour enfin se donner le temps de penser. De penser à soi, et surtout à autrui.


                            • Louis Peretz 6 avril 2009 21:16

                              @maradah. Bonne réaction à cet article qui fait, bien argumenté, le diagnostic que l’on connait sur la crise du capitalisme. Il faut dès maintenant proposer un changement important du système, tout en excluant le système 100% marxiste. Le fond du pb se situe au coeur des multinationales. C’est de là que le mal vient, ajouté au dogme de l’école de Chicago. Qua pensez-vous de les nationaliser ?


                              • Marianne Marianne 7 avril 2009 11:38

                                Oui pourquoi pas, en effet nationaliser les banques ? Vous n’êtes pas seul à y penser...

                                NATIONALISER LES BANQUES !

                                 
                                http://bugzilla.mozilla.org/show_bug.cgi?id=200510 —>
                                 
                                Il n’y avait pas d’autres possibilité nous dit-on que d’accepter le plan de Sarkozy qui met (sous des formes diverses) 360 milliards d’euros à la disposition des banques. Pour Manuel Valls, cette acceptation serait même le critère qui différencie l’homme d’Etat de celui qui ne le sera jamais.

                                A ceux qui s’indignent que de telles sommes soient offertes à des spéculateurs dont les pratiques ont mis l’économie mondiale au bord du gouffre, il est répondu, que sans ce plan, nous ne serions pas au bord du gouffre mais au fond du gouffre.

                                A ceux qui s’étonnent que l’on puisse trouver si facilement 40 milliards d’euros pour « recapitaliser » les banques alors que la droite n’arrivait pas à trouver 2 milliards pour les retraites par répartition, il est répondu que sans le refinancement des banques, c’était l’économie qui s’écroulait et avec elle, tout notre système de retraite.

                                Les banques, en effet, seraient « trop grandes pour faire faillite ».

                                Ces réponses ont pour elles la force d’une certaine réalité, celle de la prise en otage de l’économie mondiale par les banques et la finance. En effet, si le système bancaire s’écroulait comme un château de cartes, nous nous retrouverions dans une situation analogue à celle qui avait suivi la crise de 1929 : une profonde récession, la multiplication des faillites d’entreprises, l’explosion du nombre de chômeurs, la baisse des salaires, des retraites et des minimas sociaux. Car, dans ces cas là, ce sont toujours « ceux d’en bas » qui commencent par payer la gabegie de ceux d’en haut.

                                Comment éviter le retour de la crise financière ?

                                Mais ces affirmations ne répondent pas à une autre question, tout aussi importante : comment éviter de nous retrouver, demain ou après-demain, dans la même situation qu’aujourd’hui ?

                                Les banques, en effet, ont fait courir un danger mortel à l’économie mondiale et, loin d’être sanctionnées, l’Etat vient à leur secours et leur rachète (d’une façon ou d’une autre) leurs « créances pourries ».

                                Comment croire, dans ces conditions, que les banques ne recommenceront pas ? L’épisode de la perte de 600 millions d’euros par la Caisse d’Epargne dans une opération spéculative, alors même que les projecteurs sont braqués sur les banques, devrait faire réfléchir, même les plus obtus des libéraux. Les banques n’ont rien changé à leurs pratiques spéculatives et quelques soient les réglementations qui pourraient sortir d’un « Bretton Woods » de la finance, elles feront tous pour les contourner et continuer leur quête du profit maximum.

                                La seule justification au plan de refinancement des banques, c’est leur nationalisation intégrale. L’argument utilisé par Susan George est imparable : puisque les banques sont « trop grandes pour faire faillite », elles sont aussi trop grandes pour faire partie du secteur privé ! Il n’est pas possible, en effet, de laisser aux mains du secteur privé dont le seul objectif est la recherche du profit maximum une arme aussi dangereuse pour l’ensemble de l’économie.

                                Le mot même de « nationalisation » fait de plus en plus peur à la droite

                                C’est Gordon Brown qui le premier a imposé, de fait, la première nationalisation, en janvier 2008 quand l’Etat britannique a racheté la Nothern Rock pour rétablir la confiance des déposants, de plus en plus nombreux à attendre l’ouverture de la banque et exiger la restitution immédiate de leurs dépôts.

                                Mais le mot de « nationalisation » fait maintenant peur à la droite car il pourrait donner des idées au salariat et pas seulement dans le domaine de la banque ou des assurances. Fillon préfère donc parler de « recapitalisation ». Un mot tout à fait dans l’optique libérale qui indique que l’Etat n’est qu’un actionnaire comme les autres et que dès qu’il le pourra, il laissera la place au privé. Les pertes auront alors été socialisées et les profits pourront de nouveau être privatisés. Un classique, en quelque sorte. D’autant, et c’est un comble, que Sarkozy a reconnu qu’il n’abandonnait pas l’objectif de privatiser la banque postale et la Poste. Cette privatisation n’est que « différée »…

                                En accordant 10,5 milliards d’euro (plus que le déficit cumulé de la Sécurité sociale !) à six banques françaises, Sarkozy va encore plus loin. L’Etat, en effet, apporte ces milliards pour renforcer les fonds propres des banques (ce qui constitue bien une nationalisation même partielle) mais ne devient même pas actionnaire de ces six banques. Leurs dirigeants ne voulaient pas : ils se méfient de l’Etat, ont-ils le culot de préciser. Ces fonds sont censés permettre aux banques de « prêter aux entreprises et aux ménages », comme si ce n’était pas leur métier !

                                La BNPP rassure aussitôt ses actionnaires « cette émission ne diluera pas les actionnaires et n’aura aucune conséquence sur la gouvernance de la BNPP et sa politique de dividende ». On ne peut être plus clair : qu’importe les risques que les banques ont fait prendre à l’ensemble de la société, il n’est pas question pour le gouvernement de toucher quoi que ce soit à la façon de diriger ces banques ou aux dividendes de leurs actionnaires.

                                Les nationalisations ne doivent pas être temporaires

                                Si la nationalisation n’est que temporaire, les dirigeants de la banque concernée n’auront qu’un seul objectif : rembourser au plus tôt l’Etat pour que leur établissement retourne entièrement aux mains des capitaux privés et continuer tranquillement ses habituelles spéculations.

                                De ce point de vue, la conduite de la Nothern Bank au Royaume Uni est édifiante. Cette banque est nationalisée depuis plus moins de huit mois mais a déjà remboursé 11,4 milliards de livres sur le total des 26 versés par l’Etat britannique.

                                Comment les dirigeants de cette banque ont-ils procédés pour y parvenir ? Tout d’abord, ils ont licencié 1 500 salariés. Ils ont ensuite, réduit leur activité de prêt à l’économie (ce qui devrait pourtant être l’activité essentielle d’une banque). Ils ont, enfin, pratiqué (proportionnellement à leur encours de crédit immobilier) deux fois plus de saisies immobilières que la moyenne des 104 expulsions quotidienne opérées par l’ensemble des banques

                                Des nationalisations sous contrôle de l’Etat et des salariés des banques

                                Des nationalisations partielles, n’osant même pas dire leur nom, laissent les mains libres aux dirigeants des banques et n’apportent aucune garantie pour l’avenir. Le risque de les voir mettre de nouveau l’économie aux bords du gouffre sera toujours aussi présent.

                                Cette absence de garantie est évidente dans le plan de refinancement de 10,5 milliards d’euros mis en place par le gouvernement français. Les représentants de l’Etat ne siègeront même pas au Conseil d’Administration des établissements bancaires. L’Etat ne sera qu’un créancier obligataire et ne pourra donc pas prendre part aux décisions stratégiques de la banque.

                                Les dirigeants faillis restent en place.

                                Les seules contreparties qui leur sont demandé sont « des engagement de nature économique et de nature éthique ». L’ « éthique » porte, en réalité, sur les rémunérations des dirigeants et consiste à faire beaucoup de bruit sur un aspect, certes scandaleux, de la gestion des banques mais pour mieux faire oublier tout le reste et notamment les dividendes versés aux actionnaires. Quand aux engagements de nature économique, ils portent sur « le volume de crédits accordés aux ménages et aux entreprises ». Rien, dans ces engagements, n’empêchent les banques de continuer leurs pratiques spéculatives. Pourquoi, d’ailleurs, y renonceraient-elles ? Quand elles spéculent, elles espèrent bien obtenir des profits de l’ordre de 20 ou 25 % du capital investi et si elles échouent l’Etat leur offre des dizaines de milliards d’euros au taux de dérisoire de 4 ou 5 %.

                                Les nationalisations doivent donc combiner plusieurs caractéristiques.

                                Elles doivent se faire sans indemnité, ni rachat : les actionnaires, les dirigeants des banques n’ont que trop profité de la situation sans jamais prendre en considération les risques qu’ils faisaient courir à toute la société. Ils doivent beaucoup à la société mais la société ne leur doit rien.

                                Ces nationalisations doivent être intégrales. Dans le cas contraire, c’est la logique du capital privé qui prévaudra, comme pour la Nothern Bank.

                                Elles doivent concerner les principales banques françaises (notamment BNPParibas, la Société Générale, le Crédit Agricole-Crédit Lyonnais) afin de permettre avec la Caisse des dépôts et Consignation et la Banque postale la constitution d’un puissant pôle public de crédit.

                                Les dirigeants de ces banques ne doivent pas rester en place. Ils ont déjà amplement fait la preuve de leur savoir-faire. Ils doivent partir avec des indemnités normales (deux ans de salaires dans le meilleur des cas) et sans bénéficier de leurs exorbitantes « retraites chapeau ».

                                Aucun plan de licenciement des salariés du secteur n’est envisageable, les salaires devront être intégralement maintenus. Ce n’est pas aux salariés de payer les erreurs catastrophiques de leurs dirigeants.

                                Le profit ne doit plus être l’objectif d’une banque nationalisée. Le prétexte de la course au profit des banques était la crainte d’être racheté en bourse si la valeur de leur action baissait et la volonté de racheter d’autres banques dans une espèce de Monopoly à l’échelle planétaire. Une fois, nationalisée, hors de toute cotation boursière, une banque n’aura plus aucune raison de subir cette crainte ou de poursuivre cet objectif.

                                Les banques nationalisées seront dotées d’une mission de service public : le financement des entreprises et des ménages. Elles n’auront plus le droit de se livrer à la moindre spéculation. Les rapports entre les capitaux propres et les crédits accordés seront strictement réglementés afin de permettre le financement de l’économie tout en évitant des prises de risques disproportionnées.

                                Les nouveaux dirigeants des banques, nommées par l’Etat, seront étroitement contrôlés par l’Etat mais aussi par les salariés des banques et par leurs syndicats. Il est hors de question de laisser s’instaurer la situation qui avait vu (par exemple) le Crédit Lyonnais, banque nationalisée, avoir les mêmes pratiques que les banques privées.

                                Seul, ce nouveau type de nationalisation, pourra permettre de contrôler le système bancaire et de redonner à la banque sa seule fonction : le financement des ménages et des entreprises. Le monde commencera à être remis sur ces pieds : les banques seront au service de l’économie et non l’économie au service des banques.

                                Des usagers, pas des clients

                                La nationalisation des banques, la modification de leurs objectifs aura également un autre avantage qui ne sera pas sans intérêt pour ceux qui sont, aujourd’hui, les « clients » des banques.

                                Il y a 30 ans, le résultat des banques françaises avaient une seule origine : les intérêts réalisés sur les crédits qu’elles octroyaient.

                                Aujourd’hui, ces résultats ont une triple origine (comptant chacune en moyenne pour un tiers dans ces résultats) : les intérêts sur les crédits, la spéculation financière, les commissions imposées aux clients.

                                La nationalisation des banques, avec pour objectif de simplement équilibrer leurs bilans et non de rechercher à augmenter chaque année leurs profits, permettrait non seulement de proscrire les opérations spéculatives mais également de supprimer les commissions de toute nature imposées au client. Le client devenu « usager » pourrait enfin entrer sans crainte dans son agence bancaire. Il ne serait plus angoissé à l’idée de voir une nouvelle commission lui tomber dessus à chaque fois qu’il tousserait ou respirerait un peu trop fort.

                                Jean-Jacques Chavigné (Octobre 2008)

                                http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1661


                              • Neosysteme Neosysteme 7 avril 2009 00:57

                                Ce qui est bien chez nous, les fauchés, c’est que la crise n’atteint pas nos placements.

                                La vie est tout aussi difficile que début 2008...Pour vraiment ressentir cette crise, il faut avoir des biens à perdre...

                                Je pense que cette "crise" n’est pas assez profonde, pour que ça change vers une société plus axée sur le partage, il faut que les riches transpirent un peu et que ça "pète" un bon coup.

                                On ne remettra pas tout à plat à coup de "mesurettes".


                                • verbre verbre 7 avril 2009 11:29

                                  Oui à l’auteur, une occasion historique, merci pour cet article.
                                  N’en déplaise à certains...


                                  • jaki chan jaki chan 7 avril 2009 11:45

                                    le probleme c’est qu’on est plein a etre tellement dans la misere que on sait pas trop quoi faire et qu’on a pas trop la force de combattre... il faut un declencheur puissant et symbolique pour qu’on se bouge le cul.


                                    • paul muadhib 7 avril 2009 11:49

                                      erreur le systeme ne peut etre en crise, l humain est en crise, pas d humains pas de systeme. !


                                      • paul muadhib 7 avril 2009 12:13

                                        ou commencer ? la premiere chose sans doute c est de "voir" qu on ne sait pas quoi faire, que a part des choses techniques nous ne savons rien d autre..et rester la , voir intensement "ce qui est" au lieu de s enfuir comme d habitude vers une recherche de solution , qui ne sera qu une echapatoire de plus, et donc rajoutera des problemes aux problemes.
                                        Je dis cela car on s envole toujours d un probleme non resolu vers un ideal qui sera bien..c est la que se situe l illusion dont parle le boudhisme, ne pas etre dans le reel donc ne jamais le transformer en profondeur, mais etre dans un futur ideal qui n a pas d existence...certains situent la violence a cet endroit, c est a dire a l endroit ou a lieu le divorce entre le reel et l imaginaire ideal, c est une qualite du cerveau analytique que de proceder comme cela ..mais dans le domaine pratique seulement, c est un programme "mort" dans le sens ou il utilise la memoire comme base de donnees, c est pratique pour le besoin physiologique de chacun, comme projeter les besoins en nourriture dans le futur.
                                        dans le champs psychologique ce cerveau analytique projetant le futur se heurte systematiquement a la mort, qui pour lui est L inconnu, or ce cerveau a besoin du connu pour fonctionner( memoire), alors il pete un fusible et va s inventer tous sortes de subterfuge pour detourner son regard de l inconnu donc de la mort..un tel cerveau est nevrose, ce qui est le cas de tous les humains... notre prochaine revolution sera la connaisance de soi , de ce que l on est ,pas par auto analyse mais par la perception directe de ce qui EST , sans l intervention du cerveau analytique et de la memoire.
                                        d un cote cerveau analytique et memoire+ capacite d analyse et de projection pour la survie et donc des besoins physiologiques et de l autre l inconnu dans lequel il va falloir nous enfoncer, et c est a chacun de le faire, pas a un systeme, et cet inconnu n etant pas dans le champs de la memoire , il est d instant en instant , il est le vivant ...


                                      • Bois-Guisbert 7 avril 2009 12:23

                                        Mais ce système est en crise totale et de plus en plus contesté. C’est une occasion historique offerte aux hommes pour qu’ils songent à le remplacer.

                                        Par l’Islam ?

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Auteur de l'article

Mohamed Belaali


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