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Une fin de règne sans gloire pour Barack Obama : Un Nobel qui a fait la guerre à la paix

« La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

Baruch Spinoza, philosophe (1632 - 1677)

 

 Ça y est, le président Obama s'en va laissant Donald Trump prendre en charge le pouvoir ! Avant de revenir sur la dernière partie de la présidence, à savoir l'engagement sans retenue de Obama pour l'élection de Hillary Clinton, nous allons à notre façon donner un point de vue parmi tant d'autres de citoyens lambda appartenant à ce continent des ténèbres qu'est l'Afrique et cher à Hegel, mais aussi à cette espérance religieuse diabolisée car instrumentalisée du fait de ses dirigeants complaisants avec l'Empire qui les adoube et d'où ils tirent leurs seules légitimités pour le plus grand malheur de leur peuple.

  Souvenons-nous de l'espoir suscité par la candidature de Obama, sa venue était vue comme une bénédiction du ciel après les années de feu, de sang, de malheur des deux mandatures de George Walker Bush. Le discours de rupture d'Obama, et même sa nomination, nous faisait espérer - grands naïfs que nous sommes - le retour de l'american way of life, celle d'Armstrong marchant sur la Lune, celle des pères fondateurs de la démocratie et de la liberté. Cette Amérique qui a pris le pari d'élire un Afro-Américain consacrant ainsi le rêve de Martin Luther King « I have a dream... ».

Le capital de confiance et d'espoir des damnés de la Terre était immense, d'autant qu'à tort ou à raison, nous Africains nous nous sentions rétablis dans notre dignité après deux siècles d'esclavage. Ce fut d'autant plus beau que malgré les dénégations d'Obama affirmant qu'il est chrétien, beaucoup d'entre les naïfs que nous sommes pensaient à tort qu'un président qui a dans sa famille des parents musulmans ne peut que développer de l'empathie avec l'Islam. Ceci nous fut confirmé par le fameux discours du Caire Salem Alikoum., « Je vous salue »

Il parle à cette occasion de « nouveau départ » pour qualifier la relation que l'administration qu'il dirige veut développer entre son pays et le monde arabo-musulman. Le président a su choisir trois bonnes citations du Coran, des allusions à l'âge d'or de l'islam et à sa contribution scientifique dont a pu bénéficier l'Occident ; il a réaffirmé très fortement la liberté de conscience en faveur des musulmans aux États-Unis, et plus généralement Obama aura apporté à la sensibilité inquiète du monde musulman, les apaisements que celui-ci attendait depuis longtemps.

Dans ce qui suit nous allons montrer les faits les plus saillants vus encore une fois du Sud, nous survolerons rapidement l'aspect économique et l'obamacare qui est en passe d'être détricoté avant même la fin du mandat d'Obama et les meurtres racistes qui ont augmenté.

Bref inventaire de l'héritage d'Obama ayant consensus en Occident

Obama c'est avant tout le verbe et la verve. Retour sur trois paroles qui ont marqué l'opinion lors des années de présidence de Barack Obama. « Oui nous pouvons » : « « Yes we can. » Le slogan choisi pour la campagne de Barack Obama en 2008 est indissociable de sa présidence. Il a eu deux significations : celui d'une Amérique qui veut en finir avec les années Bush et celui d'une communauté afro-américaine qui voit pour la première fois un président métis s'installer à la Maison-Blanche. « L'audace d'espérer. » « L'espoir face aux difficultés, l'espoir face à l'incertitude, avait-il martelé. L'audace d'espérer est le plus grand don que Dieu nous a donné. » « Je parie que demain, vous rejetterez la peur, et choisirez l'espoir. » « L'Amérique que j'aime. » L'Amérique qui se dessine dans les discours de Barack Obama est celle qui aurait assumé ses divergences politiques et assimilé ses différentes communautés. « Il n'y a pas d'Amérique blanche, ou d'Amérique noire, d'Amérique asiatique ou latino. Mais les États-Unis d'Amérique. » (1).

Les avis divergent sur l'héritage de la présidence de Barack Obama. La Tribune de Genève dresse un bilan avec quelques témoignages : « Grâce à l'Obamacare, 20 millions d'Américains qui n'avaient pas d'assurance-maladie ont pu s'en offrir une. Barack Obama n'a toutefois jamais réussi à vendre à ses concitoyens cette réforme qui les oblige à contracter une assurance-maladie, et les républicains ont entamé l'abrogation de la loi la semaine dernière. En matière d'environnement, M. Obama a soutenu l'accord de Paris sur le climat en 2015. Il a aussi protégé 141 millions d'hectares de terres et de mers contre leur exploitation à des fins énergétiques, tout en réduisant de moitié l'importation de pétrole des Etats-Unis. » (2)

Le lynchage d'El Gueddafi

A la suite des printemps arabes mis en oeuvre par les officines occidentales, les pays occidentaux pensaient rechaper le Monde arabe à moindre frais d'une façon soft. Ainsi, le président Obama a laissé faire Hillary Clinton en l'occurrence dans cette mise à mort voulue par Sarkozy conseillé par Bernard-Henry Lévy et Cameron. Pour Hillary Clinton, l'élimination du « dictateur » El Gueddafi qui eut pour épitaphe - Je suis venu, j'ai vu, il est mort » fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

La mort de Ben Laden : la promesse tenue, gage de la réélection

Une autre prouesse à l'actif d'Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat. la traque d'Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu'à Barack Obama.Annonçant la mort de l'ennemi numéro un des Etats-Unis, il déclare : « Peu de temps après ma prise de fonction, j'ai demandé au directeur de la CIA de faire de la mort ou de l'appréhension de Ben Laden notre première priorité dans la lutte contre Al Qaïda. » Obama clamera qu'il est celui qui a éliminé la menace. Ben Laden sera jeté à la mer.

Politique étrangère : Syrie, Libye, Irak, Afghanistan Yemen

Dans tout ces pays nous verrons que c'est le chaos. Il faut cependant reconnaitre qu'Obam a pu mettre fin à une politique anti-castriste, en faisant un pas après 50 ans de blocus. Ainsi, « Le récent déplacement du président américain à La Havane lit-on sur cette contribution de Ouest France a bien sûr couronné de succès l'ouverture des États-Unis vers Cuba. Obama peut également s'attribuer une partie du mérite quant à l'accord nucléaire avec l'Iran. Pourtant, le bilan d'Obama en matière de politique étrangère est loin de faire l'unanimité. En atteste le débat suscité par le très long entretien accordé par le président à la revue The Atlantic dans son édition de mars. Concernant la Syrie, le fait marquant reste la décision de la Maison-Blanche de ne pas intervenir militairement en août 2013. Obama revendique cette décision, au prétexte que « les États-Unis ne peuvent pas tout ». Revenant en détail sur l'intervention en Libye en 2011, Obama déclare « qu'il faisait peut-être trop confiance aux Européens « pour faire le suivi de cette intervention ». Et de mentionner la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. Bref, un fiasco qui fait aujourd'hui de la Libye l'un des terreaux du djihadisme salafiste. Barack Obama accuse les Européens et les pays arabes d'être des free-riders (profiteurs), relayant hélas le discours de certains candidats républicains, comme Donald Trump qui appelle au désengagement de l'Amérique face aux « coûts énormes » de l'Alliance transatlantique. Très critique vis-à-vis de l'Arabie saoudite, Obama demande à celle-ci de « partager le Moyen-Orient » avec son ennemi iranien. (..) Barack Obama témoigne d'un grand intérêt pour l'Asie-Pacifique depuis l'invention du terme « pivot asiatique » au début de sa présidence. Selon lui, c'est dans cette région que se trouvent les intérêts des États-Unis, et c'est là que se trouve le concurrent - ou partenaire ? - principal : la Chine. » (3)

Trois bombes par heure dans le monde en 2016

Pour un président de paix, il y eut plus de guerres plus d'armes vendues. Un rapport du Council on Foreign Relations (CFR) a montré que Washington a bombardé la Syrie, le Pakistan, l'Afghanistan, la Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en 2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été larguées. 72 par jour. Trois par heure. Les frappes militaires américaines ont été nombreuses en 2016. Très nombreuses. Le toujours président des Etats-Unis avait fait du désengagement militaire de son pays une promesse de campagne, pourtant, le think tank basé à New York nous apprend que Washington a bombardé au moins sept nations en 2016 : la Syrie, l'Irak, le Pakistan, l'Afghanistan, la Libye, le Yémen et la Somalie. Sans surprise, la très grande majorité des bombardements américains ont concerné la Syrie et l'Irak. 24 287 bombes y ont été larguées selon les comptes du CFR. (...) En 2008, alors qu'il menait campagne il avait assuré que lorsqu'il deviendrait commandant en chef des forces armées, il « fixerait un nouvel objectif dès le premier jour » : la fin de la guerre en Irak. « Je mettrai un terme à cette guerre en Irak de manière responsable et terminerai la lutte contre al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan. » (4)

Les Etats Unis champion des ventes d’arme

S'agissant du carburant des guerres, la fabrication et la vente des armes, tout va bien Selon l’organsime suédois Sipri, le marché des armes est florissant. En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 776 milliards de dollars, ce qui représente 2,3% du produit intérieur brut mondial et environ 245 dollars par habitant En 2015, les 100 principales entreprises productrices d’armement dans le monde ont affiché globalement un chiffre d’affaires de 356,7 milliards USD réalisés dans les contrats d’armement (sur un chiffre d’affaires total de 1 118,1 milliards USD), Les Etats Unis, interviennent en moyenne pour 30 % des ventes. (5)

Là encore, il y eut un désenchantement des partisans de la paix. Pratiquement tous les pays européens, mais aussi la Russie, la Chine et Israël ont alimenté les guerres certaines fois en vendant des armes aux deux belligérants ! A croire le niveau des vies des occidentaux dépend du nombre d’armes vendues en clair du nombre de morts , de blessés et de désolation de pays vulnérables et misérables qui, certaines fois n’ont pas d’argent pour nourrir leurs peuples, mais trouvent toujours moyen de s’endetter pour se battre contre d’autres miséreux ou pour tenir en respect leurs peuples dans des gouvernances interminables où le mot alternance n’a aucun sens. Dans ces pays, il n’y a que le darwinisme providentiel ou l’émeute fomentées bien souvent par les pays occidentaux pour leurs propres intérêts pour arriver à l’alternance généralement aussi catastrophique… Dans ces pays le lobby de l’armement dirige d’une façon invisible le pays . Aux Etats Unis un seul président, Eisenhower, eut le mérite d'avertir le peuple américain contre le danger de la mainmise sur le pouvoir du complexe militaro-industriel.

Dans ce contexte pour juger du niveau des armes vendues, Nadia Prupis parlant de ce marché de la mort écrit : « Les États-Unis ont vendu plus d'armes que n'importe quel autre pays en 2015, malgré une baisse du commerce mondial des armes, selon un nouveau rapport du Congrès. Avec 40 milliards de dollars, les États-Unis ont signé plus de la moitié de tous les accords d'armement l'an dernier et plus du double du pays en deuxième place, la France, à 15 milliards de dollars. Les ventes d'armes américaines comprenaient des bombes, des missiles, des chars blindés, des hélicoptères d'attaque Apache, des chasseurs F-15 et autres articles (...) » (5).

On l’aura compris les dirigeants arabes sont aux premiers loges pour acheter les armes. Nadia Prupis écrit : « Les principaux acheteurs, quant à eux, étaient le Qatar, l'Égypte, et l'Arabie saoudite, Beaucoup de ces armes ont été utilisées pour aider la coalition menée par l'Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis à combattre les rebelles au Yémen, entraînant des pertes civiles élevées. Le Guardian note que les résultats concordent avec une autre étude récente, qui concluait que l'administration Obama avait approuvé pour plus de 278 milliards de dollars de vente d'armes en huit ans, soit plus du double de l'administration Bush, 128,6 milliards de dollars. » (6)

La journaliste bien connue, Diana Johnstone décrit la paranoïa qui sévit à la fois dans le parti démocrate, mais aussi au sein de l'Administration actuelle qui accélère les mesures de rétorsion contre la Russie pour les rendre irréversibles, tels que l'expulsion de 35 diplomates fin décembre et l'accélération du déploiement des troupes américaines en Pologne à la frontière avec la Russie. « L'impertinence de Vladimir Poutine, écrit-elle, ouvertement en faveur d'un « monde multipolaire », l'a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime. Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s'accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. Jamais à Washington n'a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d'accepter l'alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d'expression ? » (7)

La folie de fin de règne à Washington : la phobie de Poutine

S'agissant de la comédie visant à impliquer Poutine dans l'ingérence dans les élections, les Etats-Unis qui ont déclenché 200 guerres en 240 ans d'existence n'ont jamais cessé d'interférer quand leurs intérêts étaient en jeu. : « Tout Washington est scandalisé, tandis que les membres du Congrès rivalisent entre eux pour diaboliser la Russie à cause de sa supposée ingérence dans la récente élection présidentielle américaine. « Toute intervention étrangère dans nos élections est absolument inacceptable », a déclaré Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants. Cet éclat de vertueuse indignation serait plus facile à gober si les Etats-Unis n'avaient pas eux-mêmes pris l'habitude chronique d'intervenir dans les élections à l'étranger. Sur une période d'un peu plus d'un siècle, les leaders américains ont utilisé toute une variété d'outils pour influencer les électeurs dans des pays étrangers. Nous avons choisi des candidats, les avons conseillés, financé leurs partis, conçu leurs campagnes, corrompu les médias pour les soutenir et menacé ou calomnié leurs rivaux ».(8)

Une appréciation rendant compte de ce désamour graduel nous est donné par une diplomate russe : « La politique étrangère de l'administration Barack Obama au cours des huit années de la présidence d'Obama « suscite l'aversion du monde entier », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zaéskharova. « Je pense que cet homme [Obama] et son équipe - naturellement, parlant de l'homme, nous entendons l'équipe qui s'est révélée mauvaise pour tous sur la scène mondiale », Selon la diplomate russe, du point de vue moral, on peut blâmer l'équipe d'Obama d'avoir commis un « crime » car il a démontré que « le plus fort a des droits illimités à faire le mal ». (9)

En définitive rien de nouveau sous le soleil ! Tous les président américains à partir de la chute du mur de Berlin furent frappés d’hubris, une sorte de messianisme de la certitude de la « Destinée Manifeste » qui leur donne mission de régenter le monde. Cela a commencer avec Georges Bush père qui parlait déjà après avoir laminé l’armée irakienne en 1991, du nouvel ordre mondial vertueux étant la seule hyper-puissance selon le bon mot de Hubert Védrine et ayant sonné d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du Pentagone, la fin de l’histoire et annoncé un âge d’or qui allait durer mille ans. 

On sait comment cette histoire est en train de se dérouler, car nous eûmes après Bill Clinton qui s’illustra par le dépeçage des balkans avec la complicité de l’Europe et notamment de l’Allemagne Ce sera aussi la presque décennie du pétrole contre nourriture, une histoire abjecte dont l’épilogue fut la mort de 500.000 enfants prix à payer - pas cher - selon Madeleine Albright pour faire partir Saddam Hussein qui n’est parti que plus tard. Il a fallu l’avènement de Georges Walker Bush pour que la sentence s sentence « to be hanged by the neck until you are dead » se réalise un matin de janvier de l’aid el adha en guise de sacrifice,’ il y a dix ans sous la gouvernance d’un certain Paul Bremer gouverneur d’un Irak en miettes Ces présidents venaient avec leurs certitudes gravées dans l’arbre ,bouleverser des équilibres sociologiques culturels et cultuels plusieurs fois millénaires en y semant le chaos constructeur selon Condolezza Rice 

Même pour la cause palestinienne Barack Obama ne put rien faire contre un premier ministre israélien intransigeant et qui tient sa légitimité du Congrès américain, au point en en déplacement aux Etats Unis, il ignore le président Obma et fait un discours au Congrès où il fut acclamé . Même le votre de 35 milliards d'aide à Israël n'a pas fait entendre raison à Nétanyahu. La colonisation s'est accélérée ces dernières années au point qu'elle semble être irréversible. la résolution votée en décembre contre l'arrêt de la colonisation est une première des Etats Unis depuis 1980, mais elle ne change rien aux données actuelles .car elle n'est pas contraignante et avec le président Trump il est possible qu'elle ait un enterrement de première classe.

L'Occident s'est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n'est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l'octroi de ce prix ? De plus s'agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s'attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n'engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l'american way of war »... de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste

La présidence Obama ne fut pas différente sauf que nous avons cru en ses promesses de désengagement de l’Irak, de l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée la terrible guerre des drones reapers et autres ; Pour ne pas risquer la mort des GI’S rien de plus simple : Une salle climatisée du fin fond du Texas, un contrôle par satellite et une décision de mort par drone interposé. Il suffit alors au soldat de jouer au joystick pendant qu’à des milliers de kms de là c’est la mort, le deuil la désolation des vies brisées des pays en miettes. Non content de tout cela après l’épisode Bin Laden, deux conflits marquent l’ère Obama, la Syrie vidée de sa sève ,plusieurs milliers de morts et de blessés, la destruction honteuse de la Lybie avec deux vassaux le tandem Sarkozy – Hollande et David Cameron dont les prouesses envers les faibles aboutirent au lynchage de Kadhafi. Enfin la tolérance envers l’Arabie Saoudite pour causes de contrats d’armements et de pétrole s’avère être une complicité dans la mort silencieuse du peuple yéménite 

L'Occident s'est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n'est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l'octroi de ce prix ? De plus s'agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s'attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n'engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l'american way of war »... de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut-être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste.

 

1. http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339

2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99

3. http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159

4. http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.

5. http://www.grip.org/fr/node/1942

6.Nadia Prupis http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasuniennes-a-bondi-en-2015

7. https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington

8. http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909

9. http://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama

Article de référence : http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger


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21 réactions à cet article    


  • howahkan 20 janvier 2017 09:24

    Salut, et merci de ce point de vue...

    il est dit ceci : Souvenons-nous de l’espoir suscité par la candidature de Obama

    Ah ! ...pas tout le monde et très loin de là, il y a encore quelques personnes lucides sur le fond et la forme des choses..y compris aujourd’hui et qui ne savent rien de ce que Trump va faire d’ailleurs...

    Trump et ses collaborateurs le savent t’ils eux même.. ? pas sur..

    C’est depuis longtemps la position de Vladimir d’ailleurs....attendons de voir les réalités

    En France les votants vont encore croire au père noël jusqu’en mai et pis ce sera bien à nouveau la soupe à la grimace, on va dire plus jamais et puis dans 5 ans reconduire encore les mêmes pouvoir et la même société cannibale pourquoi donc ? parce que le peuple n’a tout simplement absolument rien a proposer déjà et si par hasard c’est le cas rien qui soit différent de ce que propose les financiers...

    on garde tout, la competition qui élimine, donc la pauvreté qui tue, donc le conflit, donc le colonialisme, donc les guerres etc..

    pauvres humains, c’est difficile d’être un ange déchu


    • troletbuse troletbuse 20 janvier 2017 12:52

      Bon débarras.
      Pour la deuxième mort de Ben Laden, ce n’était qu’une grosse mise en scène destinée à faire disparaître un mythe entretenu depuis Bush, mythe utilisé dans le but de faire la guerre où l’on sait.


      • izarn izarn 20 janvier 2017 13:00

        On peut se mouler à l’opinion universelle des merdias depuis le premier jour de l’éléction d’Obama. Mais pourtant ils sont nombreux ceux qui n’ont pas cru ce type, et ce depuis les premiers mois de son éléction !
        Le prix Nobel décerné était incompréhensible, et le moindre des « complotistes », c’est à dire ceux qui se posent des questions, restèrent ahuris sur les discuors abracadabrans d’Obama, face aux situations réelles. Manip à l’émotion, rien que du vent et nullité de la posture.
        les mensonges sur le redressement économique des USA, mensonges sur le chomage, utilisation à outrance de la planche à billet depuis 2008, crédit illimités aux banques à intérets pratiquement nul, gonflant les cours de bourses, comme on gonfle le dirigeable Hinderbourg.

        Bref, l’espoir de quoi ce soit de positif c’est rapidement envolé, et nous n’avons pu observé que des catastrophes successives, enguirlandées de jolis mots et bon sentiments par le prestidigitateur en chef.
        Ce qui a poussé la Russie a intervenir, parceque premièrement elle a été agressée par Obama, et deuxiemement, le conflit Syrien devenait extrémement dangereux...

        De fait, le monde s’est toruné vers Vladimir Poutine, sans aucune volonté de la Russie. Mais par réalisme.
        Meme avec Trump, les USA ne restent pas brillant.

        La Russie est maintenant le pays le plus puissant sur la planète

        Lu sur le saker francophone.


        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 20 janvier 2017 13:23
          @Auteur


          «  »
          Une fin de règne sans gloire pour Barack Obama...«  »

          Une fin de règne qui ne devrait pas trop délier les langues retardataires, foisonnantes, embusquées et opportunistes ! Cela ne fait pas avancer le Monde mais au contraire l’entrave sérieusement !

          Quand on veut se connecter à la réalité nationale et internationale, il faut réagir à temps et de la manière la plus objective possible  : Le bla nla et la désinformation sont aussi nocifs que la pollution chimique planétaire ! 

          J’avais presque tout résumé ici :

          J’ai déjà conclu L’ÉCHEC D’OBAMA et analysé ce qui a amené TRUMP à la Maison Blanche. Il n y a donc pas eu le changement attendu, il n y aura DONC pas d’horizons meilleurs pour les Visages Pales ! 

          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 20 janvier 2017 13:27

            @Mohammed MADJOUR


            J’avais presque tout résumé ici :

            Le lien ci-dessus se rapporte à l’article :
             
            http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/obama-l-homme-qui-ignore-ses-188439

          • baleti baleti 20 janvier 2017 15:21

            @Mohammed MADJOUR


            Les apaches ont fait la paix ? Donc on entrevois un horizon meilleur ?


          • kssard kssard 20 janvier 2017 14:56

            Merci l’auteur, très bon article.

            Je pense cependant que vous auriez pu aussi mettre l’accent sur

            - le danger que la politique Obama fait porter à l’Europe par le déploiement de missiles en Pologne et dans les Pays Baltes et cette agitation des dernières semaines de mandat faisant craindre une troisième guerre mondiale.

            - le coup d’état en Ukraine avec la diplomate américaine Victoria Nuland qui dans une conversation téléphonique enregistrée où elle disait fuck l’europe, prévoyait d’installer au pouvoir en Ukraine un affidé de l’empire.

            - Le Kosovo, création de toute pièce de l’Otan pour servir les intérets atlantistes et contrer la Serbie plutôt pro-russe.


            • alinea alinea 20 janvier 2017 15:37

              Il y a des « salles à drones » ( américaines) en Allemagne aussi !
              Ce n’est pas pour ramener ma fraise, mais le seul en France qui ne s’est pas excité à l’arrivée d’Obama, c’est bien Mélenchon !
              Vous avez oublié le Venezuela comme « ennemi » dangereux de la plus belle démocratie du monde !!
              Toutes les prisons « hors droit » en Amérique et en Europe.
              On a dit que Ben Laden était mort bien avant cet assassinat hautement photogénique !
              Quand aux images de Saddam Hussein avant sa mise à mort, voyons, que peut-on en dire ? et celles de Kadhafi ?
              Nous avons affaire là, c’est évident, à l’éminente civilisation.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2017 19:20

                @alinea
                Je crois que vous vous trompez...
                Déclaration commune Mélenchon, ATTAC, PS, PCF, LCR en 2008...

                "L’élection d’Obama est un bienfait pour le monde. (JL Mélenchon)

                Tout le monde est d’accord. L’élection d’Obama est un bienfait pour le monde. D’abord parce que la bande de dingues de l’équipe Bush va partir. Ensuite parce que l’élection d’un représentant des parias de l’Amérique est à sa façon l’équivalent d’une révolution compte tenu de l’état d’arriération de la société américaine en général après l’esclavage, puis l’apartheid et encore à présent un racisme courant dont la permanence du Klan et de ses meurtres est une monstrueuse expression extrême. Pour un républicain l’idée qu’un homme ait été jugé sur sa valeur plutôt que sur sa couleur de peau est un pur bonheur. Après quoi ne commettons pas l’erreur de vider de sons sens politique l’élection. Les Américains n’ont pas voté pour un noir plutôt que pour un blanc. Ils ont voté contre les néo conservateurs et pour les démocrates." (...)


              • alinea alinea 21 janvier 2017 23:19

                @Fifi Brind_acier
                ..."Et n’oublions pas que ce n’est pas l’oncle Tom que l’on vient d’élire mais l’oncle Sam, le président de la première puissance mondiale qui se bat pour défendre sa suprématie."
                cette partie là il l’a développé ailleurs ! dans votre extrait on lit : que Bush parte c’est une bénédiction pour le monde ! c’était vrai, mais seulement en partie !


              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 22 janvier 2017 14:33

                @Fifi Brind_acier 


                Merci d’avoir rappelé cela aux... amnésiques !

              • leperenoelestuneordure leperenoelestuneordure 22 janvier 2017 17:03

                @Mohammed MADJOUR
                joyeux noël en retard mon pote mais mieux vaut tard que jamais....




                 smiley


              • vasionensis 20 janvier 2017 20:43

                Je vous cite :
                 "Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine«  : vous avez vu le meurtre, vous, heureux mortel ? Moi je n’ai vu qu’une grappe de dirigeants américains regardant un écran.
                  »et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat«  : en effet, le public américain n’est pas très regardant en matière de preuve.
                On dirait que vous non plus.
                 »la traque d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu’à Barack Obama«  : je dirais plutôt qu’elle a été un slogan publicitaire inusable au travers des présidences.
                  »Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace«  : il est celui qui a inélégamment rompu la chaîne des promesses présidentielles, au détriment de son successeur potentiel. Ben Laden aurait pu faire encore un peu d’usage, puisqu’il est de toute façon probablement mort en décembre 2001 déjà.
                 »Ben Laden sera jeté à la mer" : vous me paraissez assez friand de dessins animés.


                • RICAURET 20 janvier 2017 22:52

                  ON A DONNE LES CLÉS DU VATICAN A SATAN
                  J ESPÉRÉ QUE TRUMP LES REPRENDRA



                  • smilodon smilodon 21 janvier 2017 21:05

                    @ l’auteur : J’ai adoré « OBAMA » pendant 8 ans !... Comme tout bon « français » qui ne connait rien à l’Amérique !.....
                    ...... Mais les « peaux de bananes » qu’il glisse à son successeur, viennent ruiner ces 8 ans !!!...
                    ...... J’ai tout bien pensé comme on me disait de penser. Pendant 8 ans !...
                    .......Et finalement, OBAMA est aussi « tordu » que les autres !....
                    ...... C’est pas la couleur de la peau qui fait la beauté de l’âme !...
                    ...... Dommage. J’y avais presque cru !....
                    ...... Adishatz.


                    • agent ananas agent ananas 22 janvier 2017 11:31

                      I have a drone ...


                      • Dom66 Dom66 22 janvier 2017 18:17

                        Ouf...a dégager le minable, prix Nobel de la guerre

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