Une France explosive ? entretien Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF
Initiative Communiste s’est entretenu avec Georges Gastaud à propos de la situation politique actuelle en France.
Georges Gastaud est le secrétaire national du PRCF.
DE L’URGENCE DE RECONSTRUIRE L’AVANT-GARDE avec des initiatives concrètes
Initiative Communiste : Le secrétaire général de la CGT met en garde le gouvernement contre le risque d’une explosion sociale. Qu’en penses-tu ?
Georges Gastaud Divers indices convergents montrent que notre peuple, et particulièrement sa classe ouvrière, sa jeunesse, voire une partie des ainsi-dites couches moyennes, sont exaspérés. La « France d’en bas » ne tolère plus ni le mépris de fer dont elle est l’objet de la part des dominants (actionnaires capitalistes, politiciens pro-UE du PS et de l’ex-UMP, PDG et DRH à la botte des transnationales, médias dominants, hauts fonctionnaires pleins de morgue, pseudo-experts…) et par l’énorme duperie que représente ce pouvoir « socialiste » qui parle à « gauche » mais qui surenchérit sur la droite et qui rampe devant le MEDEF, devant l’UE, devant l’OTAN et devant l’Oncle Sam.
Il y a eu les paysans travailleurs qui, cultivateurs ou éleveurs, ont affronté le pouvoir en réclamant des prix rémunérateurs et qui n’ont eu pour toute réponse que la promesse gouvernementale, accompagnée par la FNSEA, d’aider les « gros » propriétaires liés à la grande distribution et à l’agro-industrie à se moderniser et à concentrer encore plus la production… et les profits.
Il y a les artisans parisiens dont le chef de file, un charcutier qui cite avec finesse René Char, rejette le néolibéralisme du gandin politique Macron et de sa loi (très largement cadrée par la Commission de Bruxelles : cf la lettre de cadrage rédigée en anglais que Moscovici a adressée à Sapin) qui ne parle de libre concurrence que pour mieux écraser les TPME.
Il y a les médecins libéraux qui refusent une réforme qui fait du social sur leur dos en leur infligeant un gros travail supplémentaire non rémunéré alors même que la Sécu et ses remboursements fondent comme neige au soleil en raison du mécanisme unique que forment le « sauvetage de l’euro » et le « remboursement de la dette souveraine ».
Il y a les maires, surtout ceux des petites et moyennes communes, qui manifestent leur mécontentement toutes tendances confondues : ils prennent conscience à l’usage qu’en fait de « décentralisation », l’euro-régionalisation de la France va déboucher, en se conjuguant à l’euro-austérité, sur la mort des communes, et en premier lieu des communes rurales et des villes ouvrières.
Il y a les profs de collège dont une majorité a voté Hollande et qui constatent avec horreur que la « gauche » établie s’inspire du processus de Lisbonne pour liquider l’Education NATIONALE, affaiblir les disciplines enseignées, détruire le statut des professeurs (indispensable à la laïcité car il garantit l’indépendance des profs, et à travers eux, la liberté de penser des élèves) et pour couper les racines de la langue française en détruisant le plurilinguisme scolaire (le tout-anglais euro-atlantique détruit l’enseignement de l’allemand, de l’italien, du russe, etc.) et celui des langues anciennes.
Il y a ces jeunes de La Courneuve, qui conspuent Hollande, l’homme qui avait tout promis à la jeunesse des quartiers déshérités et qui a tout donné aux jeunes… banquiers à la Macron.
Enfin et surtout, il y a le grand retour politico-social de la classe ouvrière. Ridiculisant le baratin du syndicalisme euro-formaté sur la « fin de la lutte des classes », les OUVRIERS d’Air-France ont secoué les dégraisseurs professionnels du patronat qui n’en finissent pas de saccager l’emploi, les salaires, les conditions de travail et la sécurité des vols. Aussitôt les chiens de Berger du MEDEF qui peuplent les médias ont hurlé à la « violence » et Valls-MEDEF, qui mange dans la main du grand patronat voyou, a traité de voyous des syndicalistes en état de légitime défense sociale. La classe ouvrière a riposté sans se laisser impressionner. Du métallo nantais qui a refusé de serrer la main de Hollande à Xavier Matthieu, qui a dénoncé la haine de classe médiatique en passant par les manifs arborant la « chemise » comme un drapeau, sans oublier l’ouvrière qui a invectivé Macron et l’a aspergé de yaourt, les prolétaires de France ont signifié qu’ils n’accepteraient plus d’être humiliés sans user de leur droit à la légitime défense sociale. Et aussitôt, le débat a été recentré dans notre pays, prouvant que la classe ouvrière est bien la classe la plus conséquente dans la lutte contre l’oligarchie capitaliste.
D’autant que face à l’affrontement de classes central entre la classe ouvrière et les puissances dominantes (direction d’Air-France semi-privatisée, gouvernement Valls, UE poussant à la précarisation générale du transport aérien : aéroports, compagnies d’aviation, aiguilleurs du ciel…), le FN a globalement « ramé » et… parlé d’autre chose en relançant la haine contre les « migrants » ! Et pour cause, ces faux amis de l’ouvrier et de la nation que sont les dirigeants FN ne veulent à aucun prix perdre l’oreille du MEDEF et de la droite classique sans lesquels ils n’accèderont pas au pouvoir.
IC- Mais si l’explosion sociale a lieu, qui la dirigera et vers quels buts ?
Georges Gastaud – Dans la configuration sociopolitique actuelle, l’exaspération de notre vieux pays frondeur peut hélas être exploité et dévoyée par l’extrême droite raciste – qui la dévoie contre les « étrangers » -, par l’ultra-droite patronale – qui cible les travailleurs de la Fonction publique et les « assistés » (sic), c’est-à-dire les travailleurs privés d’emploi par le système -, par les forces régionalistes qui accusent « Paris » et accompagnent la liquidation maastrichtienne de la République une et indivisible, par les divers communautarismes religieux, pseudo-musulmans, intégristes catholiques à la manœuvre (comme le montre la revue catholique progressiste Golias), etc., avec de graves dangers pour les acquis ouvriers et pour la survie et l’honneur même de notre pays.
Nous communistes n’avons pas peur de l’ainsi dite « explosion sociale » dont Philippe Martinez parle sur un ton craintif dans Le Journal du Dimanche. Nous savons que tous les progrès sociaux et démocratiques dans notre pays proviennent de la Révolution française, particulièrement de sa phase « jacobine » et « sans Culottes », des Trois Glorieuses (immortalisées par La Liberté guidant le peuple d’E. Delacroix), du Printemps des peuples de 1848 (parti de Paris), de la Commune de 1871, des grèves de 1936 et des occupations d’usine, des réformes du CNR portées par les ministres communistes et par les combats des FTP, de Mai 1968 et plus près de nous, des grèves de décembre 1995 qui stoppèrent l’offensive commune de Kohl et de Juppé, ou de l’insurrection étudiante de 2006 qui jeta bas le Contrat Patronal d’Esclavage (le CPE du gouvernement Villepin). Il faudrait aussi parler de la révolution communale du Moyen Âge ou des innombrables Jacqueries qui ébranlèrent le servage et qui préparèrent la Révolution bourgeoise démocratique de 1789/94.
Mais encore faut-il que ces temps forts de l’intervention populaire soient portées par des avant-gardes politiques, syndicales et culturelles qui les aident à s’orienter vers le progrès, à unir les couches populaires et moyennes contre les grands privilégiés, à éviter les diversions religieuses, racistes, régionalistes que les dominants promeuvent pour diviser le peuple, à éviter toute confusion entre le patriotisme légitime (quoi de plus normal que d’aimer son pays et que d’en défendre fièrement la langue ?) et la haine nationaliste, tournée contre autrui, à ne pas confondre non plus l’internationalisme progressiste des travailleurs avec le cosmopolitisme inhumain des guerres otaniennes et de l’euro-mondialisation maastrichtienne…
C’est pourquoi le PRCF appelle les communistes à s’unir indépendamment de cette direction du PCF qui se rallie TOUJOURS au final au PS, qui défend le mythe paralysant de l’ « Europe sociale » et de la « réorientation progressiste de l’euro », qui « engage le dialogue » avec Gattaz (lequel ne cache pas sa volonté d’en finir avec les syndicats !) ; les syndicalistes du PRCF invitent aussi les courageux militants de terrain CGT à rompre avec le mensonger « syndicalisme rassemblé » qui ligote leur confédé aux dirigeants jaunâtres de la C.E.S. et de la CFDT ; notre organisation franchement communiste propose aussi aux patriotes républicains de construire un « nouveau CNR », une Alliance rouge Marianne également tournée contre le Parti Maastrichtien Unique hollando-sarkozyste et contre le Rassemblement bleu Marine, lequel n’a rien d’autre à vendre en réalité que de mortelles guerres civiles interreligieuses et intercommunautaires qui « libaniseraient » notre pays.
A l’inverse, le 30 mai dernier, les organisations des Assises du communisme ont fait un pas dans la bonne direction en appelant DANS LA RUE la France à sortir de l’euro, de l’UE et de l’OTAN dans la perspective d’une sortie révolutionnaire du capitalisme sur la base d’un programme progressiste (indépendance nationale et coopération internationale, nationalisations démocratiques, démocratie centrée sur le monde du travail, lutte contre les inégalités et les discriminations, etc.). Prolongeons dans l’action cette orientation claire qui unit le drapeau rouge du Travail au drapeau tricolore de la nation et mettons la classe ouvrière au centre du nouveau Front Antifasciste, Patriotique et Populaire en lui permettant de tourner les colères sociales non pas contre « les voisins d’en bas », chômeurs, travailleurs immigrés, petits et moyens fonctionnaires, mais contre l’oligarchie capitaliste.
IC – Comment avancer concrètement dans cette direction « rouge Marianne » ?
G.G. – Le PRCF fait deux, voire trois propositions concrètes :
- PRIORITE A LA SOLIDARITE DE CLASSE OUVRIERE : le 2 décembre prochain, alors que les ouvriers d’Air-France comparaîtront devant la « justice », que toutes les organisations franchement communistes, franchement républicaines (c’est-à-dire à la fois anti-UE et anti-FN, aucune complaisance avec les irresponsables qui jettent des passerelles vers le FN !), que les syndicalistes de classe se rassemblent devant les chambres patronales, les préfectures et sous-préfectures pour exiger la levée des sanctions et des licenciements et que tous appellent, fût-ce à plusieurs voix, à reconstruire dans l’action le grand « tous ensemble » de décembre 95 dont nous célébrerons bientôt le 20ème anniversaire ;
- Rassemblons-nous sur une campagne politique populaire en portant l’appel-pétition pour un référendum qui permettra au peuple français de dire NON au maintien de la France dans l’euro/UE. Le peuple doit s’apprêter à faire front contre les illégitimes dirigeants qui contourneraient son vote comme l’a été le Non de 2005 avec l’aide, non seulement de l’UMP et du PS, mais des faux « radicaux » qui (comme Mme Buffet…) ont alors appelé Chirac à « prendre appui » sur le Non populaire pour renégocier la Constitution européenne ; alors qu’il fallait au contraire refuser TOUTE constitution européenne et appeler le peuple à virer les gouvernants maastrichtiens délégitimés par le Non souverain de notre peuple !
- Et pourquoi pas, en décembre prochain, proposer aux communistes qui le souhaitent, pour peu qu’ils ne contournent pas l’exigence révolutionnaire des « quatre sorties » et qu’ils soient aussi clairs sur l’anti-FN que sur l’anti-« PMU », de débattre de la renaissance du vrai parti communiste ; en effet, nous fêterons en décembre prochain le 95ème anniversaire du Congrès de Tours (fondation du PCF) dont le PCF actuel n’a pas conservé pierre sur pierre !
Et sans attendre, les militants du PRCF s’adressent directement à la population : débats politiques ininterrompus de la Fête de l’Huma, stands ou tractages aux braderies de Lille et de Lens, réunions publiques à Nice, Grenoble et Annecy, tractage à la manif nationale des enseignants, adresse aux cheminots sur la loi Macron (Toulouse), diffusion du nouveau journal JRCF intitulé La Jeune Garde, etc. …
Car si modeste qu’elle soit encore, notre organisation en progrès constants porte des initiatives unitaires sans lesquelles le mot « avant-garde » relèverait de l’autocélébration dérisoire. Que chacun veuille bien se prononcer sur ces propositions du PRCF, les compléter ou en faire d’autres, nous les discuterons volontiers pourvu qu’elles ne se réduisent pas à soutenir sans conditions telle ou telle liste électorale contournant la question centrale du maintien de la France dans l’UE…
Car plus que jamais l’heure est, non à la lutte des places mais à la lutte des classes, non au « Front républicain » sans contenu contre le FN (qui se nourrit de la confusion politique) mais au refus total de l’UE maastrichtienne et de ses contre-réformes, non au « Front de libération nationale » d’un Sapir tendant la main au FN mais au Front Antifasciste, Patriotique et Populaire. Et le magnifique sursaut combatif des militants ouvriers des entreprises et des quartiers ouvre des pistes concrètes pour construire ce « FRAPP » et donc, pour permettre au monde du travail de « FR.A.P.P.er » plus fort sur les casseurs du peuple et de la nation !
Signez et faite signez la pétition : pour un référendum pour la sortie de l’euro et de l’Union Européenne.
www.initiative-communiste.fr site web du PRCF
24 réactions à cet article
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De toute manière, le communisme, c’est fini. Les masses laborieuses ont... massivement compris que son avènement serait la pire des choses qui puissent leur arriver, avec un changement de dominant qui les maintiendrait toujours dominées
La bureaucratie remplacerait la bourgeoisie. Le rond-de-cuir remplacerait le patron. La planification remplacerait l’offre et la demande et, dans une société aussi complexe que la nôtre, ce serait autrement coton que dans la rudimentaire URSS, dont les pénuries étaient pourtant déjà légendaires.
A cela, s’ajouterait un dispositif policier tentaculaire, incluant les délateurs civiques et bénévoles, pour conjurer la hantise de la contre-révolution qui tenaille tous les révolutionnaires ayant accédé au pouvoir sans autre légitimité que celle des fusils.
A la différence de son ancêtre, naïf et euphorique, des années 1850-1950, le prolo d’aujourd’hui s’il n’a pas conscience de cette double inéluctabilité, la pressent. Et il pressent aussi que, le monde étant surpeuplé de gens ne sachant ni cultiver ni construire, la solidarité prolétarienne imposée les mettrait à sa charge.
Alors, il dit NON MERCI, le prolo d’aujourd’hui, et il l’exprime dans les urnes à chaque fois qu’il en a l’occasion : si on retire les intellos et les fonctionnaires des scores électoraux de la gauche entonnoir, il ne reste pas lerche.
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@César Castique
bla bla bla...
Le socialisme a fait d’un pays aussi arriéré et sous développé que la Russie, la seconde puissance mondiale. Et cela malgré la guerre totale et permanente que l’URSS a du subir de la part des vautours capitalistes.
Vous pouvez répetez à l’envie la même propagande que les médias dominants, les gens savent.
Ils savent que le capitalisme c’est la destruction de l’homme et de l’environnement. Que le capitalisme c’est la dictature, que le capitalisme c’est la guerre. Et qu’il n’y a pas de solution dans ce système.un spectre hante toujours l’europe, celui du communisme. Si ce n’était pas là la réelle alternative à ce système pourri que nous connaissons, pourquoi donc l’oligarchie en place passerait elle encore tant de temps avec ses sbires à vouloir dénigrer le communisme ? Pourquoi censurer aussi totalement les communistes ?
Bref, votre diatribe de laquais cher Castique, démontre bien le contraire de ce que voulez prouvez.
Le prolo d’aujourd’hui, il n’aspire qu’à une chose, sortir du capitalisme. Il ne lui manque qu’une chose, un vrai et solide parti communiste. -
@taktak
« Le prolo d’aujourd’hui, il n’aspire qu’à une chose, sortir du capitalisme. »
De deux choses l’une, où il ne représente plus guère que 4 ou 5 % de la population, soit il cache vachement bien son jeu. Et on se demande bien pourquoi.« Il ne lui manque qu’une chose, un vrai et solide parti communiste. »Et qu’est-ce qui manque pour faire un vrai et solide parti communiste ? Ce ne sont pourtant pas les groupuscules initiaux de base qui manquent... Il y aurait même plutôt pléthore. -
@Cadoudal
« En tout cas ça urge, en 2017 il n’auront même plus accès a leurs salles de réunion habituelles... »Ne soyez donc pas si pessimiste. Beaucoup trop petites pour faire « mosquées », il faudra bien les recycler quand même. Alors pourquoi pas en Centre des Congrès pour groupusculaires de la gauche de la gauche ? -
@sarcastelle
« Comme vous y allez. Vous avez raison si vous parlez de la seconde ou première ex-aequo puissance militaire ; mais pour le résultat économique, a fortiori par tête, l’URSS est ici très très loin du compte. »De fait, si l’on s’en tient au PIB/hab, on constate qu’il a progressé de 61.4 % entre 1928 et 1939, mais en partant de très bas, 1’386 dollars*. Pendant la même période, celui de la France, en pleine crise économique, n’augmente que de 1,26 %, en partant de 4431 dollars*.En 1939, le PIB/hab de l’URSS est inférieur de moitié à celui de la France, et on retrouve cette même différence en 1973, vingt-huit ans donc après la fin de la guerre.Ensuite, au cours des dix-huit ans qui vont suivre, le PIB/hab de la France augmentera de 38 % (de 13’114 à 18’093 dollars*), celui de l’URSS, de 13.5 % seulement (de 6059 à 6’878 dollars) en dépit des colossales richesses naturelles dont dispose l’Union.Il n’y a donc pas photo quant à la faiblesse des performances de l’économie collectiviste.* Dollar Geary-Khamis de 1990 - Source : Angus Maddison, L’économie mondiale, statistiques historiques, OCDE 2003 -
@sarcastelle
Avec 27 millions de personnes tuées par l’agressions capitaliste nazi, oui l’espérance de vie s’en est trouvée réduite.
Sinon sur le plan économique, partie de très très bas, l’URSS est arrivée haut, très haut, mais pas aussi haut que les USA qui ont pu profiter de deux guerres mondiales, ou que les pays occidentaux et leurs colossaux empire coloniaux.
Ce qui est formidable c’est que le socialisme en soit arrivé à ce si haut niveaux de développement, tout en ayant à supporter le développement d’un complexe industriel dévorant une part si considérable de son PIB, en raison des guerres imposés par les impérialisme capitaliste coalisé. De fait, on se doute sans peine de ce que le socialisme s’il n’était pas confronté à la guerre permettrait.
@Castique
Si les communistes n’avaient ne seraient ce que le quart du temps d’expression médiatique que la chatelaine héritiaire de Montretout, ou le dixième de celui des patrons du CAC40, ne doutaient pas qu’ils seraient plus visibles.
Mais malgrés vos coup de menton, les communistes sont aujourd’hui plus nombreux que les adhérents du FHaine. Et ils ont bien plus d’élus.
Et ce malgré le fait que le PCF de m laurent n’a plus grand chose de communiste. -
@sarcastelle
Ah si, dans certains domaines, l’URSS a la première place des pays industrialisés : morts par famine (en dizaines de millions, s’il vous plait), exécutions sommaires, prisonniers politiques, recours à la torture, pollution industrielle...Et le meilleur, c’est que ce régime s’est effondré de lui-même, donc il faut vraiment racler les fonds de tiroirs pour lui trouver des excuses. Ce qui n’arrête jamais les cocos. -
@taktak
« Avec 27 millions de personnes tuées par l’agressions... »
Si le commandement et les commissaires politiques avaient été plus économes de la chair à canon, la guerre aurait pu être gagnée à bien moindre frais.Exemple :— bataille de Koursk 5.7-23.8.43— Soviétiques : 177’847 tués, blessés ou disparus— Allemands : 56’727 tués, blessés ou disparus« Si les communistes n’avaient ne seraient ce que le quart du temps d’expression médiatique (....) »
Je vous parle sympathisants, vous répondez apparatchiks. A ce propos, il,est frappant qu’il ne se trouve pratiquement plus personne pour parler, dans les médias, d’émancipation des travailleurs par la propriété collective des moyens de production, de l’avènement d’une société sans classes et de l’abolition des Etats, ces ingénuités d’un XIXe siècle à la fois idéaliste et ignorant.
« Mais malgrés vos coup de menton, les communistes sont aujourd’hui plus nombreux... »
La force d’un parti se mesure au nombre de ses électeurs, pas aux conséquences des tripatouillages du ministère de l’Intérieur. Dont le PC a toujours profité, et continue. Je vous rappelle qu’en 1986, lorsque les législatives ont lieu à l’honnête proportionnelle, FN et PC font jeu égal, avec 35 élus chacun.
« Et ce malgré le fait que le PCF de m laurent n’a plus grand chose de communiste. »
C’est peut-être bien ce qui, en lieu et place du loufoquisme révolutionnaire, lui permet de survivre,
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@César Castique
"il,est frappant qu’il ne se trouve pratiquement plus personne pour parler, dans les médias, d’émancipation des travailleurs par la propriété collective des moyens de production, de l’avènement d’une société sans classes"
Vous êtes un communique. Dans les médias du système, les lèche culs qui servent de patron invitent : des patrons, la famille Le Pen, et des experts qui font la pub de ces derniers, bref que ceux qui défendent et perpétuent le système ;
Les communistes sont les seuls à être anti système. Les seuls à être totalement censurés.
Sur la bataille de Koursk , il faut être sérieux.
Le IIIe Reich engage la totalité de son potentiel offensif sur le saillant de Koursk. Ce qui explique les pertes élevés. Surtout le ratio défavorable de pertes pour l’armée rouge s’explique par les durs combats pour avancer ensuite de plusieurs centaines de km et reprendre les villes de smolensk et Karkov très bien défendues.
Le terrible bilan de cette bataille est qu’en 50 jours, l’armée allemande a perdu 500 000 hommes (tués, blessés ou disparus), l’armée rouge a eu 200 000 tués et 600 000 blessés . soit un ratio de perte de 1,6A titre de comparaison, le ratio de perte des armées alliées lors de la bataille de France est de 1,7 pour 1, et ce avec une armée française abrité dans des fortifications et bien mieux équipé en avions, en blindés et en artillerie que l’armée allemande.
(238058 pour les alliés - et près de 4 millions de prisonniers - contre 142 000 pour l’Axe) -
@taktak« Dans les médias du système, les lèche culs qui servent de patron invitent... »
Je n’avais jamais vu Mélenchon, Besancenot, Arthaud, Poutou, Laurent, Ulrich, Martinez (Philippe), etc. en lèche-cul patronaux, mais enfin, si c’est vous qui le dites...C’est vrai aussi que ce n’est pas contre Mélenchon que Parisot se fend de 300’000 euros pour sortir un livre « accusateur », c’est contre Marine Le Pen.« Le terrible bilan de cette bataille est qu’en 50 jours, l’armée allemande a perdu 500 000 hommes (tués, blessés ou disparus), l’armée rouge a eu 200 000 tués et 600 000 blessés... »C’est directement tiré de la Grande Encyclopédie soviétique (Большая советская энциклопедия) dès l’édition (stalinienne) de 1947 ? -
Ensuite, lequel du système de l’URSS ou de celui des pays occidentaux a fait croître le plus le PIB de 1917 à 1989, euh@sarcastelleil ne faut peut-être pas se fier trop aux apparences car elles sont trompeuses ....97 millions d’américains reçoivent « des coupons » des tickets de nourritures en fait ...ici les restos du coeur ont servi 130 millions de repas en 2014 ....alors si le progrès c’est avoir un smartphone et crever la dalle .... choix cornélien !!!!quand au PIB il ne veut pas dire grand-chose , tout le monde s’accorde à dire qu’il n’est pas le bon indicateur du bonheur et de la satisfaction individuelle.... -
@César Castique
tu as raison César, tu raisonnes en vrai marxiste..... lorsque tu parles du développement inégal des sociétés capitalistes, le prolo aujourdhui n’a plus de point de repères c’est pourquoi il croit en ML Pen qui a droit à tous les médias pour asséner sa propagande qui en fait n’est que du vent .....après la Révolution de 1905 qui fut réprimé dans le sang.... le Parti ouvrier russe qui n’était pas encore le parti bolchevik ne comptait plus que quelques milliers d’adhérents autant dire pas grand-chose aussi il ne faut jamais tirer de conclusions hâtives car même Ghandi et sa révolution silencieuse ne comptait pas beaucoup d’adhérents au départ et on sait ce qu’il advint .......seul compte la force des idées .......et si aujourdhui à gauche celles-ci sont en berne, il n’y a rien de définitif surtout si l’on regarde de l’autre côté où c’est le désert de Gobi......alors même si l’individualisme semble avoir pris le pas sur la raison, il n’y a rien d’irréversible car la survie de notre civilisation passera par le « collectif » car nous sommes condamnés à plus ou moins long terme à revenir à une société humaine que ce soit au niveau économique ou social !!!!!le reste n’est que du bavardage !!!!!!!!!!!!!!!!!! -
@julius 1ER
« tu as raison César, tu raisonnes en vrai marxiste... »Tu me flattes. Malheureusement, je ne parviens pas à croire aux coquecigrues, billevesées et calembredaines à base d’émancipation des travailleurs par la propriété collective des moyens de production, et à la société sans classes qui se matérialiserait par la disparition des Etats...Je me soigne, mais sans succès : ça me fait toujours autant marrer, maintenant qu’on ne tue plus qu’en Corée du Nord au nom de ses balivernes.Quand je lis, sous la plume d’Engels, que dans la société future le huitième commandement - Tu ne voleras point - sera caduc parce qu’il y aura assez de tout pour tout le monde, je mesure concrètement le niveau de chimérisme atteint par des types qui, pourtant, passent pour coruscants aux yeux d’intellectuels qui le sont à peine moins. Moi, ça donne envie de se taper le cul par terre.P.S. - Je parle pas du développement inégal des sociétés capitalistes, mais de la différence de performance économique entre système capitaliste et système collectiviste. Et je suis arrivé, in extremis, à l’âge adulte pour découvrir, in situ, les sociétés de pénurie de l’Europe de l’Est.Ce qui fait, pour l’anecdote, que je me demande encore quel genre de virtuose ils avaient engagé à la cuisine du restaurant de Varsovie où on m’a servi quatre rondelles de tomate, mûre, d’un millimètre d’épaisseur. Un ex-voleur de tomates repenti, peut-être... Parce qu’ils n’avaient pas encore, à ce que j’ai su, atteint le stade de l’abolition du huitième commandement. -
Bonjour,
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La France est entre dans une période sombre et inféodé aux forces obscurantistes ou le monde de la finance à pris le pouvoir sur nos vies !
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C’est le fascisme néolibéral qui à confisque la souveraineté de l’état français ainsi notre démocratie tout en détruisant ce que le Conseil National de la Résistance avait construit après la deuxième guerre mondiale, c’est à dire nos services publics, la sécurité sociale, notre système de retraite, les acquis sociaux, la privatisation des bien publics, etc.
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Les hommes public ont abandonné à défendre l’intérêt général et ils sont soumises à l’oligarchie financière voire ils appartiennent à cette oligarchie financière (chaises tournantes) !
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http://www.upr.fr-
Vu l’ampleur de la tache, il me semble malvenu d’écarter à priori les autres mouvements qui pronent une sortie de l’UE. C’est pourtant là qu’est la priorité, il sera bien temps de voir après ce qu’on fait de cette liberté retrouvée.
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En comparant les cartes de l’emploi industriel en France 1968 - 2008, je me demande bien où le PRCF trouve la classe ouvrière, en dehors de Paul Lemploi ?
Je suppose qu’il veut parler des salariés ?-
@Fifi Brind_acier
Il y a aujourd’hui en France 4 millions d’employés dans l’industrie contre 5,6 millions en 1970
1,7 millions dans la construction contre 2 millions en 1970
Donc oui une bonne partie est au chômage. Les ouvriers et assimilés ( y compris les ouvriers participant directement de la production au sein de société de service externalisé et n’entrant plus dans les statistiques « ouvrier ») représentent plus du quart de la population active.
Cela dit un ouvrier, ou un salarié, qu’il ait un emploi ou nom, fait partie de la classe ouvrière dès lors qu’il vend sa force de travail pour gagner sa vie.
Si l’on parle de classe ouvrière, le terme de classe des travailleurs est également utilisé. Et de fait c’est alors une large majorité de la population qui fait partie de la classe des travailleurs. -
Cela fait pas mal de temps que l’on parle d’explosion...Et on ne voit jamais rien arriver. Progression FN mis à part. A quand des événements de la même ampleur que mai 68 ?
Alors ?
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Triste cécité volontaire de la gauche ( des socialistes au pcrf..) sur la désintégration sociale, culturelle, ethnico religieuse provoquée par 4 décennies d’immigration massive inassimilable.
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@legrind
il faut arrêter avec vos phobies et prendre des vessies pour des lanternes !!!la désintégration c’est le chômage de masse et le paupérisme qui en résulte.... pas l’immigration !!!en clair ne pas confondre « la cause et les effets » !!! -
La france ne risque pas d’exploser vu l’état de léthargie mentale de ses citoyens . Les patrons font ce qu’ils veulent dans les boites et tout le monde s’écrase . Les syndicalistes sont à 90 % pour le patronnat et votent en majorité Lepen ou Sarkhollande . Et si y’en a un qui ose bouger et s’aggriper à la chemise de son patron , on en fera une affaire d’état et on lui règlera son compte vite fait ( sauf bien sûr si c’est un gitan ) . Les gauchistes ne se rendent même pas compte que ce sont eux qui en s’acoquinant avec le patronnat ont le plus trahi le peuple qui n’a plus personne pour le défendre .
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Les gauchistes ne se rendent même pas compte que ce sont eux qui en s’acoquinant avec le patronnat ont le plus trahi le peuple qui n’a plus personne pour le défendre@elmangoet ta soeur elle s’est acoquinée avec qui ?????Besancenot c’est 1 % et je ne crois pas qu’il ait couché avec Gattaz ... -
@julius 1ER Besancenot sur un plateau de télévision est devenu rouge comme une pivoine quand Tapie lui balançait des compliments par paquet de 12 .
Ses petits antifas soit-disant gardiens de la liberté et du peuple s’attaquent aux gens qui dénoncent le stratagème de l’UE qu’eux défendent bec et ongle . Tous ces tocards avec leurs autres europes nous soumettent au mal qui détruit nos nations, nos cultures et nos économies . Le jour ou vous aurez été comme moi licencié deux fois économique et une fois très économique et que vous constaterez à quel point les syndicalistes sont des ordures ( vous vous souvenez du jaune de florange qui est maintenant parlementaire européen à 20 000 boules par mois avec l’étiquette PS ? ) vous verrez un peu plus clair . Melenchouille, ce scribouillard, à peine une heure après sa disqualification à la présidentielle 2012 appelait à voter Hollande, comme l’a aussi fait la CGT . Entre se la fermer et se foutre de la gueule des gens, eux ils ont choisi . Ils savent que la plupart ont la mémoire très courte .
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