Une guerre se termine, trois autres nous menacent ( avec photos et vidéos )
LA POLITIQUE DES TENSIONS DES ETATS-UNIS
Les nouvelles sanctions que le président Trump a signé font-elles partie d'un scénario de guerre contre la Russie, l'Iran, la Corée du Nord et la Chine, lequel pourrait déboucher sur une troisième guerre mondiale ?
Les justificatifs invoqués par Trump accusent l'Iran de soutien au terrorisme, la Russie de s'être ingérée dans les élections présidentielles américaines de 2016 et la Corée du Nord d'avoir tiré des missiles intercontinentaux.
Tout ceci sont des prétextes gratuits, surtout quand on sait que le soutien de l'Iran au terrorisme ne peut être vrai, ce pays étant lui-même la cible de Daech. Certes, la Chine n'est pas incluse dans le paquet de sanctions votées par le Congrès et signées par Trump ; n'empêche que ce dernier a lancé une sévère mise en garde début juillet en direction de Pékin en réaction au volume d'échanges commerciaux croissants entre la Chine et la Corée du Nord.
Les sanctions coordonnées qui frappent l'Iran, la Russie, la Corée du Nord, est-ce un prélude à une action militaire ? À vrai dire la diplomatie américaine voit les pays comme l'Iran, la Chine et la Corée du Nord dans un seul et même bloc géopolitique. D'autant plus que Pékin et Moscou sont membres de l'Organisation de Coopération de Shanghai soit des partenaires militaires, commerciaux et énergétiques à part entière tandis que l'Iran s'apprête à adhérer à cette organisation qui représente plus de la moitié de la population du globe.
D'ailleurs, ces sanctions méprisantes du droit international, sont à considérer comme étant un acte de guerre.
Les sanctions qu'ont décidées unilatéralement les Américains reviennent à autoriser de facto le déploiement des troupes US et de l'Otan dans des régions qui suivent :
-Europe de l'Est, Scandinavie, Balkans (contre la Russie)
-Caucase (contre la Russie et l'Iran)
-Irak et Syrie (contre l'Iran et la Russie)
-Golfe Persique (contre l'Iran)
-Mer de Chine méridionale et détroit de Taïwan (contre la Chine)
-Asie de l'Est et la péninsule coréenne (contre la Corée du Nord, la Chine et la Russie)
Tout ceci, au mépris du droit international.
Le monde est-il tout près d'une Troisième guerre dont les nouvelles sanctions US annoncent les prémisses ? ;
Nous allons examiner les trois régions où peut surgir un conflit majeur ou généralisé : Syrie, Irak, et Corée du Nord. Les deux premiers pays ont sur leur sol des bases américaines imposées par la force, le troisième pays est encerclé par une armada et de missiles transportant des têtes nucléaires.
I - SYRIE
Syrie et Irak, ces deux pays sont ruinés par des années de guerre contre des ennemis d'un nouveau genre : des hordes de terroristes bien organisées qui au fil du temps ce sont avérées comme étant des mercenaires de certains pays occidentaux notamment les USA et Israël.
Carte de la Syrie et de l'Irak fin 2016.
Carte de la Syrie et de l'Irak fin 2017
Légende des deux cartes : -Zone grise occupée par Daech fin octobre 2017
-Zone rose sous contrôle du gouvernement syrien ou irakiennes
-Zone verte, zone de désescalade depuis mi-2017 occupée par Al-Qaïda ou l'ASL
-Zone jaune occupée par kurdes
Si on compare les deux cartes ci-dessus, nous constatons une régression des zones occupées par Daech très importante au profit des armées gouvernementales.
Cependant , la zone jaune occupée par les kurdes s'est considérablement agrandie en Syrie. Nous constatons que les forces FDS-Kurdes soutenue par les USA foncent vers Abou Kamal pour s'emparer de toute la rive est de l'Euphrate très riche en pétrole. !!!
Aujourd'hui Daech et les branches d'Al-qaïda sont sur le point d'être vaincues sur le terrain des opérations. Mais ceci, ne signifie nullement leur disparition du Grand Orient.
Les USA n'ont pas attendus pour changer de cheval. L'empire avait préparé avec les Kurdes et les soient disant-es Forces démocratiques syriennes (FDS) la relève aux djihadistes sanguinaires. Notons, que les FDS ne sont ni plus ni moins que des forces terroristes reconditionnées par les américains sous une étiquette plus présentable.
Par ailleurs, la présence de plusieurs milliers de soldats US sur le sol syrien est illégale car leur présence n'a pas l'approbation du gouvernement syrien. Pas plus que les bombardements US.
I - 1 Raqqa : destructions massives par les US et complicités avec DAECH !
Un drone a capturé des images à couper le souffle de Raqqa, ancien fief de Daesh récemment libéré des terroristes, qui semble être devenue une ville fantôme
Un drone a capturé des images à couper le souffle de Raqqa, ancien fief de Daesh récemment libéré
Les États-Unis, ont annoncé la « victoire de Raqqa » avec un triomphalisme indécent, repris par la grande presse internationale. Une façon de répondre aux accusations de complaisance envers l' État islamiste formulées par les autorités russes, preuves à l’appui, et de faire oublier les responsabilités de Washington dans ce conflit dont l’objectif premier était de détruire l’État syrien et de réserver à Bachar al-Assad le même sort que Kadhafi.
Par leurs bombardements, les États-Unis et leurs alliés dans la soi-disant coalition anti-Daech ont réduit à des ruines la ville de Raqqa. Les bombardements de la coalition sous commandement américain ont enterré sous les ruines de Raqqa des milliers de civils : Raqqa c'est donc une Dresde syrienne « rayée de la carte en 1945 par les bombardements anglo-saxons USA et GB.
Lors de la dernière phase des opération marquée par de très nombreux raids aériens de la coalition la population civile s'est vue obligée de fuir la ville : de nombreux civils ont ainsi trouvé la mort dans les bombardements, avant que les FDS n'annoncent officiellement le 20 octobre la libération de Raqqa.
La vice-présidente du Croissant-Rouge de Raqqa .a déclaré :"Ce que l’on constate à Raqqa, ce n’est pas une libération de la ville, mais sa destruction. Il n’y a actuellement plus d’école, plus de mosquée et les bâtiments publics ont tous été détruits. Les puits qui fournissaient l’eau à boire aux civils sont aussi tous en train d’être bombardés. Et il n’y a plus que deux boulangeries pour toute la ville. "
De plus, le président du Croissant-Rouge de Raqqa, Fouad al-Asaf, a lui aussi affirmé que la coalition internationale poursuivait " la politique de la terre brûlée, qu’elle avait détruit 65 infrastructures publiques, dont la plus importante était l’usine de sucre, un élément crucial de l’économie de Raqqa. Il a ajouté aussi que ladite coalition attaquait aveuglément les écoles, les boulangeries et les bazars qui sont désormais vidés de leurs clients et de leurs marchandises.".
Raqqa, ville réduite en ruines par les bombardements de la coalition militaire internationale menée par les États-Unis en Syrie. ©AP
Il faudra encore deux ou trois mois avant que les habitants de Raqqa reprise à Daesh puissent rentrer dans la ville parce qu’il faut d’abord désamorcer les explosifs placés par les terroristes. Pour le moment, Raqqa n'est qu'un champ de ruines.
I - 2 - Après les raids de la coalition US à Raqqa, les USA cachent des objectifs politiques et séparatistes très inquiétants :
Par ailleurs, il nous arrive des nouvelles inquiétantes de Raqqa, en Syrie. Tandis que Daech est largement défait, Il y en a qui sèment des graines pour sa résurrection.
Les forces kurdes sous le label SDF et dirigées par des forces spéciales américaines ont défait l’Etat islamique à Raqqa. Les opérations de nettoyage se poursuivent. La victoire n’a été obtenue qu’après un accord conclu entre les États-Unis et leurs alliés pour laisser le libre passage aux combattants étrangers et syriens de Daech et à leurs familles. Depuis que ces autobus chargés de membres de Daech ont quitté Raqqa samedi soir, on n’a plus entendu parler d’eux. Mais, en étant un peu curieux, on apprend que les « daeschistes » syriens sont allés rejoindre les FDS, alors que ceux de nationalités étrangères ont été transportés vers Deir ez-Zor pour faire face à l'armée syrienne !!
L’Etat islamique n’est pas encore complètement vaincu, et les graines pour sa prochaine réincarnation sont déjà semées.
Pour ce faire, « les États-Unis vont toujours utiliser les FDS pour leurs propres objectifs politiques en Syrie ». Cette déclaration de M. McGurk l'émissaire des USA présent à Raqqa atteste que les Etats-Unis peuvent être prêts à les soutenir en cas d’affrontement contre le gouvernement de Damas après la défaite de Daech.
Et l’Etat saoudien aussi
Notons que, le responsable américain était en compagnie du ministre d’Etat saoudien pour les Affaires du Golfe, Thamer al-Sabhane, lequel avait été l’ambassadeur d’Arabie en Irak.
Ainsi, Thamer al-Sabhan utilisera l’argent qu’il mettra en Syrie pour continuer à inciter à la violence anti-chiite. Il financera ceux qui lui promettent de résister à « l’axe chiite » (Iran, Irak, Syrie, Liban). Les « anciens » membres de l’EI seront invités à se joindre à cette œuvre de « réhabilitation ».
I - 3 - Raqqa : la prochaine capitale d'une Syrie sans Assad ?
Lors d’une rencontre au sein du conseil civil de Raqqa dans la ville Aïn Issa, Brett McGurk, l’émissaire américain auprès de la coalition internationale dirigée par les États-Unis aurait déclaré : « beaucoup pensent que le régime a encore un pied à terre ici dans le nord syrien. Jamais plus le régime syrien ne mettra pied à Raqqa », selon le site officiel des Forces démocratiques syriennes. Les choses ne peuvent pas être dites plus clairement !
La ville de Raqqa en ruines, le 18 octobre 2017. ©Reuters
France Info a révélé que Riyad et Washington s’étaient entretenus sur la reconstruction de cette ville, presque entièrement détruite. Il est donc clair que Riyad cherche manifestement à y consolider des zones d’influence du walhabisme au nord de la Syrie
L'emprise de l'Arabie Saoudite sera d'autant plus forte que l’Arabie garantira la reconstruction de Raqqa et supervisera la coordination entre l’opposition qu’elle parraine et les forces kurdes. Ce plan a des chance de réussir avec les milliards du pétrole de la plus grande monarchie du Golfe.
Et la France s'en mêle aussi :
La France n’a pas tardé à afficher sa position sur le statut de Raqqa après en avoir délogé Daech. Elle a été encore bien plus insolente. « Une fois que la ville de Raqqa sera reprise aux terroristes de Daech, la mise sur pied d’un État à Raqqa sera l’une des priorités de la France », a affirmé la porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Romatet-Espagne.
Quant à la modalité de la gestion de Raqqa et à l’éventuelle aide de la France à cette ville, y compris des soutiens financiers pour reconstruire ses infrastructures à long ou à court terme, elle a déclaré : « Dans le processus de rétablissement de la stabilité à Raqqa, il est indispensable de créer un État légitime et efficace pour gérer la ville. La France est en train de le débattre sérieusement avec ses alliés au sein de la coalition internationale anti-Daech, et cela est l’une des priorités de Paris. »
A peine reprise des mains de Daech, la province syrienne de Raqqa semble tomber sous l’emprise des Américains et des Saoudiens. Le pouvoir syrien se voit d’ores et déjà interdit d’y accéder.
Les États-Unis et leurs alliés cherchent maintenant, à travers leurs aides humanitaires, à faire de Raqqa une ville syrienne hors du contrôle du président syrien Bachar al-Assad.
Les intentions sont donc clairement affichées
Pourquoi les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, ouvrent le feu sur les réfugiés et empêchent leur entrée dans la ville tout récemment libérée de Raqqa ? Pour pouvoir peupler le nouveau Raqqa de familles nouvelles : kurdes, FDS, daech,.......
C’est bien maintenant que commence la véritable bataille de Raqqa. |
II - 3 - Les Forces armées soutenues par les Etats-Unis au bord de la confrontation avec l’armée syrienne dans La course pour les champs de pétrole de Deir Ez-Zor
Mouvement des forces US-kurdes-FDS et des forces russes-syriennes vers le même endroit de l’est de la Syrie : Abou Kamal
La course entre les forces légitimes du gouvernement syrien et le groupe de parapluie les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenu par les Etats-Unis d’Amérique pour contrôler la province de Deir ez-Zor, riche en pétrole, s’est intensifiée.
Après la victoire stratégique de Damas début septembre 2017, et alors que ses forces continuaient à écraser les poches de la résistance de Daech dans l’ouest de la ville Deir ez-Zor, les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis ont rapidement annoncé une offensive à l’est de Deir ez-Zor. Les forces de SDF ont accouru à Deir ez-Zor, qui se trouve à seulement 140 km au sud-est de Raqqa, afin de conquérir tout le territoire syrien à l'est de l'Euphrate.
En fait, les États-Unis veulent garder cette zone pleine de pétrole avec l’aide des Kurdes.
Aujourd'hui, l'armée syrienne au prix de durs combats de rue a libéré 96% de la ville de Deir-ez-Zor qui était le centre de commandement de Daech pour cette région riche en pétrole.
Les forces FDS-kurdes font une course de vitesse avec l'armée syrienne pour atteindre la ville frontière avec l'Irak d'Abou Kamal. Ce poste frontière est très important car il contrôle la route Damas-Bagdad.
Situation fin octobre 2017 des forces en présence
Si l'armée syrienne avance lentement à cause d'une résistance farouche de Daech, ce n'est pas le cas des FDS-kurdes qui avance sans rencontrer de résistance. Nous allons voir pourquoi.
I - 4 - Les Kurdes syriens, soutenus par les États-Unis, ont scellé un nouvel accord avec les terroristes de Daech
Curieusement les unités spéciales de l’armée américaine font passer les Forces démocratiques syriennes (FDS) à travers les positions des terroristes islamiques sans rencontrer la moindre résistance de la part des combattants de Daech. En voici l'explication :
Selon le site d'information panarabe Al-Araby Al-Jadeed, les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, ont scellé, ce jeudi 26 octobre 2017, un nouvel accord avec les terroristes de Daech pour que ces derniers leur confient le contrôle de l'est de la province de Deir ez-Zor.
Les accords en série que concluent les Kurdes syriens et les FDS avec Daech, avec le feu vert des États-Unis, contredisent les allégations de la coalition américaine et des forces qu'elle soutient concernant une lutte sérieuse contre Daech.
Ledit accord prévoit le retrait de Daech, sans affrontement ni conflit, des zones de l'est de Deir ez-Zor, surtout des champs pétroliers.
Ainsi, fin octobre les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé avoir pris le contrôle du gisement pétrolier majeur d'Al Omar qui était tenu par Daech, sans combat. les combattants de l'EI qui se sont retirés du site d'Al Omar ont attaqué, dans la nuit de samedi à dimanche 22 octobre 2017, les forces gouvernementales dans le secteur de Mayadine. !!
Ce gisement d'Al Omar, situé à une dizaine de kilomètres au nord de Mayadine, sur la rive orientale de l'Euphrate est l'un des principaux champs pétroliers du pays.
Tout ceci confirme les informations du Ministre russe de la Défense qui a révélé la complicité des Américains et des Kurdes syriens avec les terroristes de Daech, en publiant les images des véhicules américains garés dans les zones qui sont contrôlées par les terroristes !!
Le dernier accord, conclu entre les FDS et Daech, a abouti au retrait entier de Daech vers la ville frontalière avec l'Irak d'Abou Kamal au profit des forces FDS-Kurdes.
Les Américains auraient même promis aux terroristes de Daech de les intégrer dans des « institutions militaires à naître », ce qui ferait sans doute allusion au projet d’un « État kurde » à faire naître par les États-Unis en Syrie, État qui inclurait dans les plans US à la fois Raqqa et Deir ez-Zor ». Cet Etat déborderait largement la zone historique des Kurdes syriens. : http://www.presstv.com/DetailFr/2017/10/28/540154/Syrie-lultime-carte-US-antiRsistance.
Ainsi, les USA poursuivraient leur principal objectif de partitionner le Grand Orient pour s'emparer des richesses pétrolières et gazières qui sont très importantes. Dernièrement, plus de 2000 camions US bourrés d'armes sont venus du Kurdistan irakien équiper les nouveaux mercenaires des USA.
Les États-Unis d’Amérique veulent vraiment garder cette zone. Ils veulent l’occuper avec l’aide des Kurdes
C’est maintenant que se profile la véritable bataille entre le gouvernement Syrien et les alliés kurdes et FDS des Etats Unis pour la récupération de l'intégrité du territoire |
II - IRAK
L'armée irakienne aidée par les Hachd al-Chaabi qui sont des milices populaires composées de chiites, sunnites, chrétiens et yézidis, a reconquis 95% du territoire occupée par Daech.
Rappelons que les yézidis ont été l'une des cibles de Daech. Avec la prise de leur bastion, Sinjar, le 3 août 2014, 35 000 yézidis ont dû fuir dans les montagnes, sans eau ni nourriture, sous une chaleur pouvant atteindre les 50 °C.
Malgrè ce succès l'armée irakienne se trouve devant un nouveau défi après le référendum du Kurdistan et le risque de sécession du Kurdistan autonome irakien élargi.
II - 1 - Le but immédiat du référendum voulu par Barzani, le Président de la région autonome du Kurdistan.
Barzani a organisé, le 25 septembre, un référendum, dont le résultat était un « oui » massif à l’indépendance. Cependant, ce scrutin controversé s’est tenu dans des conditions sujettes à maintes questions. Le déroulement du vote, le climat électoral, le taux de participation et le résultat final n’ont pu être vérifié par des observateurs neutres.
Ce référendum demandait l’indépendance, y compris dans « les zones kurdes en dehors de la région (du Kurdistan) ». C’était de fait une tentative d’annexion de zones conquises sur le territoire irakien.
Massoud Barzani, président du Kurdistan irakien autonome. (Photo d'archives)
Par ce référendum, Barzani comptait faire d’une pierre trois coups :
• Annexer Kirkouk profitant du fait qu’elle est pratiquement sous le contrôle des Peshmergas, l’armée irakienne étant occupée ailleurs et au comble de sa guerre contre Daech.
• Tourner la page sur deux cents milliards de dollars correspondant à la vente de pétrole sur plus de dix ans, empochés par Barzani et ne figurant ni dans le budget de l’Irak, ni dans le budget de la région.
• Accorder aux États-Unis et à Israël une tribune politique pour faire chanter les forces régionales et dessiner les nouvelles cartes de la région, le but premier étant la sécurité d’Israël puisque Daech a perdu son efficacité en la matière.
En d’autres termes, une transaction tripartite : à Barzani, l’argent ; aux États-Unis, l’atout en prévision des négociations ; à Israël, la poursuite de la guerre d’usure contre l’axe de la Résistance notamment l'Iran.
II - 2 - Les effets immédiats du référendum voulu par Barzani
Depuis 2003 et surtout depuis 2014, les Kurdes ont largement outrepassé leurs frontières d’origine. Ils ont occupé des zones habitées par des populations diverses et contenant des réserves pétrolières irakiennes d’importance cruciale.
La famille Barzani qui est au pouvoir a vendu le pétrole et empoché l’argent qui, selon la loi, appartenait au gouvernement fédéral irakien. La milice mafieuse des Barzani a occupé les postes frontières fédéraux avec les pays voisins et a gardé toutes les taxes douanières pour elle. Pendant ce temps, les enseignants et les autres agents publics de la région kurde ne recevaient plus leur salaire.
Le clan Barzani n’est qu’un des clans de la région kurde d’Irak. Historiquement, son principal concurrent est le clan Talabani. Les deux clans ont leurs propres partis politiques (DKP et UPK) et leurs milices. Les deux clans se sont battus l’un contre l’autre pendant une guerre civile dans les années 1990.
Les zones occupées par les Kurdes : Région autonome et la zone conquise
Prenant l’initiative, les troupes nationales irakiennes aidées par les Hachd al-Chaabi ont libéré la région de Kirkouk et ses champs pétroliers de l’occupation kurde, le 16 octobre 2017. Plus de 100 000 Kurdes, qui s’y étaient installés en coordination avec Daesh et avaient expulsé la population autochtone, se sont enfuis en deux jours. La communauté internationale n’a émis aucune réaction.
Le gouvernement national irakien vient ainsi de restituer aux arabes, chrétiens et musulmans, les territoires qui leur avaient été volés. Il a aussi évité une intervention et une occupation turco-iranienne du pays.
Ainsi, en quelques jours seulement, le projet de partage de l’Irak a été étouffé dans l’œuf grâce à la prise de Kirkouk et des régions occupées par les Kurdes.
II 3 - Pourquoi l’armée irakienne est-elle entrée facilement à Kirkouk ?
C’est en raison de l’aide et assistance des habitants de Kirkouk que l’armée irakienne est arrivée à pénétrer facilement et rapidement dans cette ville, dont tous les habitants ne sont pas kurdes mais aussi arabes, turkmènes et assyriens. Les Kurdes de Kirkouk ne sont même pas partisans de Massoud Barzani et ils soutiennent l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), fondée par le défunt Jalal Talabani.
Il apparaît que Massoud Barzani n’est pas en mesure de contrer les Irakiens qui soutiennent les opérations militaires de l’armée régulière irakienne. Kirkouk ne fait pas partie du territoire du Kurdistan irakien, les Peshmergas n’ont pas beaucoup résisté et ne voulaient pas subir des pertes en vies humaines, mais ils résisteront très probablement si les forces irakiennes atteignent la frontière de Souleimaniye et les frontières officielles du Kurdistan. »
Les forces irakiennes avancent vers le centre de la ville de Kirkouk, le 16 octobre 2017 ©AFP
II - 4 - Violents combats dans le nord de l’Irak entre forces gouvernementales et kurdes de Barzani
Des combats à l’artillerie lourde opposaient jeudi, 26 octobre 2017, combattants kurdes et forces gouvernementales dans le nord de l’Irak, en direction d’un poste-frontière vers la Turquie sur le tracé d’un important oléoduc.
Les combattants kurdes, les peshmergas, tiraient des obus de mortier et utilisaient des missiles anti-chars téléguidés, opposant une forte résistance à l’avancée des troupes fédérales et paramilitaires irakiennes. L'épreuve de force est engagée entre l'armée irakienne et les peshmergas de Barzani.
Il s’agit pour Bagdad de sécuriser l’oléoduc stratégique menant au port turc de Ceyhan en prenant notamment Fishkhabour, un poste-frontière avec la Turquie situé à l’extrémité de la province de Dohouk qui constitue, avec celles d’Erbil et de Souleimaniyeh, la région autonome du Kurdistan.
Le pouvoir central à Bagdad et le Kurdistan sont en crise ouverte depuis la tenue il y a un mois d’un référendum d’indépendance kurde. Le Kurdistan a fait mercredi un pas en arrière pour tenter d’apaiser les tensions, se disant prêt à « geler les résultats » de sa consultation, où le « oui » l’a largement emporté.
Mais la réaction de Bagdad ne s'est pas faite attendre :
M. Abadi, le Premier Ministre, a opposé une fin de non-recevoir disant qu’il « acceptera uniquement l’annulation du référendum et le respect de la constitution ».
La Cour suprême irakienne demande d’adopter des mesures légales et nécessaires contre les organisateurs d’un référendum d’indépendance dans la région du Kurdistan irakien. Le Parlement irakien réclame un procès contre Massoud Barzani.
Les Etats-Unis réagissent :
Lors d’un récent déplacement à Bagdad, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson en réclamant le retrait de toutes « les forces iraniennes » d’Irak, a suscité la réaction des milices irakiennes Hachd al-Chaabi.
Réagissant aux propos provocateurs de Tillerson, les Hachd al-Chaabi lui demandent de retirer ses troupes d’Irak.
Les Etats-Unis veulent donc séparer les Hachd al-Chaabi de l'armée irakienne en accusant ses dirigeants de terrorisme afin d'affaiblir l'armée et le gouvernement de l'Irak. L'Empire n'a pas abandonné son but de partitionner l'Irak, l'aide qu'il apporte aux Kurdes ne fait que croître pour qu'ils servent de mercenaires pour le compte des USA
L'éventualité d'une guerre entre les forces qui représentent l'Iran et les États-Unis en Irak devient de plus en plus plausible avec tous les risques d'élargissement que cela peut provoquer . |
III - COREE du NORD
En septembre, la Corée du Nord a testé avec succès une bombe H qui, selon les évaluations d’experts nippons et sud-coréens, pourrait être 10 fois plus puissante que les bombes nucléaires d'Hiroshima et Nagasaki. Il s’agit du sixième test nucléaire mené par Pyongyang.
La Russie et la Chine ont proposé à la Corée du Nord de décréter un moratoire sur les tests nucléaires et les tests de missiles, appelant parallèlement les États-Unis et la Corée du Sud à s’abstenir de toute manœuvre militaire dans la région et ce au nom de la stabilisation sur la péninsule. Washington a laissé cette initiative sans suite. !!!!
III - 1 - Pourquoi la Corée du Nord veut une force de Frappe nucléaire
Ce pays a été rasé par les bombes américaines après la guerre, des villages entiers détruits : plus de 3 millions de civils tués. Voilà pourquoi la Corée du Nord déteste autant les Etats-Unis d’Amérique… : http://reseauinternational.net/voila-pourquoi-la-coree-du-nord-deteste-autant-les-etats-unis-damerique-2/#comments
Les USA et leurs alliés de la région ne cessent de provoquer, notamment chaque année au moment des récoltes : les manœuvres militaires US mobilisent les militaires nord coréens à une période où leur aide aux paysans pour la récolte est indispensable, en raison de terrains très montagneux.
Sans oublier que la Corée du Nord est confrontée à une stratégie d'embargo économique et financier particulièrement cruelle et inhumaine, auquel il faut ajouter en plus d’incessantes provocations militaires simulant une attaque nucléaire de grande envergure contre ses villes.
La Corée du Nord n’a donc d’autre choix possible que de se doter d'un bouclier militaire crédible. Ceci justifie les tirs de missiles, la conception de nouveaux moteurs à propergol solide et la production de nouvelles ogives nucléaires.
Contrairement à ce que rapportent les médias des pays hostiles à la Corée du Nord, Kim Jong-un a non seulement démontré sa rationalité mais également une certaine capacité à la planification stratégique et la flexibilité pragmatique que ses adversaires ne veulent pas reconnaître soit par pur mépris, soit par orgueil.
Le sort funeste réservé à des pays ayant accepté de désarmer ou à se défaire de leurs armées (Irak, Libye) ou encore l’assaut systématique mené contre des pays jugés hostiles à Washington (Serbie, Syrie, Venezuela) a convaincu Pyongyang de l’impossibilité de négocier avec le diable. : Reste donc la dissuasion nucléaire et conventionnelle.
Il ne faut pas non plus oublier les richesses de la Corée du nord propres à attiser bien des convoitises. Au-dessous de la surface de la montagne, la plupart des terres sont des réserves minérales importantes : le fer, l'or, la magnésite, le zinc, le cuivre, le calcaire, le molybdène, le graphite et plus encore, environ 200 sortes de minéraux. Il existe également de grandes quantités de métaux des terres rares,
Les estimations de la valeur des ressources minérales du pays ont considérablement varié au cours des années, rendues difficiles par le secret et le manque d'accès. Selon une estimation d'une société minière d'État d'origine sud-coréenne, ils valent plus de 6 billions de dollars.
III - 2- Qu'arriverait-il si les USA frappaient la Corée du Nord ?
L'envoi d'un groupe aéronaval américain dans la région de la péninsule de Corée donne l'impression que les États-Unis s'apprêtent à donner au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un la même leçon qu'à son homologue syrien Bachar al-Assad.
En réalité, de brèves consultations avec des spécialistes auraient suffi à la Maison blanche pour comprendre l'ampleur des problèmes qui seraient engendrés par une telle frappe.
Des centaines de milliers de vies seraient sacrifiées en cas de conflit militaire dans la péninsule coréenne, et ce, même si les parties ne faisaient usage que d'armes conventionnelles.
Dès les premiers jours d'un conflit militaire dans la péninsule de Corée des centaines de milliers de personnes perdraient la vie, et cela même si l'arme nucléaire n'était pas utilisée, annonce l'agence Bloomberg se référant à un rapport du service de recherche du Congrès des Etats-Unis.
III - 3 - Que veut KIM Jong-un
A l’instar de son grand-père Kim Sung-il auquel il ressemble, Kim Jung-un ne se fait aucune illusion quant à la nature véritable des « monstres » belliqueux d’en-face. Il sait par dessus tout qu’un Traité de paix est la dernière chose qu’ils veulent.
Le sort funeste réservé à des pays ayant accepté de désarmer ou à se défaire de leurs armées (Irak, Libye) ou encore l’assaut systématique mené contre des pays jugés hostiles à Washington (Serbie, Syrie, Venezuela) a convaincu Pyongyang de l’impossibilité de négocier avec le diable. : Reste donc la dissuasion nucléaire et conventionnelle.
Mais Kim Jong-un a aussi souligné que son pays entendait accroître ses coopérations avec le Mouvement des non-alignés, car de telles coopérations allaient dans l’intérêt des nations.
« Les pays bâtissent leur avenir grâce à leur puissance et aucun pays ne devrait se soumettre aux exigences maximalistes d’autrui. Les États-Unis ont attaqué les pays qui étaient faibles sur le plan militaire. Nous sommes pour la paix, mais nous ne reculerons pas d’un iota, des intérêts de notre pays. Nous continuons de nous confronter à Washington sérieusement jusqu’à ce qu’il renonce à ses politiques hostiles et ses menaces. »
Contrairement à ce que rapportent les médias des pays hostiles à la Corée du Nord, Kim Jong-un a non seulement démontré sa rationalité mais également une certaine capacité à la planification stratégique et la flexibilité pragmatique que ses adversaires ne veulent pas reconnaître par pur mépris.
Kim Jong-un n’est pas un fou de guerre. Il a proposé à de nombreuses reprises que la Corée du Nord et les USA signent un traité de paix, chaque fois il a essuyé un refus d’Obama et maintenant de Trump. Kim Jong-un veut une paix durable pour toute la région.
III - 4 - Le risque demeure d'un dérapage sanglant
© AFP 2017 Don Emmert
Imaginons un instant qu'en apprenant que Pyongyang prépare les essais d'un missile intercontinental, Donald Trump décide d'utiliser la force contre la Corée du Nord. Dans un scénario mou, les USA pourraient se limiter à une attaque contre le missile prêt pour les essais, voire tenter de l'intercepter après son décollage. Cela ne provoquerait pas de scandale mais ne ferait pas non plus beaucoup d'effet : le travail sur les missiles continuerait, même si l'échec des essais le ralentirait.
Dans un scénario plus poussé, les USA pourraient essayer de neutraliser certains sites cruciaux du complexe balistique nord-coréen : les centres de production d'armement, les centres d'essai et les entrepôts. Bien que ces sites soient minutieusement cachés et se situent généralement sous terre, et que les USA ne disposent pas d'information sur la plupart d'eux, cette frappe est théoriquement possible.
Contrairement au premier scénario, le gouvernement nord-coréen doit riposter car sa population est en danger et l'intégrité de son territoire menacée.
La Corée du Nord ne peut admettre d’être impunément agressée et doit engager une réponse proportionnelle à l'attaque de sa souveraineté, sachant que les USA ont toujours refusé jusqu'à présent la solution diplomatique qui lui a toujours offert la Corée du Nord : traité de paix entre les deux pays.
CONCLUSION
Au sujet de la Syrie et de l'Irak :
Tous les pays de l’OTAN sont présents sur le théâtre d’opération moyen-oriental. La formidable coalition réunie par les Etats-Unis, avec deux armadas, l’une dans le Golfe persique et l’autre en Méditerranée, ses bases dans la péninsule arabique, en Turquie et à Chypre, ses missions aériennes quotidiennes, n’a pas réussi à prendre un centimètre carré de terrain à Daech, à l’exception de Raqqa, à la toute dernière minute, quand les carottes étaient cuites pour l’Etat Islamique.
En termes simples, cela veut dire que Raqqa avait été conquise par Daech pour la coalition et que, à la dernière minute, ses clés ont été remises au véritable destinataire de sa conquête.
Bases officielles des USA au Grand Orient – il faut ajouter 8 bases clandestines en Syrie
Au delà des appétits pour les ressources d'hydrocarbures, les USA visent à briser le gouvernement iranien qui lui résiste. La folie des États-Unis ne s’arrête pas au Grand Orient.
Au sujet de la Corée du Nord :
Les Etats-Unis, la puissance atomique numéro 1 avec 1 950 ogives explosives actives, ne supportent pas que la Corée du Nord veuille se protéger de toute agression avec des missiles et l'arme atomique. La solution logique étant le désarmement général de tous les pays possédant l'arme nucléaire.
Les Etats-Unis sont également de loin le numéro 1 en matière des « va-t-en-guerre » : depuis la Seconde Guerre Mondiale, les Etats-Unis ont directement participé à environ 60 guerres – la Corée du Nord n’a plus participé à aucune depuis la guerre de Corée (de 1950 à 1953).
Ils se sont immiscés dans les destins d’autres pays, ils ont fait tomber des gouvernements, ils ont financièrement et militairement secondé des groupes d’opposition dans d’autres pays. Ne sont-ils pas le premier pays terroriste ?.
Syrie-Irak-Corée du Nord sont les points chauds de la géopolitique qui risquent de s’enflammer. |
Sources de l’article :
- CHALLENGE : https://www.challenges.fr/monde/les-fds-s-emparent-d-un-gisement-petrolier-majeur-dans-l-est-syrien_508078
- Le site SPUTNIK FRANCE : https://fr.sputniknews.com/
- Le site PRESSTV : http://www.presstv.com/french/
- Le site MOON OF ALABAMA : http://www.moonofalabama.org/2017/10/free-passage-deal-for-isis-in-raqqa-us-denies-involvement-video-proves-it-lies.html
- Le site ARRET SUR INFO : http://arretsurinfo.ch/syrie-irak-le-projet-dindependance-kurde-a-echoue-pourquoi/
- Le site RESEAU INTERNATIONAL : http://reseauinternational.net/violents-combats-dans-le-nord-de-lirak-entre-forces-gouvernementales-et-kurdes/
- Le GRAND SOIR : https://www.legrandsoir.info/syrie-le-commandement-central-etasunien-declare-la-guerre-a-la-russie.html
- ….....
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ANNEXES sur le problème kurde
L'une des premières caractéristiques de l'organisation sociale des Kurdes est sa grande variété de formes, mais c'est la répartition en « tribus », qui domine toute la société kurde, car même les « non-tribalisés » en subissent les règles. En effet, la tribu est chez les Kurdes une unité économique et sociale qui est territorialement fixée, fondée sur des liens de parenté, imaginaires ou réels, lesquels structurent la société kurde. La tribu se subdivise en sous-ensembles jusqu'au niveau du clan, qui demeure la base fondamentale de l'organisation sociale.
La tribu a surtout favorisé la multiplication des conflits entre les Kurdes eux-mêmes. N'oublions pas que les Kurdes sont un peuple des montagnes anciennement nomade, ce qui ne favorise pas l’unification. Bref, chaque Kurde est le roi de sa montagne et les rivalités sont fréquentes. Au cours de leur histoire, les Kurdes se sont soulevés les uns contre les autres pour des questions de vengeance entre les clans.
Les Kurdes sont actuellement répartis sur quatre pays et ne sont pas politiquement unifiés.
ANNEXES
A1 - les kurdes irakiens
Le pétrole au Kurdistan
Il existe quatre langues kurdes qui ne se comprennent pas les unes les autres. De même existent des conglomérats tribaux ou des clans comme les Barzani et les Talibani qui ont leurs propres partis politiques et sont dirigés par des clans patriarcaux familiaux. Parmi eux, les Kurdes salafistes ont rejoint Daech participant avec eux aux massacres de Kurdes Yézidi.
A l'heure actuelle les Kurdes ne constituent pas un peuple suffisamment homogène pour fonder un État souverain.
A2 - Barzani à la tête d'une fortune personnelle !!
Le mandat de Barzani en tant que Président du Kurdistan autonome a expiré depuis 2 ans. Il n'a pas organisé de nouvelle élection !!!
Massoud Barzani, en compagnie de Netanyahu, veut faire du Kurditant indépendant un second Israël
Depuis l'acte non-constitutionnel commis par Barzani, les révélations sur le personnage se multiplient. Le journal turc Yeni Shefeq déchire ainsi le voile sur "la grosse fortune personnelle" de Barzani qui posséderait "quelques 400 entreprises actives dans les domaines de l'agroalimentaire, du logement, de l'agriculture, du logistique et du pétrole". Selon le journal, "Barzani bénéficie de surcroît des mesures incitatives proposées par le gouvernement turc dans les zones de libre échange".
Les Barzani, l’une des deux familles au pouvoir dans le Kurdistan irakien, dépensent des sommes considérables et disproportionnées compte tenu de leurs revenus officiels.
Depuis des dizaines d’années, sous le régime de Saddam Hussein mais aussi en raison de l’embargo des Nations Unies contre l’Irak, le Kurdistan irakien servait de zone de compensation en hébergeant trafics et contrebandes en tous genres.
Les ressources générées ne justifient cependant pas le train de vie des Barzani. Au début de l’été, Barzani, le patriarche et Président du gouvernement autonome, a coupé court à un voyage au Émirats pour venir à l’aide de son fils Mansour qui avait perdu 3,2 millions de dollars dans un casino. Barzani a payé en liquide sans préciser, comme on s’en doute, l’origine de l’argent.
http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/kurdistan-barzani-corruption.html
Les médias occidentaux qui n’ont cessé de soutenir la dictature des Barzani, n’ont rien dit :
des assassinats politiques de leurs opposants,
de l’impossibilité de tenir des élections mais de la possibilité d’organiser un référendum,
de leur accord avec Israël,
de leur accord avec Daesh,
de leur responsabilité dans le génocide des Kurdes yézidis,
de l’annexion de 80% de leur territoire en quelques années,
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