Une idée...
J’ai vu des banlieues (lieu décrié où on dépèce ce qu’on ne peut plus vendre) se parsemer en se tamponnant d’une triste impécuniosité, moisissant avec des rats qui ne périssent plus ou qui ne veulent plus, qui sont d’une opulence grasse où le paupérisme aux milles disettes de ces assiettes solitaires s’approprie des vies… (Mais c'est comme ça)... D’année en année, ça se remplit dans ses rues envahies d’urine et de sang, dont la prison seule reste de ce qui est encore souhaitable, et de gueulades sous le gel de l’alerte aussi, de gerçures ondulantes séquestrées dans le froid de ces hivers dont la fatalité ne saurait plus s’en occuper, faute de cauchemars équivalents ; des âmes titubantes faute d’emballement métaphysique et parfois même le cadavre décorant le pavé désuet que même la puissance policière n’ose plus s’adonner à de telles aventures, que ça sert plus à rien nous-disent-ils... Bref, des pensées..
Mais ces bas-fonds gigantesques de ces êtres humains laissés pour compte et qui s’épaississent, qui ne nous intéressent que parvenus détournés dans ces courts déluges d’informations en gros titres censés recourir à ce gâchis provisoirement déplacé dans des croyances, toujours imaginés par ces gourdiflots, cette bêtasse consignée à l’isolement de leur histoires afin de parquer l’imaginaire collectif des internautes restants, sacrifiés dans leur travail consternant dans un bocal électronique chambré quelque part dans une pièce « Voyez ces affreux s’adonnant à l’instantanéité du crime »
Quel vocabulaire utiliser ?
La croyance qu’un monde ouvert, disponible pour tous me semble d’une satisfaction surchargée grandement carencée de tout ce que les horizons passés permettaient jadis de perpétuité : Le mensonge se déplace provisoirement afin d’y concentrer toute son énergie à incinérer tout ce qui dort paisiblement et là j’ai pensé que nous allons avoir ceci : Des contrées ravagées d’individus n’ayant pas la possibilité de fuir leurs factures en retard ou des huissiers de justice les effrayant sans relâche et peut être garderons nous ce vexant privilège, de ne pas à devoir se priver de la vanité de pouvoir discuter sur cette société dévastée, ou ces banqueroutes publiées à la télévision écran large se diffusant sans honte jusque tard dans la nuit, dont on se souvient seulement détruit avec ces quelques privilégiés restants, grelottant avec la machine qui les a périmés…
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