Une lueur d’espoir nous vient du Chili
Par les temps qui courent, la victoire de Gabriel Boric au Chili est une bonne nouvelle même s'il faut rester prudent.
Élu avec 56 % des voix contre le candidat d'extrême droite José Antonio Kast, Boric, soutenu par une large coalition qui va du parti communiste au centre gauche, devient le président du Chili.
La classe ouvrière, le mouvement féministe chilien et les jeunes des quartiers populaires ont joué un rôle décisif dans cette victoire.
« Si le Chili a été le berceau des néolibéraux, ce sera aussi sa tombe » disait le nouveau président du Chili. Gabriel Boric serait-il dans les faits le fossoyeur de cette horrible politique exclusivement au service d'une minorité d'exploiteurs capitalistes qu'on appelle néolibéralisme ?
Ajoutons que la capitale du Chili a élu en mai 2021 une maire communiste et féministe. Irací Hassler est ainsi devenue la première femme communiste à diriger Santiago.
Cette jeune femme de 30 ans a été portée par le mouvement social qui avait secoué le Chili en 2019
: « Nous sommes redevables au peuple qui s'est mobilisé et qui aujourd'hui dit que nous ne voulons plus de cette gestion néolibérale qui a soumis tous les aspects de notre vie aux lois du marché ».
Et c'est elle qui disait déjà « Notre victoire à Santiago signifie sans aucun doute que la gauche et les organisations sociales vont conquérir la présidence du pays, en ce moment historique si important ». C'est exactement ce qui s'est passé ce dimanche 19 décembre 2021.
Mohamed Belaali
9 réactions à cet article
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ou : « comment inhiber le PC dans une coalition » ?
40 ans après l’union de la gauche en France, qu’en reste-t-il ?
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Ne pas juger par à-priori, mais l’expérience aidant, on se dit qu’il n’y a rien à espérer du système représentatif. Attendons la suite et s’il est sincère, qu’il prenne le maximum de précautions, les sincères ont tendance à mourir jeunes...
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Pauvre Chili, qui va de Pinochet à Boric et reste le dindon des Yankees qui se réjouit de fêter enfin Noël...
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on peut toujours espérer, mais la société est mondiale maintenant, que peuvent faire quelques communistes dans une petite région ??
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Tous les pays d’Amérique latine ou presque ont désormais connues ou connaissent leur gouvernement étiqueté « Gauche radicale » depuis l’élection de Chavez il y a déjà 22 ans. Alors pourquoi parler de « lueur d’espoir » Est-ce ça veut dire que les précédents ont tous déçu et qu’on espère toujours malgré les déceptions répétitives ? Que ça n’a pas marché mais qu’a force d’essayer ça finira par marcher peut-être un jour.
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A voir... Si ça se termine comme le Vénézuela...
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@L’auteur
« Élu avec 56 % des voix »
et 55% d’abstention.
Pourquoi vous ne nous ressortez pas le discours sur l’absence de légitimité d’un président élu par si peu ?
Vous vous souvenez pas ? Mais si voyons le discours de la LFI en 2017....
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Cette victoire de la gauche chilienne contre l’ultra libéralisme est une excellente nouvelle.
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