Une panique mondiale vite oubliée : l’attentat de Noël au « slip piégé » (1ère Partie)
‘L’attentat de Noël 2009 au slip piégé du vol 253 Amsterdam-Detroit’, avec son appellation défrisant le ridicule, a laissé de bien plus profondes traces dans les politiques mondiales que dans les mémoires et généré d’importants résultats, bien plus sérieux et graves que risibles.
PREMIERE PARTIE : CONCLUSION (histoire de ne pas faire attendre)
- Résultat humain : 0 morts, (passons par perte et profit les testicules brûlées).
- Résultat policier : explosion des fouilles intimes systématisées (TSA), durcissement des contrôles des gares routières et ferroviaires aux USA, mise en place de scanners ’mobiles’ sous la forme de camions banalisés, première application effective de la directive 13224 destinée à ‘neutraliser’ (abattre) sur le territoire US ou à l’étranger leurs propres citoyens convaincus de terrorisme, internationalisation des procédures sécuritaires US.
- Résultat militaire : décision d’envoi de 30 000 hommes supplémentaires en Afghanistan, intervention des ‘services’ US et déstabilisation au Yémen.
- Résultat commercial : plusieurs milliards d’Euros de scanners corporels en commande, renforcement massif des investissements publics et privés de ‘sécurité’.
- Résultat judiciaire : …
Je vous rassure tout de suite, le slip se remet bien de sa dissection et est désormais dans les archives du FBI, aux cotés d’autres éléments à charge célèbres.
Nous pouvons maintenant passer à l’
INTRODUCTION
Cet attentat s’inscrit dans la série des opérations « branquignoles » attribuées à Al-Qaïda, dont exécutants et techniques, semblent faire preuve de déficiences opérationnelles aussi originales que variées :
- Richard Reid, britannique proche du Français Moussaoui, et sa basket piégée et ignifugée sur le Paris-Miami en décembre 2001, refusé au départ la veille et qui passe quand même le lendemain pour rater son attentat…
- L’attentat au ‘suppositoire’ explosif contre un prince saoudien qui s’en tire de justesse, mais pas le kamikaze qui, semble-t-il, reçut un appel ou téléphona à ses propres intestins pour s’éparpiller à travers toute la pièce.
- Les ‘toners’ d’imprimantes piégées mais ne pouvant fonctionner, partis d’on ne sait pas trop où, passées par ici et revenues par là, et adressés à un groupe de prière juif-gay-lesbien de Chicago…
Ces attentats manqués, ressemblant fortement à des scénarios de série Z ou à des sketches tragiques des Monty Python, diffèrent des actions ‘majeures’ du type 11/9, Londres, Bali, Moscou, Madrid, Bombay, et aussi des effroyables attentats quotidiens d’AF/PAK qui mutilent et tuent depuis une décennie les populations civiles.
Par contre l’attentat au ‘slip piégé’ - opération manquée qui visait ‘seulement moins de 280 personnes’,- qui nous intéresse ici, eut un effet dépassant sa potentielle ampleur et provoqua des réactions dignes d’attentats majeurs réussis.
Cet impact sur les populations fut l’occasion de grands ‘profits’ politiques, militaires, commerciaux et policiers pour les USA et d’autres, mais fut pour Al-Qaida un revers politique, militaire et même médiatique, car l’affaire, après une psychose médiatique immédiate, sombra rapidement dans l’oubli.
Thomas kean, ancien gouverneur du New-jersey, ancien Président de la Commission du 9/11 et coprésident du « Projet de sécurité intérieure » nous dit d’ailleurs à propos de cet attentat au slip piégé que ce type leur fut bien utile en définitive : « Nous n'avons pas été vraiment concentrés sur le Yémen et les choses terribles qui s'y produisent. Maintenant nous le sommes et c'est une bonne chose, » a dit Kean.
http://www.infowars.com/911-commission-chairman-plane-bomber-did-us-a-favor/ (en anglais)
LA VERSION OFFICIELLE
ou plutôt les 2 VOs successives, en commençant par leur tronc commun :
Le 25/12/2009 dans le vol Airbus 253 de Northwest Airlines (Compagnie détenue par Delta Airlines) reliant Amsterdam à Detroit (USA) a lieu la capture par des passagers et du personnel navigant, du Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab (23 ans) qui vient de tenter de faire exploser quelques dizaines de grammes (80g) d’un dérivé de penthrite, caché dans une poche aménagée de son slip, à l’aide d’une seringue emplie d’un apport chimique destiné à amorcer la réaction.
L’opération n’a heureusement généré qu’une faible explosion - une partie des passagers ne s'étant même rendu compte de rien dans un premier temps, le bruit étant peu puissant - accompagné de flammes (problème de dosage semble-t-il).
Immédiatement, plusieurs de ses voisins se sont jetés sur lui avec courage, l’ont maîtrisé et sont parvenus à éteindre le début d'incendie, se blessant eux-mêmes.
A l’atterrissage à Detroit la police et le FBI le garrottèrent et l’expédièrent à l’hôpital soigner son entrejambe, avant de l’envoyer à la prison de Milan (USA) attendre son procès.
Dans un premier temps, les explications des autorités US vont pencher pour un acte isolé, mais trois jours plus tard, le 28 décembre, Al-Qaida pour la Péninsule Arabique (AQPA) par le biais de sa branche yéménite, revendique l’action en reconnaissant 'l'erreur technique' et un message enregistré (fin janvier 2010) encensant ‘l’exploit’ sera attribué à Oussama Ben Laden.
Le Président Obama poussera une méchante ‘beuglante’ contre ses services de sécurité (FBI en tête), critiquant publiquement à l’antenne leur sérieux et leur professionnalisme.
TEMOIGNAGES SUR L’ACTION DURANT LE VOL 253
L’avion, de type Airbus A330, contenait 278 personnes.
Vingt minutes avant l’atterrissage, Abdulmutallab essaie de déclencher son dispositif explosif, voici ce qu’en dit un témoin direct, Syed Jafri sur CNN…
« Il y a eu un boum, et tout le monde a été un peu surpris. Après quelques secondes, il y a eu un peu de lumière, comme venant d'une flamme, et puis on a vu du feu. Les gens ont presque commencé à paniquer. Tout le monde s'est rué vers la zone (du feu) en essayant d'utiliser de l'eau, une couverture, un extincteur. [...] Ce qui a été merveilleux, c'est que tout le monde s'est impliqué », a-t-il dit.
Le passager a ajouté que le présumé terroriste « avait l'air choqué, surpris par tout ça », expliquant qu'« il n'y a eu de la panique que dans les six ou sept rangées autour. Mais le reste de l'avion, je ne crois pas qu'ils savaient. »
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... medi.shtml
… Et le jeune kamikaze reste pétrifié et sans réaction, même à la douleur (il était en train de prendre feu !). Plusieurs parleront de son état d’hébétude, certains même avant ses blessures.
Autre témoignage, sur CNN, d'un intrépide passager
On constate encore l’état d’hébétude décrit, sur lequel le témoin ne souhaite d’ailleurs pas s’étendre, et qui personnellement me fait penser à une prise massive d’anti-douleur et/ou de drogue.
Concernant l’action elle-même, les explications publiques resteront cohérentes bien qu’incomplètes, par exemple : tout le monde se demandera pourquoi il ne s’était heureusement pas rendu aux toilettes pour ‘terroriser’ discrètement… vu sa furtivité pour monter dans l’avion… (voir plus loin)
Photo du jeune Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab (23 ans)
et de son slip, désormais historique.
Mais c’est sur un autre point crucial que la version officielle va se contredire totalement en quatre jours (entre le 26/12 et le 30/12) en produisant deux explications diamétralement contradictoires,
VO1 : PASSEPORT NON CONTRÔLÉ
Par Reuters, publié le 26/12/2009 à 15:22
"Il n'a pas passé de contrôle des passeports", a déclaré un porte-parole de la police militaire des Pays-Bas en confirmant que le suspect avait pris un autre vol de provenance incertaine avant de monter à bord de l'Airbus de Delta Air Lines.
Conclusion 1 : grosse bourde de la sécurité, le terroriste tente et passe par chance, ou par défaut de contrôle.
VO2 : PASSEPORT CONTRÔLE CONFORME
By Jonathan Oosting | MLive.com December 30, 2009, 10:05AM
Umar Farouk Abdulmutallab présenta un passeport Nigérian valide et un visa US aux autorités d’Amsterdam le jour de Noël avant d’embarquer sur le vol 253 pour Detroit’ déclare l’agence hollandaise du contre-terrorisme à CBS.
Autre communication officielle dans le même sens
http://fr.news.yahoo.com/3/20100105/twl … e00ca.html
Conclusion 2 : les contrôles sont feintés par la normalité du terroriste qui passe car son comportement comme tout ce qui le concerne est conforme, il est donc insoupçonnable. Travail de professionnel de la clandestinité.
On assiste donc à une nette (r)évolution de version, la VO1 prêtant le flanc à nombre de questions des journalistes même les moins curieux, alors que la VO2 règle bien des soucis pour les autorités et les sociétés de sécurité : il n’y a plus rien à voir, ils sont décidément trop fort, ils nous ont eu, merci d’être venu demander.
JUSQUE LA TOUT VA BIEN, JUSQUE LA TOUT VA BIEN… (Mémoires du porte-parole du FBI)
Voyons donc maintenant les éléments – encore - moins connus de l’histoire et pourquoi ce glissement vers le ‘tout était malheureusement insoupçonnable à l’aéroport, attitude, visa et passeport étant valides’ de la VO2 était nécessaire pour étouffer les questions naissantes et gênantes.
LE KAMIKAZE : UMAR FAROUK ABDULMUTALLAB
Nigérian, né en 1986, avec quinze frères et soeurs, il provient d’une famille riche et éduquée (père banquier et ancien ministre), et jusqu’à la rupture avec ses parents, il est décrit comme affable, intelligent, étudiant de bon niveau, ayant une vie sociale, sportif, etc… Il a déjà beaucoup voyagé : aux USA, en Angleterre (trois ans), Australie, en Afrique.
Cependant, en 2008/2009, il bascule et devient un ‘prototype’ du jeune Jihadiste en roue libre vers le sacrifice suprême : il fait un circuit classique d’islamiste radical, Londres, Yémen, rencontre d’Al-Qaidistes déjà répertoriés, via des mosquées intégristes, etc…
Il semble acquis pour les autorités que son engagement par Al-Qaida ait eu lieu à Londres, comme souvent.
Ce qui lui vaudra par ailleurs un refus d’entrée comme étudiant et une interdiction de territoire au Royaume-Uni début 2009.
C’est une recrue de choix pour un groupe terroriste Islamiste et rien ne manquera pour organiser son ‘service funéraire post-mortem de martyr’ :
- son testament enregistré et diffusé par Al-Qaida Péninsule Arabique,
- des photos de lui a l’entraînement au Yémen, armé et tirant sur des drapeaux israéliens et anglais,
- sa revendication d’affiliation à Al-Qaida.
Repéré par diverses agences de sécurité à 3 lettres comme activiste et dangereux, il se trouvait logiquement sur des listes de contrôles renforcés à risques, les autorités de Detroit ayant même reconnu se préparer à le passer sur le grill à son arrivée. Bref il a toute la panoplie, pas un bandana ne manque… et Noël arrive…
LE BILLET D’AVION : BIZARRERIES DIVERSES
D’après Slate.fr, le billet aurait été acheté au Ghana pour Detroit et non N-Y, Chicago ou Houston (plus ‘symboliques’) pour des raisons financières… http://www.slate.fr/lien/36131/al-qaida-budget
Al-Qaida Péninsule Arabique courant les vols en ‘promo’ pour économiser quelques dollars… Oui bon…
Le problème est que le billet fut d’abord acheté en aller-simple (généralement plus cher) et payé en liquide (2.830 $) au Ghana le 16 décembre 2009. Niveau économie, peut mieux faire…
Niveau discrétion prendre un Lagos (Nigeria) – Detroit (USA), via Accra (Ghana) et Amsterdam (Hollande) sous son véritable nom, en aller-simple et en liquide, pour un type déjà classé comme activiste terroriste al-qaidiste, ne semble ni un gage de prudence, ni un gage de ‘professionnalisme’.
De plus, on apprendra qu’Abdulmutallab voyageait sans bagage…
Quand des journalistes soulevèrent cette question du paiement en liquide, cela tomba pile-poil pour le porte-parole du FBI, car les enquêteurs découvrirent aussitôt qu’avait été acheté séparément avec une carte de crédit la partie retour du billet vers le Nigeria, ce qui expliquait opportunément que le filtre ‘achat en liquide’ n’ait pas fonctionné.
Manque de chance, cet acheteur photographié ne sera d’abord pas ‘notre’ Abdulmutallab, mais une autre personne. Les photos seront corrigées par la suite sans explication.
MAIS DE QUEL ELEPHANT DANS L’ASCENSEUR PARLEZ-VOUS ?
Abdulmutallab était donc déjà fiché à diverses reprises par le TSA, le FBI, la CIA, le MI6 et d’autres et conséquemment par les compagnies privées de sécurité aéroportuaires qui s’informent à ces mêmes sources.
Lorsque Abdulmutallab disparut de la circulation quelques temps avant Noël, il se trouvait au Yémen, comme étudiant avec un visa conforme, accordé sans difficulté par les autorités car il possédait sur son passeport des visas de pays ‘insoupçonnables’ (R-U, USA,…)
A ce moment là son père - qu’il est bon de savoir ancien Ministre de l’économie Nigériane quand même, dirigeant de la First Bank of Nigeria, et fondateur de la première banque islamique du Nigeria, la Jaiz International Bank - avait contacté directement l’antenne de la CIA de Lagos en octobre 2009.
Ce contact avait pour objet, non seulement de demander de l’aide pour retrouver son fils soudainement disparu, mais aussi et surtout pour les prévenir que ce dernier partait sévèrement en vrille avec des terroristes britanniques et yéménites et était probablement devenu dangereux, d’après les derniers coups de téléphone et mails reçus.
Démarche d’alerte qu’il reproduira par ailleurs à plusieurs reprises, en prévenant aussi les autorités Nigérianes, comme l’ambassadeur US.
Lors de l’arrestation de son fils à Detroit, il proposera encore de collaborer avec la CIA et les autorités US.
Nous avons donc là : Abdulmutallab repéré et fiché depuis des mois par divers services de sécurité, comme un activiste islamiste radical, interdit de séjour dans plusieurs pays, qui se sait repéré, dénoncé à la CIA à plusieurs reprises comme terroriste ‘actif’ par son propre père ex-ministre deux mois plus tôt, qui disparaît soudainement de la circulation au Yémen (plaque tournante des candidats au Jihad) et qui achète au Ghana sous son vrai nom et en liquide un billet aller-simple pour les USA, sans bagage, pour le jour de Noël...
Et qui passe comme une lame chauffée dans une bûche glacée, les portes d’embarquement hollandaises pour Detroit… On peut lui accorder un ‘bravo’ technique.
TEMOIGNAGES SUR L’EMBARQUEMENT A AMSTERDAM
Mais voilà, dès le lendemain de l’attentat manqué, surgit un nouveau témoignage, non pas sur l'explosion elle-même, mais sur le déroulement du contrôle d’embarquement à Amsterdam et sur l’arrivée à Detroit.
Ce témoignage parut le 26/12/09 (soit le lendemain de la tentative manquée) sur un blog US (mlive.com), d’abord comme simple commentaire.
Son auteur assez stupéfait, témoignera ensuite avec sa femme sur plusieurs télés et journaux mainstreams.
Ce témoin n’est à ce moment là pas un ‘sceptique’, et il ne se rendra d’abord pas vraiment compte de ce qu’implique ce dont il témoigne, avec tant de précision et d’opiniâtreté (je ne mets que les citations que je considère utile, vous pouvez lire l’intégrale à l’adresse ci-dessous) :
"J'étais sur ce vol aujourd'hui et je suis heureux d'être resté vivant. …/… j’étais près du terroriste quand il a passé les contrôles à l'aéroport d'Amsterdam au début de cette journée de Noël. Mon épouse et moi, jouions aux cartes juste devant le comptoir de vérification. …/…
Un homme de type indien, en costume élégant, âgé d'environ cinquante ans s'est approché du comptoir de contrôle avec le terroriste et a dit "Cet homme doit embarquer sur ce vol et il n'a pas de passeport."
…/…
L'agent au comptoir avait répondu "vous ne pouvez pas embarquer sans passeport." L'Indien avait répondu, "Il vient du Soudan, on le fait tout le temps."
…/…
L'agent de comptoir répondit ensuite "Il faudra en parler avec mon supérieur hiérarchique," et il les envoya tous deux dans un hall plus bas.
…/…
Quoi qu'il en soit, de toutes manières, le terroriste a pu monter dans l'avion.
…/…
Le FBI a également arrêté un autre Indien alors que nous étions retenus en douane après la détection par un chien renifleur d'une bombe dans son sac de voyage et il a été fouillé après l'atterrissage. …/…un agent du FBI nous a dit "Vous allez être transférés dans une autre zone parce que celle-ci n'est pas sûre. Lisez entre les lignes. Certains d'entre vous ont vu exactement ce qui s'est passé." ( l'arrestation d'un autre Indien).
Je ne sais pas pourquoi ça n'a pas été rapporté dans les informations, …/…
http://www.mlive.com/news/detroit/index ... ard_n.html (en anglais)
On constate que ce premier témoignage direct ne concorde pas du tout, mais alors pas du tout, avec l’hypothèse officielle d’une erreur ou d’un manque accidentel de contrôle (VO1), ou d’un embarquement ‘normal’ (VO2).
Si cela était resté un simple commentaire semi-anonyme et unique sur un blog US, il serait aisé de mettre en doute la qualité du témoin, comme celle du témoignage.
Mais manque de bol pour les services de sécurité, ce témoin blogueur était en fait un avocat, Kurt Haskell (accompagné de sa femme Lori, avocate aussi), qui, outre le fait qu’il s’exprime avec clarté , netteté et précision, l'a particulièrement ‘mauvaise’.
Il bout littéralement de colère cinq jours plus tard, le 31/12/2009, après une visite insistante du FBI à son domicile faisant suite à ses témoignages sur le blog, qu’il décrit comme une tentative d’intimidation pour le faire taire.
Suite et fin à lire dans
UNE PANIQUE MONDIALE VITE OUBLIEE : L’ATTENTAT DE NOËL AU ‘SLIP PIEGE’ (2ème Partie)
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