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Accueil du site > Tribune Libre > Une sombre histoire de matière et d’énergie

Une sombre histoire de matière et d’énergie

Voici un excellent article de très haut niveau à propos de matière et d'énergie que Jérémie Filet, médiateur scientifique spécialisé en astrophysique, a offert au site Ovnis-Direct.com en exclusivité. "A ce niveau, il y a sans doute un prix Nobel à décrocher"… "Nous faudrait-il changer de paradigme pour sortir de cette impasse ?"

Cela fait un bon moment que l'on entend parler d'une mystérieuse matière sombre de nature parfaitement inconnue.

En revanche, cette histoire d'énergie sombre a mis depuis peu en effervescence les neurones des cosmologistes surpris par cette inattendue accélération de l'expansion de l'univers. Ce sujet fait aujourd'hui parti des plus grandes énigmes de la cosmologie moderne et déclenche, de toute part, des débats passionnés, aussi bien en gros titre des magazines d'astronomie que sujets des choisis par les conférenciers.

Pour ma part je l'ai entendu pour la première fois au début de l'an 2000 alors qu'elle circulait comme une rumeur dans les coulisses. Certains la percevaient déjà comme une sorte de 5ème force qu'ils baptisaient « la quintessence » et qui agissait comme une gravitation répulsive…

Tentons de comprendre comment cette énergie est apparue chez les astronomes.

Voici un petit récapitulatif à propos de cette matière sombre impossible à dénicher.

Il est possible de calculer à partir de la quantité totale de matière visible dans une galaxie, la vitesse radiale d'une étoile ainsi que sa période.

Cela nous fait penser aux lois de Newton… De toute manière, les étoiles se trouvant à la périphérie d'une galaxie doivent en théorie tourner moins vite que celles se trouvant près du centre. De même que Pluton (5000km/h) tourne moins vite que Mercure (170000km/h.).

Il s'agit bien entendu de vitesse de révolution.

Lorsque l'on s'amuse à calculer pour n'importe quelle galaxie la vitesse que doivent posséder les étoiles périphériques d'après la masse galactique visible, on en arrive à découvrir des vitesses extrêmement supérieures à celles attendues ! Surprenant non ?

Quand on sait que la vitesse d'un objet décroit normalement avec la distance, on ne peut qu'être amener à déduire l'existence d'une matière invisible qui est belle et bien présente dans tout le volume galactique et surtout qui représente une composante massive beaucoup plus importante

Si jamais Pluton tournait autour du soleil à la même vitesse que la Terre, c'est à dire 110 000km/h alors qu'elle en est 40 fois plus éloignée, il nous faudrait forcément conclure à l'existence de quelque chose de massif trainant quelque part au royaume des géantes gazeuses !

Il est devenu assez frustrant de traquer cette matière noire sans savoir à quoi elle ressemble. La matière grise, elle par contre, palpite pour donner lieu à des hypothèses qui y vont bon train…

L'imagination déborde, les idées fleurissent… une campagne de recherche est lancée pour trouver des candidats à la matière noire...

On parle alors des Machos (Massives Astrophysics Compacts Halo Objects), c'est facile à traduire non ?

Là on vise plutôt des astres très peu lumineux comme par exemple les Trous noirs ou les Naines brunes qui sont des étoiles ratées du fait qu'elles n'ont guère réussi à accumuler suffisamment de matière pour déclencher des réactions thermonucléaires dû à la fusion de l'hydrogène comme le fait le soleil.

En revanche, avec un point de fusion inférieur à celui de l'hydrogène, le Deutérium ou hydrogène lourd « brûle » au cœur de ces astres contrairement à Jupiter que l'on qualifie à tort d'étoile ratée.

Les Machos peuvent être associés à de la matière noire invisible mais baryonique.

A noter que la matière grise est aussi constituée de baryons (protons + neutrons). Les astronomes se sont néanmoins aperçus que cette matière baryonique ne suffisait pas à expliquer le mouvement des amas de galaxies. Par conséquent, ils ont dû faire appel à l'existence d'une matière sombre qui non seulement n'est pas visible mais pas non plus constituée de baryons.

Ceci nous amène à un nouveau type de candidat : les WIMPS (Weakly Interacting Massives Particles).

Pour ceux qui comme moi ont du mal avec la langue de Shakespeare, il s'agit tout simplement d'une allusion à des particules qui interagissent faiblement avec la matière de type neutrino ou autres particules exotiques sur lesquelles fantasment les physiciens des particules… Sans résultats !

Jusque-là, on attribuait à la matière visible lumineuse une valeur de 0,1 en fraction de la densité critique.

La matière noire représentait alors 90% de cette densité.

Celle-ci va déterminer l'évolution de l'univers mis en évidence par les équations de la relativité générale d'Einstein. Juste pour mettre en lumière le fait que si la densité de l'univers est supérieure à cette densité critique, cela signifierai que l'expansion de l'univers finirait un jour par être stoppée par la gravité en risquant même de faire marche arrière. Autrement dit, l'univers se contracte jusqu'à finir par retourner à son point originel appelé BIG CRUNCH. Il s'agit d'un univers fini et fermé à géométrie sphérique.

Si la densité de l'univers est inférieure à cette densité critique, la gravité n'est pas assez forte pour ralentir l'expansion si bien qu'on a un univers ouvert et infinie à géométrie hyperbolique.

Enfin, il existe entre les deux, un cas ou la quantité totale de matière contenue dans l'univers est égale à la densité critique de telle sorte à envisager un univers plat et à géométrie euclidienne.

C'est en étudiant de lointaines supernovæ de type 1A qui sont de véritables chandelles standard (parce qu'ils ont la même luminosité absolue) que le problème de l'énergie sombre a surgi en 1998. 

Grace aux calculs de deux équipes américaines chacune de leur côté, on a trouvé à ces supernovæ des distances totalement inattendues ! Elles ne sont pas là où elles devraient être ! Elles sont plus loin que prévu !

Cela signifie que l'univers est en train de gonfler beaucoup plus rapidement que ne prédit la théorie …

Des vibrations intellectuelles provoquées par la matière grise planent joyeusement dans la communauté des spécialistes en cosmologie. On entend donc parler d'énergie du vide, de constante cosmologique, d'antimatière, d'anti-cosmos et même d'univers-miroir !

On essaie de démystifier cette curieuse et nouvelle force qui accélère l'expansion de l'univers et qui représente surtout 70% de son contenu total !

Soit 25% pour la matière noire baryonique et non baryonique ; et seulement 5% de la matière visible que l'on connaît habituellement sous formes d'étoiles planètes, galaxies, amas etc…

Autrement dit, 95% de l'univers nous est complètement inconnu. Ce qui peut nous laisser du coup la désagréable sensation que la science piétine et avance à reculons. En même temps que nous avançons, de plus en plus de nouveaux points d'interrogation se dressent devant nous.

Vu sous cet aspect, il n'y a guère de quoi faire l'apologie de la science même si certains pensent qu'elle a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d'être des hommes !

Ayons quand même l'humilité de reconnaître que cette petite parcelle de 5% ne nous mène pas bien loin en nous privant par la même occasion de la lumière de la vérité.

Quelle sensation désagréable que de ressembler aux prisonniers de la caverne de Platon ! Ces derniers enchainés, voyaient comme une réalité absolue l'ombre portée d'objets divers défilant devant eux !

Science et philosophie doivent aller de pair !

Cette force inconnue, se moquant de la gravité, donne aux galaxies lointaines un formidable élan, et comme on ne connaît pas sa nature on l'a appelé « énergie sombre ou énergie noire » et l'évolution de l'univers va surtout dépendre d'elle !!!

Le plus fascinant avec les supernovæ de type 1A, c'est qu'ils brillent comme des milliards de soleils en présentant une courbe de lumière régulière et uniforme , contrairement aux supernovæ de type 2 ou de type 1B ou 1C.

Juste pour vous dire que les supernovæ de type 1A, 1B, et 1C ont en commun l'absence de raie d'hydrogène dans leur spectre tout en provenant de l'explosion d'une naine blanche qui avait« ressuscité » avant d'exploser et ce grâce à une importante chute de matière de leur compagnon…

Elles proviennent par conséquent d'un système binaire.

Les céphéides qui sont des étoiles de luminosité très variable nous servaient de balises cosmiques pour estimer des distances, mais les supernovæ plus lumineuses sont plus intéressantes car plus lointaines.

Les cosmologistes ont pris un échantillon d'une cinquantaine de supernovæ de type1A et ont calculé leur distance.

Il existe un paramètre cosmologique qui s'appelle le facteur de décélération de l'univers qui est la dérivée du taux d'expansion de l'univers (fonction lui-même de la distance et la vitesse de fuite des galaxies lointaines).

Ce taux d'expansion est simplement la constante de Hubble, dont vous avez certainement déjà entendu parler…

Le facteur de décélération, ayant été mesuré, est une conséquence de la gravité qui existe entre les galaxies. Il s'agit en d'autres termes du taux de ralentissement de l'expansion. Or, lorsqu'ils ont évalué la distance de ces supernovæ, ils se sont rendu compte, à leur grand étonnement, que cette décélération n'avait pas eu lieu puisque les supernovæ étaient emportées beaucoup plus loin par une expansion folle…

Quel phénomène scientifique peut bien être responsable de cet emballement inattendu ?

Quel est cette « chose » qui ignore la gravité ? Une énergie mystique ? Un anti-univers ? Un univers double ?

A ce niveau, il y a sans doute un prix Nobel à décrocher…

Alors, qui tente le coup ?

Nous faudrait-il changer de paradigme pour sortir de cette impasse ?

 

Jérémie Filet

médiateur scientifique spécialisé en astrophysique

Publié sur Ovnis-Direct.com


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19 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 4 juin 2012 14:59

    tout depend de ce qu’est un trou noir et quelle masse il peut atteindre


    • Ruut Ruut 4 juin 2012 17:37

      Et lorsque l’univers vas commencer a se rétressir, ou irons nous ?


      • kriké 4 juin 2012 19:26

        @ L’auteur
        que pensé vous de la Cosmologie Géméllaire (en gros si c’est possible)


        • Thorgal 4 juin 2012 22:40

          C’est en fait le temps qui s’accélère ;)
          Les Hindous l’avaient déjà prévu. Pour eux, le temps n’est pas le truc pépère qui évolue de manière linéaire. Au contraire, ils décrivent des cycles de temps (Yugas) où le flot du temps lui-même s’accélère alors que le cycle se déroule.


          • robin 5 juin 2012 16:37

            En somme en regardant les franges de l’univers nous attribuons à quelque chose d’extérieur à nous notre propre fuite.

            Il me semble que le coran aussi parle d’une accélération du temps, la Bible aussi de façon beaucoup plus élusive (du genre en son temps j’accelérerai les choses).


          • globulos nilasse 5 juin 2012 00:05

            nous ne sommes qu’aux balbutiements de la physique. la prétention humaine est sans limite,alors que nos connaissances n’excèdent pas celle des autres grands hominidés a quelque chose près. le véritable problème,a mon sens,est le conservatisme frisant la maladie mentale dans cette discipline. tout chercheur voulant continuer sa carrière,ne doit pas s’écarter de la doxa bêlante et parfois stupide de ses pairs. toute idée nouvelle,un tant soit peu novatrice,provoque des levés de boucliers de la part des pachydermes qui ont acquis des fauteuils et des salaires fort confortables,souvent après moultes léchages de cul. il aura,par exemple,fallu des décennies aux cosmologistes pour enfin comprendre que chaque galaxie possédaient un trou noir super massif en leur centre,alors même qu’avec des rudiments de physique,cela paraîtrait logique a un gamin de 8 ans. la recherche est malade de ses chercheurs et de leur manque d’ambition. tirant des plans sur la comète sur l’énergie sombre ou la matière noire,cela leur permet de continuer a tirer au flanc,tout en étant grassement payé (pas tous bien sur).


            • Thorgal 5 juin 2012 10:06

              @nilasse

              Ayant moi-même travaillé pas mal d’années dans le milieu de la recherche fondamentale (physique des particules et nucléaire), je peux t’assurer que tu caricature pas mal la situation. Ceci dit, il y a pas mal d’abus de position, de compétition d’egos sur-dimensionnés, de politiques malsaines liées au fric, des copinages à tendance quasi-mafieuse, etc. Malheureusement, la recherche est devenue une sorte d’usine fourre-tout produisant assez peu en comparaison avec les plus maigres moyens de nos predécesseurs, qui eux ont vraiment trouvé des choses assez incroyables.

              Mais la même chose s’était produite il y a à peu près 110, 120 ans : certains physiciens avaient même démissioné de leur position, croyant qu’il restait peu de choses à découvrir (Newton et Maxwell étant les deux théories fondamentales expliquant tout) ... hahaha, ça fait marrer de nos jours ...

              Bref, on avance par bonds, pas de manière continue ...


            • globulos nilasse 5 juin 2012 11:34

              ce que j’ai écrit,je le tiens directement de gens étant dans le monde la recherche. tu me dis que je caricature,tout en me donnant raison sur tous les points que j’aborde. alors soit tu as un esprit de contradiction qui est mal placé,soit tu tenais juste a faire part de ton experience par le truchement de mon commentaire. il n’en demeure pas moins que la science est malade de ses chercheurs (pas tous),mais de ses principaux leaders.


            • globulos nilasse 5 juin 2012 11:48

              marrant ces moinssages,certaines vérités seraient peut etre mauvaises a dire ?


            • Thorgal 5 juin 2012 15:11

              Ciao nilasse,

              Tu te méprends sur le mot « caricaturer » : ce n’est pas tant la situation que la façon que tu as de la décrire. J’ai moi-même été témoin de choses pas mal douteuses. Comprends bien que bcp de projets de recherche demandent énormément de fric, et ceux qui investissent dedans demandent des résultats intéressants. Comme pas mal de ces projets sont basées sur des idées théoriques pas forcément sûres, il y a de grandes chances que les résultats soient décevants. C’est un peu ce qui s’est passé dans mon domaine avec le collisioneur RHIC au BNL (au Long Island, état de New York). Le fric, c’est un des nerfs principaux de toutes ces histoires là et ça en stresse bcp, d’où les comportements que l’on sait.

              Maintenant, je me permets d’avoir des réserves quant à ce que tu avances au sujet des galaxies avec trous noirs en leur sein. J’ai du mal à croire qu’un gamin de 8 ans pourrait le déduire ... ;)


            • Razzara Razzara 5 juin 2012 11:30

              Bla, bla, bla !

              Cette histoire de matière sombre, énergie noire, et autres Machos, me fait penser à l’application de cautères sur une jambe de bois. Parce que inventer des objets inobservables pour résoudre les problèmes suscités par les récentes observations relève à mes yeux de la supercherie. Tout ceci est par contre très révélateur de la crise de paradigme profonde que traverse la physique théorique et le modèle dit ’standard’.

              Il convient de remarquer que, si l’exemple de l’échec des modèles informatiques sensés décrire les galaxies est un exemple important de ces ’anomalies’ d’observation, il y en a bien d’autres : ralentissement des sondes pioneer, température de la couronne solaire, structure de l’univers à grande échelle, etc .. Un liste relativement importante en réalité et que la cuisine des objets sombres n’arrive à ’expliquer’ qu’en procédant à des contorsions abracadabrantesques ...

              Alors qu’il faut bien reconnaitre qu’un modèle d’univers gémellaire tel que proposé par Petit (mais il n’est pas, plus, le seul) est bien plus élégant et puissant. En effet, tous ces phénomènes y trouvent une explication cohérente et parfaitement compréhensible, de laquelle sont absents ces délires fantasmagoriques d’objets qui existent sans vraiment exister. 

              Voir ici, pour ceux que cela intéresse :

              http://www.jp-petit.org/science/f200/modele_cosmo_gemellaire.pdf

              Ah, et précision pour ceux qui vont hurler au loup en entendant citer le nom de Petit, ces travaux ont fait l’objet de publications dans diverses revue scientifiques à comité de lecture dont, excusez du peu, la revue Modern Physical Letters.

              Cordialement

              Razzara

               


              • Triangle Triangle 5 juin 2012 11:52

                Si on considère comme valide la théorie des univers géméllaires, on est en droit de penser que les trous noirs sont des jonctions entre l’univers de masse m et celui de masse -m.

                J’ai toujours admis cette hypothèse comme du domaine du possible car il répond à la problématique de l’HET, cad comment des formes de vie très lointaines arrivent à parcourir 14 années-lumières en 6 mois.

                La théorie du drap (basé sur les théories d’Albert EINSTEIN) suppose qu’un voyageur spacial de l’univer m suivent toutes les déformations énergétiques de son parcours en plafonnant à la vitesse de la lumière. (les plis du drap).

                Supposons qu’on trouve une solution pour raccourcir la distance en voyageant en ligne droite dans un univers adjacent soumis à d’autres lois (-m), les temps de parcours en serait considérablement raccourcis.

                La problématique que nous ne maîtrisons pas encore est de pouvoir entrer dans l’univers de masse -m pour voyager et revenir dans l’univers m en arrivant à destination.

                N. TESLA avait à l’époque exploré la piste de la forme d’énergie (qui est vide pour la science classique) qui se trouve entre le noyau de l’atome et son nuage d’électron.

                En jouant sur cette distance on peut positionner un atome dans le temps ou dans un autre univers.

                Mais on est là dans le domaine de la science-fiction...mais aussi peut être de l’anticipation smiley


                • luluberlu luluberlu 5 juin 2012 13:13

                  Changer de paradigme en la matière revient à changer d’univers mental. Et pour ce faudrait changer de mental, et là c’est pas gagné à nous autres « vulgum pécus ».


                  • plancherDesVaches 5 juin 2012 13:46

                    Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours l’impression que l’on redécouvre l’éther...

                    Sinon, auteur, quand vous aurez perçu que les transformées de Lorentz devraient tenir compte de l’accélération de Coriolis, la théorie de relativité générale aura fait un pas de plus.

                    Signé : un mécanicien. Mais pas matheux. Intuitif.


                    • robin 5 juin 2012 16:44

                      De nos jours on est bien infoutu de savoir ce qu’est seulement l’inertie et pas beaucoup plus la gravté (on ne sait toujours pas par exemple si la gravité est une force à part entière ou une pseudo force liée par exemple à notre mouvement dans une dimension supplémentaire) et on prétend décrire l’univers.....lol !

                      Au fait question bête, l’énergie du vide qui nous presse les uns vers les autres par fluctuations du vide interposées ne devraient elles pas justement changer de signe sur la périphérie comme tout effet de pression ce qui résoudrait l’accélération de la frange de l’univers ?

                      Enfin comme disait un autre intervenant qui nous dit qu’en fait l’accélération (apparente) de la frange de l’univers n’est-elle pas un effet de notre propre fuite dans le temps ou dans uen dimension supplémentaire ?


                      • robin 5 juin 2012 16:46

                        Je recommande la lecture de « la science des extraterrestres » d’un certain Eric Julien, si vous voulez du changement de paradigme prometteur c’est pas mal du tout.


                        • breganev breganev 7 juin 2012 11:32

                          Bonjour à tous !


                          Réponse groupée destiné a Kriké, Razzara, et Triangle à propos de la cosmologie gémellaire et relativité générale...

                          Je suis l’auteur de l’article...

                          Vous avez sans doute remarqué que je traite du sujet de la matiere et de l’énergie noire de maniere impartiale ,avec une pointe d’humour...
                          La cosmologie gemellaire est un modele bi-métrique développé en effet par Jean pierre Petit
                          et qui se présente comme l’une des nombreuses théories alternatives au Big bang.
                          Bien qu’elle présente l’avantage de s’affranchir du probleme de l’antimatière,, le concept qu’elle propose est radicalement différente de l’évolution de l’univers observable.
                          On pourrait bien imaginer notre univers comme le miroir d’un univers-ombre interagissant uniquement gravitationnellement...
                          Je ne suis pas hermétiquement fermé à ce modèle, mais elle remet en cause de trop nombreux pré-requis du modele standard forgé par l’un des piliers de la physique théorique : la relativité générale... D’ou ma question : Faut il modifier completement notre perception de l’univers ?
                          La mécanique Newtonnienne est incomplète mais elle fonctionne tres bien à notre échelle,
                          Il en est de meme pour la relativité générale qui est une théorie de la gravitation.

                          JP Petit est quelqu’un qui m’est bien sympathique, et peut etre qu’un jour sa théorie d’un univer- jumeau percera dans le monde scientifique...d’autres théories tout aussi élégantes comme la gravitation quantique à boucle, M-théorie etc...essaient tant bien que mal de se frayer un chemin...Je suis pret à parier que l’une d’elle au-dela des tumultes et des tempêtes s’imposera tout naturellement d’ici quelques décennies... C’est une necessité.

                          je vais conclure par une citation de Descartes : La seule chose que je sais c’est que je ne sais rien !!!

                          Jérémie
                          Auteur de l’article





                          • Razzara Razzara 20 juin 2012 19:41

                            Bonjour breganev, ou Jérémie, comme vous voulez.

                            Vous m’excuserez ne n’avoir point répondu plus tôt à votre commentaire concernant les modèles gémélaire d’univers. Il se trouve que je repassais par là, et donc ...

                            Vous écrivez : ’... remet en cause de trop nombreux pré-requis du modele standard forgé par l’un des piliers de la physique théorique : la relativité générale...’ Et j’aimerais beaucoup que vous précisiez cette assertion. N’ayez crainte, j’ai les moyens de suivre, même si ce n’est pas un de mes domaines de compétences propre.

                            Cordialement

                            Razzara


                          • soimême 11 juin 2012 01:15

                            Si c’est le cas du devrait de te dépêches de déposer un brevet, car attention aux saligots qui vont vous savonner la planche !

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