Une téquila pour Raymond Domenech, une...
Bonjour. Allez heu... Aïe Aïe les bleus...Caramba... Ah qu’il est terrible de faire semblant d’y croire pendant de si long mois pour finalement fermer les yeux en espérant regarder un bon match... Et voilà, presque éliminé, après deux fois 90 minutes d’économiseur d’écran couleur gazon, l’oreille assourdie par un nuage d’une nouvelle espèce de bourdons africains appelés les « vou vou », zélés en période de reproduction. Ils t’énervent comme la mouche Tsé Tsé, mais ils t’engourdissent la tête même quand ils te piquent pas...
Les petits mots d’excuses de chacun, bien scolaires, étaient déjà prêts avant le match :
Untel est encore pris dans la tourmente de son transfert, il a déjà la tête qui tourne sur son prochain salaire, alors cadrer un tir... Déjà que pour faire les passes on demande à une professionnelle qui joue en minime...
Untel est venu parce qu’il sait suer sous un maillot, heu pardon, mouiller le maillot de l’équipe et nous faire suer...
Untel est là parce que son nom fait vendre, enfin faisait vendre, sa cote est en train de baisser...
Et enfin celui-là est sélectionné par ce que son signe astral correspond à la vision zodiacale du foot à la Raymond, celui où la lune rentre plus sûrement en maison du verseau que la balle au fond d’un but...
Domenech n’aura, à aucun moment, compris pourquoi autant de Français savaient avant lui qu’ils allaient perdre à cause de lui : c’est qu’il est tout simplement un mauvais leader, de celui pour lequel on ne se transcende pas, mais avec lequel on fait semblant de bosser en cherchant comment tirer son épingle du jeu plutôt qu’un but.
Pourquoi ? Parce qu’il n’assume pas son point de vue d’entraineur, et donc sa part de responsabilité. Il n’a jamais été capable de créer un esprit d’équipe, comme le font les vrais leader, ni été capable d’avoir et d’imposer une vision de jeu tactique efficiente pour une équipe de France... N’est pas Aimé Jacquet qui veut.
A force de se contenter de gérer des joueurs avec des excuses d’avances, on génère et impose la logique de la défaite, même et surtout en s’appuyant sur les talents individuels, le professionnalisme ou l’envie de gagner pour le maillot bleu, mais sans jamais créer les conditions favorables à une synergie de groupe.
Qui à part celui qui a passé la soirée contre le Mexique à coup de tequila frappée du vouvouzela plein la tête, a vu une Equipe de France capable de générer de la confiance et cette sensation de force et de maitrise collective du jeu qu’elle possédait encore avant Raymond, du temps où elle avait et des talents ET un schéma tactique en place.
Pourquoi ? Parce qu’il ne suffit pas de se cacher derrière des symboles, comme je ne sélectionne que ceux qui mouillent le maillot pour l’équipe de France en montrant de l’envie, pour créer un esprit d’équipe véritable. On ne crée pas une équipe au mérite individuel et au besoin de briller pour relancer sa carrière en faisant plaisir aux sponsors.
Déjà, notre sélection était due non à la qualité du jeu en football, mais en handball. Signe, s’il en est des plus pertinents que les astres, que lorsqu’une équipe en arrive déjà à tricher pour s’assurer d’une sélection, c’est qu’elle n’a pas le niveau pour suffisamment bien jouer en respectant son propre sport, sans parler des adversaires...
Et parce que la simple défaite ne suffira pas pour satisfaire Raymond, lui et son ambition de rester dans l’histoire en se faisant introniser grand prêtre du Bloose, véritable fondateur d’un nouveau culte de la loose mais en bleu, il a délibérément choisi, en ne sélectionnant pas les joueurs d’avenir, comme Ben Zema ou Ben Arfa, de les priver d’une expérience en coupe du monde qui leur fera peut-être défaut la prochaine fois, au profit de joueurs en fin de carrière qui n’auront malheureusement pas le mérite de la finir en beauté...
Amicalement, barbouse.
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