• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Une victoire à la Pyrrhus des syndicats enseignants : La défaite de la (...)

Une victoire à la Pyrrhus des syndicats enseignants : La défaite de la pensée

« Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. » Guillaume d'Orange

 

 Une grève des enseignants encore une pourrait-on tellement ce genre de sport national est rentré dans les mœurs. On dit que pour avoir une école performante il faut y mettre le prix ! C’est en partie vrai, cependant force est de constater que l’optimum n’est pas recherché ce qui amène chaque année à la construction de milliers de classes de centaines de CEM de dizaines de lycées, véritable tonneau des Danaïdes avec une population galopante des moyens de plus en plus limités et un budget principalement dédié à la masse salariale. Le manque d’imagination est que nous courons en début de chaque année après les places pédagogiques ignorant superbement l’acte pédagogique. Des solutions existent pour optimiser les moyens notamment avec la double vacation mais le plus grand effort est celui de l’élévation du niveau de l’éducation.

De ce fait du faible niveau et de sa place marginale dans l’échelle des valeurs actuelles , où le paraitre est plus payant que l’être , ou l’avoir est plus payant que le savoir on comprend pourquoi l'école ne fasse plus rêver et que l’ascenseur social soit en panne. Beaucoup de parents d'élèves cherchent des stratégies d'évitement, certains se saignent aux quatre veines pour payer des heures d'enseignement, d'autres se détournent carrément de l'école et investissent les clubs de foot pour y inscrire leurs enfants. Il est vrai que l'inversion des valeurs en Algérie fait que des bacs -5 peuvent se retrouver avec des salaires mensuels équivalents à ceux d'un enseignant pendant plusieurs années. C'est d'ailleurs, une règle générale, tout est bon à prendre. et pour cause.

Naturellement, à l'aune de ces exemples qui malheureusement servent de repères à la jeunesse, les doléances des enseignants sont des broutilles et travailler dans l'informel des heures supplémentaires en monnayant les notes peut paraître anodin. Il n'empêche que ce sont les formateurs des générations futures et, du point de vue de l'éthique, ils sont condamnables. En Algérie, les écoles privées de la capitale croulent, dit-on, sous la demande de nantis nationaux qui peuvent payer de 850.000 DA à 270.000 DA par an pour assurer un avenir meilleur à leur progéniture. A qui donc la faute ? 

La lente descente aux enfers du système éducatif

Le système éducatif algérien ne s'est pas écroulé d'un coup, c'est un long délitement qui a commencé avec l'école fondamentale, mais qui s'est accéléré pendant la décennie noire pour arriver à l'état lamentable où nous sommes : à peine 30% d'une classe d'âge arrivent à décrocher le baccalauréat qui lui-même a été démonétisé. De plus, cette descente aux enfers a été accélérée par la disparition progressive des baccalauréats mathématiques et mathématiques techniques, qui fait que nous avons un « ventre mou » qui ne correspond à pas grand-chose en termes de compétence et une hypertrophie des baccalauréats de lettres et sciences « douces » -pour ne pas dire sans que cela ne soit un gros mot ; sciences molles- qui ne mènent pas loin.

Ajouter à cela le recul de l'Etat pendant près de vingt ans devant des revendications abscons telles que la ‘atba, le seuil minimal c'est-à-dire que l'épreuve du baccalauréat est indexée non pas sur le programme mais sur la performance la plus faible des lycées. Résultat des courses : nous recevons à l'université des étudiants « non structurés » qui ne maîtrisent rien et qui ont été formatés à ânonner plutôt qu'à réfléchir. Pour couronner l'état de déliquescence actuel, les jurys du baccalauréat sont indépendants du supérieur il fut une époque où c'était l'enseignement supérieur qui désignait les présidents de jurys parmi les enseignants du supérieur qui avaient de l'expérience ou on parlait d'agrégation ; où en sommes-nous maintenant ?

L'éducation se porte mal et les grèves n'arrangent rien. Il est d'ailleurs incompréhensible que les syndicats ne s'intéressent pas de façon assidue à l'acte pédagogique, le dernier rapport sévère de l'Unesco est un avertissement et devrait nous interpeller. De ce fait, être contre une charte des droits et devoirs des acteurs de la communauté de l'éducation est incompréhensible. La compétence est individuelle et l'avancement devrait avoir lieu principalement au mérite. Les syndicats qui segmentent les trois paliers - chacun ayant ses ouailles - sont d'accord sur une chose entre eux. Ils demandent des promotions de douf'a, ( mot voulant dire contingent, fournée, cohorte) bref pas d’individualité à évaluer c'est l'ancienneté qui prime , avec le bon et le mauvais. C'est très porteur comme électorat mais cela ne règle pas le problème de l’éducation

De mon point de vue cette posture militante un scandale ! Car au lieu d’élever le niveau on lamine par le bas Au lieu d'aller vers l'agrégation, on lamine les compétences. A tort les enseignants syndicalistes pensent que c'est la loi du nombre qui amènera des acquis.

Supposons que la tutelle lâche, la grève s'arrête ; des milliers d'enseignants passeront à travers les mailles du filet sans qu'ils n'aient été évalués sur leur savoir. Le résultat nous le verrons dans quelques années avec un niveau de plus en plus bas et une fois de plus, l'Unesco nous admonestera... Il est nécessaire que les syndicats sachent qu'il ne faut pas brader le niveau. On s'étonne ensuite qu'elle soit désertée pour des horizons meilleurs. L'école, cela devrait être ce que nous avons de plus précieux. Quelles que soient les chapelles politiques.

Les dérives les plus criardes  

L’un des points d’achoppement est une retraite après 25 ans d’enseignement. Outre le fat qu’à ma connaissance aucun pays du monde ne verse dans cette gabegie, il n’y a aucun argument en faveur de cette utopie. Sont ce des mineurs ? sont ce des besogneux où la pénibilité se voit chaque jour dans l’acte de travail ? Non ! Pourquoi une retraite après 25 ans ? On peut comprendre que ce n’est pas la fatigue mais un autre métier plus lucratif Certains enseignants demandent une retraite anticipée. . Ainsi, 45 ans, au moment où l'enseignant est dans la force de l'âge avec un capital de savoir et de savoir faire, il s'en va. Tout simplement parce qu'il a un autre centre d'intérêt qui est de monnayer son savoir. Les cours supplémentaires sont plus lucratifs. Il semble que les grévistes sont en majorité des professeurs de mathématiques, physique, philosophie, français ; il est plus que jamais nécessaire que l'éthique s'installe.

L'école informelle et le chantage au baccalauréat

La plaie constituée par l'informel des cours nous interpelle tous. Certains enseignants du secondaire font dans l'informel, ils activent sans scrupules (parce que dispenser des cours chez soi, dans des conditions pédagogiques souvent déplorables, et ne pas payer l'impôt y afférent, relève de l'informel et leur confère une image exécrable). Les chasseurs de prime immoraux qui ne savent pas ce que c'est que l'éthique d'une vie au service de la société sont à l'image de ce couple cité par monsieur Tessa qui n'est pas le seul. En effet ils sont nombreux dans le secondaire qui profitent de la détresse des parents et en plus qui trichent en se donnant un vernis d'excellence en n'acceptant dans leurs cours que ceux qui ont des moyennes 14+ qui, naturellement, réussiront au bac dans tous les cas.

D'une façon pertinente Ahmed Farrah décortique la mécanique du chantage à la grève et le corollaire du soi-disant rattrapage reprenant les dires d'un inspecteur général de l'éducation il écrit : « Le mobile de toutes ces grèves paraît opaque (...) L'école publique est, aujourd'hui malmenée, en dépit du règlement des revendications salariales des enseignants ; le retour de la contestation est un prétexte pour la déstabiliser davantage. Entre-temps, des dizaines de milliers d'heures de cours sont perdues et impossibles à rattraper. En démocratie, les jours de grève ne sont pas payés, en Algérie on les rattrape mais virtuellement, et tout le monde est content, sauf les dindons de la farce que sont les élèves qui préparent le baccalauréat. Cette situation a créé une attitude dangereuse dans le comportement des élèves candidats au baccalauréat qui désertent les classes et vident les lycées, pour se consacrer à leur examen hors des établissements scolaires. Ces conditions favorisent la sélection des élèves par l'argent, les parents qui le peuvent, faisant de plus en plus appel à des cours privés fort onéreux. Cet état de fait s'est manifesté il y a une dizaine d'années déjà, par la généralisation des cours privés dans des locaux bondés, souvent des garages pour voitures, insalubres, pas chauffés, situés dans des quartiers populeux, dangereux la nuit, quant aux cours particuliers à domicile, ils ne sont accessibles qu'aux plus aisés. » (1)

Pour Rachid Brahimi faisant le même constat de dérive de l'éthique : « Non, nous ne pouvons pas éradiquer ces cours, car ils obéissent à la loi de l'offre et de la demande, celle-ci émanant de l'élève ou (et) de ses parents. Et si des enseignants sont mercantiles, il ne faut pas oublier que les avides d'un gain plus important, plus rapide et moins fatigant, sont légion au niveau d'autres secteurs d'activité. Cependant, il est tout à fait scandaleux que des élèves soient soumis au chantage de leurs enseignants qui les obligent insidieusement à prendre des cours payants et gratifiés par un gonflement de notes. Dans ce cas de figure, puisque l'élève et l'enseignant fréquentent le même établissement, une forte implication des associations parentales pourrait remédier à ce racolage. » (2)

 

Pourquoi alors une charte de l’éthique ?

Dans ces conditions et plus que jamais il nous faut moraliser les comportements et sanctionner les dérives. Dans ce dossier, comme dans celui de l’amélioration de la pédagogie les syndicats sont aphones. Ce ne sont pas des fonds de commerce , car il risquent de ne pas être suivis par la base….

Plus que jamais nous devons codifier les droits et les devoirs des acteurs de la famille universitaire. Une charte est l'aboutissement d'une codification d'un vivre-ensemble au sein de la famille de l'éducation. Les différents acteurs ont en commun l'amour de l'école et concourent chacun à son niveau à l'élévation du niveau de l'éducation dans une atmosphère d'harmonie. Chacun des acteurs, enseignants, élèves, parents d'élèves, administration des moyens, doit s'y retrouver sans qu'il y ait une interférence dans les prérogatives. A titre d'exemple, l'administration des établissements devrait avoir un strict rôle de stratège en termes de recherche d'harmonie et d'intendance - aussi respectueux soit-il - et de mise à disposition des moyens. Elle doit s'interdire toute interférence dans le pédagogique.

 On l'aura compris, il ne devrait pas y avoir de place pour les « petits arrangements » pour plaire à la tutelle, aux parents, aux autorités du coin... Seul le savoir doit émerger. En fait, tout tourne autour de la compétence et l'abnégation de l'éducateur ; on ne devient pas enseignant par accident mais surtout par vocation. Dans ces conditions il existe un fil rouge en chacun de nous qui est celui de l'éthique qui fait que nous ne devons pas tricher ni dans nos enseignements en réchauffant au fil des ans le même enseignement sans réel apport nouveau, ni dans nos façons de noter, de nous présenter devant les élèves qui -il faut bien le dire- d'une façon ou d'une autre sont formatés par l'image que nous leur donnons.

Les syndicalistes qui ne veulent pas entendre parler de la charte devraient s'interroger sur leur rôle premier. Est-ce seulement de revendiquer des logements, et de l'avancement sans effort ? Certes je suis de ceux qui se battront pour la dignité de l'enseignant qui devrait être à l'abri du besoin, mais le rôle du syndicat - en principe ce sont des enseignants, même s'ils ont largué les amarres, ils ne devraient pas avoir un comportement de grévistes classiques en ce sens qu'ils ont entre les mains une denrée malléable fragile et difficile à remobiliser une fois démobilisée, l'enfant. Il est vrai qu'il faille faire preuve de pédagogie trouver les dénominateurs communs autour de l'épanouissement de l'élève, à prendre à témoin les parents d'élèves et en définitive mettre en accusation, le mot n'est pas assez fort, ces enseignants qui sont rentrés dans l'éducation sans sacerdoce et, pourrait-on dire pour certains d'entre eux- heureusement le petit nombre- par effraction. La charte permet de clarifier les droits de chacun - ce sont plus que des devoirs -ce sont des responsabilités tant il est vrai que d'eux - les gardiens du temple- dépendra l'avenir du pays.

L'Ecole finlandaise et l'Ecole algérienne : deux visions du monde

Ou en sommes nous dans l’échelle des valeurs et de la pertinence du système éducatif algérien ? Pour le savoir lisons cette contribution de Samir Fraga à propos du système éducatif finlandais classé premier à l’échelle européenne ; Il écrit : « La grande loi sur l'école est votée en 1968. Elle prévoit l'unification de la scolarité obligatoire dans le service public et une formation beaucoup plus approfondie pour les enseignants. Le financement des écoles est du ressort des municipalités, ainsi tout est pris en charge, le soutien scolaire, le transport, la cantine, les dépenses de santé et toutes les fournitures scolaires durant l'école fondamentale qui dure de 7 ans jusqu'à l'âge de 16 ans. Les classes sont équipées de TV, lecteur DVD, ordinateur, rétroprojecteur (utilisé aussi par les élèves pour valoriser leur travail). Il existe aussi des salles conçues spécialement pour accueillir les élèves et leurs parents. Le modèle est basé sur une grande valorisation des professeurs, sélectionnés pour leurs qualités pédagogiques, lors d'un concours très strict, et laissés libres, une fois devant leur classe, de développer leurs propres méthodes éducatives. Les Finlandais, fiers de leur système scolaire, remarquent d'ailleurs qu'il est aussi difficile pour un candidat d'être admis en maîtrise de pédagogie que de devenir médecin. Seul un candidat à l'enseignement sur dix parvient à son but. » (3)

« Le métier d'enseignant poursuit Samir Fraga requiert cinq années d'études universitaires, dont une bonne partie (minimum un an) est consacrée à la pédagogie. Les salaires sont dans la moyenne occidentale, nettement plus élevés que les salaires français. Avec 20 élèves par enseignant, l'école finlandaise a l'un des meilleurs encadrements en Europe. On attend beaucoup de l'enseignant, « chaque élève compte », l'enseignant finlandais n'est pas le maître autoritaire qui donne un savoir magistral mais un éducateur professionnel qui est en communication profonde avec chaque élève. » (3)

Qu'en est-il de l'Algérie ? Sur les 144 pays étudiés par le Forum économique mondial, le système éducatif algérien est classé à la 131e place (Mali 118e), on conserve la même place, dans la qualité du management des écoles (France 8e, Maroc 47e), dans l'enseignement primaire, l'Algérie est classée 129e (Maroc 108e) et dans l'accès à Internet en 132e place (Ethiopie 119e) dans le taux de scolarisation au cycle primaire, l'Algérie est à la 49ème place, quant à la formation du personnel on est à la 142e place (Mauritanie 141ème).

Si par essence je suis solidaire avec les enseignants, notamment sur l'injustice des classes surchargées par rapport aux classes qui ne le sont pas, en leur âme et conscience combien préparent leurs cours au-delà des deux ou trois premières années ? Combien se documentent d'une façon régulière ? Combien passent six heures par semaine dans les corrections en dehors des compositions ? Justement, une charte de l'éthique pour laquelle il faut sincèrement remercier la ministre de l'Education en l'encourageant à ouvrir ce chantier est là pour moraliser la pratique de l'enseignement et séparer le bon grain de l'ivraie.

Pour l'histoire, une charte de l'éthique a été confectionnée dans le supérieur et pour y avoir avec d'autres collègues investi une expérience de plus de trente ans, nous ne comprenons pas que l'enseignement supérieur ne la mette pas en oeuvre ! On s'étonne ensuite du malaise structurel actuel et des graves dérives éthiques. Mais ceci est une autre histoire.

Nous récoltons dès à présent les fruits de trente ans d'errance qui nous ont conduits de l'école fondamentale aux réformettes des vingt dernières années que pourtant nous avions tenté de corriger lors du débat sur l'Ecole au début de l'an 2000. 

Les syndicalistes ne devraient pas oublier qu'ils sont avant tout des enseignants qui doivent donner l'exemple dans leur enseignement mais aussi pour militer pour une école de la réussite qui ne laisse personne sur le bord de la route. Il est éminemment important pour des syndicats de s'inquiéter de la déliquescence de l'acte pédagogique, du tsunami dans les têtes de nos enfants confrontés aux perturbations des grèves. Au Japon, le gréviste met un brassard mais continue son travail. Si le droit de grève est permis encore faut-il raison garder et ne pas le brandir comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des enfants et des parents ! Rien ne peut se faire sans un consensus social sur l'école. L'insuffisance de débats de fond fait que personne ne se sent concerné par l'école. Il est de mon point de vue un deal qui transcende les divergences des uns et des autres. L’Ecole ne doit pas servir de caisse de résonance des convulsions sociales

L’Ecole devrait être ce que nous voulons faire de mieux pour ce pays dans un contexte mondial de plus en plus chaotique. Nous devons cesser d'être dans la dictature de l'urgence. Pour des problèmes de fond et de consensus, c'est l'avenir des jeunes que nous devons avoir en tête. L'avenir se construit ici et maintenant prenons le dur chemin de la science, du savoir, de la sueur. Ce serait dramatique de ne pas tirer toutes les conséquences car ce semblant de victoire à la Pyrrhus consacre de fait la défaite de la pensée.

 

1. Ahmed Farrah http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5210581

2. Rachid Brahmi http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5210583

3. Samir Fraga http://www.lequotidien-oran.com/?archive_date=2014-12-01&news=5206572

Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/212419-la-defaite-de-la-pensee.html

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


Moyenne des avis sur cet article :  2.71/5   (7 votes)




Réagissez à l'article

4 réactions à cet article    


  • Séraphin Lampion P-Troll 13 mars 2015 08:47

    Les enseignants ont creusé leurs propres tombes à travers l’idéologie de l’illusion pédagogique, dominante dans leur corporation.

    Ce ne sont pas eux qu’il faut plaindre, mais les familles qui trinquent et les enfants qui plongent !

    • non667 13 mars 2015 10:16

      à chems
      ma parole c’est du 2° degrés ! vous parlez de l’e.n. française ?


      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 13 mars 2015 21:30

        @non667
        je l’ai effectivement cru jusqu’à la mention de l’Algérie... un paragraphe et demi de vérité vraie sur la situation dans l"hexagone. Frappant.


      • Venceslas Venceslas 13 mars 2015 23:19

        Article particulièrement niais. 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité