Union ou Désunion Européenne ?
L’Union Européenne génère la faiblesse et la désunion. Depuis le début du siècle, elle nous entraîne dans une spirale ‘’décliniste ‘’ mortelle et incessante.
Contrairement au dicton classique ‘’ l’Union fait la force ‘’, le nombre excessif d’Etats intégrés au fil des élargissements successifs et la suicidaire précipitation qui a présidé à leur intégration ont détruit toute cohérence au sein de l’ensemble hétéroclite qu’est désormais devenu l’UE.
L’Europe-puissance, rêvée par nos grands anciens, fondateurs d’après-guerre, est devenue l’Europe de la déliquescence, une usine génératrice de compromis, douteux et misérables.
Géant mercantile aux pieds d’argile, nous ne sommes plus pris au sérieux par aucun pays dans le monde et même des dictateurs de seconde main, comme les Erdogan ou les Netanyahu, méprisent ouvertement nos graves déclarations politiques, sachant pertinemment, que nos divisions internes, sur quelque sujet géopolitique qui soit, rendent caduques notre capacité à prendre la moindre mesure crédible.
Nos priorités sont souvent incompatibles, nos intérêts presque toujours divergents, et les consensus auxquels nous arrivons, à l’issue de palabres, prolongés et incessants, ne sont possibles qu’en adoptant la ligne du moins-disant et du moins-voulant.
Dans une folie suicidaire, au lieu de tirer les leçons de cette incapacité et de cette impuissance notoires, nos dirigeants poussent encore à l’élargissement de notre ensemble déjà mité, pour finir sans doute de le détricoter, sous l’œil amusé des chinois, des russes et des américains qui se frottent les mains, devant ce spectacle incroyable, d’un géant qui se comporte comme un nain.
Il ne manque plus, en effet, que d’ouvrir notre porte aux Balkans et à l’Eurasie, pour précipiter notre dés-UNION, dans les poubelles de l’Histoire en la noyant définitivement sous les mirages et les décombres du grand marché, censé nous apporter la prospérité, mais qui, en réalité, nous ouvre à tous les vents et invasions contraires, de concurrents déloyaux, et défait, chaque jour davantage, le modèle social qui faisait notre fierté et limitait, à défaut, de l’annihiler, la pauvreté encore trop importante et prégnante de nombre de nos concitoyens.
Ainsi, nous prépare-t-on, à Bruxelles et dans nos diverses capitales, un avenir mondialisé, soumis aux affres de la croissance et à la dictature de la surconsommation, où nous disparaîtrons, engloutis par des religions et des cultures étranges et étrangères, qui ne respectent, ni nos cultures ni nos racines, et qui contestent ouvertement nos valeurs et nos identités, avec la complicité tacite des grands gourous internationaux du libéralisme et du capitalisme.
Dans cette œuvre de démolition maléfique, ils sont épaulés par la stupidité bien-pensante de nos décadentes ‘’élites’’ politiques, intellectuelles et médiatiques, corrompues par le confort et l’argent et par des études inutiles et excessives, qui les ont définitivement privées du moindre bon sens et de la simple volonté de survivre, ainsi que par les bobos, écolos et les ânes crédules de service qui parient follement sur la générosité sans limites et la fraternité naturelle de notre humanité, pourtant depuis toujours cruelle, belliqueuse et prédatrice et, fondamentalement, égoïste, intolérante et raciste.
Le UK, cheval de Troie des américains, et chantre convaincu du grand marché, du libéralisme et du mondialisme, a grandement contribué à notre déclin, avant - mus, par l’instinct de conservation et le refus de toute servitude, inhérents aux traditions britanniques - de se dégager de l’Union, épouvantés, à juste titre, par la perspective de perdre leur indépendance, leur identité et leurs traditions, et de devoir passer sous les fourches caudines d’un Gouvernement allemand et d’un Bundestag tout-puissants qui font la pluie et le beau temps au sein de notre supposée Union.
Réfléchissons bien à ce qui nous attend.
Il est plus que temps de refuser cet avenir formaté et peu reluisant que nous promettent Berlin et ses alliés nordiques.
La liberté a un prix. Les anglais l’ont compris.
Sans aller jusqu’à quitter ou casser l’Union, il nous faut avoir le courage de tirer les leçons du passé récent.
Il nous appartient de refuser le déclin et de construire des alternatives en renforçant la coopération entre les pays de l’Union qui partagent véritablement des enjeux, des défis et des aspirations communs.
Réunissons ceux qui sont prêts à construire un ensemble cohérent et solidaire, fondé sur la préservation de nos valeurs, de nos identités et de nos cultures ainsi que sur la défense de notre modèle social européen.
Ensemble, nous devons tenter de construire un avenir solidaire et prometteur et de redonner l’espoir à notre belle jeunesse, au lieu de baser exclusivement notre futur sur des soi-disant idéaux financiers et économiques et de diviniser à outrance, le grand marché mondialisé et les idées mercantiles.
(cf l’article sur l’Union Latine).
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