Urgence : certificat vert en marche, libertés en péril
Le projet totalitaire de réduction de la liberté de circulation vient d'être lancé conjointement par le Parlement européen et la Commission sous le regard attentif du Conseil européen. Ce regard attentif doit être aussi celui des citoyens qui doivent rapidement manifester leur désaccord contre ce projet liberticide.
Le 25 mars 2021, par 468 voix pour, 203 contre et 16 abstentions, le parlement européen a voté en faveur du recours à la procédure d’urgence afin d’accélérer l’examen parlementaire des propositions de la Commission européenne relatives à la mise en place du certificat vert. Sous le terme certificat vert, se cache l’une des pires abominations antidémocratiques que l’Europe aura à connaître.
Un outil liberticide proposé dans le cadre d’une procédure d’urgence
La procédure d’urgence, pour un projet aussi sensible, pose problème dès lors qu’elle peut avoir lieu sans rapport ou, exceptionnellement, sur simple rapport oral de la commission parlementaire compétente. Au prétexte de l’urgence, on impose un projet sans trop en montrer les tenants et les aboutissants et en limitant les débats.
Bien entendu, tout cela est présenté avec les apparences du respect du processus démocratique et l’objectif de servir au mieux les intérêts des européens. Dans les faits, il s’agit d’imposer un mode de surveillance des déplacements des européens comme le fait si bien le modèle du nouvel ordre mondial : la Chine.
C’est avec une audace perverse que le Parlement présente ce certificat vert comme un outil destiné à faciliter « une libre circulation sûre dans l’UE pendant la pandémie de COVID-19 . » La liberté n’a pas la même définition selon la place que l’on occupe dans ce processus totalitaire. Pour les institutions européennes, la liberté sera conditionnée à la justification permanente de son état sanitaire et médical, état qui sera déclaré compatible avec la liberté de circulation si vous vous êtes fait injecter des produits expérimentaux pour le plus grand bonheur financier de laboratoires qui font de la santé une machine à cash. Ainsi, ce certificat vert et totalitaire « pourrait mentionner si le voyageur a été vacciné contre le COVID-19 ou non, les résultats d'un test ainsi que des informations sur la guérison suite à une infection au COVID-19. » En clair, le secret médical vous oubliez ; la liberté de se soigner sans se faire vacciner, vous oubliez. Bien entendu, il est précisé sur le site internet du Parlement européen que certains ont manifesté le souhait « que les personnes qui n’ont pas été vaccinées ne doivent pas faire l’objet de discrimination ». Le président de la commission des libertés civiles, Juan Fernando LÓPEZ AGUILAR a même déclaré : « Nous avons besoin du certificat vert numérique pour rétablir notre confiance envers l'espace Schengen tout en continuant à lutter contre la pandémie de COVID-19. Le certificat ne peut pas être une condition préalable à la libre circulation, car il s'agit d'un droit fondamental dans l'Union européenne, et il ne peut pas entraîner de discrimination à l'encontre des personnes qui n'en sont pas titulaires. Les données des citoyens doivent être sécurisées et seules les données nécessaires devraient être incluses dans le certificat. »
Préoccupation et déclaration intéressantes mais illusoires dès lors que le principe même de ce certificat vert cadavre a pour objet de discerner notamment ceux qui se sont fait vacciner de ceux qui ne sont pas vacciner avec, à la clef, une possibilité de circulation différente selon la catégorie à laquelle on se rattache. Ce certificat vert est un outil discriminant dont le résultat pratique sera de mettre en place un apartheid entre les vaccinés et les autres.
Le processus d’adoption ne fait que commencer
Contrairement à ce qui a été écrit, le certificat vert n’a pas été adopté par le parlement européen. Ce qui a été adopté c’est le principe d’un traitement dans l’urgence de cette question de certificat vert. La bataille contre ce projet liberticide n’est pas perdue mais il est urgent de se mobiliser contre cette mascarade démocratique. Il est prévu, lors de la prochaine session du Parlement, vers les 26 et 29 avril 2021, que l’assemblée plénière adopte un mandat de négociation avec le Conseil européen. Le certificat vert étant une proposition des technocrates de la Commission, ce mandat pourrait conduire à des modifications du projet de la Commission. Un processus dit de co-législation (Parlement + Conseil européen) sera suivi tant par le Parlement que par le Conseil européen.
Ce projet de certificat vert devra donc être adopté par le Conseil de l'Union européenne (UE). Ce dernier pourrait adopter ce projet soit à la majorité qualifiée (vote favorable de 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population de l'UE), soit à l’unanimité (tous les votes sont favorables et une abstention ne fait pas obstacle à l'adoption d'une décision.)
Normalement, étant donné la sensibilité du projet de certificat vert et son rattachement aux questions de citoyenneté (droits des citoyens) mais aussi son lien avec l'harmonisation des législations nationales dans le domaine de la sécurité sociale et de la protection sociale, ce projet devrait être adopté à l’unanimité.
Or, si la règle de l’unanimité devait être appliquée, il est fort probable que ce projet ne soit jamais adopté. Il faut donc s’attendre à ce que ce projet soit considéré comme relevant d’une matière ne nécessitant qu’un vote à la majorité qualifiée. Il va falloir surveiller cela de très près.
Une chose est certaine, contrairement à ce qui est dit, le processus d’adoption du certificat/passeport/vert/pass sanitaire n’en est qu’à son début. Rien n’est encore voté et adopté. Il est urgent de dénoncer ce projet, d’interroger nos députés européens sur leur position par rapport à ce projet délétère et de manifester de façon claire et argumentée notre refus de voir l’Europe se transformer en un espace digne de la République populaire de Chine, où les citoyens seront à la merci d'un certificat ou d'un QR code. La liberté ne se négocie pas et ne se contorsionne pas pour entrer dans des espaces réduits et octroyés par le bon dosage de vaccin expérimental que vous vous êtes fait injecter !
77 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON