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Accueil du site > Tribune Libre > Utiliser les échecs

Utiliser les échecs

Quand on a un gros problème à résoudre, une difficulté à surmonter, il arrive que l'émotion nous gagne. On peut alors tout envisager, le pire comme le meilleur. Seulement notre acuité est doublée. Notre esprit peut s'éveiller.

Les entrepreneurs qui ont réellement créé leur entreprise, avec une intention productive, ont pour beaucoup connu des échecs cuisants. Pourtant ce sont les échecs cuisants qui leur ont permis de s'organiser, car ils ont perçu le mauvais exemple à ne pas suivre. Ainsi, s'ils ont connu une très difficile situation ils deviendront de très bons gestionnaires et de très bons communicants.

Inutile de vous mettre dans une telle situation. En effet les échecs viendront tôt ou tard. Seulement rappelez-vous bien que l'émotion de l'échec devient si forte que vous devenez alerte et plus sensible. Il arrive même certaines fois qu'on ne perçoive plus le monde comme avant. On a évolué. On aurait pu pourtant régresser.

En écrivant de la poésie on comprend alors ses émotions. On va alors vers les autres pour comprendre ce qui peut rendre optimiste à travers notre recherche de vérité. On peut alors élever son esprit afin de lire du Schiller pour s'épanouir avec notre créativité. Avec de la musique qui fait réfléchir pour agir, on croit alors qu'on peut complètement évoluer vers la cause qui nous fait vivre, notre recherche de vérité.

Dans la préhistoire, l'humain a connu une infime population. Cette population a connu des situations difficiles, telles, qu'à l'époque des premiers hominidés, elle a dû analyser les marées pour pêcher en Sud Afrique. L'humain est capable de réorganiser complètement sa vie s'il vit une situation difficile.

Notre défaut est par contre de croire qu'il n'y a rien à changer quand on se porte bien. On va même soigneusement éviter de réfléchir sur les problèmes qu'on a rencontré. C'est ainsi. Nous cherchons inconsciemment à nous mettre dans une situation difficile.

Plus la situation difficile se vit tôt plus cela vous engage. Votre recherche de vérité va alors vous amener à vouloir réparer certaines erreurs. Certains vont même s'engager dans la défense de l'intérêt général. D'autres vont même militer, quitte à prendre des risques contre le système, de bonne ou mauvaise manière.

Il faut savoir que l'émotion nous gagne quand on subit un échec. C'est pour cela qu'il est préférable pour l'instant de s'épanouir plutôt que de se divertir créant de l'émotivité. En vous engageant dans une démarche créative ou militante, puis en allant vers celui qui peut vous apprendre le plus, celui qui est différent, vous pouvez anticiper les échecs pour mieux comprendre vos émotions. Rien de mieux qu'apprendre la créativité et l'inconnu pour se sortir d'un échec.

C’est en s’intéressant aux limites que l’on a apprises que l’on voit un manque dans nos connaissances. Par exemple si on a appris un instrument ou un outil, il nous est permis plus de facilité vers un autre instrument ou outil. Les loisirs ou le travail servent à combler nos lacunes pour mieux anticiper l’avenir. Il est important de pouvoir en profiter.

À la fin on englobe l’ensemble de nos connaissances pour se former à un nouveau métier. Ceux qui savent tout faire non seulement s’épanouissent dans le travail mais aussi ne le veulent pas comme une contrainte. Ils deviennent de véritables chercheurs.


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11 réactions à cet article    


  • Inquiet 5 août 2013 17:29
    Dans le monde du business, ceux qui sont « bien nés », ne subissent aucun échec.
    Tout au plus des « déconvenues », qu’ils s’empressent de présenter comme des échecs afin de justifier les « mesures courageuses » qu’ils prendront à l’encontre de leur personnel.

    Pour eux tout est tracé, formulé, mathématisé.

    A chaque variation d’un petit indicateur on « punit » quelqu’un ...... d’autre.

    Autre chose : ces gens représentent l’immense majorité des business-men.

    Le premier échec, en définitive est d’être « mal né », et là il n’y a pas de contre-mesures.


    • matthius matthius 6 août 2013 13:06

      Les dirigeants dont vous parlez son des fils de.

      Ils ont en général l’éducation d’un père qui leur a appris la cupidité. Beaucoup ont gardé les conséquences de leur richesse, pas les causes, qui sont une meilleure acuité, que l’on peut enseigner.

      Je parle des gérants des 30 glorieuses qui ne sont parti de rien. Pour faire ça il fallait comprendre la valeur productive d’une entreprise. Il en reste encore.

      Je vais mettre à jour l’article ici :

    • L'enfoiré L’enfoiré 7 août 2013 10:44

      « pour faire ça il fallait comprendre la valeur productive d’une entreprise. Il en reste encore. »


      Tout à fait. Aujourd’hui, ce n’est plus le travail à la con, répétitif, qui sera à l’honneur.
      Ce seront les idées plus ou moins géniales qui paieront. 
      Non, tout n’est pas tracé pour les fils de.
      En général, il y a une génération qui a l’idée géniale et qui produit, la suivante qui fait fructifier et la dernière qui dilapide les fruits des deux précédentes.
      Si vous n’avez pas d’exemples, j’en ai

    • L'enfoiré L’enfoiré 7 août 2013 10:56
      Bonjour Mathieu,
       J’ai pu constater que nous avons le même métier.
       Enfin, que j’ao eu. Ce fut une toute autre époque, pour moi.
       Tout était à faire. Rien n’existait.
       J’ai tout vu passer au niveau hard et software.
       L’informatique et son histoire vue avec les yeux d’un CEO avec « La Grande Trappe » sont devenus « La Grande Gaufre ».
       Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est étrange.... smiley 

    • Daniel D. Daniel D. 5 août 2013 18:31

      Tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
      L’échec ouvre une nouvelle porte de perception sur la réalité.

      Peut être bien, mais l’effondrement psychique total peut aussi arriver, et cela arrive que cela finisse en suicide...

      Dans ce monde ou seuls les plus forts survivent, l’échec n’est pas envisagé dans les options par ceux qui jouent tout ce qu’ils ont sur un projet particulier. La pression des pairs, le regard des proches, l’estime de soi peuvent les détruire en cas d’échec.


      • L'enfoiré L’enfoiré 5 août 2013 20:09

        Même la nature a des échecs dans l’évolution.

        La résultante donne des chaînons manquants.

        Erare humanum est.
        Perseverare diabolicum.

        La correction des échecs est très différentes dans la version anglicane par rapport à la latine.
        Changement d’orientation à 180° pour les premiers, à quelques degrés pour les seconds.

        • L'enfoiré L’enfoiré 5 août 2013 20:10

          Mais, je m’aperçois que je m’adresse à un informaticien. 

          Il doit en avoir fait l’expérience donc.

        • L'enfoiré L’enfoiré 6 août 2013 12:35

          cogno,


          « si l’être humain n’est pas un échec de la nature. »

          Il peut très bien devenir le chaînon manquant en bout de chaîne.
          Nous avons très peu de recul à l’échelle de la planète.
          Si vous avez vu ou lu la « planète des singes », vous pourrez avoir une petite idée. smiley

        • chmoll chmoll 6 août 2013 18:32

          un pouème d’un pouète

          seul je ne peux rien faire
          ensemble rien ne peut ètre fait

          dédié à la bande des 577


          • Facochon Facochon 7 août 2013 00:50

            Pour une fois je me reconnais dans l’un des articles que vous écrivez, de plus, il est abordable dès la première lecture..

            mon boulot était l’audit , la réorganisation, l’optilisation de la production, les ystèmes d’information.j’ai racheté des boites pour le compte de grands groupes, j’ai créé des sociétés, je me suis planté, j’ai tout perdu, les economies d’ue 20 ans de travail et pourtant j’ai recommencé. Aujourd’hui, je suis libre, heureux, mes clients sont satisfaits, mes factures sont conséquentes, mes revenus ont comblés mes pertes, et effectivement j’ai changé.. avant je roulais en bolide, j’achetais des fringues hors de prix, je claquais en une soirée ce que certains gagnent en plusieurs années de travail. Aujourd’hui, je bosse, je bosse, je bosse, l’argent rentre, mais je n’ai plus le temps de le dépenser, pas de samedi, pas de dimanche, pas de vacances depuis 3 ans , le boulot tout le temps.. L’oisiveté m’a coulé, maintenant je bosse et je m’éclate en bossant..

            ma famille est modeste, ils ne m’ont pas financé et je n’ai pas hérité... les banques ne m’ont pas fait de cadeau..Mes journées se terminent à 3 heures du mat, mais mon boulot est comme un jeu, et sans mes échecs je n’aurai pas pu réussir car j’avais une vie de flambeur et les echecs qui m’ont ruiné ( procès, investissements boursiers, société déficitaire) m’ont aussi construits..je crois savoir ce qu’il faut éviter..


            • L'enfoiré L’enfoiré 7 août 2013 10:37

              Je suppose que « votre boulot était l’optimisation de la production et des système d’information et perdu les économies de 20 ans »


              Désolé de vous le dire, En fonction de la suite, on remarque que ce que vous « vendiez », vous ne « l’achetiez » pas pour vous même. D’où l’erreur.
              Il faut avoir les moyens de sa politique et la politique de ses moyens. Chose que vous n’avez pas encore compris en valsant dans l’autre extrême.
              S’éclater en bossant, ne veut pas dire se tuer à la tâche.
              Là, où j’applaudis c’est de voir que vous considérez votre boulot comme un jeu. Ce qui veut dire que ce n’est plus du boulot mais une passion du travail bien fait, bien réglé.
              Jusqu’où aller trop loin dans un sens ou un autre, personne ne pourra vous donner l’exemple à suivre. 
              Pour moi, c’est derrière, alors, je me suis demandé et si c’était à refaire.
               

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