Utopie ou réalité ?
Quelle est cette vie ? Tout part à la dérive.
L’intolérance grandissante met à mal l’échange et la concertation. L’égoïsme des gens se substitue à la solidarité.
Les jeunes sont désœuvrés et pour quelques intérêts, même infimes, sortent les cutters ou une autre arme et tuent.
Le monde se referme sur lui-même, l’ère informatique favorise l’isolement, PC, téléphonie, sont devenus les compagnons indispensables pour se distraire ou communiquer. Oui bien sur Facebook, les SMS, les MMS, tous ces moyens de communications existent mais ne se sont utilisés que pour rêver et s’imaginer un monde différent, fuir un monde loin de la pensée, loin des problèmes quotidiens.
Le virtuel a remplacé le réel. Ce que la vraie vie n’apporte plus, c’est le virtuel qui est devenu placébo.
La drogue, l’alcool sont devenus des substituts au mal de vivre. Dans ce monde déboussolé où l’interdit remplace le dialogue, où la seule pensée autorisée c’est celle des dirigeants et des possédants, alors comment ne pas comprendre cette envie de fuir.
Faudra-t-il attendre un cataclysme pour faire renaitre dans la tête et le cœur des gens cet esprit de solidarité ?? , pour faire de cette société un monde de partage et de communication ??
Un monde où les pollutions de toutes sortes reculeront et feront place à l’émerveillement en découvrant une nature en harmonie avec l’homme. Réapprendre à écouter le bruit d’un ruisseau, le chant d’un oiseau, le bruissement de la brise dans les arbres, le plaisir de donner et de recevoir avec son voisin.
Un monde où la mode ne dictera plus sa loi, où la course à la fortune fera place à des plaisirs simples mais combien plus enrichissants pour notre équilibre moral et physique.
Un monde débarrassé de ces menteurs, de ces profiteurs, de ces exploiteurs un monde où la différence ne servira plus l’intérêt des voyous.
Un monde où les politiciens se dévoueront pour la cause du peuple, où la politique show-biz fera place à des hommes sérieux conscients de la charge qui leur a été confiée.
Un monde de communications où l’on pourra dire, entendre et échanger des idées d’avenir.
Dans ce monde où se côtoient ceux qui ne savent rien, ceux qui croient savoir et ceux qui savent et en profitent, ce sont les maitres de la grande presse, les Banquiers, les multinationales et les politicards qui se taillent la part du lion. Ne laissant derrière eux que misère et désolation.
Pourtant je me prends à croire en cette possibilité. Il suffirait de peu de choses :
Que le peuple rejette la théorie du capitalisme, que le peuple s’unisse sur un projet de société nouvelle, que le peuple prenne son destin en main en rejetant tous ces profiteurs carriéristes pour privilégier des hommes courageux dévoués à la cause du peuple.
19/02/2014
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