Vendetta pour un pingouin
Elle a raison Carla bruni, oui après tout pourquoi ne pas régler ses comptes avec tous les "malappris" qui pendant cinq ans, aussi bien dans la presse que sur les réseaux sociaux ou sur les blogs ont sans aucun ménagement, avec haine parfois, lapidé, méprisé ou moqué le couple présidentiel devenu le souffre douleur d'une partie du peuple. Méa-culpa, j'étais l'un de ces vilains et si je ne regrette rien, j'admets avoir été parfois un peu trop loin. La vengeance est un plat qui se mange froid et la chanteuse de sa voix fluette et armée d'une simple guitare profite de la sortie prochaine de son nouvel album Little French Songs pour déclencher une vendetta à retardement sur le nouveau locataire de l'Elysée qu'elle qualifie de "Pingouin". Avec une élégance qui me laisse sans voix, comme elle, zut voilà que je recommence, Carlita pour les intimes n'assume pas que le pingouin de sa chanson soit François Hollande, vous choisirez entre classe, lâcheté ou fausse pudeur. La presse aussi en prend pour son grade, mais qui osera prétendre que cette campagne promotionnelle savamment orchestrée n'a seulement pour but que la vente de ses disques, l'ex première dame serait-elle dans le besoin.

"Il prend son petit air souverain, mais j'le connais moi, l'pingouin, na pas de manière de châtelain...Hé le pingouin ! Si un jour tu recroises mon chemin, je t'apprendrai, le pingouin, je t'apprendrai à me faire le baise-main"
Excusez-moi, c'est tellement beau que je n'ai pas pu m'empêcher de vous offrir ces quelques lignes, qui sans aucun doute passeront à la postérité. Mais me direz-vous où est l'analyse politique, vous plaisantez où quoi, il n'y en a pas pas, cet article n'a qu'une vocation c'est faire du buzz, d'ailleurs si vous le lisez c'est qu'il a été publié, ce que je ne comprend pas. Et vous les lecteurs vous n'avez rien d'autre à faire que de perdre votre temps à lire ce tissu d'âneries ?
Pourtant, certains journalistes sur divers sites qui se prétendent d'informations ont osé une tentative d'explication sur leur page culture. Selon eux, Mme Bruni Sarkozy aurait été choquée lors de la passation de pouvoir à l'Elysée entre son mari et son successeur, du semblant de dédain qu'aurait affiché François Hollande. Pas de baise-main et le pingouin aurait tournée le dos au couple Sarkozy avant sa sortie de la cour du Palais. Franchement, quel manque d'éducation, ce crime de lèse-majesté valait bien une chanson punition ! C'est aussi la preuve que Carla Bruni, neuf mois après la défaite de son époux n'a toujours pas compris. Elle n'a toujours pas compris à quel point l'ex Président de la République exaspérait les Français. Inutile d'essayer de la convaincre que c'est son mari qui pendant cinq ans s'est comporté comme un malappris et qu'il l'a payé cher, les électeurs ont rendu la monnaie. Et bien continue Carla, chante !
Un autre titre de l'album n'est pas franchement gentil avec la presse, mais les médias n'ont que ce qu'ils méritent. Pour Carla Bruni les journalistes sont les "diseurs". Allez ne nous privons pas d'un autre passage ou le talent de l'artiste pour voler dans les plumes des rois du clavier est inimitable.
"Les diseurs caquettent ou croassent, gloglotent, jacassent dans leurs poulaillers" "Les diseurs parlent comme on crache, ils rient comme on grimace mais pendant qu'ils aboient la caravane passe"
Quel talent, elle a vraiment écrit ça toute seule, mais sincèrement vous ne sentez pas toute la rancoeur qui s'exprime dans ces phrases, cette femme n'en doutez pas est blessée ou bien vexée.
Le temps efface toutes les blessures paraît-il, et dans quelques années un autre première dame que des méchants prétendent illégitime, pourrait plutôt que chanter, écrire un livre à succès sur les déboires d'un pingouin qui s'est révélé être un peu manchot. Vous voulez parier ?
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