Vérité historique
Vaste sujet souvent interprétée, l’histoire a toujours été adaptée pour servir les intérêts des gagnants et permettre à ces derniers de continuer à régner.
La révolution de 1789 n’est que l’aboutissement de la misère du peuple et de la montée d’une nouvelle classe bourgeoise qui sans être noble était devenue riche. La noblesse (les Royalistes), ruinée dans la plupart des cas, en était arrivée à détenir le pouvoir mais sans argent.
La Bourgeoisie quant à elle a trouvé dans le peuple affamé un allier provisoire pour l’aider à renverser cette monarchie et s’accaparer ainsi de ses privilèges.
Cette période trouble où s’affrontait les intérêts du peuple laborieux, ceux de la Bourgeoisie et de la monarchie, n’était qu’affrontements et renversements de tendances, trahisons, forfaitures.
Comme dans toutes révolutions les érudits entrainent les moins instruits, provoquant les actes de violence des plus faibles pour arriver à leurs fins. Dans un premier temps fomenter la révolte des pauvres contre cette Monarchie et dans un deuxième temps réduire au silence ce peuple révolté.
En ces temps 3 forces s’opposaient : la révolution bourgeoise qui défendait une république des propriétaires, la révolution des pauvres (les sans culottes), qui réclamaient une république égalitaire et les conservateurs royalistes qui s’accrochaient à leur droit divin et leurs privilèges.
En fonction des différentes majorités les règlements de comptes s’opéraient ; tantôt les têtes bourgeoises tombaient et tantôt c’était les têtes royalistes. Les représentants du petit peuple ne représentaient que 15% en élus et la bourgeoisie 85% à la convention. Soit 2 sièges pour les représentants des plus pauvres sur 750 élus, les proportions n’étaient pas très respectées.
Comme dans toutes révolutions on sait quand ça commence on ne sait pas quand cela finit. Les exactions les rancœurs, les vengeances tout est de mises. On peut le déplorer mais à qui la faute ? Pendant des années on contraint un peuple au silence, à la misère, à la soumission. Il endure jusqu’au jour où c’est l’explosion incontrôlable dans ces excès.
Au lendemain de la révolution bourgeoise beaucoup de grands idéaux furent laissés de côté. Les républiques qui s’en suivirent, les changements de constitution n’ont fait que garantir et protéger voire renforcer cette république Capitalo-Bourgeoise.
La vérité historique a été adaptée aux besoins du système, dans les écoles de la république on apprenait aux enfants qu’une forme de vérité laissant de coté des réalités gênantes. Toutes critiques ou analyses différentes qui remettaient en cause ce système étaient tout simplement éradiquées et ignorées volontairement. Tout comme aujourd’hui Les grands moyens d’informations (télé, presse écrite) son détenus par des groupes financiers qui manipulent les faits à leur avantage. Ils n’hésitent pas à taire certaines informations ou à les déformer. Ils créent même des jeux vidéo où les méchants sont des gentils et les gentils sont des méchants en arrangeant au passage les motivations des uns et des autres.
Le but recherché c’est de maintenir le peuple dans l’ignorance en dehors du système, on lui impose une ligne de conduite, un modèle qu’il doit suivre à la lettre. Cette République Bourgeoise en arrive même à faire admirer ses profiteurs par des pauvres gens, à rêver du bonheur que représentent ces villas au soleil, ces grands galas ou seulement ceux de la « haute » sont admis etc. Par surcroit les maitres de cette République inégalitaire, d’interdits, d’individualité, tentent de culpabiliser la force vive de la nation quand elle revendique de meilleures conditions de vie et de travail.
15/11/2014
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