Vers la fin du mystère du vol MH 370
Les éléments nouveaux et susceptibles d'éclairer le mystère de la disparition du vol MH 370 de la Malaysia Airlines qui sont apparus depuis un an et qui continuent à apparaître ne semblent guère intéresser les gouvernements malaisien et australien qui se sont obstinés en revanche à chercher les boîtes noires et d'éventuels débris de l’avion dans l'ouest de l'Australie, alors que tout confirme désormais que la disparition a eu lieu dans le milieu de l’océan Indien. Dieu seul (et sans doute aussi les services secrets américains) savent ce qui s’est réellement passé mais on s’est acharné à poursuivre le programme initial de ces recherches ( sans le moindre fondement sérieux) dans une zone alors que tout indique que la catastrophe a eu lieu à des milliers de kilomètres de là. Comme il reste encore 25 000 km² à couvrir sur les 120 000 du total initial envisagé (on ne sait trop pourquoi), les recherches se poursuivront, de toute évidence en vain et pour cause, jusqu'en juillet 2007.
Tout en renvoyant à mes précédents blogs où j'ai évoqué en détails cette question, rappelons que, de ce fait, c'est l’Australie qui, contre tout bon sens, coordonne les recherches en mer du MH370, qui est volatilisé, il y a deux ans, le 8 mars 2014, après son décollage de Kuala Lumpur pour Pékin, avec 239 personnes à bord.
Pourquoi s’émeut-on, du moins en apparence, ces jours-ci, au bout de deux ans ? A-t-on enfin des éléments nouveaux et sérieux ou une hypothèse plausible et originale. Pas du tout ! Deux ans arprès les faits, c’est tout simplement la limite pour déposer plainte contre une compagnie aérienne à la suite d’un accident. De nombreux proches et parents de victimes ont donc, de ce fait, porté plainte contre la compagnie ces derniers jours aux Etats-Unis, en Malaisie, en Chine, en Australie et même en France, pour user de leur droit, quoique désespérant d’avoir enfin des nouvelles des conditions de la disparition de leurs proches dans ce qui reste le plus grand, pour ne pas dire le seul vrai, mystère de l’aviation civile (mais de toute évidence pas pour tout le monde !).
Pour des raisons que nous verrons par la suite (et qui sont des plus puissantes), on s'en tient obstinément à la première version que rien ne fonde et qui avait conduit à l'hypothèse que l'avion avait disparu dans l'ouest de l'Australie.
En réalité les seuls éléments nouveaux sûrs apparus depuis , prouvent à l'évidence que l'avion s'est écrasé ailleurs, dans l'océan Indien.
Toutes les pièces d'un avion sont numérotées et sont donc, pour ces raisons et bien d'autres, parfaitement identifiables.
La première indication incontestable a été la découverte, le 29 juillet 2015, sur une plage de la Réunion à Saint-André d'une pièce de l’aile d'un appareil qui a été identifié de façon sûre, quoiqu'on ait essayé de jeter le doute sur cette découverte, comme appartenant au Boeing 777 du vol MH 370. Cette information a été officiellement confirmée par le parquet de Paris le 3 septembre, dans une déclaration qui confirmait que : « l'aileron correspondait avec certitude à celui du vol MH 370 ».
La probabilité que la disparition de cet avion avait eu lieu dans l'océan Indien a été depuis confirmée par un autre élément de preuve incontestable.
Deux autres débris ont découverts séparément au Mozambique sur le littoral par un adolescent sud-africain en décembre, et par un touriste américain début mars. Ils ont été acheminés en Australie, où ils ont été examinés notamment par des experts de Boeing.
La pièce trouvée par le touriste américain mesure 57 cm sur 90 cm et porte l’inscription « No Step » (« Ne pas marcher dessus »). Le second débris, trouvé en décembre, est une pièce d’un mètre de long. Le gouvernement australien a fait savoir jeudi 24 mars que des débris découverts au Mozambique proviennent très probablement du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Darren Chester, ministre australien des Infrastructures et des Transports, a déclaré : « L'analyse a conclu que ce débris est presque certainement issu du MH370 ».
Les autorités malaisiennes ont conclu en janvier 2015 à un accident pour permettre aux familles d’être indemnisées par les assurances. […]. Les recherches, dirigées par l’Australie, se poursuivent [sur une zone grande comme » trois fois la Suisse, soit 120 000 km²] mais devraient prendre fin en juin ». En attendant, « les quelques débris n’ont pas encore parlé ». Ce qui est FAUX car tous les débris trouvés à la Réunion et au Mozambique (donc bien loin de l’Australie) ont été parfaitement identifiés et tous ces indices vont dans le même sens. On nous ment pour cacher une vétité de plus en plus évidente !
Conclusion : « On ne saura jamais ce qui s’est véritablement passé ». Tu parles ! Tout simplement parce que, comme dans le cas de la Caravelle de Corse, on veut dissimuler la vérité ! D’ailleurs, nous apprend un article de Libé, « nombre de médiums se sont improvisés enquêteurs […]. A chacun sa théorie et son petit business. » Michel Genovese, par exemple, « poste ses expériences sensorielles sur son blog ». Ce « médium-enquêteur » raconte avoir appris des enfants de la famille française qui se trouvaient dans le MH370 qu’ils avaient vu à l’extérieur de l’avion « une galaxie » qui s’approchait rapidement »…N’aurait-ce pas été plutôt un missile ? Aux Etats-Unis, les charmantes « Psychic Twins », connues pour avoir prédit l’attentat du 11-Septembre , interrogées sur le sujet, ont confié avoir « le sentiment depuis le premier jour que ce n’est pas dû à un problème mécanique ou à un incendie à bord ». Elles ne se mouillent pas trop les pythonisses jumelles ! Laissons de côté les fariboles de cet acabit !
Les découvertes de débris ne laissent guère de doute sur le lieu de la catastrophe a qui regarde simplement une carte de l'océan Indien. Les autorités malaisiennes ont annoncé jeudi que des recherches en mer allaient être lancées sur les côtes de l'Afrique du Sud et du Mozambique. Si l'on ajoute à ces lieux la Réunion, on devrait semble-t-il plutôt chercher au milieu de l'océan Indien … donc du côté de l'archipel des Chagos.
« On nous ment depuis le début » : c’est aussi ce que prétend Ghislain Wattrelos, récemment découvert par nos médias et qui « se consacre désormais entièrement à la découverte de la vérité », lui qui a perdu sa famille dans la catastrophe. Florence de Changy a aussi exploré le dossier dans son livre récent Le Vol MH370 n’a pas disparu. Pour elle, « le lieu du crash est parfaitement connu et tenu secret par plusieurs Etats qui maintiennent le secret de cette vérité qui dérange ».
Pour exposer mon point de vue, je reprends ici la seule fin de mon blog du 18 mars 2016 intitulé « AF 1611 et MH 370 » trop long pour être repris intégralement :
« En tout état de cause, il y a inévitablement un acte volontaire au moins avec l'interruption du transpondeur ; comme le souligne l'excellent article tout récent de Pierre Sparaco : « Le vol MH 370 constitue un cas extrême, l’accident sans épave, sans images radar, sans enregistreurs de vol, sans ultimes communications radio. Et pas même d’informations qui auraient pu être fournies par le transpondeur ou encore des messages automatiques ACARS ».
Dans l'hypothèse d'une tentative d’attaque de Diego Garcia ou d’une simple approche, même très lointaine de la zone, il existe forcément des informations sur le vol de cet avion.
Comme vous l'imaginez, la zone de Diego Garcia est l'objet d'une surveillance, aussi constante qu’extravagante, de la part du renseignement et de l'aviation militaires des USA ; il est totalement exclu de s'approcher à quelque distance que ce soit de cette île ou même de voler, de très loin, en direction de cette base, sans être immédiatement repéré par les satellites.
Le vrai problème me paraît non celui des causes réelles de cet accident, mais de la totale absence de données à son propos, alors qu’elles existent inévitablement dans cette zone hautement stratégique.
Il n'y a donc aucune raison de s'amuser à rechercher les boîtes noires puisque quelqu'un dispose inévitablement des informations sur ce vol et même sans doute sur l'endroit où il s'est terminé, ce qui amène probablement à savoir dans quelles conditions et pourquoi il s'est achevé là.
Toutes les prétendues recherches à ce propos n’ont donc été qu’une simple intoxication médiatique et il est probable que les « grandes oreilles américaines », sans parler de celle de leurs amis, s'il est passé comme on peut supposer à proximité ou s’il a simplement fait route, sans être identifié, en direction de Diego Garcia, l’ont aussitôt repéré et suivi.
Deux hypothèses alors : l’une invraisemblable, selon laquelle il s’y serait posé, avec un pilote vivant et des passagers morts selon l'hypothèse précédente ; on aurait alors tout fait disparaître pour ne pas ébruiter l’affaire ; l’autre, bien plus vraisemblable, est que l’avion aurait été abattu, sans « hésitation ni murmure », par la défense de Diego Garcia pour empêcher un 8 mars insulaire sur la base américaine !
Compte tenu des habitudes des États-Unis et à moins que ne se manifeste un nouveau lanceur d’alerte, il est peu probable, si les choses se sont passées ainsi, qu’on sache jamais la vérité sur la disparition, si totale et si mystérieuse, du vol MH 370.
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