« Viens chez moi, j’habite chez une copine » version Jawad Bendaoud, successeur de Dieudonné !
Alors que la crise des attentats battait son plein, et que le RAID assiégeait la planque des terroristes, un humoriste a réussi l'exploit de percer devant les caméras de toutes les télévisions du monde, un dénommé Jawad.
Mais qui est cette nouvelle recrue du burlesque, qui va réléguer Dieudonné au rang de simple comique troufion ? La presse nous apprend qu'il s'agit d'une petite frappe de Saint-Denis, plusieurs fois condamnée pour de menus larçins. Il y a quelques années, il a toutefois massacré au hachoir un autre lascar qui lui marchait sur les pompes, et il a tiré quelques années de taule pour cela. La république des droits-de-l'homme, bonne mère, a le pardon facile. Surtout pour ce genre de comique.
Or, au sommet de sa forme, Jawad a donné l'interview de sa vie la nuit de l'assaut. Logeur de la bande de terroristes, il a assuré qu'il n'était pas au courant de leurs activités. Il pensait héberger quelques paisibles pellerins belges, qui priaient du matin au soir selon ses dires. Pour rendre service, évidemment. Sacré lascar, qui a réussi l'exploit de faire rire le monde entier malgré les sinistres circonstances.
Jawad est bien connu de la mairie de Saint-Denis, car il tient les murs de la rue du Corbillon avec ses trafics et son activité de marchand de sommeil ; l'appartement prêté était un squat ! Sa bouille de crétin de service, associée à son hypocrisie, ont eu un succès retentissant sur les réseaux sociaux.
Cette nouvelle version de viens chez moi, j'habite chez une copine a permis aux internautes de se défouler sur le web, avec sa photo en pastiche. Quelques extraits d'une compilation de youtube :
- Quand les mecs ont demandé de la TNT, je pensais qu'ils voulaient une télé...
- Quand ils parlaient d'Arsenal, je pensais que c'était leur équipe préférée...
- Quand il parlait de leur bombe, j'ai pas trop compris, vue la tronche de leur nana...
Exit Dieudonné, surclassé par maître Jawad, agent immobilier reconverti dans le comique burlesque. Un humour noir dont cent-trente de nos compatriotes ont fait les frais, sans parler des blessés. Mais Jawad a eu le mérite de nous rappeler une chose ; si la France a perdu sa sécurité, sa souveraineté, ses emplois et son indépendance nationale, elle a au moins conservé une de ses traditions : son sens de l'humour.
Merci donc à Jawad, et bonne fin de vie au trou, où ses compagnons de cellules vivront de bons moments de détente en perspective !
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