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Accueil du site > Tribune Libre > Vingt-et-un coups de canon pour Hollande

Vingt-et-un coups de canon pour Hollande

M. Hollande vient d’achever ce 13 février 2014 une visite d’État de trois jours à Washington, avec tapis rouge, coups de canons, accolades, balade en avion présidentiel, dîner de gala1… rien de tel depuis le séjour de Chirac en 1996. De quoi regonfler un égo mis à mal par la désaffection, voire l’aversion, des Français à l’égard de leur président. Comme si la “reconnaissance” internationale par une Amérique, au demeurant décriée pour ses crimes, pouvait de quelque façon que ce soit palier le propre déficit de crédibilité intérieure du président français. Un discrédit qu’étale complaisamment à leur “Une” la presse européenne2, mais également américaine… lesquelles font des gorges chaudes des minables “love affairs” d’un président qui, se travestissant la nuit tombée en livreur de pizzas, part à tire d’aile rejoindre sa belle. Déconsidéré, ne tenant plus que par le fil, hélas presque sacré, du statut de Premier magistrat, M. Hollande, toute honte bue, n’a rien trouvé de mieux que d’aller se réfugier dans les jupes de “Big Sister America”. Resterait à savoir si, la page tournée d’un spectacle tout en dorures et en faux semblants, il reste encore quelques uns de ses concitoyens qui soient toujours dupe de ce consternant cirque politico-médiatique ?

Obama : « Faisons plus de choses ensemble  »

La nouvelle alliance qui devait ou devrait, en principe, se dégager de cette rencontre historique est censée mettre un terme aux fâcheries qui avaient suivi en février 2003 le chant du cygne de la diplomatie française. Celui-ci s’était matérialisé dans l’ultime tentative de la France de conduire une politique étrangère souveraine, au nom du droit international, en refusant de suivre Washington dans une guerre d’agression - sans cause légitime ou immédiatement rationnelle - contre l’Irak baasiste. Nouvelle alliance que résume une déclaration commune des deux chefs d’État publiée simultanément le 10 février dans les deux capitales… à la fois par le “Washington Post” et par l’organe officieux du gouvernement d’occupation mondialiste hexagonal, Le Monde… « Il y a dix ans à peine, peu nombreux étaient ceux qui pensaient que nos deux pays allaient travailler ensemble aussi étroitement dans tant de domaines. Mais notre alliance s’est transformée au cours des dernières années. Depuis le retour de la France dans la structure de commandement de l’OTAN, il y a quatre ans, nous avons développé notre coopération à tous les niveaux dans le cadre de notre engagement à renforcer constamment le partenariat entre l’Otan et l’Union européenne. Nous sommes deux nations souveraines et indépendantes qui prenons nos décisions en nous fondant sur nos intérêts nationaux respectifs. Mais c’est précisément parce que nos intérêts et nos valeurs sont si proches que nous avons été en mesure de faire franchir un nouveau cap à notre alliance ».

À considérer attentivement ce texte particulièrement creux, pour qui sait lire la contradiction sous-jacente saute aux yeux … car de quoi parle-t-on ? De nations souveraines – encore faudrait-il comparer ce qui est comparable – ou bien de « partenariat entre l’Otan et l’Union européenne » ? Tout est là, et la France souveraine n’est évidemment qu’un méchant paravent, une banale astuce verbale.

M. Hollande président de la succursale hexagonale

Un joli chant3 résonnait naguère dans nos campagnes dont les paroles disaient : « J'ai deux grands bœufs dans mon étable, deux grands bœufs blancs marqués de roux ; la charrue est en bois d'érable, l'aiguillon en branche de houx. C'est par leurs soins qu'on voit la plaine, verte l'hiver, jaune l'été. Ils gagnent dans une semaine plus d'argent qu'ils n'en ont coûté  » ! Tout autant terre à terre, mais beaucoup plus prosaïque, assez peu glamour, mais assorti d’une bonne dose de condescendance, le président Obama, à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse tenue conjointement avec son hôte François Hollande, s’est exclamé, l’œil égrillard, à propos de la France et du Royaume-Uni : « J’ai deux filles et toutes les deux sont girondes » [“I have two daughters and they are both gorgeous”]. Il est vrai qu’à l’époque déjantée du “gender” rien n’est plus désormais impossible !

Au-delà de l’anecdote, cette formule constitue un raccourci saisissant de la nature du sentiment que porte l’élite dirigeante américaine à l’égard de ses alliés européens, tout en étant parallèlement révélatrice de la haute idée que les gens d’Outre-Atlantique se font d’eux-mêmes… et de leur Destinée manifeste  ! Une hybris que rien apparemment ne vient entamer. Surtout pas les Grands cimetières sous le Soleil de Satan qui parsèment l’Orient, de l’Asie centrale au Levant via la Mésopotamie martyr. En tout état de cause M. Hollande eût dû se sentir mortifié par cette familiarité déplacée - presque une privauté - si, bien entendu, il avait été capable d’en sentir la portée et d’en percevoir le sens. Attentif et prévenant [voir note 1] le sieur Obama, néo Petit Poucet, n’a Dde sorte pas manqué de jalonner son jardin de cailloux que l’autruche élyséenne a gobé un par un. Le temps n’est plus où la diplomatie savait, à bon escient, se montrer plus chatouilleuse.

Pour cela il eut d’abord fallu que M. Hollande ait été encore porteur d’un semblant d’amour propre, pour lui-même et pour le pays dont il a la charge. En un mot, il appert que le bonhomme se préoccupe comme d’une guigne d’un pays dirigé par ses équipes de techno-idéocrates comme ils le feraient de la filiale excentrée d’une quelconque multinationale… dont les patrons et les stratégies changent en fonction des successives redistributions de votes au sein d’un conseil d’administration ou selon des prises de participation rarement amicales. M. Mitterrand, parfait arriviste et opportuniste, bien que se situant pour la rouerie au niveau d’un “juge de paix” [parrain du mitan] de sous-préfecture, s’il n’avait été moralement démissionnaire aussitôt qu’élu, s’était cependant intéressé en dilettante éclairé à la Chose publique. Las, une fois à l’Élysée, il se consacra presque exclusivement à ses menus plaisirs égotistes et… à sa prostate. Le sens du sacrifice n’a jamais été le fort de ces gens-là. Alors M. Hollande, vous pensez bien ! Dans notre malheur nous avons malgré tout de la chance. Imaginez ce qu’un Strauss-Kahn eut fait à sa place, donnant libre cours à sa férocité d’amateur de chair faisandée ? Le démantèlement de l’entreprise France de facto en dépôt de bilan, eut été menée tambour battant. Avec Hollande la machine avance, mais pas complètement à marche forcée. La dictature est molle à l’instar des chancres, indurés ou pas. Tant mieux !

Des sondages lancés au galop vers l’enfer

Alors qu’est-ce que notre gougnafier [homme peu capable] en chef est-il allé faire à Washington ? Dans la Silicon Valley, point n’est besoin d’une grande imagination. Hollande est allé à la pêche aux idées et aux contrats tout en endossant sa tenue de VRP multicarte [voyageur, représentant, placier] afin de démarcher des entreprises susceptibles de partenariats industriels et commerciaux. Ici rien à redire. Ce n’est pas à proprement parler le rôle d’un chef d’État, mais au moins cela peut s’avérer utile au regard des 370 000 emplois perdus ou détruits depuis sa prise de fonction.

Pour le reste, Hollande descend au galop vers l’enfer des sondages - avant la chute finale dans le trou des feuillées - avec 20% d’avis… non défavorables. Parce que ce type de résultats s’apprécie à l’aune de questions suffisamment alambiquées pour minimiser l’ampleur exacte d’un discrédit jusqu’à présent inégalé [leparisien.fr16fév14]. Ce pourquoi le président de toutes les minorités, visibles et invisibles, est allé chercher de quoi redorer son blason. Primo en se faisant adouber, tripoter et cajoler par le président Obama. La ficelle est un peu grosse mais non sans effet sur le téléspectateur moyen de TF1 et Canal +.

Nos sans-culottes contemporains, chauds partisans et clients fidélisés de « la Sociale  », tous ceux qui font une guerre sourde aux “patrons” mais se lacèrent le visage en faisant brûler des pneus quand leur usine ferme ou délocalise, ne sont jamais insensibles aux ors et lambris des palais officiels. Par le truchement de M. Hollande et de sa troupe, eux aussi, ils possèdent le sentiment de « péter dans la soie » ! Les fastes étatiques éblouissent toujours les mirettes de ceux qui, ayant aboli les privilèges et chassé les élites légitimes, croient tous les fau x prophètes qui leur promettent avec un monstrueux culot que le temps des cerises et le droit à la paresse sont pour demain… avec la perpétuité assurée. Ajoutons en bonus pour détendre l’atmosphère le temps d’une soirée, l’extravagant saut à la perche d’un petit français surdoué… tout de go M. Hollande s’est pris à espérer un retour en grâce auprès de l’opinion publique ou, au pire, un sursis de quelques heures…

Ainsi donc M. Obama a tendu une perche miséricordieuse à celui qu’il avait planté là le 31 août dernier lorsqu’il avait fait magistralement volte-face sur le dossier syrien, renonçant in extremis à des frappes – limitées certes – contre le “régime de Damas”. M. Hollande pris de cours, alors que ses aéronefs faisaient déjà chauffer leurs turbines4, avait perdu la face… si tant est que cela soit possible en l’an 2014. Il faut dire que l’affaire avait été chaude. Il n’est pas vain de dire que nous avons alors senti passer le vent du boulet, car si l’on sait où commence un conflit, nul ne peut en prévoir ou en prédire les suites et les conséquences.

Mai 2012 Lou Ravi à Camp David

Reportons-nous à ce sujet au précédent voyage de “Lou Ravi” aux Amériques, en mai 2012 à l’occasion du sommet du G8 à Camp David. Conférence qui réunissait les huit pays les plus industrialisés de la planète, [États-Unis, Japon, Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Russie, Canada] ainsi que l’Union européenne, pour débattre de « l’Iran, de la Syrie, de l’Afghanistan et de la sécurité alimentaire du monde » [RFI19mai12]. Thèmes qui suscitèrent, rappelons-le, chez l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard un commentaire peu ordinaire : « tout se passe… comme s’il s’agissait de préparer une situation de tolérance rendant acceptable une frappe israélienne. Dans cette hypothèse, la guerre devient une guerre irano-syrienne soutenue par la Chine et la Russie... Et l’Europe se tait. C’est une affaire à millions de morts, l’hypothèse étant que ça commence nucléaire » [Libération12mars12] ! Un rappel opportun qui permet de remettre en perspective l’invitation solennelle, deux anas après, de M. Hollande à la Maison-Blanche, ceci au regard des menaces qui pesaient sur la planète avant ce salvateur 31 août 2013. Parce que M. Rocard pour âgé qu’il ait été à cette époque, n’était pas encore complètement gâteux. Il savait de quoi il causait en tant membre de la “bulle” internationaliste, ce champ clos qu’occupe à plein temps le pouvoir cosmopolitique. De cette façon, lorsqu’il évoquait “l’hypothèse” du risque nucléaire, nous n’avions alors aucune raison de ne pas le prendre très au sérieux. 

Camp David, G8 remise en perspective

Au printemps 2012, à Camp David, M. Hollande était en demande d’absoute afin de pouvoir se défiler, honteusement mais sans casse, du théâtre de guerre afghan. Déclaré « non négociable  » l’abandon par les forces françaises du dispositif de l’Otan – sous couvert des Nations Unies – relevait essentiellement de l’effet d’annonce mais gênait considérablement les Américains. On ne retire pas une pièce d’une structure sans devoir immédiatement recomposer l’ensemble ! Et puis, parce qu’un désengagement implique ou impose a priori une procédure longue, technique et coûteuse. Un pitoyable retrait par conséquent, avant échéance que saluait bruyamment un Mélenchon au mieux de sa forme et de ses espérances : « Je suis très heureux de l'avoir [Hollande] convaincu au fil du temps, car quand j'étais au Parti socialiste, il n'était pas partisan de ce retrait  » [France2/AFP21mai12]. Obama, au fait des rugueuses exigences de la manipulation des foules par le biais de “coups médiatiques” eut le bon goût de laisser filer… d’autant qu’en compensation M. Bricolo avait sorti de sa boîte à malice nos forces spéciales : retirées du Commandement Otan, elles furent mises à disposition des Forces Américaines d’Enduring Freedom. Des unités concédées en monnaie d’échange et devenues de ce point de vue, en quelque sorte, des éléments de troc, presque de vulgaires mercenaires…

Du baume sur les plaies ouvertes

Nous disions qu’en déployant les pompes de la Maison-Blanche, M. Obama entendait compenser, atténuer la déconvenue, pour ne pas dire le ridicule de François Hollande lors de la brutale désescalade du 31 août. En fait la diplomatie américaine s’emploie du côté de ses alliés et de toutes ses forces, à recoller les morceaux de l’édifice qui a volé en éclat avec son changement de cap stratégique au Levant. Des alliés qui par contrecoup s’estiment grugés et n’acceptent pas la défaite en Syrie. Et encre moins l’éventuel maintien au pouvoir du Baas par le truchement des Alaouites et in fine la prorogation au pouvoir du clan Assad.

À ce titre, Riyad a fait savoir par la bouche du Prince Bandar, ancien ambassadeur à Washington et actuel patron des redoutables Moukhabarat, que l’Arabie entendait désormais s’affranchir de la tutelle américaine. À Tel-Aviv, les likoudistes aux commandes sont encore plus furieux de voir s’évanouir leurs espoirs de bombarder l’Iran. Intervention qui devait accompagner, précéder ou suivre, l’effondrement du régime syrien. Au final, en recevant en grandes pompes l’ami François, “his gorgeous daughter, Mister Obama effaçait le camouflet infligé à l’âne élyséen, lui apportant par la même occasion l’aura d’un entretien prestigieux dans l’antre des maîtres du monde… le dit Salon ovale où le regretté William Jefferson Clinton se laissait benoîtement honorer par la gorgeous Monika Lewinski.

Une caution américaine qui ressemble à s’y méprendre à “la corde soutenant le pendu”… parce qu’à bien y regarder ne faut-il pas rétribuer selon leurs mérites “les valets de l’impérialisme” ? Et de ce point de vue M. Hollande n’est pas du tout hors de prix. Hier, prêt à tirer une salve de missiles Scalp sur Damas et périphérie, avant-hier faisant des ménages au Mali, aujourd’hui s’échinant à modérer les massacres de Centrafrique et à maintenir un semblant de stabilité en Afrique de l’Ouest, toute chose utile à la non-dénonciation des contrats en cours… M. Hollande en fin de compte assume ou porte vaillamment sa part du « fardeau de l’homme blanc  ». Il décharge le pentagone d’un certains nombre de tâches infâmantes… telles la liquidation du Raïs Mouammar Kadhafi par un jeune homme de main – qui ne s’appelait pas Merah, eh non ! - venu agoniser et mourir à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce5. Comme c’est bizarre…

Pour ne pas conclure

Quand “Le Monde” publie que sieur Obama « n'a cessé cette semaine de fêter un hôte qui est un allié solide et actif. En Iran, au Proche-Orient comme en Afrique sahélienne et au Maghreb, la France poursuit les mêmes buts que les États-Unis » et cætera, il va de soi que seul un employé du millionnaire illuministe Pierre Bergé, peut écrire de pareilles inepties [lemonde.fr13fév14]. Parce que justement non ! Comme dit et répété plus haut, le divorce entre les deux rives de l’Atlantique n’existait pas seulement jusqu’à ces derniers jours seulement entre les milieux d’affaires français et américains… sur fond de négociations relatives à l’établissement à très court terme [2016] d’un zone de libre échange transatlantique, discussions qui n’ont pour but que de fixer un niveau de concessions économiques supportables dans et pour une Europe agonisante ! En effet le discord s’était établit et incrusté d’abord et principalement aux plans politique et géopolitique.

Paris aligné sur Tel-Aviv et Riyad veut le démantèlement de la Syrie. Or toute initiative israélienne en vue d’une confrontation avec l’Iran entrainait de facto la France et derrière elle et, potentiellement, l’Union européenne toute entière par le truchement de l’Otan. Si Obama a mis, à l’intention de m. Hollande, les petits plats dans les grands, c’est évidemment pour rallier l’élyséen à sa cause et neutraliser la France dont l’imprévisibilité – ou les foucades - est susceptible de perturber le redéploiement de la grande stratégie de l’Empire nord-américain.

Il est aussi vrai que Paris commence à voir le bon côté d’un réchauffement avec Téhéran. Ville où se sont rendus il y a quelques jours une centaine de chefs d’entreprises hexagonaux… pour tenter de regagner le terrain perdu par la faute du Parti de l’Étranger, parti qui n’existe pas mais qui néanmoins est formidablement représenté par tous les Kouchner, les Lellouch, les Fabius et consorts qui grenouillent ici ou là et font la pluie et le beau temps au Quai d’Orsay, siège obscur de la diplomatie d’un grand petit moyen pays désespérément non souverain. 

Notes :

1 – Un dîner de gala ou un dîner de con  ? Mister Froggy pris en sandwich entre Barack à gauche et Michelle à droite. L’invité suivant étant, par une insigne délicatesse, Stephen Colbert, un amuseur public coqueluche de l’instant pour un sketch que n’aurait pas renié M. M’Bala M’Bala, saynète portant sur le couple de l’année Gayet-Hollande, ce dernier apparaissant sous les traits du contrefait Qasimodo. Vous m’en direz tant ! Dans les livres d’enfants d’outre Channel il est d’usage de demander « Why did Froggy go to Mr. Toad's house ? »… « Pourquoi Monsieur Grenouille s'est-il rendu chez Monsieur Crapaud ? » ! Excellente question isn’it  ?

2 - À la Une du Guardian, quotidien réputé pour son sérieux”, ce 1er février, une photo de François Hollande sortant en courant d’un pub où il avait déjeuner avec le Premier ministre Cameron, avec, sous la pluie de Londres, les joues gonflées comme celles d’un amphibien … Photographie accompagnée de la légende suivante « Nice lunch, Monsieur le Président ?  ».

3 – Poème de Pierre Dupont 1821-1870.

4 - Le “Rafale” est propulsé par deux turboréacteurs à postcombustion Snecma M88 développant une poussée pouvant aller jusqu’à 75 kN [kilonewtons]. Un Newton mesure la puissance nécessaire à communiquer à une masse d’1kilogramme pour atteindre une accélération d’1 m/s2.

5 - Un témoin silencieux pour l’éternité… « Omran Ben Chaaban, 22 ans, considéré comme l'un des meurtriers présumés de Mouammar Kadhafi, est mort lundi dans un hôpital parisien. Gravement blessé par balles en Libye, il avait bénéficié d'un visa humanitaire. Il se présentait comme l’homme qui avait découvert Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011, dans une canalisation, quelque part à l’ouest de Syrte. Ben Chabaan, alors âgé de 21 ans, avait capturé Mouammar Kadhafi. Cet étudiant en électricité, l'un des meurtriers présumés du Guide libyen, était apparu à plusieurs reprises dans des vidéos brandissant son revolver en or. Il est mort lundi 25 septembre des suites de ses blessures… dans un hôpital parisien, selon une source du Quai d’Orsay  » [france24.com/fr26spt12]. 


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8 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 22 février 2014 09:01
    Vingt-et-un coups de canon pour Hollande...et pas un obus ne lui est tombé dessus.. ?

    • colza 22 février 2014 09:22

      Ainsi donc, Hollande a obtenu « haut la main » son parchemin d’« Ami des USA », contempteur du libéralisme, chantre du Grand Marché Transatlantique.

      On le savait déjà Tartarin des terres africaines, le voici donc habillé pour l’hiver.

      • claude-michel claude-michel 23 février 2014 08:25

        bof...Obama ou Hollande c’est du pareil au même.. !


      • claude-michel claude-michel 23 février 2014 14:54

        Oupssssssssss.....Le (nègre) de Hollande qui n’est pas content.. !


      • filo... 22 février 2014 15:27

        Il parait que depuis son retour des USA les français l’ont surnommé « Barbe rousse » !


        • Pepe de Bienvenida (alternatif) 22 février 2014 21:37

          La diplomatie du larbin


          • Marcel Kroutchev Marcel Kroutchev 23 février 2014 08:17
            Vingt-et-un coups de canon pour Hollande et ils l’ont ... RATE ! Bravo les mecs...

            • Alpo47 Alpo47 23 février 2014 08:50

              21 coups de canon ... et ils l’ont loupé ?

              Pas étonnant qu’ils perdent toutes leurs guerres ces américains...

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