Violences policières : pour la Loi Travail la répression et la force comme seul argument du gouvernement !
Violences policières : Face à une mobilisation des travailleurs qui ne faiblit pas, le seul argument du gouvernement pour la loi travail c’est la répression et la force. Les coups de matraques, grenades et gaz font ainsi tomber le masque et apparaître la terrible brutalité et l’autoritarisme de ce gouvernement en service commandé pour la fascisante Union Européenne des patrons. Qui a ordonné la casse du travail pour répondre aux exigences de la classe capitaliste. Loi dont le gouvernement a annoncé qu’il l’imposerait par la force, y compris par usage du 49-3, et ce avant même que le projet de loi soit mis à l’ordre du jour du Parlement !
Violences policières : Et maintenant la matraque
Hier en de nombreux points du territoire et durant les manifestations anti-loi El Khomri des violences policières ont été signalées. Suffisamment pour ne pas croire à des débordements fortuits. Il s’agit de la volonté délibérée du pouvoir qui croit pouvoir casser le mouvement social.
Dans le Doubs c’est le responsable de l’UD CGT qui a été arrêté. A Paris c’est un lycéen qui a été matraqué délibérément par les policiers alors qu’il était à terre et qu’un flic le relevait de force (la vidéo de cette agression circule partout), dans presque toutes les villes où se déroulaient des manifs, des provocations et des violences policières ont eu lieu.
c’est ça « protéger et servir » ? pic.twitter.com/MZu7ZerzEl #Manif24mars #LoiTravail #loielkhomri @PNationale @BCazeneuve @manuelvalls
— lilimoon (@ODILEderaies) 24 mars 2016
Cazeneuve la matraque, Valls la grenade, Hollande l’Etat d’Urgence : gouvernement de fascisation
Cazeneuve-la-matraque, Valls, dont le modèle est Clémenceau (le « premier flic de France » qui s’est réjoui de l’assassinat de Jaurès et qui fit tailler en pièces les manifestants, grands mutilés de guerre, du 1er mai 1919), n’est qu’admiration pour le comportement de Tsahal à l’encontre des Palestiniens, Hollande qui ressemble de plus en plus à Ebert (président du Reich allemand en 1918, lors de la répression sanglante de la révolution spartakiste de Rosa Luxembourg et Karl Liebcknecht, assassinés) sont en train de tenter de casser le mouvement populaire d’auto-défense sociale contre un projet inique qui remplace la loi par le contrat : un projet qui détruit le fondement de la conception républicaine de la hiérarchie des normes où la loi primait, loi qui « protège le faible » alors que le contrat « favorise le fort », celui qui impose les termes du contrat, par exemple le patron face au salarié.
Et maintenant, ces gens qui viennent encore de démontrer combien la militarisation du pays, l’état d’urgence à perpète, le flicage d’internet sont inefficaces contre le terrorisme, n’ont rien d’autre à proposer que le flicage continental sous l’égide d’un FBI européen écrasant encore un peu plus la liberté des nations…
UE, MEDEF, PS, Exécutif, CFDT-la-jaune, toute la Sainte-Alliance des larbins de l’oligarchie se déchaînent et vont se déchaîner de plus en plus contre le mouvement social. Il n’est que d’écouter les médias du Capital qui hier justifiaient le tabassage d’un lycéen en raison de la dangerosité de jets … de farine. Dont rien ne dit d’ailleurs qu’il en soit l’auteur ! .
Tous ensemble et en même temps : riposte de masse !
La réponse du mouvement populaire ne peut être que la lutte de masse : plus nombreux nous serons, plus mobilisés nous serons, mieux nous paralyserons les violences et les provocations d’un pouvoir fascisant.
Le syndicat lycéen a d’ailleurs appelé dès hier et également ce matin à la manifestation devant le lycée Bergson contre ces violences et provocation policières commanditées par le pouvoir.
Tout pour la réussite des manifs du 31 mars. Et en perspective proposons partout une grande manif nationale contre l’ensemble de la politique de régression sociale et civilisationnelle, la politique de guerre tous azimuts de ce pouvoir anti-social et anti-patriotique en voie de fascisation et totalement servile envers l’UE, l’OTAN et le MEDEF !
Tous ensemble, en même temps pour bloquer leurs profits par la grève reconductible pendant qu’il en est temps, et déjà le 31 mars, pas un militant ou sympathisant franchement communiste valide absent des manifs du 31 !
source : www.initiative-communiste.fr
http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/loi-travail-matraque/
Solidarité avec les lycéens et étudiants molestés, solidarité avec les camarades du Doubs. Tous ensemble exigeons la libération immédiate de nos camarades embastillés et la condamnation des policiers auteurs de violences et de provocations.
Violences policières, interpellations sauvages.
Les faits :
Jeudi 24 mars à 12h30, en fin de manifestation contre la réforme El Khomri, un de nos camarades, militant syndical à Solidaires étudiant-e-s, a été menacé d’interpellation immédiate. Il est accusé de ne pas s’être rendu à une convocation au commissariat. Après négociations, il est convenu qu’il se présente de lui-même dans l’après-midi, suite à l’assemblée générale qui prolongeait la manifestation.
Vers 17h00, en sortant d’AG, notre camarade prend la direction du commissariat, accompagné d’une délégation du comité. A 200 mètres du commissariat, trois policiers de la BAC en civils, sans brassards, l’ont violemment attrapé.
Abasourdies, les personnes ont dénoncé l’absurdité de cette méthode, consistant à arrêter un militant se rendant de son plein gré à une convocation. Face à l’indignation collective et malgré l’attitude pacifique des personnes présentes, la réponse fut martiale : quatre voitures de polices et une douzaine de policiers armés de flashballs et de gazeuses. Plusieurs personnes ont été violentées. Notre camarade, soulevé par les mains et les pieds, est emmené dans la confusion et la précipitation au commissariat par la BAC.
Pourquoi une telle interpellation ? Serait-ce pour inscrire au procès verbal qu’il ne s’est pas présenté de lui-même au commissariat ? Le comité de mobilisation contre la loi ‘travail’ exige la libération immédiate de notre camarade et l’arrêt des poursuites à son encontre. nous dénonçons le caractère politique de cette arrestation visant à intimider des militants syndicaux.
Leur but est clair : casser la mobilisation contre la loi ‘travail’.Après un rassemblement pacifique de deux heures devant le commissariat, les forces de l’ordre sont soudainement sorties, une vingtaine d’agents nous ont forcé à reculer. Après avoir sommé l’ordre de nous dispersé, ces derniers nous ont chargé : militants gazés, matraqués, mis à terre, arrêtés. Tombés au sol, deux camarades dont le secrétaire général départemental de la CGT et un autre militant ont été arrêtés avec pour chef d’inculpation : « violence et rébellion »
A l’heure actuelle, trois militants sont donc en garde à vue au commissariat de Besançon en raison de leur engagement militant syndical. Ces violences policières soudaines et brutales sont injustifiées et nous les condamnons.
L’Etat d’urgence ne peut justifier une telle répression du mouvement social, cet événement fait ainsi échos aux arrestations et violences policières commis sur les manifestants dans tout le pays.
Le comité de mobilisation ne répondra pas à cette violente provocation par la violence, leurs armes ne sont pas les nôtres.
Nous appelons au rassemblement est prévu demain à 13h devant la préfecture, à l’appel de la CGT, FSU et Solidaires.
Le comité de mobilisation contre la loi « Travail », le 24/03/2016 à Besançon
Communiqué de la FIDL
La FIDL, le syndicat lycéen appelle au rassemblement ce vendredi 25 mars devant le lycée Bergson à Paris à partir de 8h00 pour soutenir le lycéen frappé par le policier ce jeudi 24 mars, dénoncer les violences et continuer à revendiquer le retrait du projet de loi travail du gouvernement.
L’organisation lycéenne rappelle que les jeunes veulent avant tout se mobiliser pour leur avenir et contre la précarité que veut imposer le gouvernement à tous les jeunes de France.
Pour le syndicat lycéen, il est inadmissible qu’un jeune de 15 ans soit frappé par des représentants de l’ordre public.
L’UNEF condamne les violences policières contre les manifestants
A l’occasion de la journée de mobilisation du 24 mars, les forces de l’ordre ont réagi plusieurs fois de façon disproportionnée ou injustifiée contre des lycéens et des étudiants qui manifestaient.
Une vidéo circule sur les réseaux sociaux et montre un membre des forces de l’ordre frapper violemment un lycéen parisien pourtant déjà interpellé. Au-delà de ce cas particulièrement grave, les forces de l’ordre ont à plusieurs reprises chargé ou ciblé avec des flash-balls et des gaz lacrymogènes des cortèges de manifestants pacifiques.
L’UNEF a depuis le début de la mobilisation condamné les débordements à la marge des manifestations mais rappelle que la violence policière est intolérable. Elle vise des jeunes qui ne demandent qu’à se réunir, manifester et faire entendre leur voix.
L’UNEF demande que toute la lumière soit faite sur ces événements et que la répression policière prenne fin. Le gouvernement doit assumer ses responsabilités pour faire respecter le droit de réunion et de manifestation des jeunes.
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