Vive le cynisme !

Renouvellement publicitaire oblige, Coca-Cola s’offre actuellement un « nième » lifting, déclinant une fois de plus sa vision exaltée du monde. Coca-Cola prétend aujourd’hui nous faire apprécier « the Coke side of life » et nous donne à voir un monde angélique auquel elle contribue pleinement.

Le 1er opus de cette nouvelle série publicitaire, très inspiré et réalisé avec brio, nous plonge dans l’univers féerique d’un distributeur de Coca, de l’introduction de la pièce à la sortie de la cannette. Ici, pas de fracas métallique ni d’acier usiné mais une monde enchanteur dans lequel une multitude d’êtres fabuleux sortis tout droit d’un roman de Tolkien s’affèrent avec joie et bonne humeur dans la fabrication de la dive cannette. Coca-cola, fabrique à bonheur et allégresse !

Le 2nd opus nous ramène à un univers plus prosaïque en détournant très intelligemment un jeu vidéo bien connu des 18/30 ans : « Grand Thief Auto ». Nous voici dans la peau d’un héro, gangster de son état, qui après avoir siroté un Coca se métamorphose en gentleman défenseur de la veuve et de l’orphelin. Coca-Cola, fabrique à bonheur et allégresse !

Cette promesse idyllique de vie que tente de nous imposer la célèbre firme d’Atlanta tranche étonnamment avec ses pratiques quotidiennes.

En effet, l’entreprise est depuis de nombreuses années fustigée pour son impact environnemental, social et économique. Après avoir apprécié « the Coke side of life », apprécions le « true side of Coke » :

En Inde, Vandana Shiva rapporte dans le Monde Diplomatique que Coca-Cola a été sommé de fermer plusieurs usines après avoir exploité illégalement et pollué massivement plusieurs nappes phréatiques, privant ainsi les populations voisines locales d’une eau propre à la consommation. Non content d’épuiser des ressources naturelles vitales, certaines de ses usines indiennes allaient jusqu’à redistribuer leurs déchets toxiques aux villageois sous forme d’engrais et ainsi à perturber une frêle chaine alimentaire. Coca-Cola, fabrique à bonheur et allégresse ?

En Colombie dans les années 90, alors que le pays traversait une période pour le moins mouvementée et que le gouvernement parvenait difficilement à assurer la sécurité publique, nombre de multinationales ont fait appel à des sociétés militaires privées afin de sécuriser sites de production et employés. Employés oui... mais syndicats non ! En effet, certains de ces géants mondiaux ont profité du désordre ambiant pour étouffer et réprimer par la force les leaders syndicaux trop « agités », voire jusqu’à éradiquer toute présence syndicale en leur sein (source : « Les déboires de Coca-Cola » de Alain Astaud - www.amnistia.net). Coca-Cola s’y est bien évidemment distingué en étant accusé de neuf homicides. Coca-Cola, fabrique à bonheur et allégresse ?

En Afrique, de nombreuses associations antisida, dont Act-Up s’est largement fait le porte-voix en 2002, ont attaqué Coca-Cola pour l’obliger à couvrir les soins de ses employés ou sous-traitants malades du sida. Alors que l’Afrique représente sa zone de marché la plus dynamique, Coca-Cola n’accorde une couverture médicale complète qu’à une infime partie de ses salariés, alors qu’elle y fait travailler, via ses filiales, 100 000 personnes sur le continent. Coca-Cola, fabrique à bonheur et allégresse ?

Les scandales évoqués ci-dessus et l’ensemble de ceux avérés permettent de mesurer le comportement irresponsable et souvent criminel d’une entreprise qui se drappe de vertu à faire pâlir un bienheureux. C’est dire le décalage entre ce que la publicité donne à voir et l’entreprise donne à vivre !

Aussi, face à ce type d’entreprises, mûent par la seule recherche effrénée du profit et dont l’autisme n’a d’égal que le cynisme, nous sommes tenus d’adopter une consommation responsable et militante qui, seule, pourra infléchir leurs politiques irresponsables actuelles ! Contrairement à Coca-Cola, nos mots doivent se traduire en actes... et nos actes en chiffres.

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28 réactions à cet article

pluskezorro (---.---.254.207) 28 août 2006 10:56

Encore du grain à moudre pour Michael Moore.quand à ces clips d’un ridicule avéré il ne faut pas se priver de les tourner en dérision.Le manque d’imagination des créatifs de l’agence rejoint le cynisme des dirigeants de la multinationale. Mais peut-on se passer du produit Coca-cola ? Sans doute comme on peut se passer du Whisky, du Chardonay, des Cohiba, des cigarettes Lucky Strike,du saut à l’élastique, du surf des neiges,de l’entrecôte,de la tête de veau sauce gribiche,du café,des soixante neuf positions du kama sutra...En fait on peut se passer de tout mais on ne supprime pas les choses par des décrets et des lois car les choses continuent leur vie propre relayées par le fantasme,la nostalgie et l’imaginaire collectif.Le seul moyen d’en désamorcer le pouvoir de nuisance c’est de disposer sur leur route des bombes à retardement d’ironie qui dévoileront enfin leur inanité.

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- Thibaut Cornet (---.---.153.20) 28 août 2006 11:06
  
  Bonjour,
  
  Pour reprendre votre expression, je pense que le seul moyen de désarmorcer le pouvoir de nuisance de telles entreprises est d’agir directement sur leur capacité à produire de la richesse. Bien évidemment, l’efficacité de ce type d’action est conditionnée par un engagement citoyen de grande ampleur. Consommer les produits d’une entreprise revient à la conforter dans sa manière d’agir. C’est louable quand celle-ci est exemplaire ou fait en sorte de le devenir. Cela devient dangeureux quand celle-ci opère sans considérer l’impact qu’elle a sur son environnement direct, social, économique, humain ou écologique...
  
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- Cédric (---.---.172.149) 28 août 2006 11:44
  
  A Pluskezorro,
  
  Contrairement à vous, je me dis que ces deux pubs sont plutôt très bien réussies, esthétiquement (goût personnel cependant) et d’un point de vue marketing. Je ne suis pas publicitaire, loin de là, mais je vois deux catégories de la populations succeptibles d’être touchées : les enfants dans la première et les adolescents dans la seconde. Et les deux pourraient aussi s’étendre à une troisème, les jeunes adultes (18-35 ans peut-être). Disons trois, donc...
  
  Je me dis que représenter un monde irréel dans la première a pour but de faire rêver le consommateur. Les enfants d’abord, puis les adultes aussi qui y trouveront un message « poétique ». Cependant, on pourra aussi remarquer l’exploitation des petites bestioles tout le long du film (mais là, je ne suis déjà plus objectif !).
  
  Dans le deuxième film, le fait de faire un happy-end et de montrer le côté bienfaiteur de la boisson est particulièrement bien joué, notamment dans un monde où les jeunes ne se sentent pas particulièrement en sécurité (média obligent).
  
  Puisque la compagnie connait des déboires en ce moment, notamment par rapport à son image, elle chercherait peut-être à se faire passer pour la gentille amie qui prend soin de vous. Premièrement, a-t-on déjà vu un conteur d’histoires qui était méchant avec les enfants ? Deuxièmement, le Coca rend les gens meilleurs.
  
  Dans une période où les gens se sentent en crise, au moins identitaire, je me dis sincèrement que le message est bien trouvé. La question maintenant est : cela marchera-t-il partout et pour tout le monde ? Autrement dit, les gens sont-ils franchement suffisamment informés de ce qu’est Coca-Cola ?
  
  Bien à vous, Cédric
  
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- tibolyon (---.---.148.49) 28 août 2006 18:57
  
  Le problème n’est pas qu’elles soient réussies ou non ; le problème est le message qu’elles veulent faire passer. Ce n’est ni plus ni moins que de la basse propagande, et non de la simple « réclame » à l’ancienne (mon produit est bon, achetez-le) inoffensive. A mettre en regard du célèbre aveu de Patrick Lelay : « À la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont vocation de le rendre disponible. C’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du cerveau humain disponible. »
  
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- pluskezorro 29 août 2006 00:45
  
  Bon disons que pour aller dans votre sens on peut dire que ces publicités sont habiles, bien fabriquées et conformes aux règles les plus pointues du neuro-marketing, mais leur obédience sans distance à l’air du temps relèvent à mon sens davantage du parasitage que d’une création inédite et originale.Elles se complaisent dans la citation sans distance dans l’intention de développer un monde virtuel qui serait plus fort que le produit et même que le simple fantasme du produit.Bienvenue dans le monde merveilleux de Coca-cola disent les spots.Ce n’est même pas drôle.Et d’une esthétique très brouillonne.Désolé,je dis non.Mais ils doivent savoir ce qu’il font.Ils doivent mettre des jalons à l’instar de Linden Lab la start-up californienne qui à crée Second Life,un monde virtuel perméable au monde réel.
  
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- zen (---.---.242.142) 28 août 2006 11:11
  
  Ce qu’évoque l’article ne surprendra pas ceux qui s’intéressent un peu à la face cachée des pratiques des grands groupes multinationaux,mais cette analyse est toujours utile à titre de piqûre de rappel, surtout venant d’un publicitaire, qui connaît les ficelles...
  
  J’ai lu récemment que Coca-Cola avait déjà des pratiques peu orthodoxes en Allemagne nazie, où elle possédait une usine d’embouteillage à Essen,en collaborant avec le régime en place (comme bien d’autres grandes entreprises US), pour s’efforcer de remplacer la bière dans le monde ouvrier par cette nouvelle boisson, déclarée plus tonique, donc plus productive..tout cela à grands coups de publicité bien ciblée.(voir l’excellent livre de Jacques Pauwels :« Le mythe de la bonne guerre »)
  
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  - Cédric (---.---.172.149) 28 août 2006 11:21
    
    Walt Disney qui, par ailleurs, a flirté avec les nazis... Désolé cela m’a échappé !
    
    Cédric
    
    PS. : j’ose même pas imaginé un gosse élevé au Coca et aux Walt Disney. L’angoisse !
    
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  - Cédric (---.---.172.149) 28 août 2006 11:17
    
    Bonjour Thibault,
    
    Très bon article, qui montre le bon côté et le mauvais côté des choses. Il est vrai qu’une fois de plus, les pubs de la firme sont plutôt bien faites, mais compte tenu le budget qu’ils y collent, le pire serait qu’ils les gachent !
    
    Une chose cependant que vous avez totalement oubliée. Le Coca Cola fait des trous dans... le système digestif ! Tout étudiant de terminal scientifique (si les programmes n’ont pas changé) vous le dira à la suite d’un de ses TPs de chimie. A comparaison égale, avaler un verre de coca-cola revient à avaler une dose (à pastis) de destop diluée dans un verre (le destop, c’est le produit qui est mis (à tord) dans les toilettes bouchés). Mais (1) le Coca se dilue mieux dans l’estomac (et c’est donc en plus grande quantité qu’il faut s’inquiéter) et (2) le destop est, en plus, ultra-toxique (à la fois pour soit et surtout pour la nature environnante) !
    
    Bref... Coca : exploiteur, empoisonneur et destructeur. Et coca menteur aussi, parce qu’il ne fabrique pas que du rêve comme dans ses pubs. N’est-ce pas de la pub mensongère que tout cela ?
    
    Bien à vous, Cédric
    
    PS. : à noter la présence sur le marché maintenant d’un soda du même type, authentifié et labellisé « commerce équitable » et dont je trouve (personnellement) le goût largement meilleur. Cela s’appelle le Beuk Cola, c’est fabriqué à Brest et c’est fait à base de sucre de canne du Costa Rica.
    
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    - Basique (---.---.203.146) 28 août 2006 11:25
      
      Cela fait des années que je boycotte ce produit là..... Pour son historique, sa nocivité. Cessons de nous comporter comme des moutons face à la publicité. Nous valons bien mieux que ça et utilisons notre libre arbitre dans cette société où notre rôle n’est plus d’être des citoyens mais des consommateurs. Soyons donc des consommateurs intelligents pour recouvrer notre rôle de citoyen.
      
      @Cedric : penses tu que je pourrai déboucher mes canalisations avec une bouteille de coca ?
      
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    - Cédric (---.---.172.149) 28 août 2006 11:48
      
      Oh oui, assurément ! Mais il faut faire attention quand même à ne pas empoisonner les poissons ! :)
      
      (ceci dit, la méthode la meilleure reste quand même de démonter de syphon et de le nettoyer avec soin : plus écologique, plus simple, plus efficace et moins chère !).
      
      Cédric
      
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    - (---.---.193.195) 28 août 2006 12:04
      
      @Cédric « PS. : à noter la présence sur le marché maintenant d’un soda du même type, authentifié et labellisé »commerce équitable« et dont je trouve (personnellement) le goût largement meilleur. Cela s’appelle le Beuk Cola, c’est fabriqué à Brest et c’est fait à base de sucre de canne du Costa Rica. »
      
      Je suis passé au jus de raisin (brique de 1 litre ) . meilleur et moins dangereux que son alcolyte et en plus j’aide les vignerons à écouler leur stock
      
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    - Cédric (---.---.172.149) 28 août 2006 12:19
      
      Bah oui, mais il y a aussi la Coreff qu’il faut aider et le jus de pomme du fermier bio d’à côté ! (un cidre avec une once de crême de cassis, et vous avez un kir breton de tous les diables, idéal pour les appérots). Bref, tout cela est quand même vachement meilleur que le Coca... Dès lors qu’on ne conduit pas après (bien entendu) !
      
      Quand au Beuk, c’est moins acide en tout cas.
      
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    - (---.---.15.244) 28 août 2006 12:32
      
      Nesle et Coca-cola sont dans la liste des produits sioniste boycotté
      
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    - Cédric (---.---.172.149) 28 août 2006 12:46
      
      Voilà la conclusion débile qui devait sûrement tomber. Vous avez gagné la palme du hors-sujet, doublée de celle du sans-couille, ne daignant pas même donner votre nom. Ou si c’est une blague, elle n’est franchement pas drôle !
      
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    - (---.---.15.244) 28 août 2006 12:59
      
      Pourquoi une blague,non c’est vrai ! Et je ne pense pas etre complétement hors sujet !
      
      « Coca, un petit Nestlé à lui tout seul ! »
      
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    - Cédric (---.---.172.149) 28 août 2006 13:37
      
      Sauf si je ne me trompe, Nestlé est suisse et Coca Cola est américain. Sauf si je ne me trompe aussi, le « sionnisme » est un terme apparu en 1880 dans les écrits de l’Autrichien Nathan Birnbaum, afin de qualifier un mouvement en faveur de l’unité du Peuple Juif de la diaspora et de son installation en Palestine, ce mouvement ayant atteint son apogée en 1948 (création de l’Israël).
      
      De mon côté, lorsque je fais la comparaison entre Nestlé et Coca Cola, c’est bien parce que leurs méthodes de prendre soin de la monnaie sont les mêmes, fussent-elles menées au dépend du reste de l’humanité.
      
      Nestlé a beaucoup de crimes sur la conscience, d’un côté avec des participations plus que douteuse à la colonisation de masse, d’un autre en envoyant des produits à diluer dans l’eau dans des pays africain où l’eau, justement, était empoisonnée. Ce ne sont que quelques exemples, il y en a tellement d’autres !
      
      Coca Cola a le même genre de mains sales, avec une colonisation moderne dans les pays occidentaux, encore beaucoup plus douteuse dans les pays du Sud, et un empoisonnement des populations (directement et indirectement).
      
      Cela peut s’appliquer à bon nombre de multinationales de la mal-bouffe, dont les intérêts ne sont que financiers. Lu par exemple, Monsanto aussi et beaucoup d’autres... Cela n’a aucun rapport avec le sionnisme, qui se borne à l’Israël, considérée comme étant la Terre Sacrée pour le Peuple Juif, et éventuellement à une petite catégorie des Juifs qui travaillent dans ces putains d’entreprises... par choix ou par obligation. Et enfin, être Juif ne veut certainement pas dire être sionniste.
      
      Alors maintenant, arrêtez de polluer ce joli article qui rappelle une fois de plus ce qu’est la compagnie Coca Cola. Et surtout, allez dégueuler votre haine d’un peuple ailleurs : cela n’a rien à voir avec le sujet de l’article !
      
      Cédric
      
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    - simplet 28 août 2006 12:19
      
      bonjour,
      
      ces pubs sont mensongères, à chaque fois ils utilisent une personne svelte, et non pas un bon gros ricain obèse qui accompagne son coca d’un bon burger... miam... pas de sauce gribich en tout cas !
      
      rien d’étonnant dans l’article, juste une bonne piquouze de rappel !!!
      
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      - benjamin (---.---.146.62) 28 août 2006 19:01
        
        moue, ca m arrive de manger au Mcdo sans etre obese...
        
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      - (---.---.122.66) 28 août 2006 12:23
        
        Juste une correction : ce n’est pas « Grand Thief Auto », mais « Grand Theft Auto ». Voilà, that’s all.
        
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        petit tom (---.---.110.29) 28 août 2006 14:31
        
        Excellent article qui souligne le pouvoir illégitime que les multinationales ont sur le monde. Aucun peuple n’a élu ces dernières et pourtant elles ont un pouvoir politique qui n’est plus à démontrer. Par le passé nous avons séparé les pouvoirs législatif, judiciaire et executif. Aujourd’hui en prenant conscience de la dérive totale de notre système qui est en train d’installer un nouvel ordre mondial nous devons installer des gardes fous pour éviter les situations décrites dans l’article et repartir sur des bases saines. Ne nous contentons pas de regarder les pubs à la TV pour nous faire une idée des entreprises. Sortons de la caverne ! Refusons l’avenir que ces grandes entreprises nous préparent.
        
        http://tompelle.over-blog.com/article-3614974.html
        
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        thibaut cornet (---.---.153.20) 28 août 2006 14:36
        
        Bonjour,
        
        Ce que vous écrivez me fait penser à un roman que je vous invite absolument à lire et qui corrobore votre propos : « Globalia » de Jean-Christophe Rufin. Lecture passionnante !
        
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        La Taverne des Poètes 28 août 2006 19:29
        
        Personnellement, j’ai publié hier un article sur une réclame parue en 1905 et qui en matière de cynisme dépasse de très loin (mais alors de très très loin) ce qui est dit ici. J’espère que vous pourrez en profiter demain sur AgoraVox car c’est édifiant !
        
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        (---.---.23.65) 28 août 2006 20:59
        
        Sans commentaire de Demian West je ne sais trop quoi penser de cet article.
        
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        (---.---.23.65) 28 août 2006 21:25
        
        Ah tout de même !
        
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        (---.---.153.20) 29 août 2006 11:06
        
        Merci Damien ! Merci pour ce commentaire... mais tu peux t’arrêter là !
        
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        de passage (---.---.176.42) 29 août 2006 08:15
        
        "Le 27 janvier, les Éditions Flammarion ont publié le nouveau livre de William Reymond, Coca-Cola, l’enquête interdite.
        
        Pour la première fois, à l’aide de documents inédits, l’auteur révèle les activités secrètes de Coca-Cola durant la Seconde guerre mondiale.
        
        Ainsi, le livre détaille les efforts de la Compagnie américaine pour contourner le blocus britannique exercé sur l’Allemagne nazie. Il révèle comment, depuis les États-Unis, durant toute la durée du conflit, Coca-Cola a continué a assurer la survie de sa marque dans l’Europe occupée.
        
        Une stratégie passant par la création, dans les laboratoires d’Atlanta, d’un Coke bis, le Fanta vendu ensuite en Allemagne, France, Belgique, Italie et aux Pays-Bas.Le livre dévoile comment, en 1944, et afin de continuer a assurer la production de plus de 40 millions de bouteilles en Allemagne, Coca-cola Gmbh a eu recours à des travailleurs forcés.
        
        Enfin, William Reymond documente l’existence française de Coca-Cola sous le régime de Vichy et prouve que, jusqu’à la Libération, la boisson était vendue à un prix réduit aux troupes d’occupation.
        
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        Alain (---.---.125.84) 29 août 2006 09:48
        
        Les grosses ONG n’ont-elles pas aussi une part de responsabilité dans cette affaire lorsqu’elles participent à (et donc cautionnent) de gros événements tels des festivals de rock sponsorisés par... Coca-Cola ? Pourquoi ne font-elles pas pression sur les organisateurs pour qu’ils trouvent des sponsors éthiquement plus clean ? En Belgique, elles l’ont fait pour que Bacardi soit écarté du festival Couleur Café. Concernant Coca-Cola, silence radio. Un article documenté qui pose bien des questions, à lire sur le blog Médiattitudes : La fin et les moyens - Quand Amnesty, Oxfam et le WWF « flirtent » avec Clear Channel et Coca-Cola
        
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        danièle langloys (---.---.106.59) 30 août 2006 06:54
        
        Il me semble qu’un espace de débat civique et civilisé devrait s’interdire d’utiliser le mot autisme comme insulte ; ce sont les autistes et leurs familles que vous insultez en associant autisme (un trouble neurobiologique et non psychiatrique) et cynisme ; c’est indécent, débile et diffamatoire. Je vous invite à vous documenter sur l’autisme : la France est le seul pays au monde où on se sert de ce handicap pour insulter les gens quand on n’a rien d’intelligent à dire. Danièle Langloys
        
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