• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Vivement la Prochaine Dissolution 2

Vivement la Prochaine Dissolution 2

 

Je ne dois pas être normal, il faut que je me soigne. Mes cours d’économie remontent à 1971, à l’époque où nous étions encore dans une économie keynésienne, quelques années avant que Valéry Giscard d'Estaing (VGE) arrive au pouvoir. Il était alors ministre de l’Économie et des Finances de 1969 à 1974. Sous son ministère, la Banque de France s'est modernisée, abandonnant le pouvoir régalien des peuples d’émettre de la monnaie pour leurs services publics ou toute planification économique.

Cela s'est produit avant que, par l’accord de Lisbonne, la création monétaire ex nihilo ou la planche à billets soit interdite. Les États doivent donc emprunter. C’est notre série régulière « Si la dette m'était contée », très prisée par les gouvernements de droite. Je rappelle que le synoptique permet de saisir d’un seul coup d’œil un ensemble d’informations liées ou un système complexe. Soyons assurés que concernant la monnaie, les dialogues sont basiques, mais les scènes complexes. J’ai encore en mémoire les messages de Fillon : « La France est en faillite, l’État c’est comme l’économie familiale, ce sont les riches qui créent les emplois. »

Depuis lors, c’est moins direct, mais cela reste toujours des concepts populaires qui touchent les citoyens au portefeuille : réduire les charges pour créer des emplois, faire des économies pour réduire les coûts, réduire les prix pour augmenter le pouvoir d’achat. Or, toutes ces incitations à faire des économies détruisent naturellement des emplois.

Notre développement repose depuis des siècles sur ce paradoxe. Celui-ci n’est qu’un comportement instinctif que j’ai souvent expliqué. Tout animal met toute sa volonté à dépenser le moins d’énergie possible pour pouvoir satisfaire ses besoins.

Dans ce cadre, les besoins humains sont insatiables. Ils veulent pouvoir en disposer gratuitement ou presque. Alors, comment au XXIe siècle pouvons-nous accepter cet état de communication économique, désirs de nos instincts créateurs de productivité technologique, et réduction du temps de travail consacré à la production de nos désirs ? Or, le pouvoir nous demande de travailler plus, sans nous expliquer que c’est pour rentabiliser les investissements des actionnaires, y compris les salariés qui ont des livrets, des assurances vie et autres épargnes avec lesquelles les banques font des placements pour leur verser des intérêts. Si je demandais aux salariés de se manger une main, ils me taxeraient de fou, mais quand ils le font (je parle des salariés qui ont une épargne) par l’intermédiaire des intérêts qui leur sont versés par les banques venant de leurs voisins salariés, ils sont contents et même se plaignent que ce soit insuffisant. Sauf quand ils empruntent, car ils ne voient pas que ce sont eux qui financent.

C’est beau la circulation monétaire, c’est une rivière tumultueuse qui arrose une vision égoïste et individualiste de l’économie, niant l’apport collectif de milliards d’humains au cours des siècles. Ce nihilisme est le cas des libertariens, des ultra-libéraux, des anarchistes (ni dieu ni maître), de tous ces gens qui affirment s’être faits seuls. Incapables de comprendre que s’ils s’étaient faits seuls, ils marcheraient encore à quatre pattes, car il n’y aurait eu personne pour leur apprendre à se lever et à s’élever. Il en est de même pour tous ceux rêvant de ne pas financer les services qu’ils ont confiés à la gestion d’élus de la collectivité publique. Cela tout en bénéficiant de ceux-ci et en ayant accepté d’interdire à leurs élus de créer la monnaie ex nihilo pour financer l’insuffisance des financements obligatoires de la part des citoyens qui n’ont pas suffisamment de ressources.

De fait, nous assistons depuis un certain nombre d’années à une incitation au financement de certains services ou d’adhésions par le don, avec à la clé une déduction du montant fiscalisable. Intellectuellement et moralement, c’est une honte, surtout pour les riches et les entreprises qui y participent, d’avoir l’audace d’en faire financer une part par la collectivité et de ne pas avoir la moralité d’assumer les donations qu’ils choisissent. Et j’en oublie certainement bien d’autres. Comment encore croire que l’intérêt individuel est supérieur à celui de la collectivité humaine qu’ils forment en s’étant socialisés ?

La Dette et les Services Publics

Il n’y a pas un seul centime qui ne vienne pas des autres. Faute de cela, si nous devions nous payer les services mutualisés de la collectivité par les prélèvements obligatoires, ceux qui n’ont pas de revenus suffisants ne pourraient pas sortir de chez eux, pour ne pouvoir pas payer un droit de circulation sur les voies publiques ou les routes. J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer que la dette est une création monétaire qui coûte les intérêts que l’on sert aux investisseurs. Cette dette a permis de maintenir 25 000 000 d’emplois sur 48 ans depuis 1976. Une fois de plus ce sont les citoyens salariés particulièrement qui les financent. Une première fois quand ils achètent les produits qui permettront aux marchands de disposer de fonds à investir et une seconde fois en lui versant les intérêts de son investissement par l’impôt. Si au nom de la propriété privée chaque citoyen disposait d’un morceau du territoire, il vivrait sur 8 m² et ne pourrait pas sortir de chez lui sans l’accord de ses voisins.

Critique de l'Ultralibéralisme

Elle n’est pas belle la vie avec l’ultralibéralisme, et celui pas moins trompeur des libéraux capitalistiques qui veulent toujours moins d’États pour laisser le pouvoir aux riches et aux financiers. S’il n’est pas interdit de s’enrichir, ce devrait l’être d’exploiter le salariat. Nous vivons ainsi dans le cadre d’une impuissance de responsabilité politique à gérer l’abondance. C’est-à-dire de pouvoir, dans le cas où les revenus salariaux sont insuffisants pour financer les besoins collectifs des populations, créer de la monnaie ex nihilo, pour compenser la relation d’exploitation salariale, qui veut que le revenu salarial soit suffisant pour soutenir la consommation, afin que les marchands de biens et de services puissent s’enrichir, tout en réduisant la charge qu’il représente dans l’organisation comptable. De sorte que l’État fasse appel à leur richesse, plutôt qu’à son pouvoir citoyen de créer la monnaie nécessaire qu’il a abandonnée, pour ne pas subir le manque dans les secteurs essentiels gérés par l’État.

L'Égologisme et la Responsabilité Politique

Le problème n’est pas là où nous le croyons, mais bien dans la maîtrise de l’inné égoïste qui nous empêche de devenir des adultes culturels. Jean-Marie Albertini l’a écrit, il vaut mieux que les Hommes envient ce que possèdent les autres mêmes au prix de guerres. Cela, car il était incapable d’avoir une vision de l’avenir où les Humains seraient toujours au fait des savoirs pour maintenir une espérance hédoniste dans une société où il peut se faire remplacer au travail pour disposer de temps pour son épanouissement, même si celui-ci est dans le non-travail (activité de travail pour soi).

Ce retour vers l’insuffisance intellectuelle, les sociologues appellent cela l’égologisme. Les asservis ont mis des siècles pour parvenir à s’émanciper un tant soit peu, par les luttes d’une minorité agissante, et pouvoir choisir leurs dirigeants. Malheureusement, ce sont les asservis qui majoritairement votent pour ceux qui les oppriment depuis des siècles. Les gouvernements de gauche, Léon Blum et les deux années de la gauche Mitterrandienne sont des exceptions dans la longue succession de tous les pouvoirs qui ont asservi les populations salariales.

Un Monde d'Illusions

La Rançon de l'Inné

C’est là la rançon de l’inné, source de tous nos paradigmes culturels. L’émancipation des humains par le savoir aurait dû maîtriser, renverser et comprendre pour favoriser dans l’évolution la venue de l’Humain géologique enfin adulte, pratiquant la liberté, l’égalité et la fraternité. Où y a-t-il liberté dans le discours des libéraux, dans les 8 m² ? Où y a-t-il l’égalité quand les entrepreneurs exploitent les salariés ? Où y a-t-il fraternité quand l’on ne veut pas financer la mutualisation de services et d’entraide, qui sont l’expression de la vie humaine en collectivité interdépendante ?

Exemple de Dépendance Économique

Par exemple, la France a reçu en 2023 environ 54,8 milliards d’euros. Si elle a une dette avec la Belgique du même montant, elle les lui reversera. Si la Belgique en a une avec le Danemark, elle lui renverra, etc. Ce ne sera qu’un jeu d’écriture. Ainsi, quand nous arrêtons les comptes pour ne pas nous perdre, ils sont faux et nous servent de repères comparatifs calculés selon les mêmes règles. Ils correspondent à des situations qui n’existent plus. C’est donc un miracle de la confiance que d’observer un monde qui s’entre-tue depuis des siècles pour une illusion psychologique en une valeur régulatrice qui compense leurs incapacités à devenir des humains adultes (j’entends par là la maîtrise de leurs désirs égoïstes innés), culturellement transformés autrement que par la violence de leurs relations sociales maintenues par le rapport de force institutionnalisé.

Innovation et Cupidité

Alors que les humains ont fait la preuve de leur inventivité en essayant de se faire remplacer au travail et d’économiser leurs énergies dans des tâches corvéables, nous n’avons retenu que le désir de cupidité pour s’enrichir, partagé par les salariés qui sont la source de l’enrichissement des uns, et à laquelle ils n’accéderont jamais, demeurant les valets des puissants (comme le soulignait La Boétie).

Consommation et Primitivisme

Malgré les conséquences de la cupidité retirée des innovations (réchauffement climatique), la seule motivation idéaliste aujourd’hui dans le monde est de consommer toujours plus. Il n’y a rien de plus primaire, voire de plus instinctivement primitif, maintenu par une éducation qui, au-delà de la nécessité, nous empêche de dépasser ce stade de l’inné de la recherche de domination.

Discours Caché dans la Communication Économique

Beaucoup ne comprennent pas le discours caché dans les artifices de la communication économique. Si les salariés veulent des prix plus bas et des intérêts plus élevés, alors ils doivent accroître leur productivité. Or, l’énergie humaine a ses limites depuis des siècles, et l’humain se fait remplacer par des robots et autres technologies, détruisant des emplois marchands. Pourtant, nous observons que la pratique du non-travail, c’est-à-dire le travail que nous accomplissons volontiers, est répandue.

Pour autant, il a une incidence économique. Il suffit de comptabiliser les entreprises et les sites de bricolage. Cette activité de faire soi-même a conduit à la suppression d’emplois et même de métiers, pour en créer dans ce marché du bricolage, sans que nous sachions combien d’emplois ont été créés et combien ont disparu.

Défaillances et Réindustrialisation

Par exemple, avec 57 729 procédures ouvertes en 2023, le nombre de défaillances est en augmentation de 35,8% par rapport à l’année précédente, après déjà une hausse historique de 49% en 2022. Cela représente 243 700 emplois.

De l’autre côté, le gouvernement nous dit : la France a initié un mouvement de réindustrialisation inédit qui se traduit depuis quelques années par des créations d’emplois et d’usines sur le territoire. Alors que le mouvement de désindustrialisation en cours depuis les années 1970 touchait l’ensemble des pays développés, la France est parvenue à renverser cette dynamique. Ceci grâce à une politique ambitieuse de baisse du coût du travail et de la fiscalité pesant sur les entreprises, de soutien à l’innovation et à l’adoption de mesures favorables aux implantations industrielles, notamment dans le cadre de la loi industrie verte.

 

Les Années 2022 et 2023 : Un Bilan Contrasté

Les années 2022 et 2023 ont été marquées par un nombre record d’usines ouvertes, avec respectivement 176 et 189 ouvertures nettes. Ce sont aussi 130 000 créations nettes d’emplois qui sont intervenues dans l’industrie depuis 2017, dont 28 000 en 2023. Voilà tout est dit : d’un côté, 57 729 défaillances, et de l’autre, 176 et 189 créations d’entreprises avec 130 000 emplois à la clé. Il y a donc un déficit de 113 700 emplois.

L'Impact de Raymond Barre et la Méritocratie

Pour ne penser qu’à la France, depuis les années 1977 avec Raymond Barre comme Premier ministre sous trois gouvernements, sa lutte contre l’inflation et son principe d’individualisation des salaires par la méritocratie ont appauvri les salariés du secteur privé. Ceci a eu pour conséquence un retournement de situation dont nous vivons les conséquences politiques, en passant par l’effondrement du bloc soviétique. De 1949 à aujourd’hui, le taux de syndicalisation n’a cessé de diminuer. Ainsi, faute de se doter des moyens de se défendre face à l’exploitation salariale, les citoyens ont porté leurs espérances vers les partis politiques, dont peu ont résisté au déferlement de la loi du marché.

Critique du Syndicalisme et de la Fonction Publique

Durant ces années, non content d’entendre les critiques formulées contre le syndicalisme, s'est développée, dans la dégringolade des revenus depuis 1977, une critique de la fonction publique, qui, plus fortement syndicalisée, a su mieux retenir la diminution de ses salaires. Nous avons alors assisté à un dénigrement total de la part des salariés du secteur privé des avantages qu’avaient su obtenir certains secteurs de l’industrie et de la fonction publique. Les salariés du secteur public, qui étaient moins payés que ceux du secteur privé, sont devenus les nouveaux riches salariaux aux yeux des citoyens. C’était les boucs émissaires qui cachaient la honte de n'avoir pas le courage de défendre leurs intérêts face à la peur de perdre leur emploi.

La Lutte pour l'Égalité Républicaine

Ainsi, faute d’avoir le courage de défendre leurs intérêts en se syndiquant, les salariés du privé abondaient dans le sens des pouvoirs de droite qui réclamaient la suppression des avantages acquis par certains secteurs de l’industrie et de la fonction publique, au nom de l’égalité républicaine. Il faut reconnaître que ceux qui ont tenu cette position politique, en s’appuyant sur les ressentiments des salariés du secteur public, ne manquaient pas de culot en affirmant le faire pour le bien du pays. Ce fut une période non glorieuse pour les salariés du secteur privé et une honte pour les politiciens qui, au nom de la lutte contre l’inflation ou l’endettement, ont cherché à réduire des avantages salariaux représentant des charges source d’augmentations de salaire, qui empêchaient la richesse des entrepreneurs, afin qu’ils puissent investir pour créer des emplois, qu’ils supprimaient par l’augmentation de la productivité réalisée avec la technologie robotique et autres.

Les Paradoxes Politiques et Économiques

Personne n’a su ni expliquer ni inverser ce jeu des paradoxes dans lequel le PS n’a pas su se montrer à la hauteur des espérances qu’il avait soulevées, malgré des avancées sociales financées par les salariés. Après de nombreuses années d'hésitations, une majorité de salariés, les plus faibles, se sont tournés vers un parti fasciste qui accusait l’immigration d’être responsable de la situation économique. En réalité, c’est la faiblesse de ceux qui sont soumis ou asservis qui en est à l’origine, faute de posséder une vision holistique de la situation, toujours accrochée à des informations pauvres. Le comportementalisme ou béhaviorisme permet de faire le lien pour comprendre les paradigmes que nous développons en réponse à notre environnement conditionné par nos mécanismes de réflexes à des stimuli donnés par l’évolution de la situation économique ou politique, soumise également au jeu des punitions sociétales.

La Solution Politique

Quand j’écoute les informations politiques depuis la dissolution qui nous a mises dans une impasse politique, je pense qu’elle ne peut trouver une solution en l’état que par un consensus pour passer à l’élection proportionnelle, comme pour les mairies. Et attendre qu’un an soit passé pour prononcer une nouvelle dissolution, et changer enfin de régime parlementaire. Les discours alarmistes que relaient les médias sont de la politicaille de journalistes qui buzzent comme ils le peuvent pour dramatiser une situation qui ne l’est pas. Cela convient à la dramatisation constante de l’ambiance générale qui a fait le lit du fascisme auquel ont adhéré tous ceux qui ont voté pour le RN. Je sais que cela ne fait pas plaisir à des citoyens qui croient que les problèmes viennent des autres, pour ne pas voir la poutre qu’ils ont dans l’œil.


Moyenne des avis sur cet article :  1.53/5   (17 votes)




Réagissez à l'article

12 réactions à cet article    


  • rogal 6 décembre 11:45

    Contre la ploutocratie : le RIC, sans limites !


    • ddacoudre ddacoudre 6 décembre 14:20

      @rogal
      bonjour
      Découvrez le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne). La procédure de démocratie directe qui mettrait fin à l’impuissance politique des citoyens.

      tu crois vraiment que tous les citoyens savent ce que j’ai écrit, si c’était le cas nous ne serions pas dans la difficulté et le PS serait resté un parti socialiste et non un parti social démocrate gérant le libéralisme capitalistique en étant devenu favorable à la loi du marché et partie prenante de l’abandon du pouvoir d’émettre de la monnaie ex nihilo.
      cordialement.


    • Gégène Gégène 6 décembre 11:53

      Les 10 solutions 100 solutions, on gère !


      • ddacoudre ddacoudre 6 décembre 18:29

        @Gégène
        bonjour
         smiley


      • Com une outre 6 décembre 11:55

        Merci de rappeler que VGE a été le pire des présidents de la Vème, celui qui a commencé à détruire le pays au profit d’une classe dirigeante aisée.


        • ddacoudre ddacoudre 6 décembre 14:33

          @Com une outre
          bonjour
          ce fut une période clé avec celle de l’effondrement de L’URSS qui a très longtemps motivé les syndicalistes cégétistes de la scission de1948.
          cordialement. 


        • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 6 décembre 13:24

          Dissolution : xiie siècle, dissolucions, « anéantissement, destruction » ; xiiie siècle, « dépravations » ; xviie siècle, comme terme de chimie. Emprunté du latin dissolutio, « séparation des parties, destruction, anéantissement, manque d’énergie ».

          En France, ne devrait-on pas écrire plutôt « trisolution » puisque il n’y a pas deux voies mais trois solutions à concilier ?


          • ddacoudre ddacoudre 6 décembre 14:28

            @Réflexions du Miroir
            salut guy
            pour moi il n’y a pas de solution sans la responsabilité de gérer la création monétaire pour réaliser tous les besoins humains qui reste en attente, qu’ils soient marchands ou de biens communs. Nous entrons par la technologie dans une nouvelle ère,j’espère qu’elle pourra se poursuivre sans la destruction de celle que nous vivons, ce que je crains, car alors tout s’effondrerait. alors que nous disposons des moyens de poursuivre notre évolution humaine par la conscience culturelle que nous apportent les sciences qu’il faut apprendre aux citoyens, plutôt que de jouer au loto. cordialement


          • ddacoudre ddacoudre 6 décembre 14:29

            ddacoudre

            du fait de mon départ pour la montagne je ne pourrai échanger nos point de vu avec ce qui laisseront un commentaire. merci tout de même je les lirais à mon retour.


            • SilentArrow 6 décembre 14:32

              @ddacoudre

               

              Si au nom de la propriété privée chaque citoyen disposait d’un morceau du territoire, il vivrait sur 8 m² et ne pourrait pas sortir de chez lui sans l’accord de ses voisins.

              Superficie de la France : 551 700 km² = 551 700 000 000 m²

              Population de la France (2023) : 68,17 millions

              Chaque citoyen vivrait donc sur 8093 m² et non pas 8 m².

              (1 km² = 1 000 000 m² et non 1000 m²)

              8093 m² pour chacun ! Merci la propriété privée.


              • ddacoudre ddacoudre 6 décembre 14:40

                @SilentArrow
                bonjour merci j’ai divisé 123 habitants au km2, et j’ai oublié trois zéros
                merci d’avoir corrigé cordialement.
                merci la propriété privé est peut être de trop pour ceux qui tomberaient sur 8000 m2 du pic du midi smiley

                cordialement.


              • Jean Keim Jean Keim 7 décembre 10:24

                << Cela s’est produit avant que, par l’accord de Lisbonne, la création monétaire ex nihilo ou la planche à billets soit interdite. Les États doivent donc emprunter. >>

                Éclairer ma lanterne, ce qui est interdit est la planche à billets au service d’un état, cette prérogative est simplement passée dans le giron du privé et plus spécialement de ce que faute de mieux on peut appeler la Finance, qui dispose ainsi d’un aspirateur à pognon.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité