Volet N°1 Big Pharma, l’emprise de l’Industrie pharmaceutique sur la santé publique et les institutions
Tout juste après l'adoption par le Sénat, le 17 novembre 2017, de la loi sur la vaccination obligatoire de 11 vaccins administrés aux enfants nés à partir du 1er janvier 2018, et aux déclarations de madame Buzyn, Ministre en charge du dossier, très impliquée pour l'adoption de cette loi, il est urgent de nous pencher sur la vaste emprise de l'Industrie pharmaceutique sur notre santé. Et le rôle éminent que les Big Pharma jouent auprès des institutions de la République et de leurs représentants politiques.
Trois auteurs, respectivement Michèle Rivasi, Députée européenne, Serge Rader, Pharmacien et lanceur d'alerte, et Marie-Odile Bertella-Geffroy, avocate spécialisée dans les dossiers judiciaires de santé publique tirent la sonnette d'alarme, à travers un livre co-rédigé à trois, paru en 2015 aux éditions « Les petits matins » intitulé : Le Racket des Laboratoires Pharmaceutiques et Comment en Sortir ? dont je propose ici une « fiche de lecture » en plusieurs volets. Cet ouvrage est préfacé par Philippe Evin. Les auteurs sont partie prenante de l'opération « Mains propres sur la santé ».
Dans sa préface, Philippe Evin nous dit : « La situation est aujourd'hui si grave qu'il ne s'agit plus de lancer des alertes ponctuelles, ni même de donner l'alarme, mais de sonner le tocsin. Pour éviter le sauve-qui-peut, c'est un appel aux armes, aux décisions rapides et radicales qu'il s'agit, tant, derrière des apparences trompeuses, est aujourd'hui noir l'état de notre système de santé ».
Mais passons aux problèmes générés par la main-mise des Big Pharma ou Grands Laboratoires Pharmaceutiques. D'abord, cernons leur champ d'action. Il est immense, de plus en plus puissant. Les Big Pharma représentent un empire financier gigantesque où des multinationales développent, produisent et commercialisent 1000 tonnes de médicaments par jour.1
C'est un empire financier :
Le système essentiellement financier, puisque tous ces laboratoires sont tous cotés en bourse, applique un marketing et des méthodes managériales particulièrement pesantes, pour ne pas dire agressives avec un lobbying actif et efficace : « 2000 milliards de dollars de capitalisation boursière, plus de 600 milliards de chiffre d'affaires et 120 milliards de bénéfices annuels. »
Inutile de préciser que les Big Pharma exigent des retours sur investissement de l'ordre de 20 % par an, totalement incompatibles avec de « véritables politiques de recherche, par nature lente aléatoire et risquée ».
Qu'a découvert comme nouvelles molécules depuis trente ans, l'industrie pharmaceutique, par rapport au passé où des découvertes fondamentales ont été faites parce que l'on accordait aux chercheurs, le temps nécessaire à la recherche ?
Grâce à l'informatique et grâce aux transactions dématérialisées, le Big Pharma est devenu la Première industrie mondiale, loin devant :
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« agroalimentaire, grande distribution, les constructions mécaniques ou électrique, automobile, aviation » et même... le complexe militaro-industriel, pourtant un secteur mastodonte lui aussi. Le pétrole ne représente que 15 % de retour sur investissements, contre 20 % comme énoncé plus haut pour les Big Pharma.
Combien de gens savent que B. Pharma est le premier financeur des campagnes présidentielles américaines et qu'il a donc tout intérêt à placer des gens à lui aux postes clés ? Cela est valable aussi pour l'Europe.
Mais la Chambre des Communes britannique et l'ONU, en 2006 et 2008, dénonce : « L'industrie pharmaceutique ne respecte ni les règles de l'éthique ni l'intérêt des malades. Elle est aujourd'hui infiltrée et inter digitée à tous les niveaux décisionnels, nationaux et internationaux, médicaux, universitaires, administratifs et politiques et est devenue hors de tout contrôle ».
Ne pas confondre « recherche scientifique » et les « études d'évaluation-marketing », ce qu'appliquent surtout les Big Pharma, qui annoncent investir 20 % du Chiffre d'Affaires en matière de recherche, lorsqu'il n'investissent que 1 à 5 %. « Baptisant « recherche » ce qui n'est que développement et « recherche clinique » ce qui n'est qu'études d'évaluation-marketing, toujours plus ou moins falsifiées ».
Le calcul est simple : une molécule nouvelle lui revient à 2 milliards de dollars. « Ce qui justifierait à ses yeux leur prix exorbitant – alors qu'elle les achète quelques millions aux universités qui les ont découvertes et aux start-up qui ont commencé à les développer »...Chaque molécule lui revient 120 millions d'euros... un petit nombre entre 500 et 800 millions, soit 50 à 80 millions par an, sur dix ans.
Mais :
Le prix sur les marchés qui s'ouvrent pour la commercialisation de ces molécules par le Big Pharma, c'est 10 à 50 fois plus élevé.
Pour conclure : la recherche est longue, et le Big Pharma pressé de faire sur ces molécules, un marché fructueux, juteux, alors une question s'impose d'elle-même :
Est-ce que nos dirigeants, se sont déjà penchés sérieusement, en toute honnêteté sur ces conditions de fabrication, et de commercialisation, et de mise sur le marché ?
Les « me-too ». traduction : « je veux aussi ma part de marché. »
« Ces molécules sont 4 fois plus chères que les molécules originales génériquées ». « Et finalement, n'inventant plus guère de grands médicaments, elle a inventé – pour s'ouvrir d'immenses marchés dans les pays riches – des affections fictives, virtuelles, qui menaceraient à terme presque tous les plus de 50 ans : pré-hypertension artérielle, pré-diabète, cholestérol, pré-ostéoporose, et des dizaines de prétendues pathologies psychiatriques ou comportementales de l'adulte et de l'enfant, ou encore de pseudo-maladies sexuelles ou de la libido masculine ou féminine » »
Comme traitement, B. Pharma propose comme prévention ou traitement, des molécules à l'action tout aussi fictive et virtuelle.
Mais comment cette diffusion de molécules virtuelles a pu être rentable ? Un marketing aidé par les médias qui ont participé à la « mise sous condition » du public, des populations et diffusé le risque de – menaces - !
Oui, il ne se passe pas un jour, sans que les médias – toutes catégories – n'envahissent les parloirs de la santé publique pour nous annoncer l'apparition de nouvelles maladies soit résurgentes, depuis longtemps éradiquées, soit nouvelles, soit des anciennes que l'on traitait avec quelques médications simples, comme la grippe pour justifier des traitements prophylactiques épuisants, agressifs, mais j'y reviendrai. Et la vaccination de masse !
Le public apeuré, soucieux est pris en otage, auquel on inculque des peurs, des angoisses, nous pouvons constater autour de nous, la multiplication de personnes devenues hypocondriaques, à tel point les Big Pharma insufflent cette angoisse et une épée de Damoclès permanente sur la tête du sujet sain mais qui devient malade forcément.
Pour ceux qui souffrent de pathologies bien réelles, les me-too leur donnent de faux-espoirs de guérison.
Parmi les me-too : de véritables médicaments tueurs. De par leur emploi injustifié comme les hypotenseurs pour les pré-hypertensions, de multiples antidiabétiques oraux peu efficaces et à risque ( l'Avandia et le Mediator).
8 statines (me-too) dont une mortelle (Cerivastatine)
Anti-ostéopénie parfois dangereux – comme le Protelos -
Les anti-dépresseurs comme le « me-too » du Prozac et quelques « neuroleptiques et antiépileptiques détournés : Zyprexa, Lyrica, Dépakine, dix fois plus prescrits que nécessaire ouvrant à l'industrie un marché mondial de 300 milliards de dollars et d'immenses bénéfices ».
Mais comme le procédé est maintenant éventé, les biologistes ont mis au point les « biomédicaments ». Les « recombinants », les « monoclonaux », ou les « médicaments de synthèse en cancérologie », « virologie et immunologie », une révolution née dans les laboratoires universitaires et les start-up... à Boston. Boston est devenu le lieu privilégié des grandes firmes qui s' y implantent.
Bien entendu ces nouvelles molécules s'adressent aux marchés des pays riches, puisque leurs prix sont multipliés par 10, voire 100 - pour être rentables. Cela n'est qu'un début.
Les vaccins : c'est le morceaux de choix des Big Pharma !
Pourquoi ? Car c'est une révolution financière et commerciale. Ils sont chers, on n'a pas besoin d'en démontrer une véritable efficacité pour être administrés aux jeunes enfants.
Son injectés à des tous-petits, des jeunes enfants, « au système immunitaire en développement trois, quatre, six, sept, huit... vingt et un antigènes différents d'un coup, plus des adjuvants variés. Aucune étude sérieuse n'a été menée en « termes de mécanisme d'action et de risque ».
Déclaration de Marisol Touraine, ministre de la Santé : « la vaccination, ça ne se discute pas » !
Ah bon ? Et pour quelles raisons ? C'est une position autocratique qu'a reprise madame l'actuelle ministre Chantal Buzyn, pour imposer – la loi sur la vaccination obligatoire de 11 vaccins, en une seule injection, sur les enfants en bas-âge.
Pourquoi refuser « d'ouvrir un débat scientifique dépassionné sur cette question » ?
Les Big Pharma ont pour but de se tailler de nouveaux empires, dans le secteur « vaccins » et « médicaments ».
Lorsque l'ouvrage dont je livre ici cette « fiche de lecture » est paru en 2015, la question de l’innocuité des vaccins est encore sous l'omerta médiatique, et les auteurs s'étonnent qu'aucun grand nom de l'immunologie de prix Nobel ou membre de l'Académie des sciences ne se soit intéressé à ce qui est au « cœur même de leur discipline : la vaccination et plus généralement la maîtrise de réponses aussi dangereuses qu'utiles du système immunitaire » !
En 2017, avec une recrudescence de scléroses en plaques, de cas d'autisme, de cas de neurodégénerescences, de « sarcoïdose » neurologique rapportées de tous côtés, suite à des vaccinations, des médecins de renom comme le professeur Montanier, Joyeux, les plus connus, en France, les professeurs Montarini – Gatti 2– en Italie – et beaucoup d'autres montent au créneau pour qu'un débat soit lancé, scientifiquement parlant et citoyennement ouvert. Des associations, des politiciens, trop rares, il est vrai, des pétitions, des milliers de personnes en France lancent, conjointement à ces professeurs de renom, un véritable cri d'alarme, à la lumière de tous les témoignages qui commencent à faire tache au milieu du silence des médias et des institutionnels et leurs « sentences toutes faites ».
A suivre...
1Tous les chiffres communiqués datent de la parution de l'ouvrage en 2015.
2Voir l'ouvrage « Vaccins oui ou non ? » - Editions Talma Studio.
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