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Accueil du site > Tribune Libre > Voyage de Nicolas Sarkozy à Washington : un béni-oui-oui chez les (...)

Voyage de Nicolas Sarkozy à Washington : un béni-oui-oui chez les Yankees

La première visite officielle de Nicolas Sarkozy aux États-Unis s’est donc achevée ce mercredi 7 novembre, un peu comme dans un rêve. Pour le président de la République, en tout cas. Reçu en grande pompe à la Maison Blanche, ovationné à plusieurs reprises devant le Congrès, il a finalement eu le plaisir d’entendre ses louanges chantées par Georges W. Bush en personne, se félicitant d’avoir trouvé dans son homologue français un authentique « partenaire pour la paix » et vantant ses qualités d’homme d’État, son énergie, son « grand sens des valeurs universelles » et sa volonté de défendre les « jeunes démocraties, comme l’Afghanistan ». Le minimum syndical de politesse dont pouvait faire preuve le président de la « plus grande nation du monde » (dixit le locataire de l’Élysée), après l’étalage d’admiration dépourvue de toute forme de retenue et d’esprit critique qui aura été la marque de ses deux jours de visite officielle « à la Sarko », au pas de charge.

Le président de la République l’avait dit et répété : il aime l’Amérique. Oh ça oui, il l’aime. Et force est de constater qu’il ne s’est pas privé de réitérer cette déclaration d’amour, avec cette agitation permanente, cette fébrilité dans la voix, cette verve bouillonnante et en fin de compte cette éloquence brouillonne et insupportable, qui d’une certaine manière le caractérisent bien plus encore que ses idées et valeurs elles-mêmes.

Panégyrique à l’adresse d’une Amérique de légende

C’est ainsi qu’il entendait « reconquérir le cœur de l’Amérique », et ce « durablement » selon ses propres paroles. C’est dire si, dans son esprit comme dans celui d’un certain nombre d’Américains, le refus français de la guerre en Irak constituait davantage qu’un simple refroidissement dans les relations franco-américaines, presque une déclaration de guerre en bonne et due forme qui mettait fin à une amitié séculaire : une honte dont la France ne saurait jamais trop s’excuser... et ce, bien que l’Histoire, la grande, lui ait déjà donné raison. Le sujet n’aura d’ailleurs guère été abordé qu’avec trois paires de gants, sauf par George Bush qui n’a pas manqué de rendre hommage à la venue de Bernard Kouchner à Bagdad, il y a quelques mois.

Quoi qu’il en soit, les déclarations enflammées du président français témoignent d’une vision tronquée de l’Histoire, et attestent une fois encore de cet emportement confus évoqué plus haut. Car l’amitié franco-américaine a toujours été soumise à des soubresauts, lesquels n’auront jamais réussi à remettre durablement en cause la relation entre les deux pays : qu’on se souvienne de l’attitude du général de Gaulle durant la crise des missiles de Cuba, allié exemplaire en dépit de sa volonté d’indépendance jamais démentie et des rapports personnels franchement houleux qu’il entretenait avec Kennedy. L’affaire irakienne n’aura pas fait exception, et les rapports entre la France et les États-Unis n’auront pas attendu Nicolas Sarkozy pour connaître un relatif dégel, malgré la tension entre les présidents Bush et Chirac, constante jusqu’à la fin du mandat de ce dernier. Sans doute ne faut-il voir dans les propos du chef de l’État qu’un nouvel avatar du « Sarko-Zorro », cet hyper héros qui traque la croissance où qu’elle se trouve, qui sauve les infirmières bulgares, les journalistes français et les hôtesses espagnoles, et qui entend restaurer un lien d’amitié de plus de deux siècles jamais rompu ailleurs que dans sa tête.

Aussi ne doit-on pas s’étonner de l’ode à l’Amérique que le président de la République a livrée lors de son discours devant les représentants et sénateurs réunis au Congrès, dressant au fil de ses dithyrambes le portrait idéal, l’image d’Épinal d’une Amérique rêvée, pour tout dire d’une Amérique mythique.

Et le propre des mythes, bien sûr, c’est d’être... mythiques. Qu’importe. Nicolas Sarkozy aime ces mythes, jusqu’à l’excès, jusqu’au ridicule. Jusqu’à l’excès, lorsqu’il brode à volonté sur la « dette éternelle » qu’a la France à l’égard des États-Unis pour leur aide durant la Seconde Guerre mondiale (on ne saurait la nier), l’Amérique libératrice, omettant au passage l’autre Amérique, celle qui n’a jamais nourri aucune honte des relations diplomatiques qu’elle a entretenues avec le régime de Vichy, celle qui a tout fait pour étouffer la France libre et briser le général de Gaulle, quitte à le remplacer par un Giraud ou pire, un Darlan. Jusqu’au ridicule, lorsqu’il cite pêle-mêle Rita Hayworth, les parcs nationaux, John Wayne ou Elvis Presley dans le temple de la démocratie américaine. L’Amérique de Sarkozy, c’est ça : Coca-Cola, chewing-gum, Hollywood, westerns et rock’n’roll. Le président de la République est resté bloqué sur cette Amérique de la seconde moitié du XXe siècle. Et c’est là qu’est le principal problème.

Une vision passéiste de la politique internationale

Car, en effet, à côté de ces symboles, parfois (souvent ?) un peu (très ?) surannés, qui ont ponctué le discours de Nicolas Sarkozy et ne présentent en fin de compte pas de caractère de gravité dans la mesure où ils ne constituent que des éléments de la mythologie personnelle du chef de l’État, on trouve des points beaucoup plus inquiétants en matière de politique internationale. Bien que la plupart des sujets abordés ne prêtent guère à débat (la présence française en Afghanistan, la lutte contre le terrorisme), on ne peut que rester interloqué devant le suivisme toujours aussi véhément de Nicolas Sarkozy dans l’affaire du nucléaire iranien, réitérant sa volonté de voir renforcer les sanctions contre Téhéran, et sa foi dans l’efficacité de ces dernières. Mais, plus largement, ses propos dénotent un décalage entre la réalité de la société internationale actuelle et la vision du monde du président de la République. Une vision qui n’a semble-t-il pas pris en compte un certain nombre d’événements récents telle que la chute du mur de Berlin.

De fait, à une époque où l’Europe aurait tout à gagner à prendre une certaine distance, d’un point de vue géopolitique, avec les États-Unis, à favoriser le développement d’un véritable multilatéralisme dont elle pourrait être l’un des cœurs, au moment même où certains États européens traditionnellement considérés comme des vassaux indéfectibles de l’Amérique, en l’espèce le Royaume Uni et l’Espagne, réfléchissent à la manière d’acquérir une véritable autonomie politique internationale, et où, plus que jamais, les opinions publiques européennes (celles de la vieille comme de la nouvelle) aspirent à cette même autonomie, le président français, lui, reste figé sur un schéma de guerre froide, un schéma de bloc qui n’a plus lieu d’être. La vision qui est la sienne de la politique de défense européenne est de ce point de vue révélatrice, présentée comme complémentaire de l’OTAN, alors qu’il est évident qu’une défense européenne indépendante et, plus largement, une Europe politique indépendante, ne peut se construire qu’en dehors de l’Alliance Atlantique, dont il serait peut-être temps d’ouvrir le débat sur sa raison d’être, plus de quinze ans après la fin de la guerre froide.

Bref, au moment où d’autres choisissent l’avenir, Nicolas Sarkozy, plus que jamais, se tourne vers le passé.



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24 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 9 novembre 2007 12:45

    Qui n’a jamais révé de partir,voyager,découvrir les Amériques et plus encore,par son gigantisme,les USA.

    En plus,nous avons la chance d’avoir une histoire commune avec les américains.

    Nicolas Sarkozy n’a fait que rappeler cela et tout le reste c’est de la réthorique car les consultants en relation politique l’ont bien expliqué.

    Une nouvelle image pour le peuple américain et une nouvelle base de relation avec la prochaine administration

    Encore Bravo au Président


    • Gazi BORAT 12 novembre 2007 09:28

      à lerma

      « Une histoire commune avec les Etats Unis.. »

       ?????

      Mais aussi avec l’Allemagne, l’Angleterre, l’Algérie... et tant d’autres..

      gAZi bORAt


    • Emile Red Emile Red 12 novembre 2007 11:57

      Ne serait-ce pas plutôt les USA qui ont une histoire commune avec nous ?


    • Thomas Thomas 9 novembre 2007 14:08

      Blair parti, Sarko arrive. Un caniche chasse l’autre !

      Ce que Sarko ne dit pas, ne peut pas dire, c’est qu’il affectionne le modèle américain d’exacerbation des inégalités et voudrait bien le reproduire en France comme Thatcher en son temps.


      • fouadraiden fouadraiden 9 novembre 2007 14:16

        Thomas,

        pkoi , en France ,les noirs et les arabes on les voyait où à part chez les guignols ?

        s’agissant de ton système d’égalité il faut que tu en parles avec Ali baba la prochaine fois quil se rend ds sa caverne au trésor.

        les Américians eux au moins font semblant d’aimer leurs nègres,ce qui loin d’être négligeable.


      • Thomas Thomas 9 novembre 2007 14:24

        « les Américians eux au moins font semblant d’aimer leurs nègres,ce qui loin d’être négligeable. »

        Il ne les laissent pas moins vivre dans des ghettos insalubres à côtés desquelles nos cités font bonne figure. A l’instar des Allemands qui n’en finissent pas de culpabiliser du génocide juif (alors que pour ainsi dire plus un Allemand contemporain n’a leur sang sur les mains), les Américains veulent encore prendre leurs distances avec l’époque de l’esclavage. Mais il n’y a proportionnellement pas plus de noirs qui réussissent aux US que d’arabes chez nous.

        Les Américains professent aussi aimer la démocratie la liberté, et commettent moult crimes en leurs noms. Alors quel crédit ou sincérité accorder à leur « amour » de leur minorités ?


      • fouadraiden fouadraiden 9 novembre 2007 14:42

        restons sur notre exemple noir . la comparaison statistique,et même si le statut des Noirs américians est plus accamblants aux Etas-unis ,plaide plutôt en faveur de leur système que du vôtre.

        le cinéma américain connaît quelques succès même qd il se risque à se laisser représenter par des noirs , quelques écrivains de couleur existent ici ou là.rien de tel ici avant l’ère Sarko.

        bien que leurs prisons et leurs ghettos soient remplis de noirs ,c’est tjrs ça de pris.


      • Emile Red Emile Red 12 novembre 2007 12:08

        @ fouadraiden

        Je ne crois pas qu’aux USA il y ait tant de « people » d’origines ethniques visibles qu’il y en a en France.

        D’autre part sans nier un racisme latent chez une bonne partie de la population, je crois que le sort réservé aux pauvres est le même quelle que soit la provenance de ces mêmes pauvres. C’est en dirigeant, de trop, les spots sur les minorités visibles qu’on crée des syndromes de jalousie voire de racisme et c’est un des buts de la politique communautariste qui veux diviser pour mieux régner et à n’importe quel prix.

        Mais croyez moi il n’y a jamais autant de solidarité que chez les humbles et au dessus de toutes différences culturelles. Le racisme est un privilège de caste dominante.


      • La Taverne des Poètes 9 novembre 2007 15:10

        Prochainement, en duo avec Johnny : « Toute l’Amérique que j’aime... »


        • ZEN ZEN 9 novembre 2007 15:28

          L’AVEU de WW :(à PPDA)

          « ...Vous avez un nouveau président qui est passionnant, excitant. Le président Sarkozy est un homme très agréable, très sérieux. IL EST COMME MOI. Il veut résoudre les problèmes. Il dit : » voilà un problème, allons le résoudre« ... »(Le Monde)

          Apologie de haut niveau !...


          • Le péripate Le péripate 9 novembre 2007 16:33

            Je m’interroge....

            Quelle est la portée de cette critique ?

            Toute visite d’un chef d’Etat à un autre comporte son lot de courbettes et de mains dans le dos.

            C’est pas un peu court de définir Sarko comme tourné vers le passé ?

            Et cette phrase sibylline « au moment où d’autres se tournent vers l’avenir... ». Ah, c’est qui ça ? J’aimerai bien le savoir.

            Ca ressemble à de l’opposition socio-démocrate-centriste, ça.


            • Napoleon Napoleon 9 novembre 2007 17:25

              Que je sache, le président a voulu améliorer les relations entre nos 2 pays. Qu’il y a t-il de mal à cela ?

              Par ailleurs Sarkozy n’a pas dit qu’il voulait une « défense européenne » complémentaire de l’OTAN, mais que la France reprendra sa place au sein de L’OTAN lorsque il existera une défense europénne.

              On peut « haïr » Bush et son administration, ne pas aimer la position de L’Amérique sur certains sujets... tout en aimant le peuple américain et leur pays. C’est un peu si comme les américains n’aimaient pas Sarkozy et que du coup ils mettaient tous les mouvements et opinions politiques de notre pays dans un seul sac.

              http://reformons.xooit.fr (Forum de soutien aux réformes)


              • Francis, agnotologue JL Rennes 10 novembre 2007 12:21

                Riez, approuvez, critiquez celui que qu’on appelle ici bouffon, là super Zorro, tantôt gaffeur tantôt omniprésident, tout cela c’est de la diversion, du battage médiatique, un miroir aux alouettes, un écran de fumée devant les choses sérieuses.

                Nicolas Sarkozy s’est engagé à faire des réformes libérales impopulaires et irréversibles en France et pour commencer, à nous refourguer de force le TCE dit simplifié. Une vraie catastrophe démocratique. Je vous propose quelques réflexions originale à ce sujet là :

                http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31325&id_forum=1543445&var_mode=recalcul#commentaire1543445


                • Myosotis Myosotis 10 novembre 2007 14:25

                  Ma réponse, cher auteur, ne sera pas à la hauteur de votre brillante argumentation mais je dis, tout simplement, que les projets belliqueux que notre président a dans son arrière pensée et dont il parle de manière subliminale à longueur de discours, a besoin de l’« association » avec les USA... à moins que ce ne soit l’inverse. Peu importe, puisque dans toute association ( de malfaiteurs et autre ), chacun y trouve son propre intérêt... Voilà, je ne fais pas avancer le « schmilblic » mais c’est le sens que je vois à ce retour vers le passé et vers la non-indépendance... smiley


                  • Verite 10 novembre 2007 21:00

                    Cher Federic,

                    Vous n’avez pas raison creer une portraiture de votre president si naive, si amoureuse avec un « mythe » d’Amerique.(Evidement vous n’avez pas aucun connaissance de mon paie.)

                    Pres. Sarkozy connait assez bien nos faiblesee et nos forces.

                    Je trouve dans la personalite de Pres. Sarkozy energie, courage, et imagination.

                    Et quand il a dit le mot simple,« Merci », -pour nos fils et peres qui ont perdu leur vies sur votre terre, POUR VOUS, POUR VOTRE LIBERTE, POUR LA FRANCE,- j’ai cri.

                    C’est tres longtemps que j’ai attendu cette simple mot.

                    Je suis Americaine, et votre Nicolas a conquire mon coeur !

                    Comment ? Avec sincerite et courage.

                    Il est le contraire ,completement, (heureusement), de Pres. Chirac and Dominique de Villepin...les deux traitres qui ont nous blesse grevement.

                    Claire Elizabeth


                    • judel.66 10 novembre 2007 22:33

                      a t’on voté Sarco pour cela ? .que pense la France profonde ?? voterait on encore Sarco ?..terrible question !!!


                      • custerwest custerwest 11 novembre 2007 07:47

                        La France profonde, c’est celle pour qui sont morts les jeunes GIs dont Sarkozy fait l’éloge dans son discours ? C’est la France profonde des résistants qui espérait tant l’arrivée des Américains ? Celle qui a survécu par le plan Marshall ? Qui a survécu au communisme grâce au bouclier américain ? Cette France profonde devrait comprendre Sarko à 100%.


                      • Gazi BORAT 12 novembre 2007 09:32

                        La France profonde est celle aussi qui a su se débarasser des bases américaines en 1965, a su résister à la colonisation du Plan Marshall et dont une bonne partie aurait tout autant applaudi à l’arrivée des chars soviétiques en 1944...

                        gAZi bORAt


                      • custerwest custerwest 11 novembre 2007 07:43

                        Bravo Sarko. Enfin un Français qui arrête de se la jouer Bonaparte.


                        • socal 11 novembre 2007 16:09

                          @ l’auteur

                          Juste quelques mots, je vais essayer de faire court, mais le sujet est tellement vaste... A certains, je dis : Arretez ! arretez...arretez de déconner !!!

                          Dès qu’il est question des US et des noirs,on lit des propos sur ce site comme sur la plupart des sites Français du Net, qui sont proprement ahurissants ! Situons les choses dans leur contexte, pour remettre à leur place, tous ceux qui n’ont de cese de radoter les sempiternelles âneries dès que la société US est concernée.

                          Tout d’abord des chiffres. Les States comptent 300.933.000 hab. La France compte elle 63.604.000 hab (DOM/TOM compris) Les noirs Américains (soit 13% de la population) sont donc 39.121.290 Sans entrer sans la polémique portant sur ce type de recensement qui chez nous serait dénoncé comme « scandaleux », parce qu’ethnique disons que la populationnoire ou d’origine Afro, s’etablit est estimée aux environs de 4.000.000 (stat.INSEE portant sur l’outremer).Soit 6,2% de la popul Total.

                          A noter en passant que contrairement aux US, plus de la moititié de cette population noire(Française) vit outremer,il en découle que nos chers compatriotes d’origine gauloise, soit les 59 millions restants vivent en contact avec environ deux millions de noirs(Français tout comme eux...) soit 3%.Ce qui ne nous empêche pas de voir des noirs partout !...Pour être comparée à la situation aux US, il faudrait que les noirs soient plus de 8 Millions !!!...Imaginez... Rien que ça devrait nous inciter a mettre un bémol sur les sempiternelles âneries que le bon Français lambda (gaulois ou non) aimme radoter.

                          Maintenant concernant la condition des noirs Américains, je suis au regrêt de vous dire aux uns et aux autres qu’elle ne se compare heureusement ABSOLUMENT PAS avec celle des noirs Français, ni même avec celle des Maghrébins Français qui (quoi qu’ils en pensent) ne sont pas plus considérés que les noirs.Les ronds de jambes que nous faisons actuellement au Roi du Maroc, ne sont pas plus significatifs que ceux que nous faisions il y a 450 ans aux « roitelets » nègres pour avoir des esclaves.Ce qui nous intéresse actuellement c’est de faire de ce « souverain » une bonne marionnette au même titre que tous les autres dirigeants Africains , afin de rester les maîtres.

                          Un simple petit tour d’horizon suffit. Les Noirs Américains pèsent dans le show biz, Ils ont leur propre industrie cinématographique (loin d’être négligeable !) qui coopère avec Hollywood dans beaucoup de productions et de super productions (pas seulement quand il y a des blacks...) .Ils possedent en proppre des grands labos cosmétique, étant donné l’importance de la population noire.Ils sont très bien placés dans le monde du sport, ils possèdent un nombre important de grands magazines qui par leurs tirages feraient palir bien des grands quotidiens Français.Les plus prestigieuses universités comptent un nombre d’enseignant, sans commune mesure avec nos universités.

                          Le nombre de noirs à la tête de grands groupes industriels ou financiers Américains est lui aussi sans commune mesure avec la France. C’est je crois Times ou News Week qui avaient sur ce dernier point, publié une grande enquête comparative il y a quelques années... En e qui nous concerne, c’était plus que lamentable, le nombre équivalait à ZERO ! Maintenant concernant les noirs Américains dans l’Administration Américaine(gouvrnement) , c’est là aussi une constante et pas des moindres, ainsi que les Généraux et officiers supérieurs, et les magistrats .Pour ces catégories, leur nombre est incalculable !.

                          Les gouverneurs d’état( 5), les Maires de grande villes plus de 10, quant aux Sheriffs et autres attorney, on ne les compte pas...Sur ces derniers points aussi coté France c’est ... zéro... néant... Circulez ya rien a voir ! En 2004 le célebre magazine Forbes spécialisé dans les évaluations sur l’état de fortune et le niveau de vie des Américains avait publié une grande enquête reprise par le journal « le Monde », dans laquelle plus de 30 % des noirs américains se voyaient classés dans la « middle class » Américaine.

                          Que se soit en Californie, en Louisiane, en Floride, dans le Missipi, sur la côte Est, on peut constater partout aussi les villas et propriétés cossues de ces Américains noirs, représentant sans dout ces fameux 30%... Ce qui est certain, c’est que la cervelle du brave petit Français lambda(gaulois ou non) est tellement farcie de conneries sur l’Amérique depuis sa naissance, si bien que lorsqu’il s’aventure a aller aux US, il tombe de haut, de très haut même. Alors pour se consoler et...se rassurer il ne ramène de là-bas que ce qui peut le conforter en oubliant que chez lui son « compatriote » noir ont 3 siecles de retard (au moins ) sur son homologue US. Maintenant en ce qui concerne l’habitat et les fameux « ghéttos » qui sont devenus la ritournelle de toute une bande d’imbéciles qui sur le net Français se complaisent a en parler comme si les quelques cités délabrées et vétustes qui concernent toutes les minorités défavorisées de par le monde, étaient seulement l’apanage des USA. Qu’ils aillent faire untour en Italie avec les Roms) ou en espagne (avec les arabes et les Gitans), ils comprendront(peut être ?!) que le sort des minorités défavorisées est comparable en tous point du globe

                          Il y a bien des cités(bidonvilles) semblables aux portes de Paris. De ce point de vue nul besoin d’aller chercher les exemples Outre Atlantique .Nous nous en sommes même fait une spécialité.Certaines peuplées de gens du voyage « qui ne voyagent plus » sont très visibles le long de notre périphérique, et sont puissance mille, pire que le pire de ce qu’on ne pourra jamais voir aux States.

                          Dans ce domaine,un peu de modestie serait de mise lorsque nous parlons des USA ...mais il est vrai que le ridicule ne tue plus (hélas !)


                          • JPL 14 novembre 2007 03:41

                            à socal

                            Vivant aux Etats-Unis deux commentaires :

                            D’abord la ségrégation noirs - blancs (en train de devenir noirs - latinos - blancs) existe toujours très fortement. Cela ne veut pas dire qu’on ne trouve pas quelques endroits où il y a mélange, mais la situation habituelle est plutôt les noirs dans des quartiers de noirs (et parmi eux les noirs riches dans des quartiers de noirs riches) et les blancs dans des quartiers de blancs. Je ne sais ce qu’il en sera dans 40 ans, il est possible que la situation actuelle résulte du fait que les lois de ségrégation (apartheid aurait-on dit en Afrique du Sud) ont été abolies il y a 2 générations en droit et réellement mises en vigueur à partir de 73-74. De ce point de vue il est radicalement inexact de dire que la situation est donc si similaire à ce qu’on voit en Europe. Ici des jeunes noirs qui viennent traîner le soir dans un quartier blanc (après les heures de travail) sont suspect et la police est appelée.

                            En revanche une chose est vraie : l’évolution en Europe depuis les années 70 tend à rapprocher de plus en plus les deux situations, avec la création de ghettos en Europe aussi. La cause initiale en est l’évolution politique et sociale (chacun pour soi) et la distance culturelle initiale entre des populations immigrées (et non là depuis 2 ou 3 siècles comme les noirs américains) et les locaux des pays concernés.
                            Il n’y a certainement pas de quoi en être fier en Europe.
                            Je me rappelle qu’à l’époque des émeutes à LA en 92 je m’étais dit que ça allait finir par arriver en Europe, c’est arrivé en France en 2005... C’est le décalage actuel.


                          • judel.66 12 novembre 2007 11:34

                            gaziborat.....ousrerwwest....

                            conjuguez vos deux points de vue et vous aurez la France profonde et silencieuse...

                            cela dit..en 1917 les GI ne sont arrivés que pour donner le coup de grace c’est le maréchal PETAIN et VERDUN qui ont constitué notre stalingrad et la deuxième bataille de la marne a été gagnée grace a cet arret...

                            je ne crois pas qu’en 1944 les GI soient venus spécialement pour délivrer la France profonde...plus tard , beaucoup plus tard , l’histoire dira que le debarquement constitue la première croisade d’une certaine intelligentia qui maintenant dirige les usa par le moyen de ses marionnettes busch pere et fils et helas , toute la diplomatie occidentale ! ! ! ! ......


                            • Emile Red Emile Red 12 novembre 2007 12:29

                              Il est vrai que les USA ne sont jamais intervenu en Europe pour libérer la France mais tout simplement pour protéger et étendre leurs interêts ici.

                              Leur intervention correspond à la montée en puissance Japonaise d’un côté et à la pression soviétique de l’autre, deux forces qui risquaient, déjà, de mettre à mal leur progression économique et idéologique sur le vieux continent qui était, alors, leur premier débouché.

                              Preuve en sont les investissements que les USA ont effectués non chez les vainqueurs mais bien chez les vaincus avant le plan Marshall et l’imposition de l’Otan à tout le continent non communiste.


                            • Abraracoutrix 12 novembre 2007 20:02

                              Est-ce que vous avez vu la vidéo sur le discours enflammé de notre Président devant ces grands messieurs du Congrés. Discours enflammé ai-je écrit. Vite rectifions, discours à la guimauve ou au chewing gum. Avez vous vu les mimiques de notre Nicolas national ? C’était pathétique. Il a cité tout ce qui lui passait par la tête. Le pôvre, il est fatigué. Vite quelques jours à Camp David (au frais de son copain Georges ?), ou mieux, dans une réserve indienne, les seuls vrais américains qu’il a superbement oublié (il préfère John Wayne)et dont les ancetres (qualifiés de sauvages) ont été massacrés.

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