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Accueil du site > Tribune Libre > We finally won !

We finally won !

(Nous avons enfin gagné !)

Le chanteur qui représentera la France à l’Eurovision a été choisi. Il s’agit de Sébastien Tellier, qui a confirmé qu’il chanterait bien en anglais. Enfin ! Depuis sa création en 1956, c’est la première fois que l’Eurovision se déroulera sans une seule chanson dans cette langue ringarde qu’est le français. C’est un signe, un symbole, une grande victoire pour tous les anglophiles que nous sommes.

Cela fait maintenant plusieurs années que des néoconservateurs chauvins, aidés d’utopistes tels que les espérantistes, font pression sur nos gouvernements afin de refuser la venue du progrès, l’arrivée de l’anglais dans notre vie de tous les jours. Ils se battent à coups d’arguments complètement fallacieux tandis que nous, la majorité réaliste et anglophile, sans que nous ayons besoin d’agir, nous assistons petit à petit à la montée en puissance naturelle de l’anglais. S’il s’impose ainsi tout seul, c’est bien la preuve qu’il est le plus efficace !

L’anglais, c’est la langue du progrès, celle que l’on trouve en majorité sur Internet, celle dont on ne peut pas se passer si l’on souhaite faire des recherches, quel que soit le domaine. L’anglais, c’est aussi la langue de la liberté et de la paix, tel que les conçoivent les États-Unis d’Amérique. L’anglais, c’est la langue de l’American way of life, la langue d’un pays où n’importe qui, quelles que soient ses origines, peut devenir chef d’entreprise ou président de la République, c’est la langue de l’égalité des chances. C’est la langue des affaires, et la langue des ouvriers, c’est une langue de droite, et une langue de gauche. Jamais, dans l’histoire de l’humanité, une langue n’a été si neutre, si égalitaire.

Cette petite étape que nous avons gagnée marque le début d’une nouvelle ère. J’ai beaucoup d’espoir de voir mes enfants apprendre l’anglais dès la maternelle, et faire de cette langue leur « deuxième langue maternelle ». Une langue qui ne serait plus étrangère pour eux, une langue qu’ils utiliseront au sein de leur famille, avec leurs propres enfants. Lorsque le monde aura compris cela, lorsque le monde entier parlera anglais avec l’aisance des natifs, nous aurons supprimé tous les problèmes de communication. Inutile, donc, d’apprendre une langue Frankenstein, parlée uniquement par quelques adeptes anglophobes, il suffit d’attendre. Attendre patiemment que la nature fasse son œuvre, et que la langue de nos sauveurs se répande naturellement sur notre planète.

Référence :

http://www.freinet.org/espericem/pourquoi.htm

http://claudepiron.free.fr/lettresouvertes/comparaison.htm

http://www.francophonie-avenir.com


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8 réactions à cet article    


  • norbert gabriel norbert gabriel 1er avril 2008 14:29

    dans cette logique, étant donné le nombre et le poids de la Chine dans la marche du monde à venir, autant attaquer l’étude du mandarin..

    Quant à l’Eurovision, c’est plutôt l’Anglovision qu’il faudrait la baptiser....

    Au fait, humour est bien un concept très brtish ??

    Et dire que je vouials apprendre le serbo croate, c’est pas une bonne idée, finalement... Syrtout pour L’eurovision... Vous ne savez pas ce que vous perdez...


    • norbert gabriel norbert gabriel 1er avril 2008 14:48

      On devrait aussi déclarer le 1 er Avril jour parlé anglais obligatoire pour tous, mais nos gouvernants sont d’une tiédeur consternante sur les grands enjeux de demain

      PS Nikita Khroutchev était un paysan d’Ukraine devenu président, et sans parler anglais si ça se trouve


      • skirlet 3 avril 2008 17:58

        Sauf que son nom de famille est Khrouchtchov smiley


      • Guiyo 1er avril 2008 20:15

        Heureusement que c’est 1er avril, parce que c’est d’un très mauvais goût.

        Quand on pense à tous les morts qu’il aura fallu pour unifier les français autour d’une même langue, la richesse qu’elle apporte (et oui, il y a un mot spécifique pour chaque objets, idées ou autre en français), que l’on peut se demander comment on peu écrire un article si partial.

        Et je rappelle que le français est une langue plébiscitée pour la diplomatie, pour la raison invoquée ci-dessous, et que de nombreux cadres, étudiants ou autres personnels de l’administration européens font l’effort de parler français sans que cela représente plus de difficulté pour eux qu’une autre langue.

        C’est pas grave, je prendrais cet article comme venant d’un polémiste de plus, jamais content de ce que fait la grandeur de la France, sachant qu’il ne nous reste plus grand chose, soyons encore fier de notre patrimoine.

        Cordialement


        • Stéphane Veyret Stéphane Veyret 1er avril 2008 21:36

          norbert gabriel, je ne crois pas que l’humour soit typiquement British, je crois que c’est une chose qui appartient (ou devrait appartenir) à tous. En tous cas, je crois que l’utilisation de l’ironie est particulièrement française…

          Guiyo, ce n’est malheureusement pas un poisson d’avril. Et pardonnez-moi de vous contredire encore, mais je ne suis pas celui que vous croyez. Je vous laisse regarder les liens indiqués en référence pour voir quelles sont mes lectures habituelles, ou regarder mes autres publications…

          J’ai oublié un autre lien dans les références. Il s’agit de http://agirpourlanglais.blogspot.com/

          Merci pour ces quelques commentaires.


        • skirlet 3 avril 2008 17:55

          C’est une belle avancée ! Merci à l’auteur de nous avoir tenu au courant !

          Mais, hélas, il faut avouer qu’il y a des défections dans nos rangs... Les pays qui nous ont montré la voie, qui nous ont inspiré avec leur exemple de dévouement sans faille à l’anglais, montrent des signes de faiblesse. Honte sur eux !

          Et pour montrer que mes propos ne sont pas calomnieux, voici les preuves :

          "Mars 2008
           
          La langue norvégienne en danger
           
          Culture
           
          Source Aftenposten

          Le ministre norvégien de la Culture craint que l’utilisation croissante de l’anglais en Norvège ne pose une menace à l’existence même de la langue norvégienne. Trond Giske, qui est issu de l’aile gauche du parti Travailliste au pouvoir, prépare actuellement une déclaration officielle du gouvernement dont l’objectif n’est autre que d’assurer la survie du norvégien.

          Le stortingsmelding (livre blanc) de Trond Giske sera déposé à la fin avril. Il traitera de la menace que pose l’influence croissante de l’anglais sur la langue norvégienne, non seulement en raison d’Internet mais également à cause de l’émergence de l’anglais en tant que langue commune du monde entier. « Des langues et dialectes partout dans le monde sont en train de tomber en désuétude, affirme Trond Giske. Le norvégien fait maintenant face à des pressions entièrement nouvelles, à cause du développement d’Internet et des médias. »

          L’un des principaux objectifs du livre blanc sera d’assurer le maintien d’un vocabulaire norvégien complet dans le domaine académique et dans celui des affaires. Ces deux secteurs sont particulièrement vulnérables à l’influence de l’anglais. Il n’est pas rare, par exemple, pour la presse des affaires d’utiliser le mot anglais "cash" pour désigner l’argent comptant, plutôt que le mot norvégien "kontant". L’utilisation de la terminologie anglaise est en expansion et certaines entreprises norvégiennes vont même jusqu’à faire de l’anglais leur langue officielle de travail.

          Parallèlement, certains cours dans les collèges et universités norvégiennes sont donnés en anglais seulement. Les étudiants de ces cours peuvent remettre leurs productions écrites en anglais et en norvégien, dans certains cas, ou simplement en anglais. Trond Giske était lui-même ministre de l’Éducation lorsqu’il a été décidé de permettre l’utilisation de l’anglais en classe. Il estime encore aujourd’hui que cette décision était inévitable. « Nous avons de nombreux professeurs et étudiants étrangers » explique-t-il. Cela ne veut pas dire pour autant que l’on devrait ignorer le norvégien, selon lui. Il critique certaines entreprises, comme SAS, qui donnent préséance à l’anglais sur leur site Internet - situation pour le moins paradoxale, note-t-il, puisque SAS est en partie la propriété du gouvernement norvégien.

          Le projet du ministre de la Culture est bien accueilli au Språkrådet, l’organisme d’État responsable de la langue norvégienne. Selon Sylfest Lomheim, responsable au Språkrådet, le livre blanc sera la plus importante déclaration du gouvernement au sujet du norvégien en 40 ans. « Cela représente une tentative de création d’une politique de la langue qui ne ressemble à rien de ce qui a existé auparavant, affirme-t-il. Dans les années 1900, les déclarations au sujet de la langue portaient sur l’orthographe et la grammaire. La prochaine déclaration traitera de la survie même du norvégien. »
           

          La Suède prépare la loi pour protéger le statut de la langue quédoise... La seule chose qui réjouit, c’est la présence du résumé en anglais dans le texte de ladite loi :

          "Swedish has long been a stable language. However, as in many other countries, the language situation in Sweden has changed in recent years. It has become more multifaceted and the position of Swedish is no longer as self-evident as it was in the past. Growing internationalisation is the factor that has had the greatest impact on the status of Swedish in Sweden. This has led, for example, to the increasing use of English in many areas, either replacing Swedish entirely or alongside Swedish. The fact that at least 150
          different mother tongues are now spoken in Sweden also places the focus on issues involving the status of Swedish and other languages. Since 2000, five languages have been officially classified as national
          minority languages in Sweden. The circumstances described above give cause for establishing the status of Swedish and other languages and determining how these languages can best be safeguarded so as
          to preserve language diversity.

          ***

          The objectives given by the Riksdag for national language policy have
          formed a basis for the Inquiry. These objectives are :
          • The Swedish language is to be the main language in Sweden.
          • Swedish is to be a complete language, serving and uniting society.
          • Public Swedish is to be cultivated, simple and comprehensible.
          • Everyone is to have a right to language : to develop and learn Swedish, to develop and use their own mother tongue or national minority language and to have the opportunity to learn foreign languages.

          ***

          The Act establishes that Swedish is the principle language in Sweden. This means that Swedish is the common language in society, which everyone living in Sweden must have access to and be able to use in
          all sectors of society. According to the Act, public authorities are to have particular responsibility for Swedish being used and developed.

          A provision on Swedish as Sweden’s official language in international contexts is proposed in the Act. Provisions are also proposed on the need to safeguard the status of Swedish as an official language in the European Union and to ensure that those representing Sweden use Swedish when interpretation is available, unless there are special grounds making it more appropriate to use another language."


          • Stéphane Veyret Stéphane Veyret 4 avril 2008 10:36

            Des rebelles ? Laissons-les, ils ne sont pas bien méchants. Ils ne pourront pas empêcher le progrès d’arriver.

            Comme si les langue scandinaves avaient de l’importance…


          • Krokodilo Krokodilo 17 avril 2008 11:54

            J’avais raté ton article. Bravo ! Mais il aurait fallu l’écrire en anglais, car en français c’est vraiment trop ringard, has-been, out.

             

            En outre, la revue Science vient de publier un papier montrant que la pratique de l’anglais protégeait de la maladie d’Alzheimer, probablement en raison de sa complexité qui obligé les neurones à faire des huits dans le cerveau !

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