C’est une belle avancée ! Merci à l’auteur de nous avoir tenu au courant !
Mais, hélas, il faut avouer qu’il y a des défections dans nos rangs... Les pays qui nous ont montré la voie, qui nous ont inspiré avec leur exemple de dévouement sans faille à l’anglais, montrent des signes de faiblesse. Honte sur eux !
Et pour montrer que mes propos ne sont pas calomnieux, voici les preuves :
"Mars 2008
La langue norvégienne en danger
Culture
Source Aftenposten
Le ministre norvégien de la Culture craint que l’utilisation croissante de l’anglais en Norvège ne pose une menace à l’existence même de la langue norvégienne. Trond Giske, qui est issu de l’aile gauche du parti Travailliste au pouvoir, prépare actuellement une déclaration officielle du gouvernement dont l’objectif n’est autre que d’assurer la survie du norvégien.
Le stortingsmelding (livre blanc) de Trond Giske sera déposé à la fin avril. Il traitera de la menace que pose l’influence croissante de l’anglais sur la langue norvégienne, non seulement en raison d’Internet mais également à cause de l’émergence de l’anglais en tant que langue commune du monde entier. « Des langues et dialectes partout dans le monde sont en train de tomber en désuétude, affirme Trond Giske. Le norvégien fait maintenant face à des pressions entièrement nouvelles, à cause du développement d’Internet et des médias. »
L’un des principaux objectifs du livre blanc sera d’assurer le maintien d’un vocabulaire norvégien complet dans le domaine académique et dans celui des affaires. Ces deux secteurs sont particulièrement vulnérables à l’influence de l’anglais. Il n’est pas rare, par exemple, pour la presse des affaires d’utiliser le mot anglais "cash" pour désigner l’argent comptant, plutôt que le mot norvégien "kontant". L’utilisation de la terminologie anglaise est en expansion et certaines entreprises norvégiennes vont même jusqu’à faire de l’anglais leur langue officielle de travail.
Parallèlement, certains cours dans les collèges et universités norvégiennes sont donnés en anglais seulement. Les étudiants de ces cours peuvent remettre leurs productions écrites en anglais et en norvégien, dans certains cas, ou simplement en anglais. Trond Giske était lui-même ministre de l’Éducation lorsqu’il a été décidé de permettre l’utilisation de l’anglais en classe. Il estime encore aujourd’hui que cette décision était inévitable. « Nous avons de nombreux professeurs et étudiants étrangers » explique-t-il. Cela ne veut pas dire pour autant que l’on devrait ignorer le norvégien, selon lui. Il critique certaines entreprises, comme SAS, qui donnent préséance à l’anglais sur leur site Internet - situation pour le moins paradoxale, note-t-il, puisque SAS est en partie la propriété du gouvernement norvégien.
Le projet du ministre de la Culture est bien accueilli au Språkrådet, l’organisme d’État responsable de la langue norvégienne. Selon Sylfest Lomheim, responsable au Språkrådet, le livre blanc sera la plus importante déclaration du gouvernement au sujet du norvégien en 40 ans. « Cela représente une tentative de création d’une politique de la langue qui ne ressemble à rien de ce qui a existé auparavant, affirme-t-il. Dans les années 1900, les déclarations au sujet de la langue portaient sur l’orthographe et la grammaire. La prochaine déclaration traitera de la survie même du norvégien. »
La Suède prépare la loi pour protéger le statut de la langue quédoise... La seule chose qui réjouit, c’est la présence du résumé en anglais dans le texte de ladite loi :
"Swedish has long been a stable language. However, as in many other countries, the language situation in Sweden has changed in recent years. It has become more multifaceted and the position of Swedish is no longer as self-evident as it was in the past. Growing internationalisation is the factor that has had the greatest impact on the status of Swedish in Sweden. This has led, for example, to the increasing use of English in many areas, either replacing Swedish entirely or alongside Swedish. The fact that at least 150
different mother tongues are now spoken in Sweden also places the focus on issues involving the status of Swedish and other languages. Since 2000, five languages have been officially classified as national
minority languages in Sweden. The circumstances described above give cause for establishing the status of Swedish and other languages and determining how these languages can best be safeguarded so as
to preserve language diversity.
***
The objectives given by the Riksdag for national language policy have
formed a basis for the Inquiry. These objectives are :
• The Swedish language is to be the main language in Sweden.
• Swedish is to be a complete language, serving and uniting society.
• Public Swedish is to be cultivated, simple and comprehensible.
• Everyone is to have a right to language : to develop and learn Swedish, to develop and use their own mother tongue or national minority language and to have the opportunity to learn foreign languages.
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The Act establishes that Swedish is the principle language in Sweden. This means that Swedish is the common language in society, which everyone living in Sweden must have access to and be able to use in
all sectors of society. According to the Act, public authorities are to have particular responsibility for Swedish being used and developed.
A provision on Swedish as Sweden’s official language in international contexts is proposed in the Act. Provisions are also proposed on the need to safeguard the status of Swedish as an official language in the European Union and to ensure that those representing Sweden use Swedish when interpretation is available, unless there are special grounds making it more appropriate to use another language."