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Accueil du site > Tribune Libre > Worthgate : le scoop !

Worthgate : le scoop !

Faut-il mettre un titre en capitales pour essayer de capter l’attention des médias traditionnels ?
Cela semble être le cas puisque le scoop publié dans le Courrier Picard n’a été repris dans aucun article de la presse écrite. De même, la très bonne analyse publiée sur Agoravox est passé inaperçue.


PNG - 133.9 ko
Golf et hippodrome de Compiegne
A vendre, proche du centre ville, moins de 5 euro le m2.

La pédagogie, c’est l’art de la répétition.

De quoi s’agit-il ?

La question est de savoir si Éric Woerth a bradé le terrain de l’hippodrome de Compiegne en le vendant de gré à gré sans appel d’offre à une société amie dont le président est Antoine Gilibert, membre éminent de l’UMP.

La réponse du gouvernement et des acteurs impliqués a été largement relayée par les médias, les arguments les plus importants sont :

  • Le terrain était occupé avec un locataire à bail éternel selon Le Monde.
  • Seul le locataire pouvait l’acheter, il est présent depuis 1896.
  • Le terrain est non-constructible et le restera selon le maire.
  • Les constructions sur le terrain sont propriété du locataire.
  • Le prix équivaut à 56 ans de loyer, il valait mieux le vendre.
  • Le prix de vente n’a pas été sous-évalué.

 

Le Monde, qui fut un journal de référence, publie un article voulant clore la polémique sous le titre « Eric Woerth n’a pas bradé de terrain dans la forêt de Compiègne  » . Étrange et maladroite propagande, cet article soulève une avalanche de plus de 150 commentaires d’abonnés à lemonde.fr en grande majorité choqués ou incrédules.

Les arguments que les médias ont relayés sans vérifications s’effondrent les uns après les autres en lisant le document révélé par le Courrier Picard : Il s’agit tout simplement du bail de l’ONF pour l’hippodrome.

On y découvre :

  • Que le bail n’est pas éternel. Il y avait en fait une autorisation temporaire d’occuper le terrain de 2003 à 2010. Et une nouvelle concession pour 15 ans a été signée en 2007.
  • Que la convention ne parle pas du golf présent sur le même terrain, la Société des Courses de Compiegne n’est donc pas le seul occupant pouvant être intéressé par l’achat du terrain.
  • Que le terrain est constructible puisqu’un permis de construire a été accordé par le Maire de Compiegne le 1er septembre 2006.
  • Que l’autorisation de l’ONF précise : « avec maintien des constructions », ce qui semble montrer que l’ONF pourrait aussi demander leur destruction. La Société des Courses de Compiegne n’a donc aucun droit de propriété sur ces constructions.
  • Que dans la concession, l’ONF précise : « sans augmentation de la redevance au titre des constructions nouvelles…dans le cadre du permis ». En clair la redevance est maintenue à un bas niveau car les nouvelles constructions enrichissent le terrain au profit de l’ONF.
  • Qu’il ne s’agit donc pas d’un simple bout de forêt perdue dans la nature, mais d’un terrain de 57 hectares, comprenant un hippodrome, un golf, 5000 m2 de surface bâtie, la capacité d’accueil est de 1100 personnes assises et dispose d’un restaurant de luxe avec véranda. Le tout est situé dans une enclave à 500 mètres de l’hyper centre de Compiègne.

 

On peut donc s’étonner légitimement de l’estimation faite par le service des domaines qui dépend directement du ministre Éric Woerth.

On peut également s’étonner que la justice soit toujours écartée de cette affaire par le procureur Courroye, nommé par Sarkozy contre l’avis du CSM. Ce procureur qui se fait passer pour un juge qu’il n’est pas, devrait être sur le banc des accusés avec tous les autres qui comme lui sont mis en cause dans les enregistrements audio de l’affaire Bettencourt.

Voir aussi :

www.lexpress.fr/actualite/politique/le-haras-qui-rit-de-florence-woerth_904667.html

www.agoravox.fr/tribune-libre/article/woerth-et-compiegne-les-dessous-d-78735

www.agoravox.fr/tribune-libre/article/woerth-et-compiegne-ce-n-est-pas-78992

 

 

 


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14 réactions à cet article    


  • Christian Creseveur Christian Creseveur 30 juillet 2010 10:48

    Merci de relayer cette information du Courrier Picard.

    Il est en effet ahurissant que personne dans la presse nationale n’ait relayé l’information, à l’exception du Monde qui ne s’en saisit que pour faire de la propagande honteuse au profit du ministre.
    Comment ce journal peut-il se discréditer à ce point. Ce serait le Figaro, on serait à peine étonné. Le Monde est vraiment devenu un journal obsolète, déconnecté.
    Aussi comment se fait-il qu’aucun élu, aucun député ne demande une enquête ?

    Avons-nous atteint un tel degré de corruption que la parole du ministre ou du président de la république suffise pour balayer toute incrimination ?





    • colza 30 juillet 2010 14:55

      Sans doute que les casseroles étant bien distribuées dans tout le monde politique, Il n’y a pas grand monde de volontaire pour soulever des lièvres qui pourraient leur retomber sur la figure.

      Vous noterez qu’on n’a pas non plus entendu grand monde sur l’affaire Bettencourt/Woerth.

    • non666 non666 1er août 2010 10:51

      Le rachat en cours du monde et la destruction previsible du pouvoir des redacteurs du journal en est surement la cause.

      Le controle de la presse, donc de l’opinion publique par une petite dizaine de grandes fortunes qui tentent de nous imposer LEUR vue des réalités est tout ce qui reste de la liberté d’expression.
      Leur expression nous est a tous imposée.
      La notre n’est plus relayée...
      Officielement , ils ont gagné.


    • liberta 30 juillet 2010 10:56

       Vous remarquerez que la UNE de beaucoup de journaux s’est faite hier sur la future actrice CARLA BRUNI qui est tellement perfectionniste qu’elle a recommencé 35 fois une scène - (c’était ça l’essentiel des titres principaux) - (à mon avis les 35 fois c’est plutôt parce qu’elle n’est pas douée !!!)

      Certains y ont ajouté la tête à Sarkozy venant à 2h du matin admirer sa femme

      Voilà ce que les médias nous proposent - ils nous prennent vraiment pour des imbéciles !!!!!!!!!!!

      Imaginez, les gens qui n’ont pas Internet pour rectifier et connaitre ce qui se passe réellement dans le pays !!!

      Il serait temps que les journalistes qui ont conscience de cette dérive, cesse d’y participer et retourne la situation en dénonçant cette mafia de presse et audio visuelle




      • liberta 30 juillet 2010 10:58


        Autre scandale non relayé par la presse sauf Médiapart, Eric Woerth a été entendu pendant 8 h hier à SON CABINET et non dans les locaux judiciaires


        • slipenfer 30 juillet 2010 11:29

          La Néo féodalité s’installe de fait et fermé s’ils vous plait.


          • clostra 30 juillet 2010 11:47

            Tout ceci amène une réflexion sur quelque chose que l’on pourrait appeler la « raison d’état », qui me rappelle une discussion inachevée sur le « respect des institutions ». Mon interlocuteur d’une mauvaise foi évidente, avait ajouté « quand l’institution est mauvaise il faut la changer » mais - dans cette attente - on doit la respecter« 

            (Viva la révolucion)

            Et comme une réflexion en amène une autre : la transparence de l’état (lire la communication people) serait une catastrophe eu égard aux »secrets d’état"

            Conclusion (provisoire) : il n’y a pas d’affaire Woerth


            • aacitoyen 30 juillet 2010 20:52

              Cela semble apparaitre avec l’utilisation d’internet explorer.
              Il semble que ce soit une mauvaise idée de faire un copier/coller à partir de Word pour écrire l’article.


            • pp77www 30 juillet 2010 13:58

              Reprise d’un article du « Le Parisien » du 27/12/2009

              "Un projet de restaurant panoramique

              Pour le turfiste, ce changement de propriétaire ne modifiera par la donne. Tout du moins à court terme. Car la Société des courses a de beaux projets dans ses cartons. Et son futur « nouveau statut » devrait faciliter bien des choses. « Nous avons notamment un projet de restaurant panoramique, indique la secrétaire générale. Et même si nous avons toujours fonctionné en bonne harmonie avec l’ONF, ce genre de dossier sera à l’avenir plus facile à mener. Comme bien d’autres. »
              Quant au club de golf de Compiègne qui, jusqu’alors, sous-louait des terrains à la Société des courses, il n’a rien à craindre du désengagement de l’ONF. Les dirigeants de l’hippodrome n’ont pas l’intention de les mettre dehors et continueront à leur louer une partie de leurs terrains.«  
               
              Remarquez ce »ce genre de dossier sera à l’avenir plus facile à mener. Comme bien d’autres."...

              Pas constructible vous avez dit ????


               


              • TSS 30 juillet 2010 17:40


                je lis le« canard » et « backchich » chaque semaine et eux parlent de ces sujets contrairement à la

                 presse croupion !!

                NB:P.Cardin a acheté ,dans le Luberon, un terrain d’une surface equivalente pour faire un golf

                avec hotel etc..etc ! .tout y est à faire !prix :2 Md’€ !!

                a comparer aux 2,5 Md’€ pour Compiègne avec hyppodrome,golf et 4500 M2 construits !!

                mais à par ça le prix n’est pas sous estimé... !!


                • Airbus Airbus 30 juillet 2010 20:21

                  Faites passé dans votre grande générosité cher lecteur le rapport confidentiel concernant l’HADOPI dont le décret d’application vient d’être signé

                  http://ubuntuone.com/p/B72/

                  Et pour ceux qui suivent le feuilleton Woerth and co, c’est pire que ce que l’on pouvait penser :

                  http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

                  alors là c’est du lourd...


                  • W.Best fonzibrain 30 juillet 2010 21:34

                    super les liens, merci.


                    les médias ont joué le jeu au début, mais ça y est c’est passé
                    maintenant c’est les gitans et les arabes la priorité

                    ilveut déchoir de la nationalité les délinquant, on se croierait au siècle dernier avec les bannissement


                    • BA 30 juillet 2010 21:52

                      Concernant Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, Robert Peugeot, et la fraude fiscale, voici un article très intéressant.

                      Nous avions appris que Patrice de Maistre et Robert Peugeot avaient été décorés de la Légion d’Honneur par Eric Woerth.

                      Nous apprenons qu’ils sont de généreux donateurs de l’UMP :

                       

                      L’homme de confiance, le ministre et les chasseurs.

                      Chasseurs et donateurs à l’UMP : Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, fait partie de ces amis « remerciés » en 2008 par Eric Woerth.

                      Photo en tête de l’article : fin 2003, dans le sud de l’Espagne, Patrice de Maistre à l’issue d’une chasse aux cerfs. En compagnie, juste derrière lui, de Robert Peugeot.

                      Le dîner a eu lieu au printemps 2008 dans un des hôtels particuliers de la République, rue de Lille. L’hôtel de Seignelay, ancien ministère du Commerce, est aujourd’hui utilisé par les trois ministres de Bercy (Economie, Budget, Industrie) qui peuvent en disposer à tour de rôle. Le jardin, juste derrière le musée d’Orsay, est agréable. Un petit coin d’histoire de France : Coco, le dernier chien de Marie-Antoinette, y est enterré. Ce soir-là, c’est Eric Woerth, ministre du Budget, qui régale. Mais c’est avec sa casquette de trésorier de l’UMP qu’il a lancé l’invitation.

                      Sont conviés à sa table une douzaine de généreux donateurs du parti, accompagnés de leurs épouses. Aux côtés de son mari, Florence Woerth reçoit son employeur, Patrice de Maistre, 61 ans, le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, accompagné de son épouse Anne. Les deux couples se connaissent. Le 23 janvier 2008, Patrice de Maistre a été décoré de la Légion d’honneur à Bercy, par le ministre du Budget en personne.

                      Sont également invités ce soir-là un ancien de la banque Rothschild, plusieurs autres financiers, un homme d’affaires de l’immobilier, un industriel alors en délicatesse avec le fisc, et Robert Peugeot, PDG de FFP, la holding qui contrôle la participation de la famille dans PSA.

                      Point commun de ces invités, outre leur surface financière et leur aide à l’UMP ? La chasse. Les hommes autour de la table sont de fines gâchettes.

                      « Ils forment un petit club très fermé. Comme la plupart des gens vraiment fortunés, ils fuient la une des journaux. Et s’échappent de Paris le plus souvent possible en Falcon pour assouvir leur passion commune », confie l’un des invités au dîner. Une passion dévorante qui les emmène aux quatre coins du monde. En Tanzanie, un des rares pays africains où est encore possible de pratiquer la chasse aux grands fauves ; au Canada, où le beau-père de l’un d’eux a un territoire de chasse grand comme la Belgique ; dans les ex-pays de l’Est, à la chasse à l’ours et à l’ibex ; dans le sud de l’Espagne ou l’Ecosse, à traquer de grands cerfs.

                       

                      Certains, comme Robert Peugeot, ont déjà tué des lions… Patrice de Maistre tire plus modestement le sanglier aux abords de sa propriété de Brinon-sur- Sauldre, en Sologne.

                      « On s’était gentiment moqué de lui parce que sa première chasse manquait un peu de rabatteurs », raconte un des invités. En clair, Patrice de Maistre n’est pas le plus aisé, même si, avec son aïeul, le philosophe Joseph de Maistre, penseur de la contre-révolution, il a de belles lettres de noblesse. Originaire de Mulhouse, puis diplômé de l’IEP de Paris et de comptabilité, « Patou » est un passionné de voile, initié par son père à la régate en Méditerranée. Etudes faites, il épouse Pascale Bru, la fille de Roland Bru, un riche entrepreneur, propriétaire forestier du Gabon des années 1950, homme des réseaux Foccart. « Patrice et sa femme Pascale ont eu un grave accident de voiture en allant à Courchevel. Malgré leurs trois enfants, ils se sont ensuite éloignés », raconte une ancienne connaissance du couple. En 1981, le descendant de l’historien épousera en seconde noce Anne Dewavrin, divorcée de Bernard Arnault, qui n’a pas encore fondé LVMH.

                      Depuis, ils partagent leurs vacances entre la propriété en Sologne, la maison d’Anne à Saint-Tropez, et le bateau. « Mais Anne n’aime pas trop la voile et Patrice pas trop Saint- Tropez… » En 2001, quittant Deloitte & Touche, le grand cabinet parisien d’expertise comptable, où il certifiait les comptes de L’Oréal, Patrice de Maistre crée sa société, Eugénia, du nom de sa fille, avec pour seule cliente Liliane Bettencourt. Puis en 2003, il entre au service exclusif de la femme la plus riche d’Europe : le voilà propulsé directeur général de Clymène et Thétys, les deux holdings chargé de la fortune de Liliane Bettencourt.

                       

                      « Patrice est homme gentil et discret. À côté des autres chasseurs, il a longtemps fait figure de second rôle. En fait, il n’est entré dans la cour des grands qu’avec son mariage avec Anne et après avoir pris ses fonctions aux côtés de Liliane Bettencourt », confie cette source. Sans les écoutes opérées par le majordome, révélées par Mediapart, voilà dix jours, la notoriété de Patrice de Maistre n’aurait pas dépassé le cercle de ses amis chasseurs.

                      A écouter les enregistrements pirates, il semble au centre de la fraude fiscale. Celui qui déplace des comptes suisses « à Singapour » ou en Amérique latine… Ces démentis seront-ils suffisamment solides ?

                      Il s’occupe du cas de l’île d’Arros, cette île bien réelle, mais dont le véritable propriétaire semble être un fantôme aux yeux du fisc français. Pour d’autres, il serait chargé de nettoyer des pratiques antérieures à son arrivée. En réaction aux écoutes, cette semaine, Liliane Bettencourt a annoncé qu’elle se mettrait en conformité avec le fisc. « C’était inévitable, intenable pour les impôts qui ne pouvaient pas ne pas s’en mêler », nous confiait en milieu de semaine une source à Bercy.

                      Dans Le Figaro de samedi, Patrice de Maistre s’explique à son tour. Il dit avoir « découvert en novembre dernier » l’existence d’un compte suisse « ancien » et « jamais déclaré » et assure que sa cliente n’est que « locataire » de l’île d’Arros. Il affirme n’avoir, quant à lui, « jamais participé à aucun transfert d’argent entre la France et un paradis fiscal ». Ces démentis seront-ils suffisamment solides face aux dégâts provoqués par les enregistrements sauvages ? En tout cas, le chasseur, en quelques jours, est devenu gibier.

                      http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/L-homme-de-confiance-le-ministre-et-les-chasseurs-203208/


                      • BA 1er août 2010 22:58

                        Affaire Woerth : Jean Bassères (IGF) avait été nommé par Eric Woerth.

                        Cela a été dit à plusieurs reprises. Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur l’affaire Bettencourt-Woerth peut être considéré comme sujet à caution sur plusieurs points. Pour le gouvernement et la majorité, l’enquête réalisée par l’IGF a blanchi Eric Woerth. L’opposition, au contraire, a souligné que l’IGF, et donc son patron, était directement placée sous la tutelle de Bercy qui lui a d’ailleurs commandé ce rapport. Une proximité qui entacherait son indépendance. De fait, Eric Woerth et son cabinet entretiennent en effet une relation particulière avec l’IGF.

                        Le successeur d’Eric Woerth au Budget, François Baroin, a chargé Jean Bassères, patron de l’IGF, de mener à bien ce rapport. Or, ce qui n’a pas été relevé jusqu’alors, c’est que ce dernier a été nommé à ce poste par Eric Woerth lui-même.

                        Le décret de nomination du 24 janvier 2008 annonçant le nouveau chef de service est bel et bien contresigné par Eric Woerth, alors ministre du Budget.

                        Par ailleurs, comme le soulignait un ancien chef de l’IGF interrogé par le Monde le 9 juillet dernier, le rapport n’a pas été commandé à l’IGF en tant qu’institution comme cela se pratique d’habitude, mais à son chef, Jean Bassères. « L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF mais de son patron », expliquait-il.

                        Bassères a donc dû enquêter sur l’homme qui l’a conduit à occuper ce poste prestigieux. Sur le ministre mais aussi sur son cabinet, dont le directeur, Sébastien Proto, a commencé sa carrière… à l’IGF. Ajoutons que le prédécesseur de Sébastien Proto, Jean-Luc Tavernier, lorsqu’il a quitté le cabinet d’Eric Woerth a rejoint… l’IGF.

                        Enfin, la méthodologie utilisée pour rédiger ledit rapport est claire : « La mission a procédé à des investigations sur place et sur pièces et s’est attachée à corroborer les informations qui lui ont été communiquées ». Selon un bon connaisseur des procédures, les personnes ont été libres de témoigner ou pas et de livrer les pièces qu’ils voulaient bien fournir. Toutefois, le rapport stipule dès la première page que la mission « n’a pas rencontré d’obstacles dans le cadre du déroulement de ses investigations et a eu accès à des documents couverts par le secret fiscal ».

                        http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100730.OBS7868/info-obs-affaire-woerth-basseres-igf-avait-ete-nomme-par-woerth.html

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