Y a-t-il un risque de « Libanisation » de la société Française ?..
« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir comme des idiots ». (Martin Luther King)
Pour vivre ensemble, nous devons cultiver intelligemment nos différences, mais d’aucun ne doit, d’un point de vue politique, religieux ou philosophique promouvoir ou défendre des principes par des textes, à fortiori religieux qui ordonnent la tromperie, le mensonge et, ou, l’assassinat de celles et ceux qui ne pensent pas comme eux.
Les assassinats de 12 personnes à Charlie Hebdo, 4 au magasin casher, ainsi que la jeune policière Municipale sont l’œuvre de jeunes « djihadistes Français. Ces jeunes criminels nés et élevés dans un pays laïque et républicain ont commis cet acte ignoble de sang froid au nom d’une religion, pour une histoire de dessin, au prétexte que leur « prophète » aurait été insulté par une caricature !!! Mais comment notre société a-t-elle pu engendrer de tels monstres, des jeunes abrutis à visage d’ange et tant d’autres, prêts à les imiter.

La déshérence sociale dans les banlieues est-elle la seule explication ?
Ne considérer que l’aspect sociétal en expliquant que ces jeunes tous issus de quartiers défavorisés, dont la majorité en échec scolaires et sans perspectives ont été abandonnés, livrés à eux même n’avaient d’autres issues que la délinquance ou le refuge de la religion, bien que ce fut une réalité que l’on ne peut nier, mais n’y a-t-il pas également une autre explication, car pourquoi la religion et non la contestation sociale par un investissement politique, avec un risque de « libanisation » du pays que cela peut supposer ? Comment se fait-il que ces jeunes Français qui sont souvent les enfants des marcheurs pour l’égalité de 1983 en arrivent là ? Les parents agissaient pacifiquement pour obtenir des droits élémentaires et lutter contre la violence dont ils faisaient l’objet, trop souvent par les forces de polices. Cette marche pour la dignité était, rappelons le encadré et soutenue par le prêtre catholique des Minguettes de Vénissieux Christian DELORME et le pasteur Protestant Jean COSTIL de la CIMADE. On ne peut pas dire que les religieux musulmans de l’époque occupaient l’avant scène à leur coté…
La religion, avec ses dérives Islamistes radicales et violentes, ne serait-ce pas pour cette jeunesse en déshérence un refuge idéologique, du à l’absence de référence politiques et culturelle porteuses d’une espérance à laquelle chaque génération semblait s’accrocher, variable d’une génération à l’autre, souvent conflictuelle sur le plan intellectuel entre l’une et l’autre ?
Dans les années 50, début des années 60, voire au-delà, dans les pays dont sont issus une majorité des jeunes de nos actuels quartiers défavorisés, terreau du Djihadisme, les processus de décolonisation ont généré dans l’ensemble de ces pays du sud de la Méditérranée des dirigeants qui se sont efforcés de bâtir un modèle politique sous la forme d’un socialisme pan Arabique, dont le précurseur fût NASSER. NASSER qui n’avait guère de sympathie à l’égard des Islamistes, en particulier pour les frères musulmans, c’est le moins que l’on puisse dire... Dés son arrivée au pouvoir en 1952 après avoir renversé la monarchie aristocratique de Farouk il donne un immense coup de barre à gauche, voir la chronique de Nacim KAID SLIMANE (http://terangaweb.com/gamal-abdel-nasser-lexperience-du-socialisme-arabe-et-lemergence-du-tiers-monde/). NASSER jouira d’une aura immense dans le monde arabe et dans le Tiers- Monde.
Il est évident que pour les dirigeants des peuples Algériens, Tunisiens, Libyens, Egyptiens, Syriens, Irakiens et d’autres pour lesquels NASSER était une référence politique et un exemple à suivre, L’islam n’était qu’une religion et bien qu’elle ait une fonction souvent unificatrice des différentes couches de la population dans ces pays pour maintenir un équilibre social, parfois imposé par la force du pouvoir politique qui n’hésitait pas à réprimer certaines de ces factions, la religion n’était pas l’élément qui primait dans la société pour son devenir... A l’instar de NASSER, la volonté de ces dirigeants étant de disposer eux-mêmes de leurs ressources fossiles, ils procédèrent à des Nationalisations des compagnies pétrolières, ce qui n’était guère du goût des Américains, surtout dans le cadre de la guerre froide... Même s’ils durent composer avec les nouveaux régimes Arabes.
L’exemple de la Libye. Jusqu’en 1969, elle était parmi les pays les plus pauvres de la planète, il suffit de se référer aux annales de géographie de 1962 qui précise en son paragraphe 3 « qu’à la lecture des statistiques du commerce extérieur la pauvreté du pays saute aux yeux ». Une société tribale de type ancestrale qui n’avait vraiment rien de commun avec une société démocratique Occidentale. Les ressources du sous -sol étaient aux mains des compagnies Américaines, dont les Libyens, excepté les dirigeants féodaux, ne bénéficiaient nullement. Le régime du colonel KADHAFI qui s’inspirant de NASSER renversa le roi IDRISS en 1969 sorti la société Libyenne de sa situation de pauvreté extrême et en avait fait l’un des pays les plus prospère du continent Africain. Ce qui n’est pas pour autant très réjouissant sur le plan écologique, puisque toute la richesse du pays repose sur le sous-sol, avec le pétrole dont la source n’est pas intarissable. Après le renversement du régime et l’assassinat de KADHAFI, Aujourd’hui un climat d’extrême violence règne en Libye, dont les Libyens peuvent surtout remercier SARKOZY qui en est l’un des principaux responsables.
Du socialisme pan Arabique et de l’espoir qu’il suscitait à l’Islamisme radical
Dès1979, les dirigeants des USA et leurs amis Saoudiens inondèrent de leurs largesses financières les combattants Islamique de la résistance Afghane. M. Zbigniew BRZENZINSKI, directeur pour la sécurité nationale de l’administration Carter, se félicitait du « piège » tendu aux Soviétiques, au moyen d’attaques des Moudjahidins (organisés, armés et entraînés par la CIA) contre le régime de Kaboul imposé par les Russes. Il va de soit que l’aide des USA aux commandants Islamistes de la résistance des provinces qu’ils contrôlaient les plaçait en situation de force par rapport aux autres commandants des organisations de résistance qui ne bénéficiaient pas des largesses financières Américaines.
Les fins stratèges de la CIA ont prêté d’emblée toutes les vertus au Djihadisme sunnite, ennemi mortel de l’empire Soviétique, du socialisme pan Arabique laïc, mais également concurrent de la subversion chiite en Iran. Produit de la guérilla en Afghanistan, l’avènement d’Al-Qaïda fut ainsi l’effet combiné de l’obsession antisoviétique des Etats-Unis et de la frayeur Saoudienne devant la percée khomeyniste, où dès 1980, pendant 8 ans avec les USA et les Européens ils soutiendront sans succès l’Irak dans une guerre terrible contre l’Iran qui fit plus d’un million de morts.
Mais cette coalition a fini par se dissoudre. Ce n’est qu’après 1990 et l’installation de bases américaines permanentes en Arabie saoudite, sur « une terre sacrée pour l’islam », que ces combattants se sont retournés contre les Etats-Unis. Ben Laden qui était le fils d'une dynastie pétrolière s’est servi de ce prétexte et ne souhaitant pas jouer le rôle d’un petit calife obligé des USA a lui-même prononcé la fin de l’idylle, voulant désormais régler ses comptes avec ses commanditaires étrangers. Le divorce n’a donc pas été consommé par un Occident moralement révulsé par le terrorisme, mais par les terroristes eux-mêmes, en raison d’une discordance entre leurs intérêts et leurs valeurs refuge dans un Islam radical des plus violent, qu’ils ont jugé incompatibles avec leurs ex - associés. L’épopée dévastatrice et criminelle du Djihad planétaire est née de ce retournement.
Eliminer les régimes socialistes pan arabiques laïcs, un scénario Israélo -Américain écrit depuis longtemps.
Il ne faut pas s’y tromper, le scénario est écrit depuis longtemps si on se réfère à un membre influent des proches de BUSH en 2002 : … » D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite …Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire. » (The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur), Sept 2002, de Michael LEDEEN, membre du groupe des néo conservateurs de Georges Bush.)
Par ailleurs, dix jours après les attentats du 11 septembre, Donald RUMSFELD, le chef du Pentagone, présentait au général Wesley CLARK (interview de celui-ci le 2 mars 2007) un mémo dans lequel il est précisé que sept pays Arabo-Musulmans devaient « passer à la casserole » : l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, le Liban, la Syrie, le Soudan et l’Iran… Depuis, via une « révolution du jasmin » à forte odeur de sang et de pétrole, et d’un pseudo printemps Arabe, ou plutôt Islamique, la nouvelle administration OBAMA y avait inclue la Tunisie et l’Egypte, (l’Algérie n’étant pas pour autant exclue). Sauf qu’aujourd’hui après une gouvernance Islamique en Tunisie et Egypte les populations ont massivement rejeté ces régimes.
Pour les gouvernements Israéliens et Américains qui ont écrit le scénario et ne veulent surtout pas le modifier il est évident que pour eux, la stratégie de démantèlement des états dans les Pays Arabes : Irak, Syrie, Arabie, Libye, Tunisie, Egypte, Algérie,…Et non Arabes : Iran, Afghanistan, Pakistan, etc. avec l’installation de micro- califats islamistes et sous protection américaine, à l’instar des émirats du Golfe (Qatar, Koweït, Etats Arabes Unis, Oman) c’est une garantie de sécurité pour la politique expansionniste d’Israël en Palestine et la domination économique Américaine dans ces Régions . Au-delà de leurs discours agressifs de façade à l’égard des Américains, on comprend pourquoi tous les islamistes travaillent de concert avec cette politique US : abrutissement systématique des populations, élimination des présences européennes au profit de l’Amérique et de ses agents arabes. Chaque chef islamiste se voit comme le calife de son bout de territoire que va lui concéder « l’oncle SAM », à la condition qu’il soit aussi sage et avisé que les émirs et les rois du pétrole actuels
A l’aube d’une situation apocalyptique pour l’humanité ?...
Aujourd'hui, force est de constater qu’au sein de la majorité des peuples arabes et Musulmans une forte minorité d’entre eux, qui ne cesse de croître, se sent solidaire avec cet islam là, dont l’impact dans les pays occidentaux est d’un réalité évidente qui vient une fois de plus nous exploser au visage…
Mais au-delà des informations télévisuelles exclusivement occupées par le dramatique évènement Parisien, n’oublions pas cette fillette de 10 ans qui, le 10 janvier, se transforma en bombe humaine, une ceinture d’explosifs autour de la taille qui fera au moins 19 morts dans le nord-est du Nigéria. Ou encore les attaques autour et dans la ville de Baga, dernier bastion hors du contrôle de Boko Haram dans le nord-est nigérian, rasée avec 16 autres villages : entre 150 (selon l’armée) et 2000 morts potentiels (selon Amnesty International).
Les réactions dans de nombreux pays musulmans pour protester contre un dessin banal paru dans Charlie hebdo en France, dont aucun d’entre eux n’a jamais lu la moindre ligne et en ignorait même l’existence, sont actuellement révélatrice de la situation de dépendance aux religieux musulmans et à la perversion de leurs prêches. Certes on peut toutefois relativiser ces manifestations que les caméras de télévision ont tendance à grossir, car, excepté la Tchétchénie et le Niger, le nombre de manifestants était relativement faible en regard de la forte densité de population de ces pays.
Malgré les puissants moyens militaires dont nous disposons, il semblerait bien que l’on ne soit pas au crépuscule, mais à l’aube d’une situation que les données écologiques, avec le dérèglement climatique, l’épuisement des ressources et énergies fossiles, ainsi qu’une démographie non maîtrisée, risque fort de devenir apocalyptique.
Après le Mali et la Centre Afrique, la France dans le bourbier Islamique en Irak, mais pour quelles raisons ?
Depuis plus de trente ans en Afrique, les institutions internationales de financement, auxquelles participe la France, n’ont pas développé l’Afrique mais l’ont au contraire fragilisé, secrétant le chômage et la pauvreté avec son corollaire de violence. Face au péril Islamique et à la demande ou l’accord des chefs d’Etat de ces pays (si tant est qu’il y en ait avec l’autorité que cela doit conférer) François HOLLANDE, conformément à l’esprit « Françafrique » néo colonial, s’est cru obligé d’intervenir militairement. Intervention fort controversée, aussi bien en France que dans ces deux pays.
Concernant l’Irak, il est évident que la « marâtre » US de la France de François HOLLANDE n’a pas besoin de la « force de frappe » militaire aérienne Française. Bien que sa présence puisse avoir une justification pour aider les Américains sur le plan politique, cela permet surtout au président de la République Française de se donner l’impression qu’il est à la tête d’un pays qui peut encore peser sur la scène internationale, ce qui est loin d’être le cas. En voulant imiter et dépasser SARKOZY avec la Libye, François HOLLANDE qui ne cessait de vouloir en découdre en vain avec Damas et Téhéran, après s’être rabattu en Ukraine en y envoyant BHL, a enfin sa guerre… Or ces opérations aériennes sont les plus chères. Carburant, missiles guidés, ravitaillement en vol, soutien logistique... Chaque frappe d'un Rafale coûte une fortune. Or tous les officiers répètent que les finances de l'armée Française sont « au taquet » et ce n’est pas les annonces du Président de la République, suite aux attentas de Janvier, de revenir sur certaines restrictions budgétaires que les contribuables devront payer qui vont fondamentalement modifier la donne. Il y a quelques mois, les principaux chefs militaires ont même menacé de démissionner si le budget de l'armée était une nouvelle fois « rogné ». « Le surcoût ne sera pas très élevé, rétorque-t-on au ministère de la Défense. Pour l'instant, on prévoit d'utiliser seulement les six Rafale pré positionnés sur la base d'Al-Dhafra à Abu Dhab ». On ajoute que l'on négocie actuellement un gigantesque contrat d'armement de 20 milliards d'euros avec Riyad. La France aurait donc un intérêt sonnant et trébuchant à montrer qu'elle participe à la guerre contre l’E.I. et à la défense du royaume Saoudien. Un comble quand on sait que notre grande amie l’Arabie Saoudite a participé, tout comme la France d’ailleurs en Libye et en Syrie à l’équipement militaire des Djihadistes, même si aujourd’hui ces groupes risquent de se retourner contre elle, car il ne faut pas penser que l'État islamique va s'arrêter à telle ou telle frontière, et même très affaibli qu’il ne peut porter des coups à la sécurité des pays Occidentaux. Grâce à leurs relais locaux, les attentats criminels de Paris qui ont fait 17 victimes, sans compter ceux qui ont été déjoués en sont un exemple.
Que peut-on faire désormais pour éviter une dérive de « libanisation » de nôtre société ?
Il y a urgence à agir sur deux leviers :
L’un sur le plan intérieur. En direction des autorités religieuses Musulmane qui doivent expurger du coran les versets qui ordonnent de tromper, mentir ou tuer les non Musulmans pour mieux servir l’Islam. Versets 89-90 de la 4ème Sourate, dans lesquels Allâh ordonne aux musulmans à deux occasions différentes de tuer les non-croyants, ainsi que le 3.28 concernant la tromperie et le mensonge. A lire l’excellente lettre du Dr. Sami ALDEEB à BOUBAKEUR (http://www.europe-israel.org/2015/01/sami-aldeeb-lettre-a-dalil-boubakeur/). Des règles draconiennes doivent être imposées pour le recrutement des Imams et le suivi de leurs « prêches »
Il faut sortir tous ces jeunes des banlieues de l’emprise des petits « caïds » recruteurs Djihadistes, ou des religieux par l’accès libre gratuit et obligatoire à la culture qui doit être dans les quartiers sensibles la priorité des priorités, tant par des initiatives permanentes à l’extérieur de l’école qu’à l’intérieur par un enseignement multi disciplinaire stimulant et favorisant les vocations (peinture, sculpture, littérature, théâtre, cinéma etc. On doit également leur enseigner, non l’histoire de la vie du « prophète », mais celle de l’histoire politique du pays d’origine trop souvent méconnu de leurs parents, grands parents.
Il faut que ces jeunes cessent de se réfugier, non pas dans un islam que les Américains ont contribué à fabriquer pour préserver, par l’ignorance et l’abrutissement, leurs intérêts et qui aujourd’hui, telle une bombe, nous explose en pleine figure, mais ils doivent donner du sens à leur vie par l’action créative, tant sur le plan économique que sportive que culturelle et qui doit être stimulée et aidée par des politique locales adaptées en imposant aux banques un partenariat obligatoire. Quand on aura réussi ça, on aura triomphé des fanatismes religieux qui sont liés aux intérêts des lobbies financiers et affairistes Franco- Arabo - Américains.
Il convient également d’être très ferme à l’égard des enseignants qui ne sont pas là pour faire plaisir aux élèves, mais pour leur enseigner avec rigueur des connaissances conformes aux valeurs de la république, de la laïcité et des droits de l’homme. Il n’est pas normal que des enseignants aient eu une attitude ambiguë avec des élèves lors de l’attentat Islamique de Paris.
Il faut également supprimer la double nationalité.
Outre une politique carcérale spécifique qui sépare les suspects de Djiadhisme, il faut cesser de « chambouler » périodiquement les services spéciaux de la République (services de renseignements) et leur donner les moyens techniques et scientifiques à la pointe de la recherche pour l’investigation.
L’autre sur le plan de la politique internationale. Il faut revoir sérieusement la coopération avec les pétromonarchies, Qatar, Arabie Saoudite et renouer le plus rapidement possible les relations avec la Syrie de Bachard AL-ASSAD. Soyons sérieux la coalition prétendument démocratique anti Bachard Al-ASSAD n’est en réalité que celle d’un Djihadisme transnational de seconde génération. Les dirigeants occidentaux ont fourni l’argent, les armes et l’orchestration médiatique d’une compassion à sens unique où les seules victimes sont celles de l’armée syrienne, alors même qu’en Décembre 2014 le dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche de l’opposition, fait état de 80 000 morts dans les rangs des forces du régime contre 60 000 combattants rebelles et plus de 60 000 civils victimes civiles des deux camps. Les pétromonarchies ont fourni et fournissent encore (plus discrètement) beaucoup d’argent, des combattants et une orchestration idéologique dont la teneur se résume à la haine recuite des chiites, des alaouites et des baasistes (socialistes pan arabique laïcs).
Pour conclure, je terminerai par la déclaration particulièrement choquante et consternante du Pape lorsqu’il déclare devant des journalistes : « Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision !" Autrement dit le pape qui est le chef de file d’une religion qui refuse, contrairement aux juifs et aux musulmans la loi du talion, la justifie de fait et surtout, on peut interpréter cette déclaration comme une justification aux assassinats commis à Charlie Hebdo... A-t-il trop appuyé sur le vin de messe en fumant un joint, mais dans tous les cas, venant de sa part, c’est scandaleux ! D’autant que ça ouvre la porte à un début de « libanisation » de la France dans laquelle certains pourraient ainsi être tenté de répondre à la barbarie par la barbarie…
Quand je pense également que le Président de l’institut du monde Arabe, un certain Jack LANG recasé là par les bon soins du Président de la République déclarait, entre autre, que l’Islam était « une religion de paix et de lumière »…Vu la déclaration du pape et la violence des Islamistes, qui eux sont tous musulmans, même si les musulmans dans leur immense majorité ne sont pas islamistes, parler de paix et de lumière pour une religion on pourrait dire plutôt : qu’elle est « de guerre et de ténèbres »…
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