« Y en eso llegó Fidel », une autre chanson de Carlos Puebla
Quel plus bel hommage que de se souvenir de la chanson de Carlos Puebla ? Moins connue que celle dédiée au Che, elle n'en fixe pas moins, avec son rythme entrainant, la mémoire de la Révolution dans sa dynamique libératrice, éternellement vivante pour tous ceux qui ne renoncent pas à lutter, en ces temps de retour à l'obscurantisme !!
Dans cette autre vidéo, illustrée par des imaqes vivantes de l'époque, Carlos Puebla nous explique lui-même le pourquoi de sa chanson...

A la suite, un bref texte d'hommage, qui nous a été communiqué par un camarade chilien, réfugié en France depuis l'époque du dictateur Pinochet, et les paroles de la chanson de Carlos Puebla...
Comandante Fidel, Hasta la victoria siempre !
Le grand leader de la révolution cubaine et figure du mouvement anti impérialiste mondial Fidel Castro est mort.
Fidel Castro a été pour presque 50 ans une source d’inspiration de tous ceux qui tant en Amérique Latine et dans le monde luttent contre l’exploitation et l’oppression exercée par l’impérialisme nord-américain.
Avocat de profession, issue des classes moyennes cubaines, il a tout laissé tomber, carrière, famille, pour se consacrer d’abord à combattre le dictateur imposé et soutenu par les américains et ensuite devenir le symbole même de la lutte de tout le continent latino-américain pour son indépendance nationale.
En conséquence, son dévouement aux idées d’un développement indépendant du diktat impérialiste l’a transformé en figure à abattre, en une cible de tous sortes d’attaques calomnieux, des tentatives nombreuses d’assassinat, et de la haine de toute la réaction mondiale et des laquais à sa solde.
Contraint par un blocus criminel qui dure depuis plus de 40 ans il a dû se tourner vers l’Union Soviétique pour assurer un développement national de type social dans une île isolée des échanges internationaux. Tous ses efforts ont été destinés à assurer le bien être du peuple cubain et à apporter une aide conséquente à tous les mouvement révolutionnaires latino-américains ou dans d’autres pays qui luttaient pour ces mêmes objectifs.
Lors de la chute de l’URSS, les impérialistes ont pu croire qu’on le verrait céder à la pression énorme que signifiait le fait de tenir haut le drapeau cubain face à la victoire hégémonique imposante de l’impérialisme US.
Mais Fidel était d’une autre trempe que les Gorbatchev et Eltsine. Il a mis en marche, avec le concours du peuple cubain et la solidarité de tous ceux qui luttent partout dans le monde, un plan draconien de sacrifices, non pas pour un désir quelconque de garder le pouvoir, mais pour sauvegarder la dignité et l’honneur du peuple cubain et avec lui des peuples de toute l’Amérique Latine et des nations et peuples opprimés.
La réaction mondiale lui a voué une haine sans merci et elle a fait maintes efforts pour le liquider tant physiquement que politiquement. Mais Fidel était trop ancré dans les cœurs de tous les latino-américains qui y ont une lueur de fierté et de dignité, et leurs calomnies glissent sur la conscience anti-impérialiste des peuples du monde.
D’autres pointaient ses erreurs politiques. C’était un révolutionnaire qui avait compris, déjà homme formé l’importance de la théorie marxiste-léniniste. Cette conscience nécessaire tant pour la lutte de la classe ouvrière comme pour celle des peuples opprimés par l’impérialisme. Il a pu commettre quelques erreurs mais tant son intention profonde comme ses efforts étaient dirigés à briser la mainmise impérialiste sur le continent d’abord, et sur le monde, également.
Aujourd’hui, ce géant est tombé terrassé par une longue maladie. L’impérialisme qui a tant des fois essayé de l’assassiner n’a pas eu le dernier mot. Il est mort accompagné non seulement par la douleur des cubains mais celle de tous ceux qui luttent pour un monde meilleur.
Comandante Fidel, hasta la victoria siempre !
Patria o muerte, Venceremos !
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Y en eso llegó Fidel
Aquí pensaban seguir
ganando el ciento por ciento
con casas de apartamentos
y echar al pueblo a sufrir
Y seguir de modo cruel
contra el pueblo conspirando
para seguirlo explotando...
y en eso llegó Fidel
Se acabó la diversión,
llegó el Comandante
y mandó a parar (Bis)
Aquí pensaban seguir
tragando y tragando tierra
sin sospechar que en la Sierra
se alumbraba el porvenir
Y seguir de modo cruel
la costumbre del delito
hacer de Cuba un garito...
y en eso llegó Fidel
Se acabó la diversión,
llegó el Comandante
y mandó a parar (Bis)
Aquí pensaban seguir
diciendo que los ratreros,
forajidos bandoleros
asolaban al país
Y seguir de modo cruel
con la infamia por escudo
difamando a los barbudos...
y en eso legó Fidel
Se acabó la diversión,
llegó el Comandante
y mandó a parar (Bis)
Aquí pensaban seguir
jugando a la democracia
y el pueblo que en su desgracia
se acabara de morir
Y seguir de modo cruel
sin cuidarse ni la forma
con el robo como norma...
y en eso llegó Fidel
Se acabó la diversión,
llegó el Comandante
y mandó a parar (Bis)
De la Sierra Maestra à la politique internationale, la résistance du peuple cubain semble liée à la personnalité de Fidel Castro, mais avant lui, elle l'était à celle de Cespédes, Marti, et tant d'autres... Dont les amoureux de la culture cubaine sauront retrouver les traces, notamment à Santa Ifigenia, ce "Père Lachaise" de Santiago de Cuba où sera la dernière demeure de Fidel.
Santiago de Cuba et la Sierra Maestra, berceaux de cette culture, que Donald Trump pétend à nouveau réduire et diluer dans le dollar et le coca-cola...
Berceau où demain naîtront d'autres têtes dures, héritières de cette mémoire... "Al que asome la cabeza duro con él Fidel, duro con él..."
Autre chanson de Carlos Puebla...
https://www.youtube.com/watch?v=MGyr-D88vR4
Al que asome la cabeza duro con él
Fidel, duro con él (Bis)
Caballeros no hay razón,
que no hay razón caballeros
de que se le pongan peros
a nuestra revolución
Al que asome la cabeza duro con él
Fidel, duro con él (Bis)
Quien piense seguir aquí
conspirando a todo tren
que recuerde por su bien
que el paredón sigue ahí
Al que asome la cabeza duro con él
Fidel, duro con él (Bis)
Quien piense en algún mañana
mejor que lo piense bien
que aquí sabe cada quien
el que vive en su manzana
Al que asome la cabeza duro con él
Fidel, duro con él (Bis)
Y para la gusanera
de una solitaria toalla
tendrá ya mucha metralla
para la conspiradera
Al que asome la cabeza duro con él
Fidel, duro con él (Bis)
Aquí el que conspire tanto
por el bien de su bolsillo
que piense en el
de la canción que le canto
Al que asome la cabeza duro con él
Fidel, duro con él (Bis)
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Carlos Puebla
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Sources :
Y en eso llegó Fidel de Carlos Puebla
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/11/26/y-en-eso-llego-fidel-de-carlos-puebla/
Comandante Fidel, Hasta la victoria siempre !
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/11/26/comandante-fidel-hasta-la-victoria-siempre/
La cabeza duro con él Fidel
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/11/26/la-cabeza-duro-con-el-fidel/
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