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Accueil du site > Tribune Libre > Yoga, la Voie et la Vie ?

Yoga, la Voie et la Vie ?

Le yoga est une pratique millénaire, construite au carrefour des cultures en s’adaptant à chacune. Il est bien plus qu’une pratique corporelle, une technique de bien-être ou une hygiène de vie anti-âge, fussent-elles à visée spirituelle – et bien plus qu’un marché très lucratif confortant l’obsédant culte occidental de la « performance ». Moins gymnaste que philosophe, Jeanne Burgart-Goutal conte sa voie de transformation par le yoga, arpentée pendant une décennie riche en découvertes comme en déconvenues, avec la complicité imagière d’Aurore Chapon avec qui elle avait consigné le roman graphique Resisters (Tana, 2021). Le yoga, une voie pour aller à l’essentiel , dans la conscience de soi - et du Soi ?

 

«  Le yoga, c’est l’arrêt des tourbillons du mental », selon les Yoga-sûtra, le premier traité de yoga connu. Le terme « yoga », venu de l’anglais yoke (joug), apparaît dans le Veda, 1500 ans environ avant notre ère comme désignant l’attelage, le labour, le déplacement voire le stratagème ou le remède, en opposition à ksema, le repos.

Dans sa profondeur, le yoga ne se réduit donc pas à une pratique sur le tapis : il vise à réaliser l’union du corps, du mental et de l’esprit – et l’union de l’individualité avec la conscience universelle. Ainsi, les sages de l’Inde vivent et réalisent en eux-mêmes la libération de cette Conscience.

Le corps qui nous porte est bien plus qu’une mécanique biologique à entretenir ou à asservir à des fins de « performance » – il est le point de rencontre de tous les plans d’existence de l’être humain...

La quête de Jeanne Burgart-Goutal part des pistes les plus fréquentées par les adeptes de bien-être pour aboutir aux bifurcations les plus secrètes - jusqu à l’évidence même où tout se dissout en plénitude : « Deviens ce que tu es ! » Et si, finalement, il n’y avait rien à atteindre ? S’il y avait juste à laisser se révéler une Réalité déjà là, inhérente à chacun ?

 

Aux sources du yoga

 

Bien avant Jeanne Burgart Goutal, le Dr. Thèrèse Brosse (1902-1991), alors chef de clinique au service de cardiologie à l’hôpital Broussais, est partie en 1935 pour une mission d’étude instrumentale du yoga en Inde, en quête d’une « énergétique de l’homme intégral ». Ainsi, la cardiologue a donné droit de cité à cette « technique de transformation psychosomatique » dans la recherche officielle. Auprès des yogis, la neurophysiologie lui a appris que l’un des hémisphères cérébraux représente « nous dans le monde » et l’autre « le monde en nous »... Comme dans la simplicité primordiale du souffle qui fait entrer le monde en nous et nous dilue dans le monde...

Dès l’entre-deux-guerres d’une autre course aux armements, le Dr. Brosse a administré la preuve que la « connaissance scientifique » n’est qu’une étincelle infime au sein d’une conscience beaucoup plus vaste, latente en chacun de nous (1)...

En septembre 2012, Jeanne Burgart Goutal cherche un « nouveau sport » - et, sur les conseils de sa soeur, pousse la porte d’une salle de yoga. Première prise de conscience : « J’avais fait connaissance avec mes organes... et avec Chitta, le singe de mon esprit !  »

Une philosophe ne peut que questionner le yoga, au-delà des « postures » saupoudrées de « respirations » et interoger son histoire, sa diffusion – de quoi se perdre dans une variété de significations, une multiplicité de yogas (de sagesse, de dévotion, d’action, de méditation, etc.) et se disperser sur deux lignes de front, entre matérialisme et spiritualisme – entre gymnastique et pratique philosophique. Du yoga, on ne saurait parler qu’au pluriel, dans le lâcher prise, la libération du mental et le dépassement de l’ego pour entrevoir la vérité de l’être au monde...

Durant l’été 2016, elle se rend à son premier « festival de yoga » près d’Aix-en-Provence et s’immerge dans le crissement des cigales ainsi que dans un approfondissement plus personnalisé auprès d’un yogi tantrique vivant en marge de « la société » - en toute « autonomie », comme il se doit : « Bienvenue à Ushuaïa dans ton froc, la vie en conditions réelles  »... Un sacré boulot, l’autonomie, dans l’ermitage Saint-Bernie, mais enfin « on n’est libre que de choisir ses esclavages  »...

Heureusement, il y a « le réseau » le rattachant à « la société », comme une « toile d’araignée dont les fils sont invisibles dans l’ombre, mais lumineux lorsqu’une ondée ou un rayon de soleil les fait scintiller » - bref, « ne confondons pas autonomie et autarcie »... Bernie reçoit pour des « formations » dans sa Shala des « chercheurs énergiques » en quête d’un autre rapport au monde ou d’un état de conscience élargi...

Par ses recherches bibliographiques, la philosophe apprend qu’ « à partir du XIXe siècle, les livres de yoga sont marqués par la rencontre entre Inde et Occident  ». Ainsi, « le yoga se mondialise, et de nouvelles synthèses et hybridations voient le jour  » - les plus célèbres auteurs indiens de cette période sont alors Sri Aurobindo (1872-1950) ou Vivekananda (1863-1902). En somme, son histoire s’avère « semblable à celle de la pizza napolitaine : ancienne, locale, mais aussi faite d’emprunts, plurielle, codifiée sur le tard, mondialisée puis réancrée dans une tradition réinventée  » (Marie Kock). Au Xie siècle apparaissent, avec le hatha yoga, « les postures, les techniques de nettoyage interne et de canalisation du souffle destinées à purifier ». La dimension physique de la pratique se fait stratégique pendant la colonisation britannique – « c’était pour les combattants de l’indépendance une manière discrète de se préparer clandestinement à la lutte  ».

 

De l’écoféminisme au yoga de la terre

 

Pour Jeanne, la quête d’une expérience libératrice se double par des recherches sur l’écoféminisme, ce qui suscite bien d’autres questions : si sa pratique (8 millions de pratiquants en France) est majoritairement féminine, le yoga est-il pour autant féministe ? Et que peut-il changer à notre rapport à la nature ?

Pour nombre de ses enseignants, l’écologie, dirait-on, est une « réalité vécue : toilettes séches, forage pour l’eau, panneaux solaires, potager... tout un mode de vie décroissant en acte »... La « famille écoyogi » pourrait aisément s’élargir non seulement aux hérauts de l’indépendance indienne ( Aurobindo, Gandhi, Tagore) mais aussi aux poètes romantiques (Goethe, Hölderlin, etc.), aux philosophes transcendantalistes (Emerson, Thoreau), aux féministes végétariennes révolutionnaires (Charlotte Despard, Margaret Cousins) voire à Aldous Huxley (1894-1963) et aux auteurs de la Beat Generation (Ginsberg, Kerouac).

Depuis les seventies, les penseurs de l’écologie profonde font école – et font du yoga un des moyens de réalisation du « soi écologique ». Ainsi, la philosophe et activiste Vandana Shiva, surnommée « la rock star de l’écoféminisme ») rappelle ce rapport vital à l’unification et à l’unité : «  le yoga, ce n’est pas juste les asanas, c’est faire un avec la terre nourricière  ».

Un séjour en Inde s’impose, n’en déplaise au sédentaire Bernie – et les découvertes s’enchaînent avec l’ayurvéda, l’aspect scientifique et médical de la même philosophie de la nature et de la vie. Par sa pratique, le disciple « s’inscrit consciemment dans les rythmes naturels (...) La santé, ce n’est pas juste l’absence de maladie, c’est l’harmonie avec le cosmos. »

Mais la pratique du tantra ne va pas sans découvenue : la vénération du féminin sacré, de la Déesse « n’implique pas de respecter les femmes réelles »... Sevrée de ses adorations comme de son irrépressible besoin de convoquer un yoga « pur et dur » permettant de dépasser sa condition, revenue à l’enseignement de la philosophie dans un lycée à Marseille, Jeanne Burgart Goutal perçoit l’exercice de son métier, somme toute, comme un yoga : « Désormais, ce qui comptait, (...) c’était l’écoute, le vivant, la présence, l’attention. Je compris qu’enseigner avec coeur était bien plus « du yoga » que faire des postures acrobatiques sur un tapis ou rester en lotus des nuits entières. »

La voilà à son tour « passeur de yoga » en Occident, en chemin dans la transmission d’une sagesse millénaire vécue en énergétique du Réel. Ainsi, tout est bien qui finit bien dans la conscience de plus grand que soi, dans l’immensité de l’instant, « simplement reliée au souffle qui va, qui vient, librement » - « tout est là » dans l’intelligence d’un corps transmuté, pénétré d’absolu...

Non, définitivement : le yoga n’est pas une displine à la mode depuis la vague hippie ou une voie d’ « optimisation de soi » dans un esprit de compétition – il est juste une pratique d’hygiène mentale, individuelle voire sociale permettant de se relier à un Univers qui ne nous est plus une « donnée extérieure », mais un donné primordial vécu en pleine conscience...

1) Dr. Thérèse Brosse, La « Conscience-Energie » structure de l’homme et de l’univers – ses implifications scientifiques, sociales et spirituelles, éditions Présence, 1978

 

Jeanne Burgart Goutal et Aurore Chapon, Yoga Shalala, Tana éditions, 240 pages, 22 euros


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55 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 18 mai 10:35

    « Il (le yoga) vise à réaliser l’union du corps, du mental et de l’esprit »

    Qui pour nous expliquer la différence mental-esprit ?


    • Sirius Sirius 18 mai 10:42

      @Gégène

      en théorie, le mental serait la production chimique du cerveau (et il y a des maladies mentales) et l’esprit une inspiration divine (saint esprit)
      moi, j’arrive à produire de l’esprit avec mes neurones, mais c’est fatigant et du coup, on me prend pour un malade


    • lephénix lephénix 18 mai 13:35

      @Gégène
      aucune « Science » ne peut expliquer cette différence, il n’y a pas de « Science de la Totalité » mais une science matérialiste (« L’homme neuronal » de changeux, etc.)
      ceux qui veulent creuser la question théorique liront avec intérêt « Corps-Ame-Esprit pour une anthropologie ternaire » de M. Fromager...
      ceux qui veulent ressentir prendront conscience, sans effort : la conscience d’une contraction musculaire la fait cesser... et se laisseront pénétrer par la réalité d’une conscience plus vaste, au-delà de l’ego...


    • lephénix lephénix 18 mai 13:40

      @Sirius
      justement, il n’y a « rien à faire, si ce n’est se »simplifier la vie« .. » garanti .sans prise de tête« comme dirait le zombie la tête dans son écran...
      sans »affairisme« la vie est plus reposante et »plus vraie« ...
       »là où est la conscience est l’énergie"


    • Gégène Gégène 18 mai 14:28

      @lephénix

      Quand on utilise des mots qu’on ne sait pas définir, mais qui font « riche », et qu’un importun vous demande le sens de ces mots, on s’en tire par une pirouette smiley


    • lephénix lephénix 18 mai 16:01

      @Gégène
      bien prétentieux celui qui prétendrait asséner une définition de ’l’esprit« à qui en demanderait une comme une têtée de pseudo savoir ou d’une péroraison présumée »scientifique« , en dépit de tous les livres disponibles sur le marché...
      tout est affaire de conscience et d’expérimentation, en l’absence d’une véritable »science« des possibilités humaines si vous êtiez dans un tel état de conscience, vous sauriez le distinguer d’un état psychique revendicatif et egocentré.. vous attendez le messie de la »Science« des sciences ? .tout est »affaire« de qualité de l’attention et de la conscience de »tout ce qui existe" sans verbiage parasitaire...


    • Sirius Sirius 18 mai 10:37

      J’ai essayé récemment, mais ça n’a pas marché.

      Dès qu’on me disait : "Assied-toi et ne pense à rien", je voyais Macron assis devant son prompteur et récitant sa leçon.


      • Gégène Gégène 18 mai 10:40

        @Sirius

        "ça n’a pas marché"
        ça, c’était couru d’avance !


      • Sirius Sirius 18 mai 10:53

        @Gégène

        c’est vrai aussi qu’il est difficile de marcher quan on est dans la position du lotus


      • Sirius Sirius 18 mai 10:53

        ce qu’on appelle « yoga » ici est une invention occidentale, une variante de la sophrologie


        • cevennevive cevennevive 18 mai 14:54

          @Sirius, bonjour,

          Oui Sirius, le yoga, c’est tellement autre chose...
          Il s’apparente à la médecine ayurvédique et est bien loin d’une pratique corporelle à la mode !


        • lephénix lephénix 18 mai 16:04

          @Sirius
          c’est une adaptation occidentale, une de plus, à une pratique qui se cherche depuis des siècles après avoir été une philosophie millénaire dans son berceau...


        • Jean Keim Jean Keim 18 mai 19:05

          J’ai lu qq. part, je ne sais plus où, qu’il y a des milliers d’années de ça, la consommation d’une plante permettait le fonctionnement optimum du cerveau, seulement elle poussait sur certaines pentes de l’Himalaya et était extrêmement rare, elle finit par disparaître ; alors des sages se sont réunis et ont mis au point une technique corporelle permettant de palier cette disparition, aussi ce qui était destiné au départ à remplacer la plante disparue, à cause de pensées de plus en plus désordonnées, est devenu toutes autres choses comme des techniques pour accroître la puissance sexuelle, ou encore un moyen illusoire d’atteindre l’illumination voire carrément Dieu...


          • lephénix lephénix 18 mai 20:47

            @Jean Keim
            le secret de ces prétendues « techniques » ou « savoirs », c’est juste l’absence de techniques et de savoirs, c’est un état d’être en conscience... des plantes ou autres adjuvants peuvent aider, mais sont dispensables... quant à prétendre atteindre « Dieu » c’est une affaire d’équation personnelle s’affranchissant du leurre de l’égo, avec tout le clavier de l’art des possibles, du « très-bas » de Bobin à l’illumination...


          • Jean Keim Jean Keim 19 mai 07:12

            @lephénix

            Quand on dit qu’il faut s’affranchir du leurre de l’ego, qui ou quoi le dit sinon l’ego lui-même.


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 19 mai 08:01

            @Jean Keim

            Salut Jean et l’auteur que je salue, ce que tu dis que je dis aussi semble à la fois banal, voir ne pas exister, voir une illusion, voir etc, et pourtant ça me semble être le seul début possible d’un changement de chemin , opéré quasiment à l’insu de not plein gré, du moins relatif à ce que j’ai vécu et-ou vis comme référence pratique dans le champ de l’expérience disons personnelle, qui est que c’est bien cet ego, pour moi une création fictive mentale du processus de la pensée, mais réel physiquement, je ne m’accrocherais pas à ça mais je vois ça pour le moment, l’ego donc la pensée analytique et ses choix POUR MOI a mal, souffre, est frustrée, a peur etc et ce
            de manière x y ou z, perçue ou pas ne change rien
            tout à coup ce processus est intégralement dépassé par ce que lui même veut, désire, fuit mais aussi par sa souffrance et est vaincu, le voit et reste avec !!! même pour un temps très court..
            dans ce cas cet « ego » qui a vu et vécu sans fuir ni attendre quoique ce soit, qu’il souffre, ne cherche pas à s’affranchir de lui même, il est juste vaincu..
            l’analyse ne se fait plus..
            c’est là que des choses imprévisibles et impossibles se passent..
            vois tu cela ou autre chose ?
            cette « souffrance » est un catalyseur remarquable, et pour moi est une des formes de communication disons de L’Origine avec nous, celle-ci est indirecte et agit dès que nous marchons sur la mauvaise route, quelque chose X sait et nous le communique..
            ceci me suggère que de libre arbitre à propos d’un chemin de vie il n’y a pas,
            cette « souffrance » que nous essayons de fuir tout le temps, ça donne notre vieux monde erratique et rouge sang depuis des millénaires , baigné dans un non sens global ou « je » refuse que naître = mourir..ce qui est juste impossible..etc

            PS : l’hiver est presque fini...... smiley


          • lephénix lephénix 19 mai 11:01

            @Jean Keim
            certes, ça part du mental qui veut s’affranchir de lui-même comme d’une source de tension et de souffrance, toujours la dualité...
            le « non-faire » est un « travail » aussi en conscience pour arriver à la libération, alors que la réalité même de l’univers ne nous est pas extérieure.... ;


          • lephénix lephénix 19 mai 11:12

            @Géronimo howakhan
            salut et merci !
            comme disait Cioran : « toute insatisfaction mène à l’esprit »... la souffrance peut être une voie royale d’accès à l’esprit et le yoga est juste une pratique d’abandon conscient qui ne requiert aucun effort, quand l’intention et l’attention se rencontrent pour évacuer la tension, la lutte, l’effort -une question d’écoute, de pure attention à ce qui est... mais la prédation qui met notre planète à feu et à sang s’explique-t-elle seulement par la tentation de « fuir la souffrance » ? y aurait-il autre chose ?


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 19 mai 12:38

            @lephénix

            Salutation, sur la question : mais la prédation qui met notre planète à feu et à sang s’explique-t-elle seulement par la tentation de « fuir la souffrance » ? y aurait-il autre chose ?

            J’y vois autre chose, c’est en fait un semble difficile à percevoir, dans mon cas l’analyse, donc la pensée n’a jamais rien perçu.
            Le totalitarisme de la pensée analytique sur la psyché, inversion produite par nos soins il y a des milliers d’années, empêche nos autres capacités de marcher le moment venu qui n’est pas à la naissance, ces autres capacités ne sont pas analytiques, aucun risque de « je » mental donc..
            ce totalitarisme de l’analyse, de la pensée donc de ce moi mental illusoire, et en en ayant vu une partie de ce programme bien sur sans rien chercher, me montre que l’usage de ce programme ailleurs que dans la mise en œuvre de ce qui est pratique va mener au désastre et aux désastre que nous connaissons car il n’est pas fait pour ça.....


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 19 mai 13:13

            @Géronimo howakhan

            effectivement ça ne se passe pas dans l’effort du désir par exemple mais etc , il est question d’autre chose, non issu de la pensée qui est programme et sa mémoire que devient MA mémoire,et qui par ignorance d’elle même a comme référence...elle même, pensée qui a sa juste place, elle est vitale pour ce qui est pratique , pour déjà ne pas tomber de la falaise etc


          • Jean Keim Jean Keim 19 mai 17:23

            @Géronimo howakhan

            Salut Dan,

            Oui l’hiver s’en va et ...

            L’ego (ou la personnalité, moi-je) est le mouvement de la pensée qui exprime le contenu de mémoires c’est à dire de savoirs, le substrat de l’ego est donc essentiellement des savoirs, c’est un processus qui s’auto-alimente car il est itératif – il se répète, récursif – il applique une même règle et récurrent – il revient en arrière.

            Nous ne sommes pas distincts de notre ego, je ne peux être que ce que je suis, la pensée et l’ego sont une seule et même chose.

            Moïse voulait connaître la nature de Dieu, par le buisson ardent il a reçu cette réponse : « je suis celui qui suis. »

            Sur ce sujet une conversation serait préférable.


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 mai 18:16

            @Jean Keim
             
             ’’ Moïse voulait connaître la nature de Dieu, par le buisson ardent il a reçu cette réponse : « je suis celui qui suis. » ’’
            >
             Un sacré plaisantin . Il y a des jours on se demande s’il ne boit pas ;


          • Jean Keim Jean Keim 19 mai 21:17

            @Francis, agnotologue

            J’ai un peu simplifié l’histoire, néanmoins la réponse donnée par le buisson ardent est profonde et détonne avec le restant du contenu du livre de l’Exode.

            La réponse est extraordinaire, un vrai diamant, elle signifie en clair ‘’je suis celui que je suis’’ ou parfois ‘’je suis celui qui est’’.

            Peut-on être autre chose que ce que l’on est ? Seulement en percevoir le sens profond n’est pas chose aisée.


          • lephénix lephénix 19 mai 21:20

            @Géronimo howakhan
            la déraison calculante (toujours plus ! mais de quoi, au juste ?) nous mène en enfer en passant par « la guerrrrrrre » puisqu’elle a toujours besoin d’une « guerre » pour se refaire, quand bien même « le jeu » n’en vaut pas la chandelle, il n’en allume pas une seule dans les ténèbres mais éteint tous les souffles d’esprit et de vie... c’est un mystère abyssal qui a toujours mené l’animal parlant et calculant à faire son propre malheur en commençant par celui de ses congénères comme s’il pouvait s’en abstraire, de leur sort...


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 20 mai 07:20

            @lephénix

            Re...
            Merci, cela ressemble à un cul de sac non ?
            Pour moi l’analyse, l’intellect, la pensée,etc ne va pas nous sortir de ce piège auto créé..
            car c’est précisément ça qui le crée..


          • lephénix lephénix 20 mai 12:59

            @Géronimo howakhan
            effectivement, toute « sorte par le haut » semble impossible, puisque « le poisson pourrit par la tête »... trop d’abstraction coupe de ses racines et abstrait de ses semblables..alors, point de non-retour ?
            .mais il faudra bien reprendre la tapisserie de l’univers à l’endroit comme l’araignée reprend sa toile et retisse ce qu’on détruit même si elle ne connait pas le dessin de l’univers...


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 21 mai 06:09

            @lephénix

            Re
            Alors à propos de point de no retours, oui c’est une possibilité mais je ne sais pas si cela est ainsi..
            pour moi c’est ce qu’il y a au delà de a pensée, au delà de ce « haut » , définition issue de la pensée elle même pour se qualifier, orgueil et arrogance bien sur issue d’une psyché qui ne marche plus comme elle le doit, c’est donc ce qu’il y a au delà la pensée qui est disons « le chemin »..
            donc là et depuis des millénaires nous sommes sur le chemin de la destruction mentale et plus par moment de démence maximum, alors oui reprendre la tapisserie il faut je pense aussi.
            Ceci demande un savoir non humain, dit autrement non issu de la pensée analytique, au delà de ça donc..
            la présence de la souffrance, comme processus de mise en garde d’erreur et catalyseur de compréhension visionnaire etc , sauf miracle de 1 ou 2 humains ici et là, cette présence de la souffrance me semble nous laisser une ouverture..
            mais voila comme pour naître = mourir, nous essayons de fuir..ce qui est impossible..fuite impossible = peur..= etc...

            alors ??
            mes respects


          • Jean Keim Jean Keim 21 mai 08:08

            @lephénix

            Ce qu’il pourrait y avoir au-delà de la pensée est justement inaccessible à celle-ci, et ceci pour une raison simple, évidente et observable en soi-même : la pensée manifestement ne peut exprimer que ce qu’elle connaît.

            On peut faire une expérience très simple, on ferme les yeux et on visualise une couleur, ce qui ne pose aucun problème, on peut par exemple visualiser un objet rouge ; ensuite essayons de visualiser une couleur inconnue... on peut attendre toute la sainte journée, rien ne se manifestera, la couleur inconnue n’est pas dans la rubrique couleur de notre catalogue, et ce catalogue c’est tous nos savoirs stockés dans des mémoires.

            Parfois, comme le suggère G. Howahkan, un événement singulier, hors la pensée, peut subvenir, mais pour ensuite pouvoir relater cette expérience il faut le traduire en mots et la pensée reprend le dessus.

            Ce que je retiens de tout cela est que la ‘’spiritualité’’ est une affaire, de par sa nature fondamentale, strictement personnelle, et son corolaire : ce qui est bon pour moi ne l’est pas forcément pour les autres.

            En conséquence : la Vérité ne peut pas être un ultime savoir ou une ultime initiation, cela n’aurait aucun sens, elle ne peut être qu’un état d’ÊTRE.

            Autre conséquence, si ce que je dis à du sens, alors nous ne devrions pas perdre notre temps à des choses futiles et inutiles... seulement plus nous vieillissons et plus le poids de nos savoirs obscurcit notre esprit.


          • Gollum Gollum 21 mai 09:41

            @Géronimo howakhan & Keim

            Quel charabia tous les deux...

            Ce n’est pas à au-delà de la pensée quand on vous lit mais plutôt à un en-deça... 

            Bref, une régression pure..


          • Dizier Dizier 21 mai 10:17

            @Gollum

            Bonjour,

            Quelle édition recommandez-vous pour 

            «  Le Séfer Yétširah » que je compte lire.

            D’avance merci

            Cordialement


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 21 mai 10:39

            @Jean Keim

            Salut Jean,

            je cite : Parfois, comme le suggère G. Howahkan, un événement singulier, hors la pensée, peut subvenir, mais pour ensuite pouvoir relater cette expérience il faut le traduire en mots et la pensée reprend le dessus.

            Oui tout à fait, pour dire , essayer de mais la retranscription sera partielle voir déformée etc obligatoirement !! pour communiquer à d’autres, la pensée sera là bien sur, cela dit dans un tel cas, la référence de la pensée n’est plus elle même...ceci est fondamental,
            le changement radical et fondamental de notre psyché que nous avons fait et faisons jours après jours dégénérer ;se passera entre autre de cette manière, quelque chose x montre, utilise et agit sur le comportement de la pensée, alors dépassée par ce qui se produit !!
            ceci modifie la pensée elle même..
            qui bien que vitale est juste un outil, un moyen qui finit par se prendre pour LA FINALITÉ quand ce n’est pas LA CAUSE CRÉATRICE de l’univers..pourquoi le « entre autre », parce que ceci restera principalement disons mystérieux bien que se produisant..
            et je rajouterais incontrôlable en tant que méthode potentielle, sur un tel chemin il pourrait bien être que jamais deux fois un événement se reproduise..marchant sur des œufs le ? me semble important

            je cite : En conséquence : la Vérité ne peut pas être un ultime savoir ou une ultime initiation, cela n’aurait aucun sens, elle ne peut être qu’un état d’ÊTRE.

            si par là tu veux dire que derrière ou après etc il y aura autre chose, je dirais oui ça m’apparaît comme juste..
            ça ouvre vers un « machin » sans fin...là aussi ??
            mais possible ..


          • Gollum Gollum 21 mai 10:54

            @Dizier

            Bonjour, vous ne chômez pas... smiley

            J’ai cette version perso : https://www.amazon.fr/Sefer-Yesirah-Livre-Création-cosmogonie/dp/2743609826/

            Elle est bilingue. J’ai pondu un commentaire sur Amazon je vous y renvoie.

            Bien évidemment, pour comprendre réellement le truc se baser sur l’ouvrage d’Abellio : 


            https://www.amazon.fr/Introduction-théorie-nombres-bibliques-kabbalistique/dp/2070700836/


          • Dizier Dizier 21 mai 11:41

            @Gollum

            Merci pour le tuyau

            cordialement


          • lephénix lephénix 21 mai 15:13

            @Géronimo howakhan
            oui la souffrance prend acte d’une dissonance, d’une disharmonie, d’une inadaptation à un monde mortifère comme un mouroir à ciel ouvert elle ressent la fausse note et porte en elle cette « sortie vers le haut » si le sujet arrive à renouer avec ce fleuve de vie qui court dans toute la création, depuis notre sang jusque dans le rythme des saisons...voire même l’alternance de la vie et de la mort, qui n’est peut-être pas le dernier mot, mais bien malin qui pourrait le prévoir, comme d’asséner une définition du corps, de l’âme et de l’esprit...c’est comme une musique jusque dans ses silences, surtout ses silences qui peut-être aideront l’animal parlant à se détacher de ces mensonges et sornettes appelées « savoirs » ou « Science » comme on se détache d’une dénaturation nécrosée... bon, chacun peut avoir son moment de jubilation cosmique sans adjuvant...


          • lephénix lephénix 21 mai 15:20

            @Jean Keim
            l’autre nom de la *Vérité" peut être la justesse... cet état de résonance avec ce qui est, de confiance aussi en dépit des apparences et de mortifères logiques en cours, d’harmonie avec une voix intérieure accordée au coeur de la création qui bat, enfin des mots... mais un musicien pourrait vivre ça mieux qu’un quidam coupé de sa nature et de ses racines pour s’abîmer dans des futilités vanité des vanités......


          • Jean Keim Jean Keim 21 mai 16:02

            @Géronimo howakhan

            Je perçois simplement que la Vérité ne peux pas être un savoir quelconque, elle ne peut pas être pensée sinon elle pourrait s’enseigner dans une école, je ne sais pas ce qu’elle est, je ne peux que dire ce qu’elle ne peut pas être, cela l’école peut l’enseigner.


          • Jean Keim Jean Keim 21 mai 16:24

            @Gollum

            Merci c’est gentil, car en-deçà pouvant signifier ‘’ne pas aller trop loin’’, dans le sens d’une limite à ne pas franchir, autrement dit respecter le bon usage du ‘’penser’’.

            Quand à une régression pure, je ne suis pas sûr que vous puissiez comprendre la subtilité de cette expression, vous qui savez tant de choses.


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 21 mai 16:58

            @lephénix

             smiley.... assez en phase avec vos propos.....


          • Jean Keim Jean Keim 21 mai 16:59

            @lephénix

            La Vérité, l’Inconnu, l’Altérité, la Liberté, etc., il y a certains mots, parfois quasiment synonymes, que le penser ne peut pas assumer, il peut juste les prononcer et les imaginer, seulement le mot n’est pas la chose.


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 21 mai 17:02

            @Jean Keim

            Jean, alors nous devons définir le mot vérité, enfin pour moi..c’est un des ces mots dont je me méfie et j’en ai des tas...en fait tout mot qui ne défini pas du concret , table , chaise, guerres, tortures , vol, etc mots pris totalement au hasard bien sur, est potentiellement problématique, mais pour moi..
            A un de ces jours..


          • Jean Keim Jean Keim 21 mai 20:32

            @Géronimo howakhan

            Je ne crois pas que la Vérité puisse être définie, c’est un peu comme vouloir expliquer les couleurs à un aveugle de naissance.

            On en revient toujours à ce passage obligé : le penser n’a pas accès à la Vérité, ni à l’inconnu, ni à... ; s’il faut absolument une définition, alors à reculons, la Vérité ne peut être désignée que comme un ÉTAT D’ÊTRE, sans contenu, être ce que l’on est d’instant en instant, peut-on être autre chose que ce que l’on est ? C’est être Vivant dans la Voie de la Vérité, l’intelligence se manifeste, la mort peut se présenter, elle n’est pas désirée ni refusée, elle fait partie du mouvement.


          • Jean Keim Jean Keim 21 mai 20:39

            @Jean Keim

            Certains mots ont acquis un statut privilégié comme guerre, État, pays, parfois ont leur donne des attributions, on dit couramment c’est la faute de la guerre, de L’Etat, et on oublie qu’ils n’existent que par les individus qui leur donnent un semblant de réalité.


          • lephénix lephénix 22 mai 11:49

            @Jean Keim
            effectivement, le mot n’est pas la chose mais il y a quelque chose qui pulse sous le mot... René Char disait que « la parole soulève plus de terre que le fossoyeur ne le peut »...


          • Jean Keim Jean Keim 22 mai 16:29

            @lephénix

            Chacun de nos modes de penser utilise des mots, ce peut être les vôtre ou ceux de René Char, un mot est un arbre-univers hôte de la Vie ou les futures planches d’un cercueil.


          • lephénix lephénix 22 mai 21:07

            @eau-mission
            Merci ! Yves Citton avait donné le mode d’emploi pour « renverser l’insoutenable »...
            ça passe par là, chacun est investi de cette responsabilité de maître d’oeuvre,qu’il veuille savoir ou non...


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 23 mai 09:24

            @Jean Keim

            Salut Jean, je faisais sans le dire une différence de niveau entre le mot et une définition x, et le contenu qui serait derrière ce mot, j’aurais du préciser cela..
            Pour moi la pensée en tant que programme ( programmée par qui,quoi etc ??) est valable pour ce qui est pratique, physique et encore, elle peut bien sur se tromper, c’est une forme de connaissance par expériences et cumulatrice..
            sa compétence ne va pas au delà de ça..
            or justement ayant détruit tout ou partie des autres capacités humaines non ouvertes à la naissance...nous restons mentalement dans une sorte de petite enfance mentale..
            supposons et alors ?
            Et bien elle, cette forme de connaissance, pour moi celle qu’évoque Adam et Eve, pourrait fort bien être secondaire ..dans le sens vient après.......
            d’ailleurs sans humains pour transmettre à d’autres elle disparaîtrait...
            serions nous alors incapables de survivre ? je ne crois pas justement..
            et là je laisse la porte ouverte..
            Y aurait t’il une forme de connaissance primaire touchant à une sorte d’absolu ?
            Je crois que oui...
            etc
            trop long sujet pour ici, surtout avec une flemme salutaire pareille de ce matin....merci, bonne journée..
            @+


          • Jean Keim Jean Keim 23 mai 17:57

            @Géronimo howakhan

            Il faudra que nous en reparlions.

            Pour notre mode de penser, le monde que la pensée analyse semble bien réel, alors soit c’est effectivement le cas et tout est dit, soit ce ne sont que des apparences, ce que je crois également, et alors il y a qq. chose de fondamental, d’absolu, or la pensée n’y a pas accès, nous ne pouvons, comme tu le suggères, que laisser la porte ouverte.

            J’ai la conviction que la source fondamentale souhaite se ‘’révéler’’, mais elle ne passera pas en force, pas plus qu’il est nécessaire d’acquérir ou d’avoir un savoir particulier, cela c’est pour le monde des apparences, en fait c’est à chacun de nous de l’accueillir avec la simplicité en esprit retrouvée d’un enfant.

            Je ne crois donc pas (plus) que la source se manifeste en donnant un savoir particulier, tout doit revenir à être ce que l’on est, un état d’être rien de plus.


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 24 mai 05:49

            @Jean Keim

            Good morning campers..

            effectivement, on pourrait en reparler.
            A propos de « source » qui se révèle comme tu dis, il me semble que c’est nous qui empêchons cela..
            c’est un choix comme le suicide l’est..


          • Jean Keim Jean Keim 24 mai 08:09

            @Géronimo howakhan

            Nous empêchons cela dans le sens où nous ne sommes pas prêts... nous ne remplissons pas les conditions requises.

            Quand on est plus ou moins dans une démarche spirituelle et que ‘’l’idée d’un merveilleux absolu’’ nous est promise, le désir et l’image de cet absolu que nous générons inévitablement par la pensée sont rédhibitoires.

            Avoir un esprit simple comme celui d’un petit enfant et la maturité que confère l’âge ne se travaillent pas, ils sont ou pas, et plus on est savant et plus il y a des obstacles, en soi ce n’est pas les savoirs qui posent problème, mais l’importance qu’on leur donne ; c’est effectivement le résultat d’un choix qui prend de l’importance en vieillissant.

            Le savoir est ce qui structure l’ego.


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 25 mai 15:54

            @Jean Keim

            Bien lu, merci de ton mot..ah ce savoir, enfin cette forme de savoir ..
            @+


          • SilentArrow 19 mai 07:13

            @lephénix

             

            Le terme « yoga », venu de l’anglais yoke (joug), ...

            Le terme sanscrit « yoga » et le mot anglais « yoke » viennent tous deux de la même racine indo-européenne, mais on ne peut pas dire que le mot « yoga » vient de l’anglais « yoke ». Le mot « yoga » était présent dans la littérature sanskrite bien avant l’arrivée des Anglais en Inde.

            Les Yoga-Sutra ont été compilés entre le IIe siècle av. J.-C. et IVe siècle apr. J.-C. Le Hathayoga Pradipika a été écrit au XVe siècle.


            • lephénix lephénix 19 mai 11:04

              @SilentArrow
              merci de votre apport, il y a quantité de livres sur le yoga qui y vont de leur version l’article recense celle du récit graphique tiré des recherches de l’auteure... Deepak Chopra aussi invoque l’origine du mot à partir de l’anglais « yoke »...


            • colibri 19 mai 18:43

              Le problème n’est pas le yoga mais de trouver un enseignant valable , 

              la source de l’enseignement originel s’est surement perdue (tout comme pour les religions ) , comment savoir si l’enseignement est de qualité et vrai ? il y a tellement de charlatan , et il est tres facile d’abuser les gens , de les mettre sous emprise , les aspirants aux cours de yoga sont souvent des gens fragiles , 

              Tapez « professeurs de yoga escroc ou abuseur » sur internet , et vous verrez tout un tas d’excroqueries démantelées telle la fédération de yoga Atman , et bien d’autres qui font du blanchiment , de l’exploitation sexuelle et mentale tel Christian Ruhaut , 

              Kara singh de la celèbre école basée en Isère depuis 20 ans, les abuseurs sont nombreux , les autres se croient investis d’une mission et invente leur propre technique yogique car ils ont un égo démesurés , , tout ca peut être dangereux ...

              De la même façon que le bouddhisme et tout ce qui vient d’Asie a dégénéré comme on le voit avec les accusations d’abus et d’emprise visant la plupart des gourous des temples bouddhistes tel Sogyal rinpoché , le grand copain du Dalai Lama , les techniques yogiques et autres n’ont rien à voir avec le véritable enseinement mais sont un filon juteux exploités par des gens sans scupules ou ignorants .


              • lephénix lephénix 19 mai 21:26

                @colibri
                c’est un autre fait anthopologique totalisant qui nous renvoie au plus vieux métier du monde, qui n’est pas celui que l’on croit : c’est l’abuseur qui prétend détenir un pouvoir « du ciel » et exercer une emprise de ce fait aujourd’hui par un présumé « savoir » conféré par une « pratique » ou la maîtrise de « techniques »... c’est une bien vieille et vilaine histoire que celle de la domination, qui devrait être étrangère au yoga comme à tout savoir ou toute philosophie... chacun a un instinct, un sixième sens, une voix intérieure pour le prévenir contre toute arnaqueur, mais il n’y a aucune garantie d’un monde sans arnaqueurs...


              • zygzornifle zygzornifle 20 mai 10:29

                Yo gars me disait un pote alsacien ....

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