Zelensky dévoile la première étape de son « plan de victoire »
Que veut-il de l'Otan ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que l'invitation de l'Ukraine à rejoindre l'Otan était le premier point de son "plan de victoire". Il a fait cette déclaration lors du sommet Ukraine-Europe du Sud-Est.
"L'invitation de l'Ukraine dans l'Otan et l'adhésion future seraient des démarches réelles vers la paix", a déclaré Zelensky. Il a souligné que cette invitation ne signifiait pas une adhésion immédiate, mais qu'il était essentiel pour l'Ukraine de renforcer ses positions dès maintenant, et non "après le conflit, pas dans dix ans ni dans trente ans".
Toutefois, Zelensky a reconnu que certains pays restaient sceptiques quant à cette perspective.
Ce que l'on sait du "plan de victoire" de Zelensky
Lors de sa visite aux États-Unis, Volodymyr Zelensky a rencontré Donald Trump, candidat républicain à la présidence des États-Unis, et lui a présenté son "plan de victoire". L’homme politique ukrainien a précisé qu’ils partageaient avec Trump une vision commune du fait que le conflit doit être arrêté, et que la victoire doit appartenir à l'Ukraine, pas à la Russie.
Cependant, après cette visite, le député ukrainien Oleksandr Dubinsky a affirmé que les partenaires occidentaux de l’Ukraine avaient exigé que Kiev accélère la fin du conflit, après l'échec de la visite de Zelensky aux États-Unis. Dubinsky a ajouté que Zelensky refusait d'entamer des négociations, craignant d'être tenu responsable. Selon lui, un nouveau "plan de victoire" secret a enthousiasmé les alliés occidentaux, au point que la presse internationale a commencé à insister sur la nécessité de mettre fin rapidement à la guerre.
Les alliés de Kiev entament une nouvelle phase de pressions sur l'Ukraine et Volodymyr Zelensky pour négocier la fin du conflit, rapporte le journal espagnol El País dans son article du 4 octobre 2024. Selon la publication, les alliés de l’Ukraine insistent sur la nécessité de mettre fin à la guerre, et la baisse du soutien à Zelensky lors de son voyage aux États-Unis illustre un changement dans leur attitude. Les déclarations des partenaires en septembre montrent qu'ils veulent des pourparlers de paix le plus tôt possible.
L'article rappelle également que l'Occident n'a pas soutenu le "plan de victoire" de Zelensky, jugé agressif, et que Donald Trump notamment a fréquemment dénigré le président ukrainien dans ses discours publics.
En l'absence d’approbation ou de soutien pour ce "plan de victoire", cela représente une défaite majeure pour Zelensky.
De plus, des discussions sont en cours au sujet de la déception croissante des dirigeants occidentaux vis-à-vis de la politique du président ukrainien.
Le Times a également confirmé que l'administration américaine avait rejeté le "plan" de Zelensky, se contentant d'accorder une aide financière supplémentaire sans pour autant envisager sérieusement l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan ni fournir de garanties.
Face au refus de Washington de le soutenir, Zelensky a entrepris une tournée européenne pour promouvoir son "plan de victoire". Il s'est rendu à Berlin pour le présenter au chancelier allemand Olaf Scholz, a rapporté le gouvernement allemand. Il compte également visiter Rome et Paris.
Elsa Boilly
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8 réactions à cet article
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Un beau jour, ce type s’enfuira du pays avec la fortune qu’il lui aura extorquée.
Point commun avec certains pays occidentaux : un agent félon à leur tête, pour l’accomplissement des visées américaines.
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’’ le député ukrainien Oleksandr Dubinsky a affirmé que les partenaires occidentaux de l’Ukraine avaient exigé que Kiev accélère la fin du conflit, après l’échec de la visite de Zelensky aux États-Unis. Dubinsky a ajouté que Zelensky refusait d’entamer des négociations, craignant d’être tenu responsable’’
C’est un cas fréquent : s’obstiner pour ne pas être celui qui renonce. S’il ne veut ni demander un cessez le feu, ni démissionner, il lui reste à s’arranger pour être renversé (sans violence) et s’escamoter pour être oublié.
PS : je vais au devant des allégations sur 1940, de Gaulle s’était placé dans le cadre d’une guerre mondiale. On n’est pas dans ce cas en Ukraine, n’en déplaise, à Rochebin qui voudrait nous y pousser.
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Ce pauvre Zezette ne se rend même pas compte qu’il a passé son heure de gloire et n’intéresse plus personne. Pourtant il est allé faire d’autres apparitions dans le monde mais personne n’en a parlé. Ah ! la pas si lointaine époque bénie où il allait tchatcher un peu partout et on l’applaudissait à tout rompre... On n’avait pas mieux à faire en ce temps-là.
Maintenant les Russes avancent chez lui et on n’en fait même plus mention. De résistance héroïque saluée, point. Où sont Boutcha et autres Marioupol qui ont tant soulevé d’indignation en oxydant ?
Qu’un grand homme est petit quand il a cessé d’être !
La faute à ces salauds de Palestiniens.
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@Seth « Où sont Boutcha et autres Marioupol qui ont tant soulevé d’indignation en oxydant ? »
Tu es sûr d’être si pressé d’analyser ces deux dossiers ?
Tu penses sérieusement que les milliers de crimes de guerre russe vont rester sous un tapis ?
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@pemile
Bonjour,
« Tu penses sérieusement que les milliers de crimes de guerre russe vont rester sous un tapis ? »Evidemment, tout autant que ceux qui se déroule actuellement au moyen orient. Mais peut être il y a t-il une distinction subtile dans le droit entre « crimes de guerre » et « crimes de défense ». C’est à éclaircir non ?
Entre une éradication volontaire ordonnée, planifiée, issue d’un désaccord douteux et des victimes de « dégâts collatéraux », notons bien que dans le deuxième cas, les victimes en devenir ont été prévenue qu’elle ne devait pas rester chez elles, donc les conséquences sont minorées, vous ne trouvez pas ?
Toutefois, je suis d’accord avec vous, au gré d’une actualité absente ou peu « Audimatique » nous serons alors informé (le terme est faible je le sais) de « procès retentissants », de condamnations spectaculaires prononcées avec la plus grande solennité de Pierre ou Paul, avant qu’un autre évènement (Une tornade, un cyclone, une hausse d’impôts, une baisse des retraites oud es aides d’Etat, etc...) ne fasse retomber ces derniers dans l’oubli, chacun reprenant après le cours de sa vie.
Après tout, l’humain s’est toujours entre-tuer, depuis des lustres, mais aujourd’hui c’est la manière ou façon qui compte, ça doit être propre, net, sans bavures, le nombre est secondaire, pourvu que la cause soit juste......
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Que veut-il de l’Otan ? des sous, encore plus de sous, beaucoup plus de sous qu’il n’en a déjà. 80% tomberont dans sa fouille, à la louche. Bon, les ukrainiens ?, rien à cirer
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De toute façon l’affaire est compliquée, les deux belligérants veulent arrêter, le premier parce qu’il vend son Pays, l’autre parce que ça commence à lui coûter un bras.
Arrêter sans perdre la face ! Est l’unique fond du problème.
L’Ukraine cherche du soutien en sonnant et trébuchant partout dans un domaine particulier ou les opérations commerciales comme le « black Friday » n’ont pas cours.
Ors pour l’Europe, du moins pour certains Pays, la situation économique n’est pas folichonne, regardons rien que chez nous par exemple. Je suis convaincu, que si demain, le gouvernement disait aux Français, va falloir payer un poil de plus pour nos « frères » Ukrainien...... L’émoi suscité changerait à coups sûr.
A mon très humble avis, mais je peux me tromper, si l’on demandait à l’Américain moyen, fort dépourvu de payer un peu plus, il en serait de même, sans compter le fait que pour « l’Ukraine » il ne sait pas ou c’est, et même si dans un éclair de lucidité il sait que c’est dans « l’Est », c’est dans une terre rouge ! Imaginez.
Lutte du pot de terre contre le pot de fer, le bien contre le mal nous rabâche t-on, force est de constater que l’affaire s’enlise sérieusement, quant ont en est rendu à crier victoire pour des groupes de maisons, pris et repris....pour quelques semaines seulement...
Inquiet de la suite des évènements « politique », le Président Ukrainien à été voir le Seigneur des Agneaux, pour quémander, je n’étais pas avec eux hélas pour connaître le résultat de l’affaire et ne peut donc rapporter aucun fait réel, mais une chose est sure cependant, le fameux Seigneur, n’a jamais accordé ses grâces gratuitement. Il prête et quant la solvabilité est atteinte, ben.........
(Toutefois, il serait dans le domaine du possible, qu’il prête, faisant payer ensuite la dette à d’autres, n’a t-il pas un allié excessivement inféodé et de poids dans le conglomérat Européen)
Bref, en ce moment le Seigneur à bien d’autres problèmes à résoudre, déjà chez lui dans sa forteresse, à ses frontières naturelles au Sud, puis il aide un allié précieux de l’empire du levant à se « défendre », plus viable économiquement surtout, sans que cela ne mette cet empire à feu et à sang et enfin il doit faire face à un des Pays du soleil levant, menaçant véritablement sont hégémonie, ça fait pas mal non ?
Toute est présenté d’une façon simpliste bien sûr ? Mais au fond l’affaire est simple, ajoutez y un brin d’hypocrisie, un zeste de machiavélisme, de perfidie, une énorme dose de profits et d’intérêts, etc..
Bon, mais là dedans des « gens meurent » et alors ? c’est bien le cadet de leur soucis, les gens se remplacent, se reproduisent et puis surtout, l’instabilité d’un ou de plusieurs Pays est toujours la base d’un bon commerce lucratif.
Bien sûr, pendant ce temps, des « élites » sont outragées de ce qui se passe, elles s’offusquent, s’émeuvent du fond de leur salon confortable, Certains sous le couvert d’un savoir reconnu, viennent nous faire par de leur émoi, après une visite éclair. Arrivant parfois à faire « battre le pavé » à leur groupie.
Puis vient le « Vous devez bouger, faire ci, faire ça » entend on, lit on même. Sorte de rhétorique culpabilisatrice issue de la « bien-pensance », ce qui me gène toujours dans ce genre de discours ou déclaration c’est le « Vous ». Car eux ne sont pas dans le « Vous », Ils sont au dessus de ça.
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