Zelensky : la face cachée
« Héros de la liberté », « Zelensky, l’Ukraine dans le sang »... Les médias et les dirigeants occidentaux ne savent plus quels superlatifs utiliser pour chanter les louanges du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022, le chef d'État ukrainien a été promu et vanté avec habileté. Pourtant, derrière cette façade de patriote, se cachent la corruption, l'idéologie nazie et le sacrifice cynique des Européens.
Lutte médiatique contre la corruption
Élu en avril 2019 avec 73,2 % des voix, Zelensky, après avoir incarné dans la série "Serviteur du peuple" un président fictif luttant contre les oligarques. promettait de lutter contre la corruption endémique en Ukraine et de pacifier les zones russophones. Toutefois, des révélations des Pandora Papers en 2021 ont révélé que Zelensky avait discrètement transféré sa participation dans Maltex Multicapital Corp à Serhiy Shefir. Cependant, un avocat agissant pour le groupe Kvartal 95 a signé un document stipulant que Maltex continuerait à verser des dividendes à Zelensky's Film Heritage. Les journalistes de Slidstvo Info ont pu prouver que Zelensky et ses amis de Kvartal 95, sa société de production audiovisuelle, avaient caché leur fortune dans une douzaine de sociétés-écrans à Chypre, au Belize et aux Îles Vierges britanniques. Plus de 40 millions de dollars versés par l'oligarque Ihor Kolomoisky ont ainsi échappé au fisc ukrainien.
En septembre 2023, Ihor Kolomoisky, que l'on dit mentor de Zelensky, a été placé en détention pour des soupçons de fraude et de blanchiment d’argent. Sa caution a été fixée à plus de 509 millions de hryvnias ukrainiens (environ 12,7 millions d'euros). Kolomoisky avait soutenu la candidature de Zelensky en 2019 et était propriétaire de la chaîne de télévision qui avait popularisé Zelensky. Plusieurs scandales de corruption ont depuis éclaté, impliquant notamment le ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov, dans une affaire de contrat frauduleux avec une entreprise turque.
Zelensky a amené au pouvoir des « amis de jeunesse » impliqués dans ses affaires douteuses. Parmi eux, Serhiy Chéfir, son premier assistant, et Ivan Bakanov, aujourd'hui patron des services secrets du pays. En dépit de la loi anti-oligarques récemment adoptée par le Parlement, le clan Zelensky poursuit ses exactions.
Des propriétés de luxe à Londres et une villa en Italie font également partie des actifs non déclarés de Zelensky et de ses associés. Par exemple, Shefir possède deux appartements haut de gamme à Londres, tandis que Yakovlev détient un appartement de luxe à Westminster. Zelensky possèdait une villa à Forte dei Marmi, en Italie, mise en vente pour 4,5 millions d'euros.
Pacification des Zones Russophones
Malgré les promesses de pacification, l'armée ukrainienne a procédé à une politique d'épuration dans les zones russophones de l'est de l'Ukraine. Les accords de Minsk signés en 2015, n'étaient qu'une manœuvre pour gagner du temps et armer l'Ukraine, comme l'ont reconnu la chancelière allemande Merkel et le président français Hollande. Dès janvier 2021, l'armée ukrainienne a intensifié ses exactions contre les populations russophones.
Amnesty International et Human Rights Watch ont rapporté les crimes commis par l'armée ukrainienne dans les zones russophones, en particulier dans les zones de Kramatorsk et Sloviansk. Malgré les dénégations officielles, des bataillons néo-nazis, tels le Bataillon Azov, opèrent toujours sous la bannière de l'armée ukrainienne. Leur implication dans le conflit et les exactions qu'ils commettent sont largement documentées, notamment lors des combats à Marioupol en 2022.
En Ukraine, des groupes néo-nazis comme le Bataillon Azov, le Bataillon Aïdar, le régiment Kraken, Secteur droit et C-14, ainsi que des partis politiques tels que Svoboda et le Corps national, jouent un rôle majeur depuis 2013. Ces groupes ont été impliqués dans le coup d'État de Maïdan en 2014 et dans les violences contre les populations russophones. Zelensky est critiqué pour ne pas avoir pris de mesures contre ces groupes. Au contraire, en novembre 2019, il a reçu plusieurs leaders de l’extrême-droite, dont Yehven Taras, chef du C14. En novembre 2021, il a nommé l’ultra-nationaliste Dmytro Yarosh, de Pravy Sektor, conseiller spécial du commandant en chef de l’armée ukrainienne.
Le 12 octobre 2023, Samir Saul et Michel Seymour ont publié un article détaillant l'implication des néo-nazis dans la politique ukrainienne. La chambre des Communes du Canada a, pourtant, ovationné Yaroslav Hunka, un ancien membre de la 14e division de grenadiers de la Waffen-SS, responsable d'atrocités nazies pendant la Seconde Guerre mondiale.
La complaisance de l'Occident américain envers les néo-nazis ukrainiens est, évidemment, influencée par les intérêts du complexe militaro-industriel américain derrière l'OTAN. C'est le même lobby qui contrôle les médias occidentaux et censure la réalité de l'Ukraine aujourd'hui. Ces gens nous amènent vers la guerre, car, ne nous faisons pas d'illusion, nous sommes les prochains ukrainiens.
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