Zéro enfant à la rue, c’est possible et indispensable !
La Convention internationale des droits de l'enfant, adoptée à l'unanimité par l'assemblée générale de l'ONU le 20 novembre 1989 va fêter son anniversaire dans quelques jours.
Voici une présentation succincte, grand public qu'en fait l'UNICEF
La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a :
-
le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
-
le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
-
le droit d’aller à l’école
-
le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
-
le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
-
le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir
-
le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
-
le droit de jouer et d’avoir des loisirs
-
le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
-
le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
La quasi totalité des gouvernements l'ont ratifiée, le seul membre de l'ONU à ne jamais l'avoir ratifiée : ce sont les Etats Unis !
En France, « pays des Droits de l'Homme », la Convention est souvent bafouée notamment en ce qui concerne le droit d'aller à l'école et de celui d'avoir un refuge, c'est à dire un toit !
Des milliers d'enfants dorment à la rue
ceux-ci et tous ceux qui mis à l'abri passent d'un hôtel à l'autre ont une scolarité chaotique
C'est INADMISSIBLE
Voici la lettre ouverte que nous adressons au Préfet de Seine et Marne
Monsieur le Préfet, vous n'ignorez pas que de plus en plus d'enfants dorment à la rue en France, vous avez certainement pris connaissance de cet article alarmant dont nous extrayons ce passage :
« Dans la nuit du 2 octobre 2023, en France, on comptait 2 822 enfants restés sans solution d’hébergement, faute de mises à l’abri disponibles, « des enfants pénalisés dans leur développement, leur santé, leur scolarité, et confrontés dès le plus jeune âge aux inégalités et à la grande pauvreté ».
Chaque Préfecture organise la mise à l'abri et l'hébergement d'urgence dans un cadre budgétaire contraint mais en Seine et Marne depuis de longues années , les différents préfets qui se sont succédé ont demandé au 115 de ne pas laisser à la rue des familles avec enfants en bas âge ou des personnes malades ou vulnérables.
Les associations de solidarité comme les nôtres et beaucoup d'autres souhaitent que personne ne dorme contre son gré dans la rue mais estiment qu'au moins en Seine et Marne des efforts sont faits pour que les enfants ne soient pas à la rue.
Aujourd'hui nous tenons à vous exprimer notre inquiétude car des familles avec des enfants d'âge primaire n'ont pas été mises à l'abri malgré nos demandes.
Avec le vent, la tempête, la pluie et le froid qui s'annonce, nous vous demandons de prendre des dispositions pour qu'aucun enfant ne soit sans toit.
Smina Kernoua et Jean-François Chalot
12 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON