On parle beaucoup ces derniers temps d’intelligence artificielle.
Moi, je propose de réfléchir un peu sur la connerie naturelle. Ca nous changera.
Oui mais le problème, c’est qu’en votant, on laisse également la porte ouverte peut-être pas aux extrêmes, en tout cas au bordel généralisé.
J’entendais il y a quelques jours un sondage : avec quelle personnalité politique les français aimeraient passer leur réveillon ?
Et kisséki k’arrive en tête ? Sarko.
Les terriens ont ce qu’ils méritent.
Le pire s’est déjà produit plusieurs fois dans l’Histoire, et continue d’ailleurs de se produire en ce moment, et ça ne change rien.
Les « plus jamais ça », ça me fait doucement rigoler.
Depuis 40 ans, l’état, c’est les banques.
C’est parfaitement vrai que ça sert à rien d’aller voter ; mais ça sert à rien non plus de pas y aller...
Chers amis...
Oui et alors ? Tout ça on le sait au moins depuis 40 ans.
Les états sont aux mains des banques. Oui.
Les multinationales contrôlent la bouffe, la flotte et l’énergie. Oui. Pourquoi ne le feraient-ils pas ? Ce sont des denrées de première nécessité. Logique.
Les mafias diverses contrôlent le reste : drogue, prostitution, et extraction des minerais précieux : toujours beaucoup d’opacité entre les échelons : les donneurs d’ordre, d’un côté, et les pauvres mecs sur le terrain, de l’autre.
Les mafias sont actuellement les seules structure à même d’insufler des liquidités ans le circuit financier.
Conclusion : dans quelques années, les circuits financiers seront totalement contrôlés par les mafias, et la boucle sera bouclée.
Et pourquoi ça changerait ? On change, nous ? On est prêts à changer ?
Autre chose : les salopards qui font chier le monde depuis au moins le début du néolithique, ils sont comme vous et moi. Et ils aiment probablement leurs mômes.
Après, c’est des questions de contextes et d’individus.
Bonne année.
Bon d’accord, tout ça est parfaitement vrai.
Mais, techniquement, on fait comment ?
Sommes-nous prêts à nous faire sauter le caisson avec une ceinture d’explosifs ?
Non.
Disposons-nous d’un budget kalachnikoff ?
Non.
Avons-nous une vision du monde alternative qui tient la route ?
Non.
Sommes-nous prêts à changer radicalement nos modes de vies ?
Non.
Et même si au bout du compte on réussissait à « balancer tous ces satrapes à la flotte », pensez-vous vraiment que certains d’entre nous ne seraient pas capables de les remplacer ?
Le capitalisme, le communisme, le productivisme et tous les systèmes en -isme, avant tout, c’est une question d’individus. Et depuis que le monde est monde, c’est toujours les cinglés avides et cupides qui font chier les autres, ça commence dans la cour de récré, et ça continue à la City ou à Wall Street, dans les bas-fonds de Little Odessa ou de Ciudad Juarez...
Mais c’est toujours une question de personnes. Et ces personnes sont comme vous zé moi.
Bonne année
J’avais bien compris. J’avais juste envie d’extrapoler un peu.
Certaines boites japonaises trippent sur des robots humanoïdes, genre qui vont aider les personnes âgées ou les handicapés dans leur quotidien (alors qu’il y a partout de VRAIS chômeurs). Je voulais juste pousser l’absurdité au bout : des machines (bagnoles) conduites par d’autres machines (ordi). Voilà. L’idée me faisait juste marrer.
Jaune.
La conscience, c’est la faculté de formuler « je ».
En fait la question est de savoir si un jour, un ordi sera capable de dire : « je ».
Ca va être vachement utile un robot qui conduira une bagnole.
Au départ la bagnole c’est pour transporter des gens, non ?
J’ai dit une connerie ?
Exact. Si on veut fabriquer un être intelligent et conscient, il suffit de faire un enfant. C’est même plutôt agréable.
Bonjour.
La Vie ! On est plongés dedans alors on trouve ça extraordinaire et on a tendance à en faire le but ultime de toutes les recherches. Exemple, en recherche spatiale, on voudrait bien trouver une planète capable de générer la vie.
La vie, jusqu’à preuve du contraire, c’est ni plus ni moins que la propriété particulière de la chimie du carbone à s’auto-perpétuer, depuis que la première protéine a bouffé sa voisine d’à côté.
C’est donc un phénomène purement local, terrestre, récent en rapport de l’existence de l’univers, et y’a franchement pas de quoi, à l’observation de ce que nous en faisons, de la vie, sauter au plafond.
Et ça ne résoud pas la question de la conscience. Ce serait faire preuve d’un anthropocentrisme et d’un géocentrisme aigus que d’imaginer que la conscience soit apparue avec la vie, et sur terre.
Question : un bébé qui naîtrait sourd, aveugle, et insensible au toucher serait-il conscient ?
Tout ça me fait bien rigoler.
La CIA n’est qu’une courroie de transmission parmi tant d’autres. Et non, désolé, il n’y a pas de « complot ».
Dans quel monde croyez-vous vivre ?
Le monde est tenu avant tout par des organisations qui gèrent non seulement les flux financiers, mais qui contrôlent évidemment les denrées de première nécessité : la bouffe, la flotte et l’énergie.
C’est parfaitement normal : c’est la forme suprême de la prédation. Pourquoi voudriez-vous que ces organisations lâchent la poule aux oeufs d’or ? Par esprit citoyen ? Par compassion ?
Ha ha !
Alors oui, ils corrompent, ils achètent, parce qu’ils en ont les moyens. Et le reste de la population est divisé en 2 catégories : ceux qui en croquent et les autres, c’est à dire le vulgus pecus.
Et vous découvrez ça seulement maintenant ?
La question est de savoir si on en sortira. Et dans quel état. Et surtout comment ? Parce qu’on cause, on cause, certains prétendent qu’il faut s’emparer des moyens de production, mutualiser les bénéfices etc etc etc...On fait comment ?
On leur demande d’être plus gentils ? Ou alors il y a un budget kalach planqué quelque part ?
Tout ça me fait bien rigoler.
La CIA n’est qu’une courroie de transmission parmi tant d’autres. Et non, désolé, il n’y a pas de « complot ».
Dans quel monde croyez-vous vivre ?
Le monde est tenu avant tout par des organisations qui gèrent non seulement les flux financiers, mais qui contrôlent évidemment les denrées de première nécessité : la bouffe, la flotte et l’énergie.
C’est parfaitement normal : c’est la forme suprême de la prédation. Pourquoi voudriez-vous que ces organisations lâchent la poule aux oeufs d’or ? Par esprit citoyen ? Par compassion ?
Ha ha !
Alors oui, ils corrompent, ils achètent, parce qu’ils en ont les moyens. Et le reste de la population est divisé en 2 catégories : ceux qui en croquent et les autres, c’est à dire le vulgus pecus.
Et vous découvrez ça seulement maintenant ?
La question est de savoir si on en sortira. Et dans quel état. Et surtout comment ? Parce qu’on cause, on cause, certains prétendent qu’il faut s’emparer des moyens de production, mutualiser les bénéfices etc etc etc...On fait comment ?
On leur demande d’être plus gentils ? Ou alors il y a un budget kalach planqué quelque part ?
Les agriculteurs ont souvent élevé du bétail, pas toujours, destiné au départ à leur propre consommation, dans une optique d’économie.
Rien à voir avec l’élevage industriel.
Mon père -88 ans-, pourtant issu d’une famille assez bourge, me racontait qu’avant-guerre, on mangeait de la bidoche 1 ou 2 fois par semaine, le vendredi du poisson (évidemment, famille de tradition catho !). lLe reste du temps, c’était quasiment végétarien. Féculents, légumineuses : lentilles, fèves...Tubercules : patates, topinambours (avant que ça devienne le quotidien pendant l’occupation). Verdure, choux, etc...
La surconsommation de protéine animale telle qu’elle est pratiquée depuis plusieurs décennies est une aberration, sanitaire et environnementale.
Je ne prone pas un végétarisme à 100%, je dis juste qu’il faut se calmer, sur la bidoche, et les produits laitiers, et le sucre.
Observez bien le fait que depuis les années 50, toute la politique agricole mondiale est articulée autour des filières viande et sucre. Plus de 50 % des terres cultivables mondiales servent à fabriquer de la bouffe pour animaux d’élevage industriel.
Alors évidemment c’est impossible de le faire d’un coup. Mais faudrait commencer à y penser avant de ne plus avoir le choix du tout.
On peut tous faire des « petits gestes ». C’est plus facile de consommer moins de viande que d’arrêter de fumer, par exemple...ou d’arrêter de conduire ! Pour plein de gens, conduire est obligatoire. Bouffer de la viande tous les jours, non.
Quitte à me reprendre une volée de bois vert et à me faire traiter de facho « végétaryen » (oui, avec un igrec !) ou de khmer vert, je persiste et signe : la planète a largement les moyens de nourrir 10 milliards de quasi-végétariens, mais surement pas 7 milliards de bouffeurs de bidoche comme on en consomme en occident depuis près de 50 ans.
Alors que ça plaise ou non, et avant qu’on y soit contraints, commençons par nous réfréner un peu : 1 protéine animale par semaine, c’est largement suffisant pour nos besoins énergétiques.
Je me suis juste connecté pour vous répondre, à vous joletaxi : vous êtes un connard, et je ne vous donnerai pas plus d’argument que ça.
Bonjour. J’avoue que j’ai bien aimé, d’autant plus que moi aussi j’ai tendance à bargeoter sur ces questions, et qu’en plus j’utilise le même concept que vous : l’Existence, à savoir les fait que les choses existent, que les choses sont.
Et j’ai le sentiment que les choses sont depuis un bon bout de temps, et que ce que les scientifiques appellent le Big bang n’est qu’une fin/un redémarrage parmi tant d’autres, un peu comme si l’univers se dilatait et se contractait régulièrement, à la façon d’une respiration...
Maintenant, reste la question de la conscience. Le monde scientifique globalement explique la conscience par tout un tas de phénomènes physico-chimico-électriques qui ne me convainquent pas, surtout lorsqu’ils affirment de façon péremptoire que le cerveau humain serait la plus merveilleuse machine de l’univers.
Je pense que la plus merveilleuse machine de l’univers, c’est l’univers, et je crois qu’un minimum d’humilité devarit nous conduire à considérer que l’univers n’a pas attendu 14 milliards d’années pour inventer la conscience.
On pourrait s’amuser comme vous le faites à remonter progressivement en arrière et se dire qu’à tout moment et un peu partout a pu exister la conscience, et de proche en proche, revenir au début (en tout cas début de notre cycle connu de 14 milliards d’années) et se dire que la conscience est déjà là.
Vous allez me dire « ouh la la, un déiste ».
C’est vrai que la tentation est forte. Mais Conscience ne signifie pas forcément Intention !
Je vois de la conscience dans l’intelligence avec laquelle les végétaux s’organisent pour mutualiser leurs biotopes, je vois de la conscience dans l’organisation d’une fourmilière, là où la plupart des savants zoologues voient de l’instinct (mot à bannir).
J’ai vraiment le sentiment que l’Existence est consubstantielle de la Conscience et également consubstantielle de l’Energie.
Trois pour le prix d’un ! Ca vous rappelle rien ?
Je crois que les premiers ésotéristes chrétiens avaient pigé ce truc et qu’il l’ont codifié d’une manière absconse avec leurs Père, Fils et Saint-Esprit, dans une logique culturelle méditerranéenne et patriarcale.
Existence + conscience + énergie. C’est la base de ma cosmogonie. Mais ça n’engage que moi !
Bien à vous.
Bonjour Incoming
"Les transitions que vous décrivez sont bien sympathiques, mais trouverez
vous suffisamment de futurs paysans pour nourrir les autres ?«
Justement, dans un monde idéal, on n’a plus besoin de trouver des gens pour nous nourrir.
Avec un lopin de terre et une heure de boulot par jour, en utilisant les nouvelles techniques de permaculture, on peut nourrir sa petite famille.
Evidemment c’est utopique, dans la mesure où le problème des grandes villes ultra-bétonnées reste entier ;
C’est utopique également en zone rurale où on se confronte à un découpage cadastral des parcelles, avec interdiction de mélanger zone d’habitation et zones de cultures, sauf bien sûr pour les anciens domaines agricoles où la ferme fait partie intégrante du domaine.
C’est utopique aussi parce que tant qu’il restera une goutte de pétrole sous terre, et suffisamment d’uranium pour faire tourner des centrales, les pouvoirs divers et variés ne se gêneront pas pour continuer à faire tourner la machine. Les lobbies pétrochimique, nucléaire et agroalimentaires ont non seulement les moyens financiers, mais tiennent aussi les appareils politiques, policiers et militaires dans le creux de leur main.
A l’observation de la nature humaine dans son expression actuelle, j’ai l’impression que réaliser cette utopie à grande échelle nécessiterait également, hélas, un budget »kalashnikov" !
Enfin, j’espère me tromper...
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