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Les commentaires de oscar fortin



  • oscar fortin oscar fortin 11 novembre 2013 23:28

    @Furax : J’interviens une autre fois pour préciser, en ce qui me concerne, l’affirmation maintenue dans le titre. En recevant Capriles, le pape favorise, volontairement ou non, les opposants à l’actuel gouvernement et laisse entendre que ce discours sur les prisonniers politiques peut avoir un fondement. C’est tellement vrai que vous, homme d’analyse et soucieux de la vérité, parlez de cette question comme si effectivement il y avait au Venezuela des prisonniers politiques. 


    Je vous dirai seulement ceci : ceux et celles qui sont arrêtés et jugés sont mis en prison pour des crimes inscrits dans la Constitution. Tous et toutes ont droit à une défense légitime. Un voleur est un voleur même si sa profession est d’être un politicien ou un gestionnaire de banques, un candidat à la présidence. On peut dire la même chose pour des terroristes qui font fi de la loi pour commettre leurs crimes. Tous ces gens, jugés et condamnés, le sont pour les crimes commis. Sur ce point, je vous invite à écouter d’autres discours que ceux véhiculés par l’opposition oligarchique. Demandez combien de ces prisonniers politiques ont été condamnés sans pouvoir se défendre ? Combien le sont pour des motifs d’opinion politique ? Il est possible que les réponses à ces questions modifient beaucoup notre entendement sur le sujet.

    Au nombre des gens émigrés vers d’autres pays, il y a plusieurs de ces criminels qui ont fui la justice pour protéger leurs avoirs acquis à l’encontre des lois du pays. IL y a aussi de nombreux autres, de la classe moyenne, qui fuient tous ces actes de sabotages qui provoquent l’instabilité et l’insécurité. Les responsables de ces départs sont justement ces fauteurs de troubles qu’est la droite soutenue par des millions de dollars venant des États-Unis. Le 48.8% obtenu par Capriles aux dernières élections, semble avoir fondu passablement puisque des sondages donne un taux de satisfaction de plus de 60% quant à la gestion du gouvernement Maduro. La population au Venezuela est de 29 millions. Si vous me dites avec documents en appui, qu’il y a un million de Vénézuéliens qui ont quitté le pays pour diverses raisons, je vous dirai qu’il en reste toujours 28 millions qui y vivent et participent au développement du pays et au mieux être de tous et de toutes.

    Je pense, qu’avec les moyens de communication et les expériences passées dans certains autres pays, nous devons être plus exigeant concernant ce type d’affirmations : parler des prisonniers politiques et des émigrés. Ce n’est certainement pas Capriles qui seraient depuis longtemps en prison s’il se retrouvait aux États=Unis agissant contre le gouvernement et commettant des actes terroristes. 

    Ce seul débat cette audience accordé à Capriles confirme que ce dernier a atteint son but : faire parler de lui et des thèmes qu’il a lancés : prisonniers politiques et émigration. Ça fait oublier toutes ces opérations de sabotage économique qui se poursuivent toujours au Venezuela.

    Avec tout mon respect


  • oscar fortin oscar fortin 10 novembre 2013 12:21

    @JP94 : Votre analyse est intéressante et rejoint l’opinion de grand nombre, Toutefois, en dépit de toutes les résistances, je continue de croire en une nouvelle Pentecôte qui viendra briser ces chaines qui retiennent toujours l’Église-institution aux pouvoirs temporels des grands et des puissants. C’est de toute évidence un acte de foi que je fais, en espérant que l’histoire la confirmera dans les faits. 


    Je sais que le pape François touche le fond des contradictions du système ecclésial qui se révèle au monde. Je sais qu’il est un homme profondément croyant et consacré à l’oeuvre du Royaume, instauré en Jésus. S’il y a quelqu’un qui peut briser ces chaines, je pense que ce sera lui. De son conservatisme peut surgir, par la force de l’Esprit, l’homme nouveau. Je crois.

    Bonne journée à vous et merci pour votre intervention.


  • oscar fortin oscar fortin 8 novembre 2013 18:07

    Vous êtes vraiment incroyable. Je ne sais vraiment pas ce que vous lisez et où vous prenez vos informations. Vos sources devraient être citées plus souvent pour soutenir vos grossières informations. Franchement, je n’arrive pas à comprendre qu’une personne intelligente comme vous n’ait pas encore saisi la trame de fond de tous ces conflits. Je vous invite à lire un article que je viens de mettre en ligne sur mon propre site,



    Le titre est évocateur : Que sont-ils donc ces ces grands sauveurs d’humanité ?

    Avec tout mon respect


  • oscar fortin oscar fortin 8 novembre 2013 16:07

    Bien dit !



  • oscar fortin oscar fortin 8 novembre 2013 13:32

    @Werner : Votre intervention m’impression moins par son contenu que par la désinformation qu’elle véhicule. À vous lire, on croirait qu’il revient aux États-Unis d’Amérique de décider qui mérite de vivre ou de mourir et surtout d’en faire la biographie.


    La guerre en Irak a été réalisé à l’encontre de la communauté internationale, des Nations Unies et sur la base d’un mensonge que vous semblez seul à ne pas connaitre.

    Les centaines de milliers de morts, plus d’un million pour certains, sont d’innocentes victimes. Ce n’est pas en noircissant l’image de Saddam, en le diabolisant plus noir que la cendre du poële, que vous allez justifier ces morts par milliers de femmes, d’enfants, d’hommes, autant d’épouses et de conjoints, de pères et d’enfants. N’allez surtout pas me donner en référence quelqu’un, tout irakien qu’il puisse être, de me dire la bonne action réalisée par l’Oncle Sam. Ce serait comme demandé à un collaborateur des États-Unis en Amérique latine ce qu’il pense des actions de pillage et des coups d’État militaire réalisé par ce dernier. De grâce, un peu plus de sérieux et de consistance dans vos analyses et vos propos.

    Avec tout mon respect


  • oscar fortin oscar fortin 8 novembre 2013 13:17

    @asterix : Je ne comprends pas trop ce que Fidel vient faire en relation avec cet article. En second lieu, vous placez sur un même plan un chef d’État avec un homme politique qui n’assume pas de responsabilité de l’État national vénézuélien. Je suis intervenu suffisamment dans le cadre de ces commentaires pour marquer clairement la différence entre l’un et l’autre. De plus, peu importe les sujets traités et les propos tenus, cette audience est, par elle-même, un langage. Le pape a reçu le politicien qui se démarque au Venezuela pour semer le désordre et susciter les conditions d’un éventuel coup d’État contre l’actuel gouvernement. Si le pape n’a pas parlé de cette rencontre, Capriles a eu la presse internationale de la Place St-Pierre pour y faire son spectacle destiné au monde. Voilà la symbolique d’une rencontre qui dans d’autres circonstances et en dehors de tous ces liens politiques, seraient passée inaperçue. 


    Quant à Fidel Castro, je vous dirai qu’il a beaucoup moins de sang sur les mains que la grande majorité des présidents des États-Unis et des dictatures de l’Amérique latine et des Antilles. 

    Je vous invite à lire sur le Plan Condor et sur ces dictateurs qui ont été bénis par l’Empire et l’Églises. Fidel Castro, avec son peuple, ont lutté pour se défaire d’un dictateur en la personne de Batista et pour reconquérir la dignité d’un peuple souverain, maitre de son destin. Mon prochain article vous en dira plus long sur le sujet.

    Avec tout mon respect 


  • oscar fortin oscar fortin 8 novembre 2013 02:20

    J’avais fait la correction dans ma tête. Merci pour votre commentaire



  • oscar fortin oscar fortin 8 novembre 2013 01:48

    Merci à tous les intervenants et à toutes les intervenantes. J’ai lu chacun de vos commentaires, mais, au rythme où allaient les choses, je n’au apporter une réaction à chacun et à chacune. C’est une des rares fois où autant de personnes s’expriment en si peu de temps et la plupart avec un contenu qui interpellait. Il y a des sujets sur lesquelles nous pourrions revenir et discuter longtemps comme celui, par exemple, des croyances chrétiennes et les actions qui s’en suivent. Certains on parlé de la grande foi chrétienne du peuple étasunien, mais qu’en est-il de cette foi pour contrer les politiques de conquêtes et de dominations. Qu’ont-ils fait pour contrer la guerre en Irak qui a fait plus d’un million de morts, tous des humains comme vous et moi ? Que font-ils pour détenir la course aux armements et à leur usage pour semer la terreur dans le monde ? Il faut se poser ces questions lorsque nous nous référons à la foi qui s’enracine dans le Christ et les Évangiles.


    Encore une fois, merci et à la prochaine.


  • oscar fortin oscar fortin 8 novembre 2013 00:23

    C’est une idée, je n’y avais pas pensé.



  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 20:23

    Merci pour la précision.



  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 19:58

    @ massada : je ne comprends vraiment pas votre commentaire.



  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 18:58

    @soleil : Vous touchez là un point qui illustre bien la confusion qui nait lorsque l’Église devient également un État. Le pape François porte deux chapeaux : un comme pasteur et porteur de la bonne nouvelle du Règne de Dieu sur terre et l’autre, comme chef d’État, qui compose avec les divers pouvoirs qui se disputent le monde. L’Église est foncièrement et fondamentalement enracinée dans la personne de Jésus ressuscité et de son Esprit qui y agit à travers les dons qu’il distribue comme bon il l’entend. Comme croyants, les chrétiens appartiennent à ce corps « mystique » dont le Christ est la Tête et l’Esprit, l’âme. Cette Église ne peut pas se réduire ou se ramener à un État, comme celui que se donnent les peuples et les nations. Le seul État pouvant convenir à l’Église est celui du Règne de Dieu et les paradigmes de ce dernier sont de nature tout à fait différente de ceux des États qui forment les Nations Unies.


    Tant que cette ambiguité ne sera pas levée, les fonctions du pape Pasteur et Chef d’État, feront problème. L’Église doit se libérer de l’État qui l’enchaine aux pouvoirs de "ce monde’ de l’argent et de domination.

    Avec tout mon respect.


  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 18:03

    L’Église doit revenir une authentique communauté de foi et cesser d’être pour toujours un État. Le rôle de Pasteur ne peut se concilier avec celui de Chef d’État. Le pape François comme pasteur est une grande espérance pour l’Église, mais comme Chef d’État il ne fait que maintenir l’alliance de l’institution ecclésiale avec les pouvoirs de l’Empire. Les postes clefs de son entourage ont été soigneusement téléguidé de l’extérieur. Le pape François n’y échappe pas, certainement pas en recevant ce personnage politique du Venezuela, clairement défini dans ses liens avec Washington. C’est dommage.



  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 17:35

    Ettore : Je ne suis pas bon traducteur et de plus, le temps pour le faire me manque vraiment. J’ai mis le lien en pensant à ceux qui avaient des connaissances en espagnol. Si au nombre de ces derniers, quelqu’un ou quelqu’une peut le faire, tant mieux. Je serai le premier à le publier en entier.


    Merci tout de même pour l’observation


  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 14:34

    @antireac... : Je ne comprends pas vraiment votre commentaire en relation avec le présent article. Que voulez-vous vraiment nous dire ? Votre point de vue est sans doute très important et j’aimerais pouvoir le comprendre.


    Merci


  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 14:18

    Comme pasteur, il me convainc et je ne manque pas d’occasion pour le mentionner et en relever les traits profondément évangéliques. Mon problème vient lorsqu’il porte le chapeau de chef d’État. C’est là que je prends des distances.


    Avec tout mon respect


  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 13:42

    @volpa : je vous réfère à mon commentaire sur le sujet relatif à la liberté du pape de recevoir qui il veut. La question n’est pas de diaboliser le pasteur qu’est le pape, mais de questionner le chef d’État du Vatican dans ses prises de position politiques. Recevoir Henrique Capriles n’est pas un fait banal pour qui sait qui est cet homme et qui sait également de la lutte menée par Washington et les oligarchies nationales pour reprendre le contrôle du pays et le mettre au service de leurs intérêts. Capriles est au coeur de ces mouvements de déstabilisation du pays par de voies non démocratiques et violentes. 


    Que diriez-vous et que dirait le président Santos, si le pape recevait en audience officielle le chef des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC) ?

    C’est un peu le genre de problématique soulevé par cette audience du pape à Capriles..


  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 13:30

    @ ETTORE : À lire les commentaires que Capriles a fait au sortir de cette audience, il ne semble pas qu’il ait vécu une expérience de conversion.... Pour le moment je n’ai malheureusement qu’une référence en espagnol de ses commentaires suite à sa rencontre avec le pape.



    À titre de rappel, le Venezuela a le système électoral qualifié par Carter de meilleur au monde. Ce n’est pas peu dire.


  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 13:07

    @Soleil : je suis content de vous lire de nouveau. Votre commentaire, si je comprends bien, m’invite à préciser ce que j’entends par État. La réponse est très simple : il s’agit de l’État tel que défini par les Nations Unies et la communauté internationale. Une instance politique, avec un gouvernement et des ministères ou dicastères pour agir dans le cadre de la communauté internationale des États. Je ne ramène pas à l’État, les communautés de vie qui surgissent un peu partout à travers le monde et qui sont inspirées par une multitudes d’idées et de valeurs. Les communauté chrétiennes, par exemple, ne sont pas des États et peuvent trouver leur propre consistance sans se transformer en un État, comme c’est actuellement le cas avec l’État du Vatican.

    En espérant avoir clarifié quelque peu ma pensée sur le sujet.


  • oscar fortin oscar fortin 7 novembre 2013 12:57

    @nico31 : Votre intervention est plus que pertinente. De fait, le pape, comme pasteur universelle de l’Église, peut de toute évidence recevoir qui il veut et sans que nous ayons à lui en faire le reproche. Ce n’est certes pas le sens du présent article. 


    Dans le cas présent, c’est le pape, comme chef d’État, qui reçoit un candidat défait à une élection présidentielle et qui s’obstine à l’encontre de la communauté internationale et de toutes les instances constitutionnelles du pays, d’en reconnaitre les résultats. Ceci est un premier point : la rencontre d’un homme politique déçu et obstiné à ne pas accepter le verdict de la démocratie. Le second point a à voir avec ce qui se passe au Venezuela depuis qu’Hugo Chavez et son gouvernement ont pris le pouvoir.et dirige le pays. Washington et les oligarchies nationales n’ont pas accepté cette prise de contrôle des pouvoirs de l’État par les voies démocratiques démocratiques. Depuis cette première victoire, les moyens déployés par les adversaires ont été de toute nature. Des actions de sabotage, des tentatives d’assassinat, des tentatives de coups d’État, dont celui de 2002 etc. Ce monsieur Capriles, est depuis les tout début, un acteur important dans toutes ces actions de déstabilisation. 

    C’est ce personnage que le pape François, chef d’État du Vatican, reçoit avec tous les honneurs en audience officielle. Je vous renvoie au compte rendu donné par Religion digital :


    Je m’excuse pour l’espagnol, mais les photos parlent déjà par elles-mêmes.

    Dans ce cas précis, il ne s’agit pas, de toute évidence, d’une audience pastorale, mais d’une audience politique et là, le chef d’état qu’est le pape, s’immisce dans les affaires internes du Venezuela.Déjà en juin dernier il a eu l’occasion de parler de toutes ces choses avec le chef d’état du Venezuela, le président Maduro. Pour le reste, ses représentants au Venezuela peuvent lui fournir toute l’information nécessaire sur les divers sujets traités.

    Avec tout mon respect