@Furax : J’interviens une autre fois pour préciser, en ce qui me concerne, l’affirmation maintenue dans le titre. En recevant Capriles, le pape favorise, volontairement ou non, les opposants à l’actuel gouvernement et laisse entendre que ce discours sur les prisonniers politiques peut avoir un fondement. C’est tellement vrai que vous, homme d’analyse et soucieux de la vérité, parlez de cette question comme si effectivement il y avait au Venezuela des prisonniers politiques.
@JP94 : Votre analyse est intéressante et rejoint l’opinion de grand nombre, Toutefois, en dépit de toutes les résistances, je continue de croire en une nouvelle Pentecôte qui viendra briser ces chaines qui retiennent toujours l’Église-institution aux pouvoirs temporels des grands et des puissants. C’est de toute évidence un acte de foi que je fais, en espérant que l’histoire la confirmera dans les faits.
Vous êtes vraiment incroyable. Je ne sais vraiment pas ce que vous lisez et où vous prenez vos informations. Vos sources devraient être citées plus souvent pour soutenir vos grossières informations. Franchement, je n’arrive pas à comprendre qu’une personne intelligente comme vous n’ait pas encore saisi la trame de fond de tous ces conflits. Je vous invite à lire un article que je viens de mettre en ligne sur mon propre site,
@Werner : Votre intervention m’impression moins par son contenu que par la désinformation qu’elle véhicule. À vous lire, on croirait qu’il revient aux États-Unis d’Amérique de décider qui mérite de vivre ou de mourir et surtout d’en faire la biographie.
@asterix : Je ne comprends pas trop ce que Fidel vient faire en relation avec cet article. En second lieu, vous placez sur un même plan un chef d’État avec un homme politique qui n’assume pas de responsabilité de l’État national vénézuélien. Je suis intervenu suffisamment dans le cadre de ces commentaires pour marquer clairement la différence entre l’un et l’autre. De plus, peu importe les sujets traités et les propos tenus, cette audience est, par elle-même, un langage. Le pape a reçu le politicien qui se démarque au Venezuela pour semer le désordre et susciter les conditions d’un éventuel coup d’État contre l’actuel gouvernement. Si le pape n’a pas parlé de cette rencontre, Capriles a eu la presse internationale de la Place St-Pierre pour y faire son spectacle destiné au monde. Voilà la symbolique d’une rencontre qui dans d’autres circonstances et en dehors de tous ces liens politiques, seraient passée inaperçue.
J’avais fait la correction dans ma tête. Merci pour votre commentaire
Merci à tous les intervenants et à toutes les intervenantes. J’ai lu chacun de vos commentaires, mais, au rythme où allaient les choses, je n’au apporter une réaction à chacun et à chacune. C’est une des rares fois où autant de personnes s’expriment en si peu de temps et la plupart avec un contenu qui interpellait. Il y a des sujets sur lesquelles nous pourrions revenir et discuter longtemps comme celui, par exemple, des croyances chrétiennes et les actions qui s’en suivent. Certains on parlé de la grande foi chrétienne du peuple étasunien, mais qu’en est-il de cette foi pour contrer les politiques de conquêtes et de dominations. Qu’ont-ils fait pour contrer la guerre en Irak qui a fait plus d’un million de morts, tous des humains comme vous et moi ? Que font-ils pour détenir la course aux armements et à leur usage pour semer la terreur dans le monde ? Il faut se poser ces questions lorsque nous nous référons à la foi qui s’enracine dans le Christ et les Évangiles.
C’est une idée, je n’y avais pas pensé.
Merci pour la précision.
@ massada : je ne comprends vraiment pas votre commentaire.
@soleil : Vous touchez là un point qui illustre bien la confusion qui nait lorsque l’Église devient également un État. Le pape François porte deux chapeaux : un comme pasteur et porteur de la bonne nouvelle du Règne de Dieu sur terre et l’autre, comme chef d’État, qui compose avec les divers pouvoirs qui se disputent le monde. L’Église est foncièrement et fondamentalement enracinée dans la personne de Jésus ressuscité et de son Esprit qui y agit à travers les dons qu’il distribue comme bon il l’entend. Comme croyants, les chrétiens appartiennent à ce corps « mystique » dont le Christ est la Tête et l’Esprit, l’âme. Cette Église ne peut pas se réduire ou se ramener à un État, comme celui que se donnent les peuples et les nations. Le seul État pouvant convenir à l’Église est celui du Règne de Dieu et les paradigmes de ce dernier sont de nature tout à fait différente de ceux des États qui forment les Nations Unies.
L’Église doit revenir une authentique communauté de foi et cesser d’être pour toujours un État. Le rôle de Pasteur ne peut se concilier avec celui de Chef d’État. Le pape François comme pasteur est une grande espérance pour l’Église, mais comme Chef d’État il ne fait que maintenir l’alliance de l’institution ecclésiale avec les pouvoirs de l’Empire. Les postes clefs de son entourage ont été soigneusement téléguidé de l’extérieur. Le pape François n’y échappe pas, certainement pas en recevant ce personnage politique du Venezuela, clairement défini dans ses liens avec Washington. C’est dommage.
Ettore : Je ne suis pas bon traducteur et de plus, le temps pour le faire me manque vraiment. J’ai mis le lien en pensant à ceux qui avaient des connaissances en espagnol. Si au nombre de ces derniers, quelqu’un ou quelqu’une peut le faire, tant mieux. Je serai le premier à le publier en entier.
@antireac... : Je ne comprends pas vraiment votre commentaire en relation avec le présent article. Que voulez-vous vraiment nous dire ? Votre point de vue est sans doute très important et j’aimerais pouvoir le comprendre.
Comme pasteur, il me convainc et je ne manque pas d’occasion pour le mentionner et en relever les traits profondément évangéliques. Mon problème vient lorsqu’il porte le chapeau de chef d’État. C’est là que je prends des distances.
@volpa : je vous réfère à mon commentaire sur le sujet relatif à la liberté du pape de recevoir qui il veut. La question n’est pas de diaboliser le pasteur qu’est le pape, mais de questionner le chef d’État du Vatican dans ses prises de position politiques. Recevoir Henrique Capriles n’est pas un fait banal pour qui sait qui est cet homme et qui sait également de la lutte menée par Washington et les oligarchies nationales pour reprendre le contrôle du pays et le mettre au service de leurs intérêts. Capriles est au coeur de ces mouvements de déstabilisation du pays par de voies non démocratiques et violentes.
@ ETTORE : À lire les commentaires que Capriles a fait au sortir de cette audience, il ne semble pas qu’il ait vécu une expérience de conversion.... Pour le moment je n’ai malheureusement qu’une référence en espagnol de ses commentaires suite à sa rencontre avec le pape.
@Soleil : je suis content de vous lire de nouveau. Votre commentaire, si je comprends bien, m’invite à préciser ce que j’entends par État. La réponse est très simple : il s’agit de l’État tel que défini par les Nations Unies et la communauté internationale. Une instance politique, avec un gouvernement et des ministères ou dicastères pour agir dans le cadre de la communauté internationale des États. Je ne ramène pas à l’État, les communautés de vie qui surgissent un peu partout à travers le monde et qui sont inspirées par une multitudes d’idées et de valeurs. Les communauté chrétiennes, par exemple, ne sont pas des États et peuvent trouver leur propre consistance sans se transformer en un État, comme c’est actuellement le cas avec l’État du Vatican.
@nico31 : Votre intervention est plus que pertinente. De fait, le pape, comme pasteur universelle de l’Église, peut de toute évidence recevoir qui il veut et sans que nous ayons à lui en faire le reproche. Ce n’est certes pas le sens du présent article.
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