@Furax : J’interviens une autre fois pour préciser, en ce qui me concerne, l’affirmation maintenue dans le titre. En recevant Capriles, le pape favorise, volontairement ou non, les opposants à l’actuel gouvernement et laisse entendre que ce discours sur les prisonniers politiques peut avoir un fondement. C’est tellement vrai que vous, homme d’analyse et soucieux de la vérité, parlez de cette question comme si effectivement il y avait au Venezuela des prisonniers politiques.
Je vous dirai seulement ceci : ceux et celles qui sont arrêtés et jugés sont mis en prison pour des crimes inscrits dans la Constitution. Tous et toutes ont droit à une défense légitime. Un voleur est un voleur même si sa profession est d’être un politicien ou un gestionnaire de banques, un candidat à la présidence. On peut dire la même chose pour des terroristes qui font fi de la loi pour commettre leurs crimes. Tous ces gens, jugés et condamnés, le sont pour les crimes commis. Sur ce point, je vous invite à écouter d’autres discours que ceux véhiculés par l’opposition oligarchique. Demandez combien de ces prisonniers politiques ont été condamnés sans pouvoir se défendre ? Combien le sont pour des motifs d’opinion politique ? Il est possible que les réponses à ces questions modifient beaucoup notre entendement sur le sujet.
Au nombre des gens émigrés vers d’autres pays, il y a plusieurs de ces criminels qui ont fui la justice pour protéger leurs avoirs acquis à l’encontre des lois du pays. IL y a aussi de nombreux autres, de la classe moyenne, qui fuient tous ces actes de sabotages qui provoquent l’instabilité et l’insécurité. Les responsables de ces départs sont justement ces fauteurs de troubles qu’est la droite soutenue par des millions de dollars venant des États-Unis. Le 48.8% obtenu par Capriles aux dernières élections, semble avoir fondu passablement puisque des sondages donne un taux de satisfaction de plus de 60% quant à la gestion du gouvernement Maduro. La population au Venezuela est de 29 millions. Si vous me dites avec documents en appui, qu’il y a un million de Vénézuéliens qui ont quitté le pays pour diverses raisons, je vous dirai qu’il en reste toujours 28 millions qui y vivent et participent au développement du pays et au mieux être de tous et de toutes.
Je pense, qu’avec les moyens de communication et les expériences passées dans certains autres pays, nous devons être plus exigeant concernant ce type d’affirmations : parler des prisonniers politiques et des émigrés. Ce n’est certainement pas Capriles qui seraient depuis longtemps en prison s’il se retrouvait aux États=Unis agissant contre le gouvernement et commettant des actes terroristes.
Ce seul débat cette audience accordé à Capriles confirme que ce dernier a atteint son but : faire parler de lui et des thèmes qu’il a lancés : prisonniers politiques et émigration. Ça fait oublier toutes ces opérations de sabotage économique qui se poursuivent toujours au Venezuela.
Avec tout mon respect