M. Villach, vous avez tout à fait raison de citer les expériences de Solomon Asch.
Ce qui se passe en est l’illustration typique, pas seulement parmi le public mais aussi parmi les parlementaires ou les décideurs intermédiaires qui, j’en suis persuadée, ne sont pas tous des « vendus » à l’industrie pharmaceutique.
La pression du groupe est omniprésente dans cette affaire, et bien rares sont ceux qui se permettent d’exercer leur libre arbitre, malgré l’évidence de bénignité de la grippe.
@ JL : vous posez la question « Et qui paiera les indemnités ? Les labos ? Ils sont d’ores et déjà exonérés. On voudrait croire que c’est l’Etat qui paiera. »
Non, l’État n’idemnise en principe que les victimes de vaccins obligatoires : cf. Article L3111-9 du Code de la Santé publique.
Il est vrai le point 10 de la CHARTE DE LA PERSONNE ACCUEILLIE POUR LA
VACCINATION ANTIGRIPPALE A (H1N1) 2009 dit que
« 10-La personne accueillie dispose du droit de demander réparation, auprès de l’office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM), des préjudices qu’elle estimerait avoir subis suite à la vaccination contre le virus de la grippe A (H1N1) 2009. »
Mais les « négociations » avec l’ONIAM ne sont pas simples. Et les indemnisations rarement en rapport avec le degré de gravité du préjudice... lorsqu’il est enfin reconnu.
Et puis comme vous dites : « ... ce n’est même pas sûr, au vu du procédé de vaccination massive envisagé : trois personnes travaillant en chaîne pour inoculer le poison. Lequel des trois sera le lampiste ? Cela fait un triple rempart protégeant les « autorités ». »
Nous verrons bien ce que l’organisation lamentable de cette campagne nous réservera comme surprises, car ce n’est pas fini.
Oups... pardon ! Je me suis mélangé les pinceaux entre les numéros d’article : au second § de mon précédent commentaire il faut lire :
...dans le Code de la Santé publique, l’ article L3131-3 (ex article L3110-3) ...
Bonjour,
Je m’étonne qu’on nous rebatte sans cesse les oreilles avec l’immunité accordée par le gouvernement américain aux fabricants de vaccins et à tous les professionnels de santé, en application du PREP Act, car nous avons sensiblement la même chose en France.
Depuis 2004, nous avons, dans le Code de la Santé publique, l’article L3131-1 (ex article L3110-1) qui nous dit : « Nonobstant les dispositions de l’article L. 1142-1, les professionnels de santé ne peuvent être tenus pour responsables des dommages résultant de la prescription ou de l’administration d’un médicament en dehors des indications thérapeutiques ou des conditions normales d’utilisation prévues par son autorisation de mise sur le marché ou son autorisation temporaire d’utilisation, ou bien d’un médicament ne faisant l’objet d’aucune de ces autorisations, lorsque leur intervention était rendue nécessaire par l’existence d’une menace sanitaire grave et que la prescription ou l’administration du médicament a été recommandée ou exigée par le ministre chargé de la santé en application des dispositions de l’article L. 3131-1. »
Le décret du 27 août 2007 lui a ajouté un second alinéa qui dit : « Le fabricant d’un médicament ne peut davantage être tenu pour responsable des dommages résultant de l’utilisation d’un médicament en dehors des indications thérapeutiques ou des conditions normales d’utilisation prévues par son autorisation de mise sur le marché ou son autorisation temporaire d’utilisation, ou bien de celle d’un médicament ne faisant l’objet d’aucune de ces autorisations, lorsque cette utilisation a été recommandée ou exigée par le ministre chargé de la santé en application de l’article L. 3131-1. Il en va de même pour le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché, etc. »
Or l’article L3131-1 dit :« En cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d’urgence, notamment en cas de menace d’épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, prescrire dans l’intérêt de la santé publique toute mesure... etc. »
Si ça n’a pas un air de famille...
Vous avez raison de mentionner l’analyse du Dr Tom Jefferson, qui a participé au projet international Cochrane.
Il avait conclu des quelque 140 études (51 sur des enfants, 25 sur des adultes et 64 sur des personnes âgées) analysées lors du projet Cochrane de 2006 à Rome que « la protection de 100 % clamée de toutes parts n’a jamais été entrevue ».
En outre, se référant à la protection contre la prétendue menace de pandémie de grippe aviaire, il a ainsi résumé la situation : « La meilleure stratégie consiste à se laver les mains ».
Cette analyse a été évoquée dans « Le Figaro » du 2 octobre 2007, et dans « Réalités et Vaccinations » de juillet 2006.
@Cascabel : non, non et non, le Tamiflu n’est absolument pas un vaccin (lequel est composé à partir de bactéries ou virus inactivés ou vivants atténués, ou à partir de toxines produites par un bacille, ou depuis un certain temps déjà, à partir de fractions antigéniques de l’enveloppe de ces virus, ou de protéines immunogènes obtenues par génie génétique ; il est censé déclencher une immunité artificielle contre la maladie dont est responsable la bactérie ou le virus en question... je résume !).
Le Tamiflu est un antiviral, inhibiteur de la neuraminidase, qui empêche la diffusion des virus dans l’organisme. Lisez les différentes notices du médicament sur le site de Roche http://www.roche.fr/portal/eipf/france/rochefr/institutionnel/medicamentsro che?paf_gear_id=9000025&paf_dm=full&paf_pageId=re7263178&id=phf_18113&level=0 Il est bien dit que ce n’est nullement une alternative à la vaccination, même si ce médicament peut être administré après exposition au virus à titre prophylactique.
@John Lloyds : tout à fait d’accord, on peut être certains que le nombre de malades est très sous-estimé, mais ce que je veux dire c’est qu’il en est de même pour la grippe saisonnière, chaque hiver.
@John Lloyds : le Tamiflu n’est pas du tout un vaccin, c’est un médicament antiviral, dont la molécule active est l’oseltamivir (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Oseltamivir).
Quant aux « chiffres du H1N1 » (je suppose que vous voulez parler de l’incidence ou de la prévalence de la maladie), vous pouvez considérer que l’écart entre le taux réel et celui que les autorités de santé publient doit être sensiblement le même que pour la grippe saisonnière, car nombreuses sont les personnes qui contractent la grippe et ne font pas l’objet d’un diagnostic de laboratoire, et même ne consultent pas un médecin pour cela. En France, du moins. Par ailleurs, certaines disent avoir eu la grippe alors que ce n’était qu’une bonne rhino-pharyngite.
@ Zalka - La vaccination obligatoire a permis d’éradiquer la polio.
- Vous n’êtes pas très bien informé, Zalka, la poliomyélite est loin d’être éradiquée, et même, selon l’OMS, des flambées épidémiques sont encore très fréquentes malgré les campagnes massives de vaccination ; depuis plusieurs années, ces épidémies sont en fait causées par le vaccin à virus vivants, administré oralement, car les souches de virus sauvages ne sont que très rarement retrouvées. Alors, avant que la vaccination éradique la polio, il passera de l’eau sous les ponts...
« On ne conserve maintenant que quelque souche (sic) en cas de retour du virus (il peut survivre dans un niche isolé), mais on ne vaccine plus »
- Tiens donc ? Ne savez-vous pas que trois vaccins sont encore obligatoires en France : ceux contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite ?
@ Zalka - Ne pas être vacciné, c’est la possibilité d’être malade et donc porteur du virus. Notez qu’être vacciné n’empêche pas d’être « porteur du virus », surtout en ce qui concerne les vaccins dits à virus vivants atténués.
À moi qui viens juste de découvrir, il y a quelques mois, cette ligne de chemin de fer magnifique, c’est une bien mauvaise nouvelle que m’annonce votre article !
Et quand j’imagine toutes les voitures qui vont envahir ces hautes vallées pyrénéennes - car le tourisme s’y développe, à voir les constructions qui y poussent plus vite que les champignons - je grince carrément des dents !
Les constructions me gênent peu, elles sont de plus en plus respectueuses du cadre naturel, mais les routes, de plus en plus larges, et les voitures, c’est une calamité...
@ Linda
Rassurez-vous, même si vous ne vous faites pas vacciner contre la fièvre jaune, vous n’avez guère que 10% de risque d’en mourir si vous l’attrapez.
Je ne sais pas qui a propagé ce « hoax » sur une mortalité de 80% des cas, mais la vérité est, Dieu merci, beaucoup moins tragique. Selon l’OMS et l’Institut Pasteur, environ 15% des cas de fièvre jaune évoluent vers une forme grave.
Les autres guérissent sans séquelles et acquièrent une immunité naturelle définitive.
Et seulement 50 à 80% des cas graves sont mortels, soit bon an mal an 8 à 12% du total des cas de fièvre jaune. Je ne souhaite à personne d’en faire partie, bien entendu !
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs100/fr/ http://www.pasteur.fr/actu/presse/documentation/fièvre jaune.htm
Cela n’a que peu de rapport avec l’article, puisque le vaccin anti-amaril actuellement utilisé ne contient pas de dérivé de mercure. Désolée pour le HS...
« L’étude ne dit pas si ces cobayes ont été suivis après l’obtention des résultats, mais comment ne pas penser qu’on a probablement porté une atteinte grave et peut-être irréversible à l’état de santé des prématurés sans que pour autant les autres en soient sortis indemnes. »
Cette course en avant, comme dans le brouillard, en matière de vaccins, est très inquiétante. L’exemple que vous citez est particulièrement cruel parce qu’on imagine ces enfants déjà si fragilisés de par leur état de grands prématurés, de même que les enfants malnutris, servir de cobayes.
Mais on ne sait pas plus, pour des enfants en très bonne santé initiale, ce que pourront être les modifications induites à long terme par l’association de divers vaccins, de plus en plus nombreux si j’en crois le calendrier vaccinal.
Même s’ils le voulaient, je crains fort que les responsables des laboratoires et a fortiori les médecins soient totalement incapables d’éclairer les patients ou leurs parents des risques éventuels.
@ orsi - L’obligation vaccinale contre la diphtérie, le tétanos et la polio ne concerne en effet que les jeunes enfants avant 18 mois, et le décret 52-247 du 28 février 1952, toujours en vigueur, les rend exigibles pour la fréquentation d’une école.
D’autre part, de nombreuses professions et les études qui y préparent sont soumises à des obligations vaccinales variées (essentiellement BCG et anti-hépatite B).
Ce sont les professions médicales (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes...), autres professions à caractère para-médical ou sanitaire (infirmiers, pharmaciens, laborantins, ambulanciers, kinésithérapeutes, orthophonistes, manipulateurs de radiologie...), ou social (éducateurs, assistantes maternelles, animateurs...), sapeurs-pompiers, personnels des établissements pénitentiaires, des centres d’hébergement, etc...
Pour une liste claire et complète, voyez les articles n° R3112-1 et R3112-2 du nouveau Code de la Santé Publique, modifiés par le décret n° 2007-1111 du 17 juillet 2007 sur la page : http://www.infovaccin.fr/actu_nouvelles.html (2ème paragraphe sur le décret : « lire ce document »).
Bref ça représente tout de même beaucoup d’adultes et même d’adolescents.
@orsi - le moindre enfant qui aura une maladie [...] parce non vacciné, pourra lui aussi attaquer en justice ses parents ou l’état qui ne l’a pas protégé
Cet argument n’aurait de valeur que si les vaccins étaient efficaces à 100%, ce que personne, pas même le vaccinaliste le plus convaincu, ne pourra jamais affirmer. Ce n’est le cas d’aucun vaccin, donc ce type de plainte ne sera jamais recevable.
@ l’auteur Vous dites : rien ne prouve que la levée de l’obligation conduise à une réduction de la couverture vaccinale
C’est en effet ce que l’on est en droit de prévoir - ou d’espérer, ou de craindre selon l’opinion de chacun - au vu de la couverture vaccinale dans la plupart des pays de niveau de vie et d’état sanitaire comparables à ceux de la France.
Il y a bien entendu quelques nuances selon les pays ou selon les vaccins ; je pense entre autres au BCG qui n’est pratiquement pas (ou plus) utilisé dans certains pays (États-Unis, Suède par exemple), mais qui l’est sensiblement au même taux de couverture dans d’autres, et ce sans obligation légale ni surtout coercition pénale.
@ l’auteur : après lecture attentive - ce que ne semblent pas avoir fait tous vos commentateurs - de votre document analysant les résultats de votre enquête, je pense qu’il faut être de bien mauvaise foi pour vous reprocher le manque de sources référencées.
Juste une remarque sur le paragraphe 1 des Conclusions..., page 5 : malgré la suspension de l’obligation pour la population générale, les professions à caractère sanitaire ou social restent assujetties à l’obligation du BCG (A href="http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SJSP0758127D">décret du 17 juillet 2007 ).
@ docdory : Je persiste à penser que , si un vaccin anti-SIDA efficace et bien toléré sortait , ils seraient les premiers à courrir chez le médecin . S’ils le font , ce sera la preuve de leur très mauvaise foi , s’ils ne le font pas , la sélection naturelle risquera de leur faire payer très cher les conséquences de leur choix...
D’une part, je crois qu’il serait plus correct de parler d’un éventuel vaccin anti-HIV (ce qui actuellement semble plutôt fantasmatique) car le SIDA est un syndrome et non une maladie stricto sensu.
D’autre part, je doute fort que les personnes qui se méfient des vaccins « rudimentaires » que sont les vaccins (dits aussi efficaces et bien tolérés) actuellement obligatoires en France, s’aventurent à se faire injecter une mixture sophistiquée (car elle le sera sans doute, vu les fonctions immunitaires en jeu dans ce syndrome) alors qu’il est tout de même assez facile, en se comportant intelligemment, de se prémunir du SIDA.
Les gens qui prennent aujourd’hui le risque, d’une manière ou d’une autre, de contracter le SIDA, n’auront probablement pas d’états d’âme devant un tel vaccin... Et peut-être doit-on leur souhaiter qu’il existe un jour
@ docdory : l’enseignement de l’immunologie ne se limite pas, Dieu merci, à l’étude des vaccins !
@ Jason
... est-ce que les partisans de l’anti-vaccination ne s’exposent pas à un très grand danger, celui d’être infectés, voire d’en mourir ?
Ils prennent peut-être soin de leur immunité naturelle autrement, se soignent autrement très efficacement, ne croyez-vous pas ? On se demande d’ailleurs comment l’humanité a survécu pendant quelques dizaines de millénaires sans vaccins !
Les connaissances et les progrès en matière d’hygiène, d’alimentation, de salubrité publique en général, ont coïncidé dans le temps avec le développement des vaccins, et on peut légitimement se poser la question de ce qui a été le plus décisif pour l’éradication de beaucoup de maladies contagieuses.
J’en voudrais volontiers pour preuve la persistance de foyers épidémiques (polio, rougeole, tuberculose, etc...) ou du tétanos (maladie ni contagieuse, ni épidémique, ni... même immunogène à long terme) dans des pays où des campagnes de vaccination massives sont pratiquées à longueur d’année mais où le manque d’eau, la promiscuité dans des conditions d’hygiène lamentables et la sous-alimentation sévissent toujours.
Il est reconnu par l’OMS depuis bien longtemps qu’un enfant sous-alimenté, notamment en protéines, ne produira pas d’anticorps, ni vaccinaux, ni naturels cela va de soi.
Quant aux éventuelles décharges de responsabilité que vous évoquez, elles sont utilisées, en effet, du moins lorsqu’elles sont acceptées... Mais c’est un autre problème.
Aucun autre pays d’Europe n’a autant d’obligations vaccinales légales, avec d’aussi lourdes sanctions en cas de non respect de ces obligations, et que je sache l’état sanitaire et épidémiologique de la plupart n’est pas pire qu’en France.
Quelques obligations légales existent encore, je crois, au Portugal, et dans un seul canton suisse, mais il s’agit d’un ou deux vaccins (polio ou tétanos), et la loi y est bien moins draconnienne qu’en France.
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