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Les commentaires de BUOT-BOUTTIER



  • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 13 janvier 2007 00:02

    Bonjour Lullaby, Ce n’est bien heureusement pas le viol qui faisait parti de mon quotidien d’éducatrice spécialisée mais les difficultés de relation entre les garçons et les filles et un certain sexisme ambiant. Je tiens à rappeler également que la présence d’un éducateur n’est jamais un bon signe. Ce que je veux dire c’est que l’éducateur spécialisé intervient auprès de personnes rencontrant toutes sortes de difficultés, qu’elles soient intellectuels, physiques, mentales, psychiques et surtout éducatives. Ainsi, le travailleur social qui intervient dans un club de prévention accompagne les jeunes les plus en difficultés, des ados et jeunes adultes qui sont aussi souvent auteurs de délits plus ou moins graves. Lorsque je parle de mon ancienne pratique de terrain, je ne parle que de ces jeunes. Il est entendu qu’ils ne sont pas représentatifs de tout un quartier ! Résumer ces jeunes à l’ensemble d’une population serait un grave amalgame mais ne pas en parler serait un déni d’une certaine réalité. Au plaisir. Isabelle BUOT-BOUTTIER



  • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 12 janvier 2007 23:50

    Fouadraidien J’avoue ici, ne pas bien saisir votre propos que je trouve douteux. Isabelle BUOT-BOUTTIER



  • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 12 janvier 2007 23:46

    Rantanplan, Certaines filles sont effectivement très séductrices, voires provocatrices mais lorsqu’il s’agit de mineurs ou de jeunes adultes, il est important qu’elles soient protégées et accompagnées face à cette attitude qui ne fait que traduire un mal être. Certaines gamines ont en effet de telles carences affectives qu’il leur est parfois difficle de faire une distinction entre l’amour parental tant attendu et celui de trois garcons par lesquels elle se laisse tripoter pour avoir le sentiment d’exister et d’être aimée. Le problème est d’ailleurs le même pour les femmes adultes mais on ne peut sauver la planète. Pour ma part, mon grand âge m’a amené à y renoncer depuis longtemps... Au plaisir. Isabelle BUOT-BOUTTIER



  • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 12 janvier 2007 23:35

    Bonjour Rantanplan, Je suis assez d’accord avec votre propos concernant l’impact des médias et images chocs en tous genres sur les gamins. Le phénomène, touche tous les milieux sociaux et la pornographie, un peu trop facile d’accés perturbe autant les jeunes des quartiers dits « sensibles » que ceux du 16è qui ne sont pas plus exempts de dérives telles que celle que j’évoque dans mon article. Au plaisir. Isabelle BUOT-BOUTTIER



  • BUOT-BOUTTIER BUOT-BOUTTIER 12 janvier 2007 23:27

    Bonjour Fouadraiden, Ma pratique de terrain associée à celle d’autres collègues ayant travaillé sur d’autres quartiers m’amène effectivement à prétendre que les filles des quartiers en difficultés réussissent mieux d’un point de vue scolaire que les garçons. Il me semble d’ailleurs, mais cela est à vérifier à partir d’études sociologique que les filles, de manière générale, ont de meilleures réussites scolaires que les garçons. En ce qui concerne les quartiers en difficultés, je ne peux que faire des hypothèses. Les jeunes avec lesquels j’ai travaillé en tant qu’éducatrice de prévention spécialisée étaient très majoritairement issus de l’immigration. Il y avait donc un aspect culturel à prendre en compte ; les filles, de manière globale, ne recevaient pas la même éducation que les garçons. Elles étaient beaucoup moins libres de leurs mouvements et devaient, pour certaines, rentrer à la maison à partir d’une certaine heure, ce qui n’était pas nécessairement le cas de leurs frères. La surveillance des filles s’opérait autant par le père que par les frères, voir, par les copains des frères. Certains jeunes m’ont dit clairement qu’une fille dehors à partir d’un certaine heure peut très vite avoir mauvaise réputation. Or, c’est de l’honneuur du père et des frères dont il est question ici. Ainsi, le fait de ne pouvoir trainer dans la rue le soir, comme le font certains frères, peut être un « contexte favorable » pour faire ses devoirs et se coucher à une heure raisonnable pour aller en cours le lendemain. Il est également une autre hypothèse, les études peuvent représenter pour certaines filles, une sorte de salut qui permettra à terme de prendre sa liberté et d’échapper à l’emprise familiale ainsi qu’à un destin qui n’a parfois rien d’enviable (tel le mariage prévu au pays). Au plaisir. Isabelle BUOT-BOUTTIER