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Les commentaires de scripta manent



  • scripta manent scripta manent 29 novembre 2011 12:00


    Je découvre avec beaucoup de retard cet article, qui apporte une contribution documentée et non polémique au débat « sémantique » sur l’ultralibéralisme tel qu’il est évoqué aujourd’hui.
    Je souhaiterais le reproduire, évidemment avec mention de la source et du pseudo, sur le site http://www.citoyensunisdeurope.eu 
    Merci de me dire si vous êtes d’accord avec cet usage, ou si vous souhaitez que je me contente de créer un lien avec votre article.
    Bien cordialement



  • scripta manent scripta manent 8 octobre 2011 18:38

    Bonjour « Sincérités »

    Je suis allé lire vos textes et ils m’ont beaucoup intéressé.

    Je vous cite :

    « La démondialisation a pour but de rendre plus juste, sociale et écologique l’organisation économique mondiale. Cet objectif est parfaitement légitime et noble. Cependant, la voie proposée, à savoir : l’instauration de Taxes Douanières, ne paraît pas d’un très grand modernisme puisqu’elle ramènerait le monde dans la situation d’avant les accords du GATT de 1947. Une réelle voie d’avenir consisterait à conserver la mondialisation actuelle tout en l’infléchissant vers une détention populaire et équitable du capital mondial des entreprises et des banques qui permettrait de contrôler leurs objectifs de développement écologique ainsi que de répartir socialement les profits de ces entreprises et de ces banques de manière équitable. »

    Ce texte (et ceux qui le complètent, dont le « dividende universel ») développe un objectif louable, soutenu par des calculs réalistes. Même si l’on ne partage pas votre opinion sur cette « piste », il y a là des idées stimulantes.
    Le problème est que rien de tout cela ne serait possible, à l’échelle de la planète« , que sous le contrôle d’un  »gouvernement mondial, stable, durable, démocratique et social ... Or, l’état du monde et le spectacle des tentatives de coordination au sein des institutions internationales actuelles nous montrent tous les jours qu’un tel gouvernement est absolument hors de portée et le restera fort longtemps, notamment du fait des luttes pour l’énergie, l’eau, la nourriture et les matières premières rares.

    La condition préalable à toute réforme d’envergure, dans un contexte démocratique, est la concordance du territoire politique et du territoire de contrôle des flux économiques et financiers. Cette équation pouvoir/territoire n’est plus résolue aujourd’hui du fait de l’ouverture des frontières à tous les vents et de la dérégulation à outrance. 
    Il faut la restaurer au niveau d’ensembles régionaux suffisamment puissants pour défendre leur propre modèle de société. En Europe, les états-nations ne disposent plus de cette capacité. C’est donc le niveau européen qu’il faut viser, ce qui nécessite aussi, je le concède, une bonne dose d’optimisme et de volontarisme.

    PS : J’ai cru comprendre que vous évoquiez un « Parti Capitaliste Français » ? (clin d’oeil au PCF ?). Il me semble que cette dénomination trahit votre pensée. Pourquoi pas « Partage Capitaliste Français » ?



  • scripta manent scripta manent 8 octobre 2011 18:00

    La mondialisation ne posait effectivement pas les mêmes problèmes à l’époque où il fallait un épisode glaciaire pour passer d’Asie en Amérique.
    Le taux de chômage : bonne remarque.
    On fait quoi ?



  • scripta manent scripta manent 3 septembre 2011 20:49

    Bonsoir à tous,
    J’ai bien sûr pris soin de consulter le site de l’UPR avant d’écrire ma remarque relative à ses propositions.
    Cragnant d’être passé à côté de quelque chose, j’ai suivi votre conseil (« Pour les propositions les voici : http://www.u-p-r.fr/le-programme-de...")  et j’y suis retourné.
    Résultat de cette dernière consultation : 20 lignes de programme, à comparer aux 1.500 lignes consacrées aux logos.
    Je dois dire qu’un rapport inverse m’aurait mieux convenu.
    Mais puisqu’il est question d’un programme détaillé en préparation, soyez assuré que j’en prendrai connaissance avec intérêt dès sa parution.
    Bien cordialement.



  • scripta manent scripta manent 3 septembre 2011 12:20


    Souhaitons que cet article, documenté et mesuré, contribue à faire mieux connaître la problématique du « rapprochement » de la Gendarmerie et de la Police nationales.
    Cette évolution lourde de conséquences a été décidée et mise en oeuvre avec beaucoup de discrétion et il est très probable que la plupart des citoyens français n’en ont pas vraiment connaissance.
    Qu’il y ait eu matière à une meilleure coordination entre ces deux corps, c’est fort probable. Mais il n’était pas nécessaire pour cela de placer la Gendarmerie sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et des préfets. Aurait-on voulu faire « rentrer dans le rang » une organisation prestigieuse et efficace, capable de résister aux pressions partisances des princes du moment que l’on n’aurait pas agi autrement.



  • scripta manent scripta manent 3 septembre 2011 10:22


    L’emballage est soigné, mais le contenu est de l’ordre du superficiel. Il passionnera peut-être quelques experts en communication, de même que les souverainistes acquis d’avance aux thèses de l’UPR, mais pourquoi l’UPR ne consacre-t-elle pas la même énergie à développer concrètement ses propositions ? On aimerait qu’elle nous explique avec le même luxe de détail les modalités et les conséquences d’une sortie de la France de l’Union européenne.
    Prétendre que l’Europe a plongé la France dans le déclin est faux. L’Union européenne a profité à la France, comme à tous ses membres, jusqu’à ce qu’elle se laisse contaminer par le dogme de l’ultralibéralisme.
    Ce qui est en cause, ce n’est pas l’Europe, c’est l’abandon de leurs pouvoirs par les gouvernements au profit de la finance et de l’économie. Prétendre que la France, dont le poids sur la scène mondiale va continuer à décroître, peut renverser à elle seule cette évolution mortifère pour la politique et la démocratie, est chimérique. 
    La finance ne doit plus être une puissance extraterritoriale en mesure de dicter sa loi à des territoires politiques ouverts à tous les vents. L’Europe, si elle se réforme, dispose encore de la puissance pour contribuer à cette restauration du politique. C’est à cela que la France doit contribuer.
    Ce projet est semé d’obstacles, à commencer par la volonté des politiques nationaux de cultiver leur pré carré, mais la voie du repli national ne l’est pas moins. Difficulté pour difficulté, regardons la route qui peut s’ouvrir aux peuples européens, plutôt que le rétroviseur.



  • scripta manent scripta manent 27 août 2011 15:21

    Merci de votre encouragement.
    Il est vrai que l’on est quelquefois surpris par les échos respectifs des textes publiés, mais chacun est libre de ses choix et de ses engouements.
    En outre, les articles d’Agoravox sont souvent repris par d’autres supports et cette audience « externe », qui est bien dans la vocation d’un média citoyen me semble-t-il, réserve parfois des surprises quand on la compare aux réactions internes. 



  • scripta manent scripta manent 26 août 2011 16:10

    Bonjour bicorne,
    Je n’ai effectivement pas évoqué le classement de l’école des Mines, ni les dizaines d’autres plus ou moins taillés sur mesure. On aurait pu aussi parler du développement des boutiques et « marques » universitaires, qui nous font cheminer vers le marketing de l’enseignement supérieur.
    Revenons au classement élaboré par l’école des Mines, que vous avez bien raison de tirer de l’oubli. Son seul critère - le nombre d’anciens élèves ayant accédé à des fonctions de cadre dirigeant dans l’une des 500 premières entreprises internationales (le syndrome du gigantisme a encore frappé) - lui permet de figurer au 21ème rang sur 392 établissements classés. On peut penser que les X-Mines ne comptent pas pour rien dans ce résultat, d’un intérêt très relatif.



  • scripta manent scripta manent 26 août 2011 13:14

    Merci de ces éclairages.
    Une précision : je comprends tout à fait qu’il puisse être opportun de réorganiser une université et que cela puisse à l’occasion militer en faveur d’un regroupement.
    Par contre :
    - je me méfie de la propension au gigantisme lorsqu’elle accompagne surtout une quête de pouvoir ou de notoriété factice ;
    - surtout, les regroupements s’accompagnent dans le cas présent de ce « brevet » d’excellence, qui introduit de fait une hiérarchie « parachutée » entre les universités. 



  • scripta manent scripta manent 9 août 2011 13:07

    Bonjour Ariane,
    J’ai bien cherché, je n’ai pas trouvé le mot « merdique » dans mon message.
    Oui, « folie du scoop ». Cette succession de messages relatant à la minute l’évolution des indices boursiers a pour seul intérêt de démontrer une nouvelle fois que « qui veut faire l’ange fait la bête ». N’est-il pas un peu ridicule de prôner la suppression de la bourse et de rester ainsi planté devant son écran pour suivre les indices et les communiquer à la planète. Fascination du court terme, comme les traders en somme !
    Obama reprend une claque dans votre réponse. Je n’ai personnellement aucune envie de lui en donner. Il est plus facile de le ridiculiser que de tenter, comme lui, de manoeuvrer sous la contrainte d’une opposition majoritaire.
    « I have a dream » (vous vous souvenez de Martin Luther King ?) : que les excès du parti républicain finissent par le discréditer et que les espérances suscitées par l’élection de Barack Obama se concrétisent. 



  • scripta manent scripta manent 8 août 2011 23:06

    Fichtre !
    Et ce sont les « réactions les plus appréciées ». Cela ne donne pas envie d’aller voir les autres ...
    En cherchant bien, au milieu de ces quelques centaines de banalités et éructations, on trouve tout de même quelques commentaires construits et parfois utiles. Pour le reste, on se fait plaisir, « entre soi ».
    Et tout cela parce que quelqu’un « qui ne dormait pas » a relayé une information publiée dans la nuit par « Tahiti et la Suisse » : la dégradation de la note de la dette souveraine des USA.
    Les gaillards de Standard and Poors doivent bien rigoler en constatant que les prétendus opposants à l’ultralibéralisme sont les premiers à servir de caisse de résonance à leurs oracles ! On ne peut pas rendre de meilleur service aux agences de notation qu’en rentrant ainsi dans leur jeu. En réalité, la dégradation de la note des USA est une non-information. Tout le monde connait depuis longtemps la situation financière des USA, à commencer par les chinois, qui font semblant de la découvrir.
    Cette frénésie du scoop, cette volonté farouche d’être le premier « sur le coup » est en parfaite conformité avec un modèle de société qui privilégie le clinquant et le court terme, que l’on prétend décrier par ailleurs.
    Les profiteurs ont du frémir en apprenant qu’il faut « exterminer cette race qui bouffe tout ». Merci Ariane de les avoir rassurés en soutenant que « la masse molusque des populations continuera à bouffer n’importe quoi » ...