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Les commentaires de easy



  • easy easy 19 février 2013 17:55

    Bonjour Robert, Alain, Roungalashinga

    Le noeud du problème étant parfaitement résolu dans mon esprit grâce à vous, je voudrais parler de cette aventure que nous venons de vivre ici selon un biais plus psy

    Bien qu’il se soit agit de droite et d’infinis, je vous avais appelés au secours en vous exposant mon problème de la manière la plus physique, sensible, matérielle possible
    Et si l’on récuse le terme physique, celui de géométrique fera l’affaire

    Vous aurez procédé de beaucoup plus d’algèbre que moi.

    A part Robert qui pendant un moment est passé au sensible, au géométrique, en entrevoyant une droite filant vers le ciel, à part Alain qui a plusieurs fois évoqué des figures géométriques précises, vous aurez surtout trituré la matière mathématique avec des chiffres.
    Votre démarche, comparée à la mienne est beaucoup plus intellectuelle.

    Et bien qu’ayant utilisé quelques figures géométriques, vous entérinez la solution en la fixant par l’algèbre
    Alors que je l’entérine par « presque // » qui est très visuel et géométriste


    Je vous ai parlé du spectacle des plantations d’hévéas. Je précise qu’il ne s’agit pas d’alignement d’arbres de bord de route sur une seule ligne tels nos platanes
    Il s’agit de surface plantée de manière très régulière colonne + lignes
    Quand notre voiture passait devant, je voyais une succession de lignes de fuite et peu de Français ont eu l’occasion de voir ça à part pour les défilés militaires

    Depuis ces plantation et d’autres choses telle la boule de Canton, je voyais des infinis ou en tous cas les défis que l’infini posait aux hommes (Pyramides ; colosse de Rhodes, Muraille de Chine, même topo)

    Pendant des années, en France, mes profs dessinaient des droites au tableau et je vivais ça sans problème. J’avais toujours la meilleure note de la classe en géométrie, en embryologie et en géologie (coupe des couches) 

    Bon, là-dessus vient s’ajouter le fait que la culture viet de mon enfance est beaucoup plus apophatique que la culture française
    Mettons qu’un Viet dise davantage les choses par leur « autour » ou en creux, ou en négatif, ou par absence. Du coup le silence est une enveloppe du dialogue qui a de la valeur et du sens. Les Viets laissent des silences alors qu’ici, deux amies parlent sans une seconde de répit. Pour les Viets, le silence parle.

    Le logo Carrefour a posé des problèmes aux Français qui n’étaient pas habitués à cette représentation de la chose en creux. Beaucoup voient les deux formes rouge et bleu mais pas le C


    Par ailleurs, je mange souvent avec des baguettes et des gens me demandent de leur montrer comment on s’en sert. 
    Deux baguettes, c’est deux segments, deux droites, un V, un X, un + un plan plan ou un plan gauche, on fait plein de figures avec. Surtout quand on y ajoute des élastiques.

    Rappelez-vous la mode dans la lignée de Vasarely, ou inspirée du Palais de la découverte, avec des alignements de clous et des ficelles de couleur tendues dessus. J’en avais fait plusieurs.

    Ça fait que quand un jour j’ai commencé à me poser des questions sur la hauteur de l’horizon marin, avec une extrapolation à une mer plane, infinie, je suis resté matériel, physique, géométrique. 
    Bien sûr de la trigo mais toujours pour finir sur des lignes et figures, pas sur des chiffres.

    Le problème que j’ai posé ici ne me serait pas venu à l’esprit si j’avais été mathématiste.
    Le problème de la flèche de Zénon ne me serait pas venu à l’esprit ; alors que je pratique l’arc


    Ce n’est que parce que je suis géométriste que cette histoire de // à la droite dessinée au tableau quand on pointe du doigt son extrêmité m’est venue
    J’ai donc abordé ce problème depuis mon endroit d’élève qui tend les bras parfaitement // au tableau et ça provoque l’anomalie que vous savez maintenant

    Ainsi, quand vous me proposez des images algébriques en suite de 1/n, votre oeil algébriste et cataphatique est situé quelque part entre la courbe 1/x et l’axe des x 

    Vous seriez à construire ces presque// depuis la fonction1/x, ce qui vous offre l’avantage de savoir calculer où elles se trouvent. Votre biais offre de chiffrer la fausseté des //

    Alors que pour le géométriste et l’apophatique que je suis, il me suffit désormais de repousser chacune de mes // , de les repincer d’un iota depuis l’extérieur afin de sortir de mon noeud





    Ce matin, vous avez débattu de « Une limite n’est par définition jamais atteinte »
    Certes
    M’enfin, hors champ mathématique, toutes les limites sont atteintes et même franchies
    Quand je pose un verre sur la table, les limites de des deux objets sont atteintes. Et quand j’enfonce un clou dans la table...

    Je trouve faux-amis le terme de limite en math où il est intrinsèquement hors de question de l’atteindre, alors qu’ailleurs, la limite est au contraire très souvent atteinte et dépassée
     
    Le mot asymptote est mieux parce qu’il est réservé aux maths
    Le mot limite n’aurait pas dû être utilisé dans ce domaine 

    Puisque sur un repère orthonormé classique on ne rajoute pas une droite oblique pour dessiner l’asymptote de 1/x (le dessin serait trop confus), il se crée facilement une confusion entre asymptote non ortho et le repère qui est ortho

    Lorsque les asymptotes sont ailleurs sur le graphique, lorsqu’elles sont fortement inclinée, il n’y pas de risque de confusion mais lorsqu’elles sont quasiment sur les axes Y et X, il y a risque 
    Une asymptote devrait être dessinée en rouge



  • easy easy 19 février 2013 15:52

    Bonjour Curieux cureuil


    Je vous prie de m’excusez mais j’ai trop envie de parler de ce que vous venez d’offrir sous le seul angle Poe-tique pour l’instant.


    Dans ce que vous aviez écrit hier, dans ce texte qui m’avait filé des frissons il y avait vous, un type normal, à mentalité rationaliste
    (Chez vous c’était sincère, naturel, alors que Poe feint avoir une mentalité de Sherlock Holmes et feint être troublé) 
    Et il y avait la Chose d’allure plutôt concrète : la nature, une grotte, des compagnons, des poissons, un cénote....
    Et le nerf de votre récit (très naturel, sans aucune arrière pensée, il me semble) était dans le fait que cette Chose d’allure concrète, ouh la la, quel choc, elle a une âme !
    Et elle vous envoûte.
    Elle vous surprend parce que vous avez une mentalité de Columbo qui refuse l’irrationnel. Vous luttez mais la Chose est trop forte et elle vous dévore. La Chose gagne, vous aliène à elle et vous finissez à l’envers (Et votre lecteur aussi)



    Dans ce que vous avez C/C en italique ce matin, qui avait été écrit il y a longtemps et avec un état d’esprit d’écrivain, non plus de simple papoteur comme hier, je vois encore 75% de Poe-tique mais cette fois il y a 25% d’autre chose.
    Cette autre chose est ce que vous travaillez, triturez ; c’est votre précieux, c’est votre Message (aux autres et à vous-même). Ces 25% c’est la formalisation de vos réflexions, c’est votre conclusion métaphysique (provisoire). 

    Dans les 25%, vous vous subissez. Vous inventez une Chose qui vous dévore :

    **** Elle, n’est pas toujours douce. Et si sans cesse, elle me caresse, sous ses fines mains je me courrouce. Je crie, je hurle pour qu’elle arrête, mais son étreinte est sans retraite. J’ai beau cracher tout mon venin, aucun poison ne lui fait rien. Dans le silence elle me sourit, de toutes mes larmes je la supplie. J’épuise mon âme, évanouie, entre ces tendres seins, et puis j’oublie. L’espace d’un long songe, je me refuge. Dans l’antre du mensonge et le royaume des subterfuges****

    En ce qui me concerne, ces invention intrinsèques, les délires d’une personne, ne m’intéressent pas (je ne lis ni de poèmes ni de Dugué)

    Dans cet extrait en italique, tel que présenté, je peux me tromper, ce premier §, je n’arrive pas à le raccorder à une Chose externe à vous. Elle me semble créée par vous.
    Dans cet extrait en italique, je ne comprends pas et n’aime pas le 1er §. Je comprends un peu et j’aime les autres


    Dans les 75% Poe-tiques vous subissez la Chose : L’écorce, le bâton, la veine tarie, le silence, l’obscurité, le boyau, la chute, la peur, la créature, ses dents, le chemin, l’impasse, la pierre molle (Génial !) 

    Mais même les autres §, ces 75% plus Poe-tiques, me semblent moins vrais, plus inventés par vous que ce que vous avez produit hier en racontant naturellement

    En somme, à mes yeux et a priori, moins vous jouez l’écrivain, plus vous vous contentez de raconter simplement votre aventure, plus vous faites du Poe

    Vous êtes paradoxalement beaucoup plus écrivain quand vous ne cherchez pas du tout à l’être

     


    Sur les effets Poe-tiques que j’ai subis avec votre texte de ce matin, la roche molle c’est génial, ça m’a fait un choc mais je n’avais pas été mis sous tension préalable. Elle arrive trop brusquement sans avoir été annoncée. Je n’étais pas dans le doute. Les phrases précédentes ne m’avaient pas mis en angoisse. 
    Il y a trop de votre imagination :
    « Je l’imaginais rapide et véloce, m’épiant tapie dans un coin, à l’attente du moindre faux pas pour jaillir sur sa proie »
    Ce procédé n’est pas Poe-tique. Poe refuse de laisser son imagination le déborder aussi facilement. Il ne s’invente pas des monstres, il les découvre en vrai alors qu’il ne veut pas les découvrir. 




    Du coup, c’est ce qui n’est pas en italique, c’est ce que vous racontez banalement qui ma filé encore une fois la chair de poule. 
    C’est dingue, les frissons que ça me fait « Une crise violente d’asthme (comme je n’en avais pas connue depuis ma petite enfance)me sorti de mon sommeil »
    Vous rendez-vous compte que Poe procède toujours d’une maladie !!!!!
    Vous racontez platement votre vie et Boummm c’est du super Poe
     
    « j’ai reçu en rêve le message suivant » ça aussi c’est Poe-tique et ça m’a mis en tension. Du coup quand je suis arrivé à la crise d’asthme, je n’avais même plus besoin de vous lire pour faire un rapprochement magique entre ces deux faits. J’étais sidéré

    « Voilà la matière du mythe, et il serait bien prétentieux de prétendre en être sorti. » Très Poe ça Vers la fin du récit, Poe vacille et se demande comment il s’en remettra.
    Il entre toujours en pleine forme dans une aventure, il commence super rationaliste et à vers la fin il est à l’envers
    (Il démontre que plus on se veut rationaliste, plus on se retouve à l’envers quand on rencontre la Chose)

    « Cette efficacité symbolique de la parole que j’ai essayé de comprendre durant toutes mes études » Voilà encore du Poe : je fais des efforts pour rester lucide, pour comprendre...mais que c’est difficile... 


    «  »«  je m’apprêtais à m’enfoncer dans un monde où on n’entre pas sans fil. Chose étrange, ce fil que nous avons suivi pour pénétrer dans le royaume de Xibalba était un fil de hamac. Ce même fil qui vous porte et vous berce dans le royaume de Nyx, ce fil qui s’il est de travers vous gêne, entrave votre sommeil et meurtri votre chaire. »«  »"

    Là j’ai eu la méga chair de poule tant ça m’a fait de tilts

     *** L’avenir de nos croyances, est semblable à celui de ses poissons chats. Notre passé est enfoui, recouvert par le travail de Chronos, la source est asséchée, mais une gangue le protège, et quand l’eau viendra…***

    Là vous versez dans le prophétisme, dans le moralisme, en faisant une très belle métaphore, particulièrement portée sur l’eau mais ce n’est pas Poe-tique et ça ne me fait pas frissonner


    La légende des dieux qui ont du mal à arroser est superbe. Elle pourrait parfaitement s’inclure dans une Poe-sie mais ainsi que vous l’aviez fait : en racontant ce qu’on vous a raconté non en l’intégrant en vous.
    Poe n’intègre rien. Il se retrouve sur le cul à la fin de ses aventures, mais s’efforce de revenir ensuite à la virginité d’esprit afin de devenir à nouveau vulnérable lors de la prochaine aventure.
    Il faut qu’il entre vierge, qu’il soit affolé puis qu’il ressorte tout de même en voie de récupération afin d’être tout neuf pour la prochaine surprise

    Poe ne porte aucune philosophie. Devant un problème incroyable, il fait semblant de nous déballer des tas de références de sa trousse mais en scientifique.
    « J’ai effectivement entendu parler de la malédiction des pharaons mais ça ne peut pas être vrai ». Et Paf, il se fait avoir devant la Chose



    NB. Attention au point suivant :
    la Poe-tique fonctionne parce que Poe n’est pas seul. Il y a toujours d’autres personnes et c’est le décalage très net des fantasmatiques des individus qui rend la confrontation intéressante 

    Hier, il y avait plusieurs personnages : les uns croyants en la Chose, vous pas
    Aujourd’hui il n’y a que vous sur scène. On peut alors douter du réel de la Chose que vous rencontrez. On doute de la réalité de l’aventure 




    Voilà les impressions et émotions que j’ai ressenties en vous lisant
    Voilà la critique que je peux vous offrir de l’ensemble

    En toute Poe-tique bien comprise




  • easy easy 18 février 2013 22:46


    *****Une limite est par définition inaccessible... c’est sa définition mathématique....*****

    Oui
    On dit « la valeur tend vers... »

    M’enfin, le mot limite, s’il a été éventuellement bien défini par mes profs avec son « presque », ce détail du presque était ensuite régulièrement passé à la trappe par mes profs parce que nous n’avions pas fait d’exercices du genre de mes fausses // pour voir le prix qu’on paye à l’oublier



    Ainsi, vous-mêmes, en abordant trop vite ce problème, vous aviez deux fois de suite confondu limite et absolu 

     ****Lorsque le segment de droite aura une longueur L qui respecte l’équation T = L sin A, vous verrez l’extyrémité sous un angle de 0°. Cet angle croîtra progressivement jusqu’à A°. A ce moment l’axe de votre regard sera parallèle à votre droite.*****

    ****Imaginez qu’un segment de droite horizontale passe par votre oeil est se termine à une distance L de votre oeil : vous verrez tout le segment de droite sous la forme d’un seul point. Laissez la droite où elle est et abaissez votre oeil d’une hauteur H. Langle sou lequel vous voyez l’extrémité de la droite est maintenant arctg H/L.
    Si le segment devient une droite, L devient infini et l’angle est la limite pour L = infini de arctg H/L, donc 0° et vous voyez à nouveau l’extrémité de la droite dans un plan parfaitement horizontal par rapport à vos yeux...****

    Et en forçant le trait avec les termes : parallèle ; 0° ; parfaitement
     

    Toujours est-il que dans l’épreuve d’aujourd’hui, c’est précisément grâce à cette erreur microscopique que vous avez réitérée que la solution m’a explosé à la figure

    Il me semble que le meilleur moyen de souligner qu’une limite est un presque consistait à considérer de vraies // et de les empiler en grand nombre pour constater qu’on aboutissait à un résultat anormal d’où l’on peut conclure que ce qu’on avait pris un peu vite pour de vraies // n’étaient que des presque//
    Je suis convaincu que je n’aurais pas pu me dénouer autrement que par le biais de cette erreur


    Ce procédé de détection d’une erreur par empilement est très souvent utilisé en mécanique
    (Ainsi que le procédé par appariement pour les pièces ayant à s’emboîter avec un ajustement très précis)
    On entasse un million de pièces censées peser chacune un microgramme et ooops on voit une erreur indétectable à l’unité

    On fait pareil pour compter les microbes dans une boîte de Pétri puisqu’on compte les colonies, etc.

    Vous en convenez ?



  • easy easy 18 février 2013 21:54

    ****Entre vous et moi, toutes les personnes qui ont quelques choses à dire devrait ce taire parce qu’ils n’ont pas une maitrise en français ??? Où est donc la libre expression et ce qui en découle ???****

    En effet !



  • easy easy 18 février 2013 21:50

    Bin j’aurais pas perdu ma journée !

    Grand merci à tous et à l’hospitalité sans limites d’Automates intelligents 



  • easy easy 18 février 2013 21:47

    Il faudrait donc toujours préciser qu’une asymptote est une limite jamais atteinte

    Le diable est dans les pouièmes d’erreurs empilées 



  • easy easy 18 février 2013 21:41

    ****une somme infinie peut très bien avoir une valeur finie****

    C’est exactement la formule qu’on pourrait déduire de mon problème des presque//



  • easy easy 18 février 2013 21:31

    Ecureuil,

    J’ai fait avancer votre série An 0, An 1...mais c’était au fond de la caisse et ça tournait en
    6+ Vs 6-
    De toutes manières, ce format et style de papier ne passe pas. 

    Je trouve que dans cette série An, vous avez cherché, comme beaucoup qui démarrent, à balancer un papier ultra, un pamphlet, un gant. C’est une colère

    Le Web master (qui publie ce qu’il veut sans tenir compte de nos votes qui ne sont là que pour donner le change) ne peut pas être intéressé à publier un papier qui ne provoquera pas des occurences Google, qui ne fera pas venir du monde. Or vos papier très courts, faits de mêmes mots, alors qu’il n’y a pas d’actualité en DSK, Mali, Depardieu, Météorite, ça ne le fait pas

    Parler de l’eau par le biais plus naturel de votre propre expérience ainsi que vous l’avez fait ici, c’est à mon sens la meilleure solution
    Ce biais non agressif adopté ici, ce récit personnel, comportant des mots et des formes qui dépaysent Mayas, Minotaure, Dyonisos, Yucatan, Mnémosyne, cénote, Giorgio Colli, aven, ne sont certes pas du registre des actualités mais génèrent des occurences Google par l’autre problématique qui compte, celle de la rareté sur le Net (en gros, on vous lira peu à la fois mais pendant des années)

    (Les mots rares, il vaut mieux les regrouper par genre ou domaine sur un papier donné afin de lui donner une unité et ne pas avalancher non plus. Il faut être parcimonieux du rare)
     
    Ici, vous avez raconté votre découverte sans vous placer sur un trône jupitérien. Vous avez rampé, sué devant nous afin de découvrir et nous suivons votre véritable aventure en live. Pas de théories, pas de sentences ou de sermons. Pas de posture, pas de bluf

    Dernier point, déjà dit, ici vous avez donné une âme aux cailloux, aux mousses, à l’eau. J’en ai eu la chair de poule de vous suivre dans cet endroit vivant et âmé

    Poe, quand il raconte, il subit la chose (Alors que Victor Hugo n’est pas dans la scène et ne subit pas, il est dieu, en l’occurrence miséricordieux envers les pauvres, ce qui a fait son succès populaire)
    Poe subit la chose et son esprit est perdu. Il fait des efforts énormes pour rester lucide, il la joue policier, mais les esprits des lieux s’emparent de lui et il devient fou, déboussolé, il n’en croit pas ses yeux. Il se pince.



    Vérifiez, ici, vous étiez vraiment dans ce trip là.
    Vous avez fait du Poe sans y penser, naturellement.

    C’est excellent !



  • easy easy 18 février 2013 19:50

    Client, clientèle :

    Aujourd’hui encore, c’était en tous cas très visible avant l’opération mani pulite, le sens romain antique existe toujours
    Un président régional de parti est celui qui désigne les candidats de son parti aux élections municipales, il est de fait le maire des maires
    En Italie, il est le parrain (politique, social)

    Tous les gens de la région défilent chez lui à longueur de jour
    Il a un ensemble de palazzis dont un de réservé à la réception de cette clientèle
    Il est indispensable que la salle d’attente soit comble
    Il y a une stratégie consistant à faire revenir cette clientèle (qui vient offrir un canard, une vaisselle, une télé, en espérant un petit boulot communal de deux trois heures par mois pour avoir droit à la sécu) afin qu’il y ait constamment du monde au yeux des visiteurs
    A la fin de la soirée, vers 20h, on en découvre qui se sont endormis dans un coin de la salle d’attente « Revenez demain » Et le type ou la bonne femme revient
    Les femmes de la ville, sans le moindre problème, adorent se faire tirer par le parrain et par ses fils s’ils en ont envie
    L’épouse du parrain se contentant de prier à l’église d’en face
    Ses filles ne mettant jamais les pieds dans ce palazzio

    Là je l’ai raconté en version actuelle dans le secteur de Naples (Capoue)



    Dans la version antique, il y avait aussi de ça mais l’ostentation, l’exhibition de cette clientèle se faisait plûtôt dehors, devant la maison, sur des bancs contre son mur extérieur

    Ainsi, les passants pouvaient immédiatement constater qui était le notable le plus sucé et lêché de la ville

    Le principe voulait qu’un notable ne se déplace jamais seul, surtout pour aller aux bains.
    Sa clientèle l’attendait sur le banc devant chez lui, l’accompagnait aux bains et restait dehors sur un banc marqué de son sigle

    Ainsi, de même que pour la première de Hernani, Hugo avait sa claque-clientèle-amis, un commerce a sa claque qui le soutient
    De nos jours les commerçants ne connaissent plus leurs clients mais jusqu’en 1900, un commerce avait toujours une clientèle nommée, qui le soutenait donc de manière fortement personnalisée

    Le tronc commun est donc dans le soutien, dans l’adhésion



  • easy easy 18 février 2013 19:11

    A y repenser, c’est sûr que de voir les reflets du paysage sur un miroir d’eau ça conduit à concevoir un monde miroir, symétrique, en dessous (mais pas forcément meilleur puisque les pires images s’y reflètent aussi)

    M’enfin, Pierrafeu plonge alors dans le lac et découvre certes un autre monde mais pas le double de celui du dessus

    Ah la la, comment ils ont dû se prendre la tête avec ça les anciens

    Toujours est ils qu’ils auront forcément lié le miroir au bas et à l’eau


    Cela dit, il s’est ensuite produit quelque chose de paradoxal
    Les premiers miroirs métalliques étaient des mirois face avant 
    Quand on les touche d’un doigt, les deux doigts se touchent
    Depuis les miroirs en verre, face arrière, les doigts ne se touchent plus
    Sauf dans les appareils optiques, nous ne rencontrons plus jamais de miroirs face avant. 
    Tout reflet est légèrement dédoublé


    Du coup, nos anciens ont eu à gamberger au miroir de miroir 
    Punaise, les premiers qui ont mis deux miroirs face à face, le choc !
     



  • easy easy 18 février 2013 18:37

    Je ne sais pas ce qu’on peut faire contre les conséquences du succès

    On découvre une île à vie pas chère, pas compliquée, sea sex & sun 
    On appelle trois copains
    Qui en appellent d’autres
    Cinq ans après les panneaux de pub remplacent les arbres et chacun y réclame l’ADSL pour suivre la bourse en live



  • easy easy 18 février 2013 18:28

    ***Les frais de fonctionement d’AV, c’est quoi ? L’encre ?***
    Ouille !
    Vous mettez le doigt sur le truc là !


    Bah ! Mettons que ses inventeurs aient leur récompense

    Gling gling !

    Vous savez, sur Doctissimo, c’est plutôt pire sur le plan que vous grattez

    Tiens, il y a un site plus dégagé 321 auto




  • easy easy 18 février 2013 18:21

    Concernant le principe dyonisiaque, en son application sociale, bordélique, terrienne, il y avait certainement eu des excès (des gens en étaient venus à faire la bringue presque tous les jours) mais ce principe est fondamentalement sain, et depuis 1600 ans qu’on nous l’interdit trop, je trouve qu’on perd le goût de vivre et surtout le plaisir de se retrouver en groupes
    Notre orientation apollonienne nous rend artificiels

    Les spéléologues sont les seuls naturalistes à éviter le soleil

    Ici, caverne, grotte, a été, récemment, associée à vagin ou à l’appareil génital de la femme
    J’irais plutôt à y voir du tube digestif, de l’entraille de la Terre, de la bouche, du larynx, du sinus, de l’intestin, de l’estomac, de l’oreille, de la luette, du voile du palais, des dents, de la trompe d’Eustache, du pylore, de l’appendice, du côlon 
     



  • easy easy 18 février 2013 18:03

    Oh vin diou !

    J’ai des frissons partout

    C’est fort !!!
    C’est très déstabilisant

    Votre récit c’est du Poe (dont le truc consistait à rendre vivants les objets, à leur accorder une âme) 
    Là vous avez fait vite
    Mais vous prendriez le temps de le réécrire, ouh la la !




    Je remarque que si l’âme est liée à la matière, au moins animale sinon caillouteuse, la Dieu Âme des Terriens est plus sous leurs pieds que dans le ciel. Il y en aurait un d’Âme cosmique mais s’occupant alors plus de Casiopée que de nous, ici
    Si nous devions accorder des priorités aux systèmes ou famlilles âmiques, nous devrions d’abord considérer les systèmes venant du sol avant de considérer ceux venant de l’espace

    En fait le premier miroir, après celui sphérique qu’on voit dans l’oeil de l’autre, est venu de l’eau, donc en buvant, en regardant vers le bas


    J’ai fait deux années de géologie (et j’ai été très mal avisé d’avoir quitté ce secteur tellement silencieux, discret)
    Les cénotes, avens, dolines, nous les avions étudiés. Mais je n’ai jamais eu la chance d’en voir de près au Yucatan-Mexique. Je suis convaincu que si j’avais eu cette chance, je serais resté scotché à la géologie 
    J’en ai bavé quand Hulot s’y était promené

    Si si, les cénotes sont assez connus ici. Quasiment tout le monde sait qu’ils constituaient souvent des lieux de sacrifices (on y retrouve des poupées de caoutchouc il me semble) 

    Je ne saurais trop vous encourager à rester sur ce terrain

    Concernant les questions de pluriel, j’ai vécu au Vietnam ou les genres sont très différents d’ici, non sexués et il n’y a ni singulier ni pluriel au niveau de l’écriture. On ne pige les nuances que par le sens de la phrase entière
    Rien ne peut se définir seul, isolément
    Tout est raccordé

    Concernant les poissons, il y en a toute une famille qui s’enfouit dans la vase-terre, dans une gangue liée avec leur mucus.
    La rivière est à sec, pas de poisson. Il pleut, la rivière se reforme, les poissons apparaissent
    Ces siluridés se promènent souvent sur l’herbe, sur les sols humides
     



  • easy easy 18 février 2013 17:22

    ****Le même Nicolas de Cues précisait que le triangle infini est une droite, et que ses trois angles se trouvent en même temps en tous les points de la droite. La somme de ses trois angles est bien entendue égale à 180°. La tentation était trop grande pour que le cusain s’empêche de voir là une image de la Trinité.****

    Eh beh, c’est une bonne journée pour moi !

    Déjà Robert et Alain m’ont aidé à résoudre un noeud qui me tracassait

    En maintenant vous m’apprenez qu’un autre s’était déjà pris la tête avec le même sujet


    J’ai remarqué cette tendance de bien des penseurs à vite personnaliser leurs fumées en les raccordant à des entitées plus connues 
    Quand j’en étais à voir des pointages d’extrêmité de droite tous //, donc pointant partout, la tentation de la courbure de l’univers me tendait les bras mais ça ne m’a pas intéressé de m’y raccorder 

    D’autres n’ont pas ces scrupules. Porphyre avait empilé trois sophismes pour soutenir trois hypostases qu’il voulait sortir du chapeau et a ainsi offert un superbe argument rhétorique pour les Trinitaires

    Pour ma part, chaque fois que je me vois hors-piste, je m’efforce d’y revenir, y compris en demandant de l’aide. Une approximation je veux bien mais je refuse les empilements d’incertitudes ou de spéculations



  • easy easy 18 février 2013 16:26


    Ahhh ! je sais bien Claude

    M’enfin comment faire autrement
     
    Si le WM choisit des articles super intelligents mais que personne ne vient lire, la boutique ferme

    Je ne vois pas de solution
    (Tenons compte que le WM peut parfois passer outre ses critères commerciaux et admettre tout de même un article qui lui semble chouette. Du reste, regardez bien, il fait passer environ 5% d’articles dont chacun aurait pu parier d’avance qu’ils seraient peu lus
    Il y a un % d’articles rédigés par des boutiques genre Théothéa qui de leur côtés, font de la pub directe pour AVox

    La pub, sauf Ferrari et Cartier, s’adresse à la masse. Il faut donc des articles qui plaisent à la masse : Soucoupes volantes, catastrophes, un peu de jardinage, un peu d’horoscope, un peu d’immobilier...Le mesclum classique


    D’heure en heure le WM vérifie ses clics (et ses annonceurs aussi !)
    Il faut qu’il ait un coup de coeur pour un papier insolite pour qu’il l’accepte sans calculer

    En plus des visites brutes, il adore qu’on clique sur une pub. Nous le faisons très rarement. Il les place partout sur notre chemin pour qu’on les clique sans le faire exprès. Pour nous c’est le parcours du combattant pour les éviter mais voilà, c’est le jeu









  • easy easy 18 février 2013 16:11

    ****Un seul détail, vous ne pourrez jamais envisager que deltaR devienne infini, car vous aurez une forme illusoire infini sur infini dans l’argument de votre arctg.
    Donc vous auriez raison si l’on pouvait conduire le raisonnement jusqu’à l’infini... Manque de bol on ne peut transporter l’infini dans une expression mathématique ou géométrique.
    C’est une limite de notre perception ou de notre outil mathématique, mais c’est une limite infranchissable dans un monde euclidien !****

    Avec ce petit problème que j’ai posé (qui comportait finalement le même genre de source d’erreur que la flèche de Zénon), ce principe que vous posez (dont je n’avais jamais entendu parler) saute aux yeux

    Il ne faut pas se représenter de triangle infini, ni en étant sur son plan, ni en étant à distance infinie de lui



  • easy easy 18 février 2013 15:21

    Ouf !

    Il y a donc bien un abus de langage quand on parle de // dans ce cas. 

    Une asymptote est une approximation tolérable pour régler un problème donné, mais il y a grand danger à les superposer 
     
    Il y a des concepts qui ne supportent les empilements qu’avec grande prudence


    Et bien merci Robert et Alain
    Grâce à vous l’univers reste un partout qui ne sera jamais au bout d’un regard



  • easy easy 18 février 2013 14:44

    In Bruges,

    Vous m’agressez vainement

    L’essentiel de ma réponse à Claude (qui s’interrogeait uniquement sur la sélection) consistait à lui expliquer que seul le WM choisit et que nos votes ne servent en réalité à rien d’autre qu’à lui éviter de s’expliquer (bonne astuce, j’aurais fait pareil à sa place)
    C’est là le coeur de mon propos

    Accessoirement, j’ai dit que la logique éditorialiste du WM était normale, logique mais du seul point de vue du succès global de l’opération (pour nous tous) 
    Cette vie d’AVox n’est possible que si l’entreprise (WM + nous) a du succès et des revenus

    Je veux dire que si le WM nous invitait à réfléchir au meilleur moyen d’avoir du succès en termes de nombre de visites et de revenus liés, nous lui conseillerions très probablement la même technique


    Vous, le point que vous semblez vouloir aborder, si je vous ai bien lu, c’est celui du partage des dividendes de ce succès global (WM + nous) qui résulte de cette technique de choix éditorial

    De cela je n’ai pas dit un mot

    Si vous voulez mon avis je peux vous le donner mais pour l’instant je n’en ai rien dit.



  • easy easy 18 février 2013 14:07

    Je ne comprends pas Alain

    Si tous les regards sont // d’où qu’ils soient, ils ont pour seule constante leur direction, non leur distance ./. à la droite observée.

    Optiquement, quand je regarde toutes ces // je les vois certes aboutir en un seul endroit et j’ai donc bien une impression de non-partout. Mais quand je les imagine en leur rigoureux // je ne peux pas admettre que partant d’endroits différents elles aboutissent toutes à un même endroit




    Si ça se trouve, ainsi que dans la flèche de Zénon, le loup est dans un détail qui nous aura échappé. 

    Il me semble que si le forfait de la // est valable pour considérer le cas d’un seul observateur, il faut forcément revenir à la notion de presque// quand on considère tous les observateurs.
    Il faut des presque// pour qu’il y ait convergence entre observateurs distants

    La vraie // passe comme une lettre à la poste avec un seul observateur mais ne convient plus quand on considère simultanément plusieurs points d’observation 
    Je suis convaincu que la solution de ce problème est quelque part dans « presque// »


    Qu’en pensez-vous ?