Ayant rédigé ce court hommage dans l’instant, voici sa version finalisée.
Terziev,
2 juillet 2010
Passé de l’étouffement à cette fine
pluie salvatrice.
Vous avez accueilli la
désintégration
Dignement comme d’habitude
Le Désert des Tartares vous en
saura gré
Fruits amers enfin disparus
À cœur joie le
Révélateur approche.
La Voie lactée se mire maintenant
en vos restes épars
Je vous envoie un Rouge baiser
Depuis le Mont des Hautes Solitudes
On se prépare à des Noces de sang
en priant pour vous
Songeant qu’aucune
maladie n’est parfaitement mortelle
Quand on a contracté l’habitude de
humer le jardin des morts
Le fantôme de D’Annunzio plane sur
le territoire de vos ombres
La Vénitienne de toujours
accompagne votre sillage stellaire
Temps contre temps
nous reprendrons Le Bonnet de fou
Que vous aviez élégamment
endossé
Babylone est en déroute et les
Malouines sont argentines
La Valse des chiens
se poursuit sans vous
Des Meurtres sans
cathédrales
Peuvent toujours se perpétuer par
ici
La Glace islandaise reprend ses
droits
Et Stalingrad
reviendra
« Tout humain n’est-il pas réduit à vivre d’illusions ? (...)
L’illusion n’est-elle pas notre combustible pour continuer à vivre ? » Laurent Terzieff.